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PARANORMAL ET ILLUSIONNISME

Par A. SANLAVILLE

Revue Parapsychologie n° 3, 1976


Ayant lui-même pratiqué l'illusionnisme (manipulation et pseudo-télépathie), André Sanlaville s'est consacré depuis à l'organisation du " Festival Mondial de la Magie " qu'il a présenté dans la plupart des capitales dEurope, dAsie, d'Afrique et d'Amérique. Des constatations personnelles puis des enquêtes pour le compte d'associations de parapsychologie l'ont convaincu de l'authenti-cité de certains phénomènes paranormaux. Les négateurs de ces phénomènes se référant aux effets présentés dans ses spectacles, il a estimé nécessaire de prendre la parole. Il invite les illusionnistes qualifiés à faire partie d'un comité de contrôle des phénomènes paranormaux.


L'article de " Science et Vie ", intitulé " Parapsychologie : les charlatans en blouse blanche ", présentant à mon avis les choses d'une manière erronée parce qu'incomplète, je pense nécessaire du rétablir la vérité un rapportant des faits que son auteur semble ignorer. Cette rectification concerne principalement l'attitude des illusionnistes d'hier et d'aujourd'hui envers ce que l'on nomme le " Paranormal ".
Tenter d'assimiler les parapsychologues aux exploiteurs du paranormal ou à certains illuminés, alors qu'ils cherchent au contraire à démythifier le vieil occultisme empirique, me semble déjà un procédé facile et indélicat. Le terme de "charlatan" a déjà été employé mille fois par des pontifes de l'orthodoxie scientifique à l'égard de confrères qui venaient déranger les théories qu'ils avaient laborieusement construites et auxquelles ils étaient attachés. Les défenseurs de la théorie microbienne et de l'asepsie tels que Pasteur et Semmelweis n'y échappèrent pas en leur temps.
Les faits les mieux démontrés, qu'il s'agisse de la circulation du sang, de la rotondité de la terre, de la transformation des espèces (évolutionnisme), ont été niés avec obstination par les savants en place. Ceux de notre époque qui se disent " rationalistes " ne font pas preuve de plus de sagesse et de largeur d'esprit. Jugeant éminemment pratique d'attribuer à l'illusionnisme certains phéno-mènes paranormaux, ils ont demandé l'aide de professionnels de "l'art de tromper" pour répandre cette idée dans le public. En faisant cela, ils rappellent singulièrement l'attitude de leur confrère passé, Bouillaud, membre de l'Académie des Sciences, lorsqu'il déclara que le phonographe " était un truquage de ventriloque ".

Les rationalistes se sont bien rendu compte que la précision quali-tative de certains cas de clairvoyance ou de télépathie ne peut être expliquée par de simples coïn-cidences dues à la loi des grands nombres, et que le paranormal comporte aussi des phénomènes psychocinétiques(1) constatés par de nombreux témoins. Pourquoi ne pas imputer cela à la fraude et au truquage d'une part, et à la naïveté des observateurs d'autre part ? C'est ce que fait Alain Ledoux dans son article quand il laisse supposer qu'il n'a pas été répondu à la demande des illusionnistes de " montrer un fait à caractère paranormal non truqué, inexplicable par les techniques de l'illusionnisme ". J'apporte la preuve que cette assertion est fausse si l'on considère les illusionnistes en leur ensemble. Enfin, en disant que " les professionnels du schow-business sont placés pour savoir QU'IL Y A TOUJOURS UN TRUC ", il fait passer une opinion toute personnelle pour un fait établi alors que la vérité est tout autre. Etant moi-même expert en illusionnisme pour l'avoir pratiqué, pour avoir étudié son histoire et ses techniques et pour avoir présenté depuis plus de vingt cinq ans ses meilleurs représentants dans le " Festival de la Magie ", je crois être habilité pour en témoigner. Forcément soupçonneux à l'égard des démonstrations spectaculaires du paranormal et sachant combien il est facile de tromper même des scientifiques, nombreux sont les illusionnistes qui ont voulu se rendre compte par eux-mêmes. Les plus grands professionnels tout comme les " magicologues ", théoriciens des principes techniques et psychologiques, ont attesté l'authenticité de certains phénomènes paranormaux en les différenciant de leurs imitations.

