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2�me
visite guid�e et itin�raire qui
d�bute et se termine sur la Place Stanislas.
2�me
itin�raire
La derni�re
r�alisation command�e par Stanislas !
1 - Suivre l'un
des derniers projets urbanistes de
Stanislas :
Pour d�couvrir cette partie de la ville prendre la rue Ste
Catherine par la place Stanislas. Cette promenade vous permet de
d�couvrir l'une des derni�res r�alisations command�e par Stanislas Leszczynski.
Comptez une � journ�e pour cette promenade, il est pr�f�rable d'effectuer cette
visite en d�but d'apr�s midi.
2 - H�pital des fr�res de la charit� de Saint
Jean de Dieu / 5, rue Ste Catherine
Cet h�pital orphelinat est une cr�ation de Stanislas. En 1750, il demande �
Emmanuel H�r� de lui construire ce b�timent et le confie � des religieux
portugais : les fr�res de la charit� de Saint Jean de Dieu. Trois religieux
m�decins ont pour mission de suivre les missionnaires J�suites dans les
campagnes et de procurer des soins � celles et ceux qui en ont besoin.
L'h�pital �tait l'un des plus beaux de la ville notamment gr�ce � sa magnifique
chapelle et sa pharmacie. Cette derni�re �tait garnie de vases provenant de la
fa�encerie de Niderviller. La pharmacie n'existe plus mais l'on peut encore
admirer les vases au Mus�e Lorrain
3 - Caserne Sainte Catherine
Dominant un quartier baptis� � l'origine Quartier Royal, la caserne
Sainte-Catherine sera la derni�re construction entreprise par Stanislas �
Nancy. Elle sert � recevoir les troupes r�pondant ainsi au besoin
d'encasernement et de r�organisation des r�giments royaux. C'est Richard Mique,
devenu premier architecte qui dressa les plans apr�s la mort de Emmanuel H�r� en
1763. La construction a �t� suivie par l'entrepreneur Claude Mique cousin de
Richard. Stanislas apr�s plusieurs visites du chantier ne verra pas la fin de
cette r�alisation, suite � son d�c�s en 1766 . La r�ception d�finitive aura lieu
en septembre 1769.
L'ensemble Sainte Catherine se compose de trois corps de b�timents formant un U
autour d'une vaste cour qui longe la rue Sainte Catherine. L'architecture en est
tr�s simple, voire aust�re mais ne manque pas d'harmonie, ni de grandeur.
Le rez-de-chauss�e, �lev� en partie sur des caves vo�t�es, est surmont� de trois
�tages. La d�coration des fa�ades est sobre, seul le fronton de l'avant-corps
central est d�cor�. Stanislas v�tu � l'antique regarde un plan que lui montre
une femme symbolisant l'architecture. A gauche, des g�nies portent les embl�mes
de la sculpture et de la peinture � droite, une femme, assise sur des ballots de
marchandises, figure le Commerce et l'Industrie. Ce bas-relief est r�alis� par
Jean-Joseph S�ntgen sur un dessin de Jean Girardet.
A l'origine la caserne est bord�e d'une double balustrade en pierre et d'un
foss�. En 1851 le foss� est combl� et les balustrades sont d�truites pour �tre
remplac�es par l'actuelle grille.
4
- Mus�um- Aquarium de Nancy / ( "MAN" ) - 34, rue
Sainte Catherine
Le Mus�um-Aquarium abrite depuis 1933 dans un �difice original, un
�tablissement qui expose, conserve et �tudie un riche patrimoine compos� de
collections zoologiques et pal�ontologiques.
Des expositions temporaires et des conf�rences invitant le visiteur � d�couvrir
le monde animal, sont r�guli�rement programm�es. Lieu de culture scientifique et
technique, le Mus�um-Aquarium de Nancy propose d�sormais une mise en sc�ne
moderne et attractive des collections dans sa galerie de zoologie r�nov�e. Quant
aux aquariums tropicaux, ils permettent aux visiteurs depuis plus de trente ans,
d’admirer des animaux �voluant dans leur milieu naturel reconstitu� !.
Les collections du "MAN" comprennent des repr�sentants d’esp�ces disparues
ou menac�es mais �galement des sp�cimens et objets destin�s aux animations. Les
collections de 65 aquariums de 600 � 15 000 litres plongent les visiteurs dans
les eaux tropicales de la mer Rouge, du fleuve Amazone ou du lac Tanganyika.
