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Le verdict va bientôt tomber. Moins de trois mois avant le début des Jeux olympiques de Paris, Ysaora Thibus se trouve à un moment crucial de sa carrière. La tireuse à l'épée devra se présenter en visioconférence devant le tribunal disciplinaire de la Fédération internationale d'escrime (FIE) ce lundi. Le 8 février dernier, elle avait été contrôlée positivement à l'ostarine, puis temporairement suspendue.
Un coup de massue pour l'équipe de France d'escrime. L'ostarine est une substance appartenant à la famille des SARMs (modulateurs sélectifs des récepteurs aux androgènes), considérée comme une forme de « stéroïdes 2.0 » et interdite par l'Agence mondiale antidopage depuis 2008.
Cette substance interdite agit sur des récepteurs spécifiques qui favorisent l'augmentation de la masse musculaire, bien qu'il ne soit pas directement similaire à la testostérone. Elle pourrait être comparée à des stéroïdes de faible puissance.
« Je nie avec la plus grande fermeté »
Depuis le début de cette affaire, Ysaora Thibus reste fermement attachée à son rêve olympique. Au cours de son audition, la fleurettiste française âgée de 32 ans prévoit de soutenir l'argument selon lequel elle aurait été involontairement exposée à la substance en question par le biais de son compagnon et entraîneur, l'Américain Race Imboden.
À LIRE AUSSI Pourquoi les épreuves olympiques dans la Seine posent question ? L'accusée a rapidement pris la parole dans un communiqué diffusé par son avocate, Me Joëlle Monlouis et rapporté par Ouest-France : « Je nie avec la plus grande fermeté m'être jamais administrée la moindre substance dopante. Les résultats négatifs des dizaines de contrôles subis cette année, comme toutes les autres, en témoignent. »
Ooooooh à l'insu etc.