« Il nous reste 230 euros » : le cri d’alerte d’OSE, qui nettoie les berges de la Marne et de la Seine
L’association OSE peine à obtenir des aides financières et logistiques par les acteurs publics alors qu’elle participe gratuitement à rendre la Seine plus propre, notamment à l’approche des JO. Elle lance une collecte sur Internet mais continue malgré tout ses opérations, comme le 12 mai à Vitry, le 26 à Ivry et le 8 juin à Villeneuve-le-Roi.
Il a l’impression d’un immense gâchis. Un gaspillage de bonnes volontés qui, régulièrement, se lèvent tôt le week-end pour aller retirer gratuitement des déchets le long de la Seine et de la Marne en Île-de-France. Édouard Feinstein, éboueur à la Ville de Paris et président de l’association OSE (Organe de sauvetage écologique), ne comprend pas pourquoi certaines collectivités locales et acteurs publics cessent leur soutien à sa structure alors que ses bénévoles mènent gratuitement ces opérations de nettoyage, luttant contre le fléau des dépôts sauvages.
« On se sent abandonnés !, lance-t-il comme un appel au secours. On a même lancé une collecte en ligne sur Helloasso. On œuvre dans un quasi-anonymat et dans le mépris général. Nos bénévoles viennent de toute l’Île-de-France pour essayer d’assainir le fleuve en amont de Paris afin de réduire la pollution. Mais les collectivités ne nous prêtent plus attention. Certaines ont arrêté de nous verser des subventions, comme le conseil départemental du Val-de-Marne où nous intervenons énormément pourtant, certaines mairies, l’État (Voies navigables de France, ministère de la Transition écologique), etc. »