M�rou bleu, an�mones, oursins, crevettes et autres mur�nes, comptent parmi les
300 esp�ces pr�sent�es dans ces aquariums.
Les collections zoologiques proviennent de tous les continents et de tous les
oc�ans et ont �t� rassembl�es progressivement depuis la fin du XVIII�me si�cle.
Une s�lection de 570 animaux est pr�sent�e pour illustrer le r�gne animal dans
son ensemble mais le reste des collections, soit pr�s de 20 000 sp�cimens, est
conserv� et �tudi� dans les r�serves. Ces sp�cimens sont r�guli�rement pr�sent�s
dans le cadre d’expositions temporaires.
Chronologie:
Au XVIIIe si�cle, il existait en Lorraine 17 cabinets d'Histoire Naturelle. Lors
de la R�volution fran�aise, la plupart des objets de collections sont rassembl�s
dans un b�timent proche de la place Stanislas. Du fait de l'agitation de cette
�poque, un certain nombre de ces objets ont �t� d�t�rior�s ou perdus. Lors de la
cr�ation de l'Ecole Centrale de la Meurthe, en 1798, les collections restantes
sont remises au conservateur qui vient d'�tre nomm�: R�mi Willemet.
En 1804, le remplacement des Ecoles Centrales par les Lyc�es, marqua la fin de
l'enseignement de l'Histoire Naturelle. Les collections deviennent propri�t� de
la ville de Nancy. A la mort de Willemet, en 1807, elles furent stock�es dans de
mauvaises conditions jusqu'en 1817, o� leur �tat alarmant fit r�agir le pr�fet
de la Meurthe. Il demande alors la nomination d'une personne charg�e de leur
conservation. C'est le professeur de physique-chimie, Alexandre de Haldat qui
est nomm� � cette t�che.
Quelques ann�es plus tard (1825), Soyer-Willemet lui succ�de. Une partie de la
collection a continu� a se d�t�riorer et a d� �tre d�truite. Les faibles
ressources apport�es au fonctionnement ne permettent que la conservation des
collections g�n�rales existantes et un enrichissement se limitant aux
"productions naturelles appartenant aux 3 r�gnes de la nature et qui se
rencontrent en Lorraine". Les nombreux voyages effectu�s par Soyer-Willemet,
permettent cependant un certain enrichissement des collections.
Dominique-Alexandre Godron devient en 1841 le responsable des collections.
En 1854, la facult� de Nancy est cr��e, les collections d'Histoire Naturelle lui
sont c�d�es. La chaire d'Histoire Naturelle est confi�e � D-A Godron.
En 1860, les collections d�m�nag�rent du b�timent de l'ancienne universit�
(biblioth�que municipale actuelle) pour rejoindre de nouveaux locaux, place
Carnot. Mais 10 ans apr�s leur installation dans le palais de l'universit�, un
manque de place se fait d�j� sentir.
En 1898, le professeur Lucien Cu�not est nomm� conservateur des collections
zoologiques.
En 1913, les collections de g�ologie et min�ralogie quitt�rent le palais de
l'universit� pour le b�timent de l'ancien s�minaire, rue de Strasbourg. Les
responsables des collections botaniques pr�parent leur d�m�nagement vers le
jardin botanique, rue Sainte-Catherine.
A partir de 1927, le nouvel Institut de Botanique s'�rige sur une parcelle de ce
jardin. La solution trouv�e par les responsables de l'Institut de Botanique,
signant par l�-m�me l'impossible retour � un mus�e d'Histoire Naturelle � Nancy
(botaniques, zoologiques et g�ologiques/min�ralogiques), va servir de mod�le �
la mise en place d'un Institut de Zoologie quelques mois plus tard. Le d�part
des collections de botanique emp�che la cr�ation d'un mus�um d'Histoire
Naturelle rassemblant toutes les collections. L'Institut de Zoologie va se
mettre en place quelques mois plus tard.
Lucien Cu�not propose en 1930 avec l'avis favorable de responsables municipaux
et de l'universit�, la construction d'un b�timent neuf pour l'Institut de
Zoologie abritant les collections zoologiques.