Les chercheurs en parapsychologie sont prêts à accueillir favorablement une telle collaboration car ils se plaignent d'avoir dû démasquer seuls des illusionnistes qui prétendaient posséder des pouvoirs parariormaux. Ils citent Slade (inventeur des ardoises spirites, les Frères Davenport (ca-bine spirite), Talazac (inventeur des enveloppes du même nom) qui vendait paraît-il des talismans.
Ils prétendent enfin que d'autres illusionnistes exploitent la crédulité du public en dehors du cadre de spectacles et s'étonnent que leurs confrères n'en aient témoigné aucune indignation. Ils sou-haitent donc que les magiciens qualifiés contrôlent les phénomènes apparemment paranormaux pour leur dire s'ils sont explicables ou non à la lumière de leurs connaissances particulières.
Ce contrôle doit être conduit de telle façon qu'il n'empêche pas l'expérience. Cette respon-sabilité doit incomber à de véritables "magicologues", c'est-à-dire aux experts qui connaissent les divers principes techniques de l'illusionnisme. Il ne faut pas oublier que l'on expérimente avec des sujets connus pour être particulièrement sensibles, voire même perméables télépathique-inent aux pensées et sentiments de ceux qui les entourent. Aussi l'attitude agressive d'un obser-valeur peut fort bien avoir une influence inhibitrice.
Robert Houdin que les magiciens du monde entier considèrent comme un génie créateur, attesta par écrit l'authenticité des facultés de clairvoyance du médium Alexis Didier. Après plu-sicurs séances d'observations privées et personnelles, il déclara " qu'il était impossible que l'adresse ou le hasard pût jamais produire d'effets aussi merveilleux ". Il savait à quoi s'en tenir en matière de fausse clairvoyance car il présentait un numéro de ce genre et il n'était pas tendre à l'égard de ses confrères qui se faisaient passer pour médiums spirites. C'est lui en effet qui a démasqué les frères Davenport. Pour annoncer sa fameuse lévitation il prenait soin de la qualifier d'imitation des "prestigieux phénomènes de Monsieur Horne".

 

Uri Geller

D'autres professionnels célèbres tels que Will Goldston, Harry Kellar, Thurston, Abbott, adoptèrent la même position que Robert Houdin par la suite et deux d'entre eux, le Professeur Hoffmann et Harry Price devinrent membres de la " Society for Psychical Research ". Le Dr Harlan Tarbell, auteur de la plus grande encyclopédie moderne de l'illusionnisme, ot Georges Vaillant, secrétaire de la première " Association Syndicale des Artistes Prestidigitateurs " français furent du même avis. Mais c'est l'enquête récente sur les effets psychocinétiques menée aussi bien auprès de Geller que des autres sujets disant posséder des facultés semblables, qui a fourni les conclusions les plus positives.

S'il est logique de présumer que Geller est un habile illusionniste et que l'effet provient de sa dextérité ou d'un truquage, cela ne l'est plus lorsque le même effet peut être produit par quantité d'autres personnes dont les enfants. Or il se trouve maintenant des gens qui tordent des objets ou les font mouvoir sans contact aussi bien en URSS qu'en Angleterre, en Suisse, au Japon et en France. A moins de présumer aussi qu'ils sont tous des illusionnistes qui se sont donnés le mot pour pratiquer ce nouveau truc, il faudra bien admettre que l'effet est authentique. Depuis plusieurs décennies les savants soviétiques expérimentent en laboratoire avec Nina Kulagina qui a le même pouvoir. L'effet n'est donc pas nouveau et il faut savoir que voici plus d'un siècle une jeune paysanne de quatorze ans, nommée Angélique Cottin, défraya déjà la chronique en produisant des phénomènes similaires, ce qui lui valut le surnom de " la femme électrique ".

