Temps de lecture : 1 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Lecture audio réservée aux abonnés
Réalisé en partenariat avec l'Institut indépendant Statista, notre Palmarès des avocats, qui distingue cette année 314 cabinets français (pour 746 récompenses au total) dans 29 domaines d'expertise juridique, s'appuie sur les recommandations de professionnels : les avocats eux-mêmes, les juristes d'entreprise et les clients des cabinets, entreprises ou particuliers.
Notre méthodologie
Plus de 7 000 personnes ont répondu à l'enquête en ligne effectuée du 13 novembre 2023 au 5 janvier 2024, par e-mail, via un lien personnalisé à usage unique. Un sondage avait été, en outre, ouvert sur le site du Point, avec inscription préalable, afin de vérifier la qualité et les coordonnées des participants.
Les votants pouvaient recommander les cabinets de leur choix parmi plusieurs spécialités. Un avocat ne pouvait pas voter pour sa propre structure. La saisie était facilitée par une liste déroulante. Cependant, il était aussi possible de voter pour un cabinet n'y figurant pas. Tous les cabinets de France métropolitaine bénéficiant d'au moins une implantation étaient éligibles au palmarès.
Les juristes d'entreprise et les clients avaient également la possibilité d'évaluer les cabinets recommandés en leur attribuant une note de 1 (très insatisfait) à 6 (très satisfait) sur les critères suivants : expertise technique, réactivité et transparence.
Pour figurer dans le palmarès, les cabinets devaient obtenir un nombre de recommandations et une évaluation globale supérieurs à la moyenne. Les recommandations de l'année 2023 ont été intégrées, mais avec une plus faible pondération, afin de prendre en compte la réputation des praticiens sur le long terme. L'ordre des cabinets de la liste est alphabétique dans chaque domaine.
Je rejoins l’avis de quelques lecteurs qui regrettent que seuls des cabinets hors de prix soient listés dans ce palmarès. Mais pire, même hors de prix, tous les cabinets ne sont pas forcément bons. J’ai vu des avocats associés de certains de ces cabinets se vautrer lamentablement devant un juge ou être complètement pris au dépourvu part une partie adverse un peu mieux préparée et plus habile dans sa stratégie. Le montant astronomique des honoraires n’est définitivement pas un gage de qualité, surtout lorsqu’il s’agit de financer des heures carrées passées en « diligences » complètement inutiles. Ce n’est bon que pour le chiffre d’affaire du cabinet, lequel n’a pas forcément les mêmes intérêts que leurs clients. Disons que les règles déontologiques permettent une marge d’interprétation que certains avocats savent très bien mettre à profit, tout en faisant mine de beaucoup d’empathie. D’ailleurs, méfiez-vous des avocats empathiques, ce sont les pires et les plus coûteux (en honoraires, en opportunités ratées et en décisions de justice manquées). Donc la méthodologie du palmarès Le Point… je n’y fierai pas mes intérêts.
Il faudrait peut-être écrire un article sur comment choisir un avocat quand on n'est pas riche (c'est-à dire quand on gagne moins de 4000 euros mensuels selon les critères de François Hollande). Les bons avocats, c'est pour les riches malheureusement !
Comme elle a vu que j'étais bien plus capable qu'elle, c'est maintenant moi qui fait tout le boulot... Mais comme les notaires et les médecins, les avocats ont un monopole. C'est ce qu'on appelle un métier "parasitaire".