On pense imm�diatement au terrain municipal situ� sur le jardin botanique
Sainte-Catherine. Le b�timent des architectes Jacques et Michel Andr�,
influenc�s par Franck Lloyd Wright, a la forme d'une �querre et mesure 72 m�tres
de longueur (le long de la rue Sainte-Catherine). L'originalit� de ce b�timent
r�side en partie dans sa fa�ade, sans fen�tres, � la demande du professeur L.
Cu�not afin de garantir de bonnes conditions de conservation des sp�cimens
naturalis�s.
En 1933, d�bute le transfert des collections zoologiques du palais de
l'universit� . Des bassins destin�s � la recherche en pisciculture sont
install�s au rez-de-chauss�e.
En 1967, les premiers aquariums d'eau douce puis d'eau de mer sont install�s
dans le hall de l'Institut et du mus�e de zoologie en collaboration avec
l'association : le "Cercle Aquariophile de Nancy", cr��e en 1963. Devant le
succ�s rencontr� par ces installations, il est d�cid� de poursuivre l'exp�rience
"aquariologique", d'autant que le d�m�nagement des services de l'Institut de
Zoologie vers le nouveau campus universitaire de Vandoeuvre les Nancy
En 1970, a laiss� libre le rez-de-chauss�e du b�timent. Ainsi, entre 1971 et
1973, la ville de Nancy, toujours avec la coop�ration du "Cercle Aquariophile",
finance la construction des galeries d'aquariums (Est et Ouest.)
En 1985, l'Ecole de Laiterie quitte les lieux pour le site de Nancy-Brabois.
L'espace lib�r� accueille, d�s 1987, le laboratoire de Biologie Appliqu�e qui va
devenir 10 ans plus tard, le laboratoire de Sciences Animales sp�cialis� dans la
recherche en aquaculture continentale (pisciculture). En 1991, dans les anciens
locaux de l'Ecole de Laiterie, une r�serve climatis�e et un atelier de
Taxidermie sont install�s, ainsi qu'un espace d'exposition temporaire.
En 1993, l'Ecole nationale sup�rieure de G�ologie d�m�nage de la rue de
Strasbourg pour rejoindre le site de Nancy-Brabois. Les collections de G�ologie,
Min�ralogie et Pal�ontologie de l'ENSG sont mises en d�p�t au mus�e de zoologie.
La structure compos�e du mus�e de zoologie et de l'aquarium tropical change de
nom en 1998 et devient le Mus�um-Aquarium de Nancy, le "MAN". Malgr� la nouvelle
dynamique apport�e par la cr�ation de l'Aquarium, l'exposition des collections
zoologiques, �volue peu. Devenue inadapt�e, une r�novation compl�te de cette
mus�ographie s'impose.
En mai 2000, est programm� la refonte de la mus�ographie du 1er �tage
et en 2005 la fin des travaux et la r�ouverture de l'�tage.
5 - La Porte Saint Catherine
Primitivement construite en 1752 avec les pierres de l'ancienne porte Royale
�lev�e sous Louis XIV, Stanislas non satisfait de cette r�alisation, entreprend
la reconstruction de cette porte Ste Catherine en 1761. L'architecte Richard
Mique se charge de cette reconstruction d�s 1762.
De style dorique, elle se compose de trois arcades en plein cintre, celle du
centre plus haute que ses deux voisines. Du c�t� ext�rieur, des colonnes
soutiennent l'entablement d�cor� par des bas-reliefs et des troph�es d'armes.
Les m�topes sont d�cor�es d'un vaisseau naviguant sur les flots repr�sentant les
armoiries de Catherine Opalinska, �pouse de Stanislas.
Du c�t� int�rieur, au-dessus des portes lat�rales, sont sculpt�s deux
bas-reliefs : l'un repr�sente Mercure avec son caduc�e, assis sur un ballot de
marchandises, symbolisant le Commerce, le second repr�sente une femme assise
tenant d'une main une pyramide et, dans l'autre une couronne de lauriers: elle
repr�sente l'Industrie. Les noms des sculpteurs ne sont pas connus.
6 - Jardin botanique / Jardin botanique
Dominique Alexandre Godron
En quittant la porte Ste Catherine, prendre la direction
du jardin botanique Godron et traverser l'all�e centrale, puis transversale en
direction de la rue Godron ( face au bassin central � droite).