Certains illusionnistes se sont mis en avant en se posant comme adversaires de Geller et ils ont profité du cette opposition pour gagner une importante publicité grâce à leurs interventions publiques. Aux Etats-Unis, le magicien Randi a participé à des émissions télévisées et à des inter-views de presse dont un pour le rnagazine scientifique " Psychology " (traduit en français par "Psychologie"). Il a également publié un livre et n'a jamais autant travaillé que depuis. D'autres magiciens ont préparé des conférences démonstratives ou lancé des défis à Gellcr en les assortissant de sommes d'argent importantes. Je peux citer Geissler-Werry pour l'Allemagne, David Berglas et Ali Bongo pour l'Angleterre , Rolf Mayr pour la Suisse, Mystag et Majax pour la France. Le ma-gicien américain Ray Hyman vient de déclarer que les sociétés rnagiques devaient censurer Geller et combattre son influence. D'autres illusionnistes craignent qu'une campagne publique de démystification ne vienne nuire au pouvoir attractif de l'illusionnisme en supprimant le mystère qui en constitue le principal attrait. Enfin depuis quelques mois on trouve des rnagiciens de plus en plus nombreux qui affirment l'authenticité des expériences de Geller après y avoir eux-mêmes participé.

William Cox, membre de la " Society of American Magicians " et spécialiste du " menta-lisme " obtint le premier une entrevue privée avec Geller en cachant à celui-ci ses qualités et son but qui était de le " piéger ". Il avait apporté ses propres objets métalliques ainsi qu'une montre dont il avait fait bloquer le mécanisme par un horloger. Cependant Geller réussit ses expériences habituelles en des conditions d'observation ne permettant pas de manipulations cachées(2) . Ceci se passait à New York le 24 avril 1974, mais,depuis, la revue corporative internationale " Linking Ring " a mentionné les témoignages d'autres magiciens américains qui ont contrôlé Geller, dont ceux de Messieurs Zorba et Abb Dicksonn. Ceci semble donc démentir que Geller ait systémati-quemcnt refusé d'expérimenter en présence d'illusionnistes.

Profitant de relations amicales avec le manager suisse de Geller, le Docteur Brumm-Anto-nioli (3), président du cercle magique de Zurich, put lui aussi obtenir une visite en sa pharmacie. Il a écrit que Geller avait pu tordre une clef qui lui appartenait alors qu'il la tenait dans sa main.
Convaincus qu'il ne s'agissait pas d'illusionnisme, les magiciens se sont alors tournés vers les chi-mistes pour savoir si un produit ne permettait pas cet effet. Il leur a été répondu que s'il en existait un qui puisse agir sur le métal il ne pourrait en tout cas pas être manipulé.

Je souligne que ces témoignages d'authenticité concernent le seul effet psychocinétique de Geller présenté en privé. En effet, on sait que les facultés parapsychiques, de même que le som-meil ou les manifestations de la sexualité, ne se déclenchent pas à la commande, et qu'elles sont, au contraire, inhibées par la tension volitive. Ceci laisse présumer que les sujets psi qui font du spectacle sont amenés à frauder, en cas de défaillance de leurs facultés naturelles, Geller a reconnu que cela lui était arrivé.
J'ai eu moi-même dans mes spectacles des hypnotiseurs qui n'utilisaient pas de compères et qui se sont résolus à en prendre pour être assurés d'une réussite minimum.

