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La grotte d'Orchaise


1- Pr�sentation

2- Contexte g�ologique

3- Description de la grotte

4- utilisation de la source de la Fontaine

5- Le b�lier hydraulique

 


Pr�sentation

La grotte d'Orchaise ou grotte de la Fontaine, par son ampleur inhabituelle dans notre r�gion, attire depuis des si�cles la curiosit� du passant. On trouve en effet dans des �crits datant du Moyen-�ge des r�f�rences � la grotte qui �tait alors exploit�e afin d'en extraire la "terre sigill�e" aux vertus m�dicinales tomb�es depuis en d�su�tude, mais fort appr�ci�es � l'�poque. Toutefois, les premiers r�cits connus de son exploration ne datent que du d�but du XIX�me si�cle (1825). En 1894, F.Robert publie une premi�re description de la grotte jusqu'� 210 m�tres de l'entr�e. Au cours des d�cennies qui suivirent de nombreux sp�l�ologues s'int�ress�rent � la grotte dont le c�l�bre Norbert Casteret. Mais c'est � J.Mauvisseau animateur du centre sp�l�o des scouts de France que l'on doit l'inventaire le plus complet de la grotte r�alis� en 1943. A ce jour, la galerie principale est explor�e jusqu'� 435 m�tres de l'entr�e au point terminal gr�ce notamment � la pers�v�rance et � l'opini�tret� des sp�l�o-club de Blois et d'Orl�ans. Au total, 1175 m�tres de galeries parfois resserr�es en boyaux tr�s �troits ont �t� inventori�s, ce qui place la grotte de la Fontaine d'Orchaise au deuxi�me rang des cavit�s de la r�gion Centre apr�s la fontaine souterraine de Parc� sur la commune de Saint George sur Cher.

 Voir la page de la grotte d'orchaise sur le site du CDPNE

 


Contexte g�ologique

La grotte de la Fontaine s'est form�e au cours de l'�re secondaire au sein des formations de la craie s�nonienne
que l'on peut observer � l'affleurement dans les coteaux de la vall�e de la Cisse entre Saint-Lubin et Coulanges. Sa pr�sence est directement li�e � la tectonique de l'anticlinal d'Herbault qui, en se soulevant, provoqua la fissuration de la roche et favorisa ainsi l'�coulement en profondeur des eaux de ruissellement puis le d�veloppement d'un r�seau karstique engendr� par l'action �rosive de l'eau. Ce r�seau karstique, dont le d�veloppement a pu �tre d�montr� lors de la r�alisation de forages men�e le plateau, constitue le p�rim�tre d'alimentation de la Fontaine d'Orchaise.


Description de la grotte

La grotte d'Orchaise comporte deux �tages, l'�tage inf�rieur dans lequel s'�coule la rivi�re et qui correspond � la grotte de la Fontaine et un �tage sup�rieur dit de la cave aux Renards dont l'entr�e, peu visible depuis le chemin qui longe la Cisse, est dissimul�e par la v�g�tation du coteau.

Parfois totalement �loign�s l'un de l'autre et parfois en superposition �troite, ces deux galeries ne forment qu'une m�me entit�. La cave aux Renards correspond en effet � un �tage fossile de la grotte dans le sens o� cet �tage serait le premier � s'�tre form�, le conduit inf�rieur de la Fontaine r�sultant d'un creusement post�rieur.

La cave aux Renards d'une hauteur de 1,8m � l'entr�e, se resserre rapidement pour n'�tre plus qu'un boyau �troit au diam�tre inf�rieur � 0,8m qui s'ach�ve � 87m de l'entr�e.

La galerie de la grotte de la Fontaine mesure 8 m�tres de hauteur et environ 2 m�tres de largeur � son entr�e. Un barrage en b�ton, �rig� au XIXe si�cle pour les besoins en eaux de la commune, vient obstruer partiellement la galerie et rend la progression extr�mement difficile en raison de la mont�e des eaux dont la profondeur atteint 2 m�tres � l'arri�re du barrage.