En 1758, Stanislas c�de au Coll�ge de M�decine un terrain pour y am�nager un
jardin de plantes usuelles de France ou d'ailleurs.
A cette �poque, il est situ�
au del� de la porte Sainte-Catherine.
Le m�decin Charles Bagard le met en forme avec abn�gation. A l'origine, le
jardin contient des bosquets ombrag�s, des parcelles pour les plantes et des
espaces pour les fruits et l�gumes. Une serre pour prot�ger les plantes
redoutant le froid est aussi �lev�e.
Apr�s la mort de Stanislas son fondateur en 1766 et en 1768 lorsque les J�suites
furent chass�s du royaume, le jardin est enrichi par des plantes en provenance
du jardin botanique de Pont-�-Mousson, le plus ancien jardin botanique de
Lorraine.
A la fin du Consulat, le lieu devient propri�t� de la Ville de Nancy et prend
une vocation plus botanique sous la direction du pharmacien R�mi Willemet. II y
s�me des graines rapport�es de l'exp�dition d'�gypte et il le fera d�couvrir �
l'Imp�ratrice Jos�phine de passage � Nancy.
Par la suite, des plantes notamment de l'�le de la R�union seront envoy�es �
Nancy en provenance des serres de la Malmaison.
C'est le chimiste Braconnot qui lui succ�de et 1829 marque une ann�e de conflit
entre la Ville de Nancy et le Minist�re de la Guerre qui revendique le jardin en
vue d'agrandir la caserne Sainte-Catherine. Mais la cour Royale tranche le
litige en 1832 : Nancy conserve la jouissance de son bien.
Le Docteur Dominique Alexandre Godron doyen de la jeune Facult� des Sciences en
devient d'abord le directeur adjoint en 1848 puis le directeur en 1854.
Il r�am�nage le jardin en cr�ant une grande �cole de botanique (plantes class�es
par familles dans les plates-bandes bord�es de buis) un petit arboretum, un
jardin d'essais, et surtout il construit un groupe de serres tr�s modernes pour
l'�poque (1867-1868).
Apr�s 1870, la commission de surveillance du jardin botanique accueille �mile
Gall� comme secr�taire g�n�ral.
En 1927, le jardin est amput� de ses serres pour la construction de l'Institut
Agricole et Colonial, puis en 1934 du jardin d'essai pour la construction du
Mus�e de Zoologie.
Les collections tropicales se retrouvent dans les serres du Service des Parcs et
Jardins situ�es au parc Olry.
En 1957 le jardin est remis en �tat et enrichi de plantes m�dicinales et
alpines.
Devenu trop �troit, un nouveau jardin botanique voit le jour en 1975 au Montet
sur la commune de Villers-les-Nancv o� sont transf�r�es une grande partie des
collections.
Depuis 1993, ce jardin se nomme Dominique Alexandre Godron.
Sans rien changer au trac� historique, il a maintenant l'ambition de montrer au
public des collections horticoles. C'est un lieu de p�dagogie o� chaque plante
est �tiquet�e : qu'il s'agisse du fleurissement estival de la ville, de la
collection th�matique ou des plantes p�rennes existantes.
Apr�s votre visite du jardin Botanique Godron vous vous
retrouvez par un petit portail dans la rue Godron et vers la gauche rue
Girardet.
7 - H�tel Mique / 2, rue Girardet
Ancien h�tel particulier de l'architecte Claude Mique aujourd'hui �cole
foresti�re. Il fait appel � Jean-Joseph S�ntgen pour sculpter les deux groupes
de g�nies plac�s au sommet de la porte coch�re qui donne acc�s au jardin. Le
groupe d'enfants tiennent symboliquement entre leurs mains les attributs de
l'architecte.
8
- Place d’Alliance / Place
d'Alliance
Stanislas avait d�cid� de
cr�er une nouvelle place � proximit� de la place Royale. Il avait pens� la
consacrer � Saint Stanislas. Elle figure avec ce nom sur les plans dress�s en
1751 / 1753 des constructions nouvelles. A cet emplacement se trouvait
le jardin potager ducal am�nag�
sur l’ancien bastion Saint-Jacques,
sous le r�gne de L�opold 1er
apr�s la d�molition des remparts de Nancy en 1698.
