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Les Polynésiens et la navigation astronomique

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LES POLYNESIENS ET LA NAVIGATION ASTRONOMIQUE

Les Polynésiens

et la

navigation astronomique

« Le ciel est au marin aussi familier que la mer... »

Guierre (1953).

Les premiers Européens qui arrivèrent au cœur du Pacifique se demandèrent comment les Polynésiens avaient pu atteindre les îles les plus reculées de ce vaste océan : leurs embarcations n'étaient-elles pas relativement légères ? Et leurs techniques de navigation ne semblaient-elles pas très rudimen- taires... puisqu'elles ne reposaient sur l'emploi d'aucun des instruments de précision dont eux-mêmes faisaient usage ? Certains, on le sait, allèrent jusqu'à imaginer que le peuplement de ces îles n'avait pu se faire que par l'intermédiaire de chaînes d'îles ou d'un continent aujourd'hui engloutis, tellement les distances à parcourir leur paraissaient considérables.

Le fait est que, si la concentration des îles est importante dans certaines zones — permettant pratiquement la navigation à vue — , il est aussi possible de traverser tout le Pacifique sans rencontrer une seule île 1.

L'une des solutions du « problème polynésien » (du point de vue des moyens) est la théorie des voyages accidentels, selon laquelle les îles du Pacifique auraient été peuplées essentiellement par des voyageurs égarés. Cette théorie a été développée, notamment, par le Néo-Zélandais Andrew Sharp (voir surtout : 1957 et 1964 a), dont les opinions ont donné lieu à de vives controverses (Luomala, 1958 ; Lewis, 1964 a ; Lemaître, 1970 ; etc.), ainsi qu'à l'organisation d'un symposium (Golson et alii, 1963).

Sharp s'appuie, en particulier, sur une remarque de Cook (1784) ; celui- ci, influencé aussi bien par le témoignage direct d'une traversée involontaire (entre Tahiti et Atiu) que par des récits antérieurs, avait estimé que de tels

1. N'est-ce pas ce qui faillit arriver à Magellan en 1520-1521 (Pigafetta, 1964, p. 115) ?

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