Après le passage en Suisse de Geller, Rolf Mayr(5), connu comme le " Majax " de ce pays, conduisit la contestation en prenant à son compte le défi du Comité de Défense des illusionnistes. Il vint démontrer à la télévision qu'il pouvait réaliser tous les phénomènes paranormaux de Geller. Ayant appris que deux sujets suisses, un dessinateur de trente quatre ans et un écolier de onze ans, se disaient doués du même pouvoir psychocinétique, il convint d'une rencontre avec le premier. Se réjouissant de pouvoir démasquer publiquement un mystificateur, il se fit accompagner par divers confrères du cercle magique de Berne qui apportèrent des objets métalliques. Et là l'extraor-dinaire se produisit. Sous les regards des multiples observateurs, les objets se mirent à se tordre, même sans contact, au centre de la table. Les séances se répétèrent avec le même sujet, puis avec l'écolier Eric Stutz, et les mêmes résultats furent obtenus alors même que les objets étaient enfer-més dans des récipients de verre scellés. Plusieurs films et le dossier des observations sont entre les mains du Professeur Bender de Freiburg in Breisgau. (6)

Les mêmes phénomènes, produits par plusieurs adolescents en Angleterre, furent à leur tour authentifiés par l'illusionniste Clifford Davis, et donnèrent lieu à toute une série d'expériences dans le laboratoire du Professeur John Taylor. Le livre "Superminds" en donne le compte rendu.

Clef tordue par Uri Geller, à Gênes, Congrès de Parapsychologie, 1974.

La constance avec laquelle la majorité des experts illusionnistes qui ont contrôlé les phéno-mènes paranormaux est significative. Elle est passée du scepticisme à la conviction. En même temps, une majorité de parapsychologues s'est initiée à l'illusionnisme afin de déceler les truquages éventuels. Leurs rapports, concluant à la fraude en ce qui concerne les pseudo-prodiges des chirurgiens des Philippines. montrent bien qu'ils ne sont pas les naîfs que l'on dit. Il ne tient qu'aux autres grands illusionnistes, connus pour combattre la parapsychologie, de participer désormais au contrôle dus phénomènes Psi. Ceci peut être fait en toute courtoisie, mais avec la plus parfaite rigueur s'ils décident d'abandonner leurs duels oratoires et leur position d'ad-versaires agressifs. Ceux qui veulent croire " qu'il y a toujours un truc " resteront certes enclins à se satisfaire de n'importe quelle explication illusoire. Avant d'entreprendre ma carrière de " mar-chand de merveilleux ", j'avais lu ces livres où certains expliquaient " les trucs des fakirs ". Je croyais donc que lorsque ceux-ci se transperçaient la langue, il s'agissait d'une fausse langue ; que lorsqu'ils se faisaient casser une pierre sur le ventre, celle-ci était " préparée " pour être friable. J'ai connu de faux fakirs, qui utilisaient ce procédé, et puis aussi des fakirs qui transperçaient véri-tablement leur langue et qui utilisaient n'importe quelle bordure de trottoir. Le public ne faisait aucune différence, mais j'ai compris à partir de ce moment que le vrai et l'imitation pouvaient coexister sans jamais s'exclure mutuellement. Les illusionnistes sont des faussaires de génie à qui il suffit de décrire n'importe quel effet pour qu'ils inventent des moyens souvent multiples pour les réaliser. Mais l'ersatz et l'artificiel ne pourront jamais prouver l'inauthenticité de l'original et du naturel.