Un �v�nement important se produisit tandis que
l'on achevait cet ensemble. Cinq mois apr�s l'inauguration de la place Royale,
�tait sign� � Versailles le 1er mai 1756 le "trait� de Versailles"
plus pr�cis�ment au ch�teau de Rouill�, � Jouy-en-Josas, entre Louis XV et
Marie–Th�r�se d’ Autriche mettant un terme � la vieille opposition entre la
maison de Bourbon et celle des Habsbourg.
Si ce spectaculaire renversement des alliances
a constern� les Fran�ais, il a r�jouit les Lorrains, qui ont vu l� un
rapprochement entre Louis XV et Fran�ois 1er (duc de lorraine
Fran�ois III h�ritier de l'ancienne maison ducale qui �pousera le 12
f�vrier 1736 Marie–Th�r�se d’Autriche, et deviendra ainsi l'empereur d'Autriche
Fran�ois 1er
puis Fran�ois II ).
Louis XV a bien du mal � imposer sa politique � son entourage
et trouve peu d'�chos dans le royaume r�pondant aux aspirations de son beau-p�re
Stanislas Leszczynski tr�s favorable � cette alliance franco-autrichienne, gage
selon lui de la paix en Europe.
Il comprend la port�e de ce trait�, sans doute s'�tait il
f�licit� autrefois de la guerre de succession d'Autriche, sacrifiant sa rancœur
pour la politique des Habsbourg d�favorable au moment de conqu�rir le tr�ne de
Pologne. Toutefois, il rectifie son jugement d'autant que la guerre avait failli
mal tourner pour la Lorraine.
En outre, les lorrains r�pugnent � se battre contre cette
Autriche plus proche d‘eux que le pouvoir de Versailles. Cet acte est
l'aboutissement d'un long cheminement des perspectives pacifiques et soulage les
Lorrains des combats en r�unissant les deux maisons.
Ainsi, � c�t� de la place Royale (actuelle place Stanislas),
la place Saint Stanislas dispara�t donc au profit de la place d'Alliance qui
servit � comm�morer cet �v�nement.
Afin de pr�server l'unit� architecturale des h�tels qui
devaient la border par d’aristocratiques demeures aux lignes simples et nobles,
Stanislas utilise le m�me proc�d� que lors de la construction des diff�rentes
places de Nancy.
Le roi conc�de des terrains � des personnes qui lui
plaisait de favoriser. Comme il l'avait fait pour la Carri�re et la place
Royale, les fa�ades sont b�ties � ses frais, les autres murs et les am�nagements
int�rieurs restant � la charge des particuliers. Parmi les heureux propri�taires
figurent notamment le peintre L�opold Roxin, les architectes Joseph Murlot,
Claude Mique.
La maison de
Emmanuel H�r� au n� 8
qui dressa les plans.
Cette place sobre et harmonieuse s'orne d'une fontaine pr�vue
� l'origine pour le centre de l'h�micycle de la Carri�re. Son d�cor devait
c�l�brer les victoires de Louis XV et fut quelque peu modifi� pour devenir le
symbole de la p�rennit� de l'alliance.
Le sculpteur Paul-Louis Cyffl� dessine une fontaine
baroque, ob�lisque surmont�e par un g�nie de la Renomm�e qui domine un groupe de
trois vieillards barbus, tels les g�nies des trois *
fleuves tenant une urne d'o� jaillit l'eau dans un bassin trilob�.
Le projet initial qui pr�voyait un bassin en forme
de coquille est devenu une plateforme sur laquelle repose l'ob�lisque et son
pi�douche.
Aux trois dauphins qui devaient cracher l'eau au
pied de celui-ci, ont �t� substitu�es trois cornes d'abondance, symbole de la
prosp�rit�.
Les t�tes de lions ont fait place sur le pi�douche
� des embl�mes correspondant � des inscriptions et sur les rebords de ce plateau
ont peut lire :
- Premi�re face : deux mains unies sortant de nu�es d�cor�es
de l'�cu de France et d'Autriche:
Publicam spondent salutem
(Elles promettent le salut)
- Deuxi�me face : deux mains brandissent un faisceau de fl�ches :
Optato vincta discordia nexu
(La discorde a �t� vaincue par un nœud qui a �t�
voulu)
- Et
sur la troisi�me, un �cu unit des fleurs de lys et la croix de Lorraine:
Prisca recensque fides votum conspirat in unum
(L’ancienne et la nouvelle fid�lit� forment
maintenant un m�me vœu.)
