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Les commentaires au moment de la visite du président chinois en France illustrent, une fois de plus, l'incompréhension que manifeste l'opinion publique à l'égard de la politique étrangère qui, par définition, doit prendre le monde tel qu'il est et non tel qu'on aimerait qu'il fût. On a même entendu certains estimer qu'il ne fallait pas inviter le dirigeant d'une dictature qui est, détail qui a une certaine importance, la deuxième puissance du monde. Sans doute imaginent-ils qu'on ne doit recevoir que nos amis belges ou suédois et qu'on doit tenir à bout de gaffe la cohorte interminable des autres qui ne satisfont pas nos critères dans le domaine des droits de l'homme. À les suivre, on négocierait avec des partenaires desquels pas grand-chose nous sépare et on éviterait de le faire avec...
Je partage tout à fait cet article. Macron a tout à fait raison de parler à la Chine comme il a eu raison de parler à Poutine. Parler est toujours mieux que de rien faire. Des échanges il en reste toujours du positif.
@legoff 18h28 : Exact. "cliché de Munich" mériterait développement Que préconiseraient les diplomates si Poutine proposait aux européens de venir à Moscou lui signer l'autorisation d'annexer le Donbass et la Crimée en échange dun cessez-le-feu ?
Si celui qui réfléchit n'a pas toujours raison au bout du compte, celui qui ne réfléchit pas, lui, a toujours tort. Merci une fois de plus à G. ARAUD.