Apr�s une progression sur une cinquantaine de m�tres, on rencontre un premier �boulis d'argile � silex, puis un deuxi�me quelques dizaines de m�tres plus loin. A partir de l�, la galerie devient de plus en plus chaotique avec des amas rocheux qui jonchent le sol. A 245m de l 'entr�e se trouve une petite salle, puis un peu plus loin, deux salles contigu�s de plus grande ampleur se d�veloppant sur environ 15m de longueur et 2 � 4m de hauteur. Ces deux salles pr�sentent la particularit� d'�tre tapiss�es d'une �paisseur importante de guano provenant des d�jections de myriade de chauve-souris qui occupaient autrefois les lieux. Apr�s ces deux salles, la progression est encore possible au prix d'une reptation dans des conduits tr�s �troits et caillouteux jusqu'� 435m de l'entr�e marquant le terme des explorations. Il semble que l'on soit l� au terminus de la grotte, n�anmoins les sp�l�ologues conservent bon espoir de d�couvrir encore d'autres passages qui seraient actuellement obstru�s par des �boulis d'argile. Gageons que la grotte n'a pas encore livr� tous ses secrets.


Utilisation de la source de la Fontaine

Au d�but du XX�m� si�cle, une partie de l'alimentation en eau du bourg d'Orchaise provenait de la source de la Fontaine. Afin de remonter l'eau jusqu'au village situ� plus de 60m au dessus de la source, la commune d'Orchaise disposait d'un b�lier hydraulique qui a fonctionn� jusqu'au d�but des ann�es 1950. Ce dispositif avait la particularit� de n'utiliser que l'�nergie naturelle du courant d'eau. Bien �videmment les d�bits de refoulement n'avaient rien de commun avec ce que l'on peut obtenir avec des pompes �lectriques modernes, c'est la raison pour laquelle ce dispositif ing�nieux n'est pratiquement plus utilis� de nos jours.


Le b�lier hydraulique

(source Wikip�dia)

Le b�lier hydraulique est un dispositif permettant de pomper de l'eau � une certaine hauteur sans autre �nergie que la force de la m�me eau. C'est une invention de Joseph Michel Montgolfier, celui qui construisit avec son fr�re, Jacques �tienne, le premier ballon � air chaud. Joseph Michel Montgolfier eut l'id�e en 1796, d'utiliser le ph�nom�ne du coup de b�lier pour l'appliquer � un m�canisme simple pour le pompage de l'eau � destination de la papeterie familiale � Voiron.
Le coup de b�lier est ce ph�nom�ne connu : quand on ferme brusquement un robinet, la canalisation, du fait de l'arr�t de l'�coulement, subit un choc qui se traduit souvent par un bruit. Dans les grosses installations, du fait de la quantit� d'eau en mouvement, on doit imp�rativement �viter ce ph�nom�ne qui provoquerait immanquablement l'�clatement des canalisations.

 


Principe de fonctionnement 

Sch�ma 1 : La conduite d'arriv�e d'eau (1) doit �tre aliment�e en permanence par une eau en mouvement (force cin�tique). De cette force d�pend la capacit� de pompage. Le b�lier est constitu� d'une conduite d'arriv�e (1), d'une soupape primaire (4), d'une conduite de d�part (3) avec une soupape secondaire (5), une cloche remplie d'air au d�part (6).
Au d�but du fonctionnement  l'eau arrive par la conduite et s'�chappe � l'ext�rieur du dispositif ; sa vitesse augmente et la soupape(
4) se ferme.

Sch�ma 2 : le coup de b�lier se produit � la fermeture de la vanne, l'autre soupape (5) s'ouvre. L'eau monte dans la cloche (6) et y comprime l'air.

Sch�ma 3 : l'air de la cloche atteint une pression qui fait se refermer la soupape (5), l'eau est projet�e dans la conduite de sortie. Pendant, ce temps, la soupape (4) est rouverte et le cycle recommence.

 

Cliquez pour consulter la page sur la vall�e de la Cisse

 

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