Sur les flancs de l'ob�lisque au lieu de m�daillons �voquant
les victoires du Bien-aim�, figurent des panoplies d'armes, casques carquois
r�alis�s en plomb �voquant la puissance plut�t que la guerre.
Au sommet de la pyramide, sur le bouclier tenu par le g�nie
de la Renomm�e, on peut lire :
PERENNAE CONCORDIAE FOEDUS ANNO I 756
(�ternel trait� de concorde 1756).
Stanislas a tenu � laisser dans la pierre le
souvenir d’une p�riode cruciale pour la Lorraine. Ainsi, la place consacrant la
nouvelle alliance correspondait parfaitement � l’id�e de paix et de bonheur des
peuples.
A la R�volution, elle fut place de la Renomm�e et place Chalier (maire de Lyon
sous la Terreur).
* les g�nies des
trois fleuves ( L’Escaut, la Meuse et le Rhin ) en relation avec l'iconologie de l' ob�lisque ou les fleuves
Lorrains ? ,
9 - Porte Saint Georges / Cercle
du Travail / 1 bis rue Drouin
Quitter la place d'Alliance par la rue Bailly en direction
de la rue St Georges et traverser la porte pour arriver cot� "campagne".
La Ville-Neuve construite � la fin du XVI�me si�cle est entour�e par
des fortifications. La porte Saint Georges ouvre la ville en direction de l'Est.
Sa construction entre 1606 et 1619, marque une des limites de la Ville-Neuve de
Charles III. L’inspiration de l’urbaniste italien Jean-Baptiste Stabili donne un
style toscan � la fa�ade perc�e de trois baies.
Cette entr�e de la ville d�fendue par la statue �questre du patron de la
chevalerie (Saint Georges), sculpture de Florent Drouin, fut �difi�e entre 1606
et 1609. Deux statues, bien en situation pour une entr�e de ville, symbolisent
la Guerre et la Paix (attribu�es � Jean Richier).
La porte fut menac�e de d�molition en 1878 pour favoriser le passage du tramway.
Un comit� de soutien se cr�� avec Emile Gall�, qui sollicite le patronage de
Victor Hugo, grand d�fenseur des monuments anciens, et li� � Nancy par ses
origines familiales. A cet appel, l’�crivain r�pond favorablement en d�cembre
1878. Pour sauver le fleuron de cette portion survivante des fortifications du
XVII�me .Victor Hugo �crivait : "Toutes les villes de France
seraient fi�res d’un pareil monument. Il est impossible que la noble Nancy songe
� s’en priver... Je demande la conservation de cet admirable monument ".
Victor Hugo reste un des pr�curseurs de la d�fense et de la mise en valeur du
patrimoine au XIX�me si�cle. Sa participation au comit� de
soutien sera d�terminante pour la sauvegarde de la porte Saint Georges.
Actuellement on aper�oit de part et d'autre de la porte quelques m�tres de
l'ancien mur d'enceinte. Le toit de la porte St Georges abrite l'Universit�
Populaire ( le cercle du travail ) fond�e en 1875.
10
- La Primatiale cath�drale
Notre Dame de l’Annonciation / Place
monseigneur Ruch
Remonter la rue St Georges pour vous
rendre sur le parvis de la cath�drale.
La primatiale voulue par Charles III ne sera
construite qu'au d�but du XVII�me
si�cle, sous le r�gne du Duc L�opold, sur les plans de Giovanni Betto. Le plan
est modifi� par Jules Hardouin-Mansart pour lui donner plus d'ampleur encore. La
primatiale est inaugur�e en 1742 en pr�sence de Stanislas. Consacr�e � la Vierge
Marie, elle devient cath�drale en 1777.
L'architecture de la Primatiale d'ordre corinthien reprend la forme en croix
latine. Hautes de 78 m�tres, les tours ornent un fronton qui prolonge les
colonnes autour de l’horloge. Les sculptures de la fa�ade sont dues � Hennequin,
Pousset, Dieudionn�, Chauvel.
