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La simplification : 50 ans de casse-tête pour les gouvernements

RÉCIT. Voilà cinquante ans que nos gouvernants promettent de s’attaquer à la jungle des normes. Bruno Le Maire présente à son tour un projet de loi.

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Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, ici sur un site de forage géothermique à Villetaneuse (Seine-Saint-Denis), le 12 avril 2024, s'attaque à son tour au chantier de la simplification face à l'inflation des normes.
Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, ici sur un site de forage géothermique à Villetaneuse (Seine-Saint-Denis), le 12 avril 2024, s'attaque à son tour au chantier de la simplification face à l'inflation des normes. © Eric Tschaen/Réa

Temps de lecture : 12 min

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Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, le jure la main sur le cœur : ça y est, cette fois c'est bon, il va enfin simplifier la vie des Français ! Et en particulier celle des dirigeants d'entreprise perdus dans l'Amazonie des formulaires. Le locataire de Bercy depuis sept ans dit vouloir « alléger la charge mentale qui pèse sur les entrepreneurs », supprimer tous les formulaires Cerfa d'ici à 2030 et généraliser le principe « dites-le-nous une fois » dans les relations entre l'administration et ses usagers. Et ça passe par un mot-clé : la simplification.

Le glas de la bureaucratie qui étouffe les initiatives sonnerait-il enfin ? Pas si vite ! Car le nouveau projet de loi signé BLM, fruit d'une consultation citoyenne et d'une myriade de remontées d'experts et de parlementaires, ne sera...

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Commentaires (56)

  • pampa1

    Et si on commençait par restreindre le nombre de fonctionnaires et mettre en place a la tête des administrations de véritables dirigeants qui ne seraient plus les "hauts fonctionnaires" tels qu'ils existent aujourd'hui...

  • Râleur & fainéant

    Citation @ guy bernard : "contre-exaspérations viscostatiques" je vois dans ce terme la règle qui régi le fonctionnement de l'administration et de la politique, "pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? "
    Qui en est responsable ? Les fonctionnaires ? Non, la haute administration, les autres ne font qu'appliquer les consignes, même si certains adorent leur taper dessus sans avoir fait ce choix d'être privilégié, inutile et peu (voire pas) actif et n'assument pas le leur ?!
    On est en Gaule là où tout est la faute de l'autre... Pas la mienne !
    Reste à réformer, mais quand on voit les difficultés rencontrées par nos dirigeants même imparfaits, sans oublier les grèves et blocages etc. Là c'est pas simple non plus ?!
    cdt.

  • RT 49

    Il y a 15 ans j'étais membre du CE de ma boîte. Un jour on nous distribué ce qui devait être la dernière version imprimée du code du travail car il devait passer en numérique à 100% et réduire de taille. Aujourd'hui le Dalloz fait 3'500 pages et coûte 71€ (la version numérique est offerte en complément). Quand je travaillais en Suisse ma fiche de paye faisait 5 lignes et tenait sur un A5. Que je suis rentré en France, après 15 ans d'absence, ma fiche de paye remplissait 2 A4 et était sous-traitée à un cabinet extérieur "sans aucune garantie d'exactitude totale donc contestable par le destinataire". Alors il y a évidement de bons aspects à notre "protection sociale" et aux multiples assurances (retraite, chômage et santé) mais elle devient impossible à intégrer dans la rentabilité d'une entreprise en France avec un coût total égal à 2, 3 fois le salaire net payé à l'employé. Le constat est facile mais je ne vois pas du tout comment revenir en arrière sauf à supprimer la retraite par répartition (en la privatisant totalement), à transformer l'assurance chômage en aide provisoire (comme dans beaucoup de pays). La partie santé est déjà décomposée car nécessite une mutuelle complémentaire.