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Slovaquie: le meurtre de Jan Kuciak et Martina Kusnirova au cœur des législatives

Un peu plus de deux ans après le meurtre du journaliste d’investigation Jan Kuciak et de sa fiancée Martina Kusnirova, les Slovaques votent ce samedi pour les législatives. Un meurtre au cœur des préoccupations des électeurs, car le journaliste a été assassiné par une figure de la mafia qui avait corrompu de hauts responsables dans la police, la justice, et la politique.

Manifestation à Bratislava, le 9 mars 2018, après l'assassinat du journaliste d'investigation Jan Kuciak et de sa fiancée.
Manifestation à Bratislava, le 9 mars 2018, après l'assassinat du journaliste d'investigation Jan Kuciak et de sa fiancée. REUTERS/Radovan Stoklasa
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Les portraits de Jan Kuciak et Martina Kusnirova sont partout dans Bratislava et dans plusieurs villes du pays. Leur meurtre est au cœur de la campagne. Le choc perdure. « Dans les années 1990, des journalistes se sont faits tabasser, mais jamais personne n’a été tué, raconte Jana Žitnianska vice-présidente de Za Ludi, un parti centriste créé en septembre dernier. C’était quelque chose qui était inimaginable. Ce meurtre, ça a été l’étincelle. »

L’opposition est visible et organise des rassemblements de soutien à la mémoire du journaliste et de sa fiancée assassinés. Le parti au pouvoir, lui, se fait très discret. « Les partis d’opposition ont bien le droit d’utiliser l’émotion liée à ces meurtres pour tenter de renverser le gouvernement, reconnaît Erik Kaliniak, candidat sur les listes du SMER. Mais concernant le procès, on a beaucoup dit que nous étions tellement corrompus que jamais les coupables ne seraient retrouvés. Eh bien, on a retrouvé le meurtrier, on a laissé nos juges et nos policiers travailler et à mon avis, ils ont fait un excellent travail. »

Erik Kaliniak ne parle pas des manifestations pour que l’enquête puisse se dérouler, ni des démissions du chef de la police, du ministre de l’Intérieur et du Premier ministre. Candidat aux législatives, Robert Fico a d'ailleurs eu cette phrase, aveu ou provocation : « S’il n’y avait pas eu ce meurtre, je serais aujourd’hui devant vous comme Premier ministre avec un soutien de 30 % des électeurs ».

Le procès du commanditaire, du meurtrier et des intermédiaires a commencé en décembre dernier. Il reprendra après les élections.

À lire aussi : Deux ans après l’assassinat de Jan Kuciak, la soif d’intégrité de la Slovaquie

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