Les vantaux des portes actuelles "moderne" ont remplac� les boiseries richement
d�cor�es d�truites lors de la r�volution.
A l'int�rieur, la nef � trois trav�es est bord�e de chapelles lat�rales ferm�es
par des grilles en fer forg�. Elles seront r�alis�es de 1751 � 1755 peu avant
celles de la place royale par Jean Lamour pour la chapelle Saint Fiacre et la
chapelle de la Sainte Famille. Les grilles des autres chapelles ont �t�
r�alis�es par son �l�ve Francois Jeanmaire en 1759.
Un nombre important d’artistes lorrains participent � sa mise en valeur et les
travaux s’�tendent sur 40 ans. Parmi ceux qui ont particip�, on peut citer :
Jean Girardet (tableau de la chapelle du Sacr� Cœur), Ligier-Richier (sculpteur
meusien pour la croix au dessus de la porte de la chapelle absidiale droite),
Germain Boffrand (dessins des boiseries et stalles du chœur), sculpt�es
par Chauvel, Mesmy et Dieudonn�), C�sar Bagard (Une vierge � l’enfant), Simon
Drouin (statue Saint-Roch, chapelle de la sainte famille), Claude Jacquart (la
coupole de la crois�e du transept d’un diam�tre de 27,2 m�tres) r�alis�e entre
1723 et 1727. Elle repr�sente une gloire c�leste peupl�e de 150 personnages.
Les grandes orgues sont construites en 1757 par les fr�res Dupont,
facteurs lorrains. Elles comptent 64 jeux et 4164 tuyaux. On doit � l'architecte
Jennesson le dessin de l'immense buffet sculpt� par Mesmy.
Le Tr�sor de la Cath�drale :
Le tr�sor initial est envoy� � la fonte en 1792 et
les reliques seront profan�es en 1794. Apr�s le r�tablissement du culte, les
œuvres conserv�es � l'abbaye de Bouxi�res-aux-Dames seront sauv�es de la
r�volution et d�pos�es ensuite � la cath�drale.
La sacristie contient des œuvres qui constituent un tr�sor parmi les plus riches
de France : objets liturgiques de l'�v�que de Toul de 922-962, �vang�liaire
manuscrit calligraphique de Tours et objets du X�me si�cle.
11
- Maison des Adam / 57 rue des
Dominicains
Pour d�couvrir la maison Adam quitter le parvis de la
cath�drale et remonter la rue Saint Georges puis prendre la deuxi�me rue �
droite ( la rue des Dominicains ), au n�57 haut dessus d'un buraliste se trouve
la maison Adam.
La maison est acquise en 1712 par l'anc�tre de cette famille de Sculpteurs.
Jacob-Sigisbert Adam (1670-1747) fait reconstruire cette demeure vers 1720 et la
d�core lui-m�me montrant ainsi son grand talent artistique.
Il couvre la fa�ade �troite de sculptures et de bas-reliefs.
Le rez-de-chauss�e pr�sente un bandeau sculpt� o� quatre animaux symboliques
(�l�phant, cheval, chameau, crocodile �voquent les quatre continents connus �
l'�poque.
Au premier �tage, une femme sculpt�e port�e par une console est accompagn�e de
g�nies. Au-dessus des fen�tres d'autres g�nies pr�sentent des instruments de
l'architecte, du sculpteur, du peintre et du musicien
.
Au second �tage des divinit�s mythologiques apparaissent: V�nus avec le jeune
Amour, Mars le dieu de la Guerre, Saturne avec sa faux, Apollon avec sa lyre,
Bacchus couch� �levant une coupe � ses l�vres. D'autres divinit�s ornent la
partie sup�rieure des fen�tres : � gauche, Jupiter et Junon, � droite, Neptune
et Amphitrite.
12 - La M�ridienne et retour sur la Place Stanislas
A l'angle de la rue Gambetta et du Pavillon Jacquet de la Place Stanislas au
dessus de la porte se trouve une M�ridienne construite en 1758 par l'horloger
Michel Ransonnet.
La M�ridienne et un cadran solaire qui indique le midi local. Cet instrument
servait � r�gler les montres et les pendules peu pr�cises avan�aient ou
retardaient de 5 � 10 mn par jour.
Bonne visite
Bruno DENISE
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