Depuis quelques mois Albert Ducrocq a découvert en France un sujet Psi qui est en passe de devenir aussi célèbre que Geller. Il s'agit de Jean-Pierre Girard qu'on a vu à la télévision alors qu'il tordait un clou contenu dans un tube de verre scellé et une autre fois alors qu'il faisait mouvoir sans contact un morceau d'altuglass posé sur une table. On a expliqué le premier effet en disant que le clou était tordu à l'avance alors qu'on le présentait droit sur une autre face. Pour le deuxième, comme l' aItuglass ne peut être mu par un autre aimant fixé sous la table, on a expliqué que Girard utilisait un fil invisible. Sachant par expérience qu'un fil n'est invisible qu'en certaines conditions d'éclairage et à une certaine distance, cette dernière explication ne peut satisfaire. Les expériences de Girard, en ce qui concerne les torsions de métaux, ont été faites en laboratoire alors que les ac-cessoires n'étaient pas fournis par lui mais par les expérimentateurs. Les contrôles ont été faits par le Docteur Wolkowski (8), physicien, par Charles Crussard, directeur scientifique de Péchiney Ugine Kuhlmann, par Albert Ducrocq. Alors si le Comité de Défense de l'Illusionnisme veut vraiment montrer que les contrôles de laboratoire comportaient des lacunes permettant des truquages, il n'a qu'à venir réaliser les mêmes expériences dans les mêmes conditions. S'il ne le fait pas, il re-connaîtra qu'il y a une énorme différence entre une expérience de laboratoire dont le protocole est défini par le testeur et celle que l'illusionniste peut faire avec ses propres accessoires lorsqu'il détermine lui-même les conditions de sa présentation.

Jean-Pierre Girard n'a aucune prévention contre les illusionnistes car il a toujours pris beaucoup d'intérêt à leur art. Il m'a demandé de prévoir une prochaine rencontre à Paris avec un spé-cialiste du mentalisme. D'autre part il a accepté de venir au " Congrès de l'Illusion " qui aura lieu en France en novembre prochain. Ce sera une excellente occasion de réunir les illusionnistes qui ont vérifié les phénomènes psychocinétiques, ceux qui les nient, et d'inviter éventuellement des sujets Psi. J'ai pris le soin de signaler cette possibilité déjà aux principaux opposants étrangers tels que Randi (Etats-Unis), David Berglas (Angleterre), Geissler-Werry (Allemagne), et j'attends leur réponse. Je pense que mes confrères ne se comporteront pas comme les détracteurs de Galilée qui refusèrent obstinément de regarder dans sa lunette de peur d'avoir à changer d'opinion.

A l'occasion du cas " Geller " c'est donc tout le problème des droits et des devoirs des magi-ciens qui est à l'ordre du jour. En effet s'ils estiment devoir prendre position pour la défense de certains principes il faut dire lesquels et définir un code déontologique. Il faut que ce code spécifie que c'est dans l'unique but de divertir le public qu'il est permis de le tromper. Mais si l'illusion-niste a désormais un devoir du vérité il faut préciser à l'égard de qui. Ce ne peut être que pour pro-téger les chercheurs scientifiques (dont les parapsychologues) contre les charlatans, en les mettant à l'abri des mystifications.


NOTES

1. Mouvements ou déformations d'objets dus à une influence énergétique du psychisme.
2. Rapport publié par "Institute for Parapsychology", Collage Station, Durham N.C. 27708, U.S.A.
3. Dr. Brumm-Antonioli, Lindenhof-Apotheke, CH 8021 Zurich, Rennweg 46.
4. Page 32 du livre "Ma vie est fantastique", par Uri Geller.
5. Rolf Mayr, Erfenweg, 4, 3053 München-Buchsee/Bern, Suisse.
6. Prof. Sonder, Institut für Grenzgebiete der Psychologie, D 78 Freiburg in Breisgau, Eichhalde 12, Allemagne Fédérale.
7. Clifford Davis, Park House, Foxes Dale, Blackheath, London S.E. 3, 9 BQ. Angleterre.
8. William Walkowski, Docteur ès sciences physiques, a écrit un rapport sur les expériences qu'il a faites avec J.P. Girard à partir doctobre 1975. Il déclare notamment que Girard a réussi à tordre des barres d'acier d'un centimètre de section en les tenant d'une main et en les caressant légèrement avec l'autre main. Les barres étaient dans la plupart des cas trop résistantes pour être tordues par la force mécanique d'un bras. Il a, d'autre part, réussi à tordre une pièce de métal, alors que celle-ci se trouvait dans la main de W. Wolkowski.


Photos: J. Mathieu

Pour en savoir plus sur ce sujet :
http://auriol.free.fr/parapsychologie/prestidigitateurs.htm

 

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