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2�me visite guid�e et itin�raire qui d�bute et se termine sur la Place Stanislas.

2�me itin�raire

La derni�re r�alisation command�e par Stanislas !
 


 1    - Suivre l'un des derniers projets urbanistes de Stanislas :

Pour d�couvrir cette partie de la ville prendre la rue Ste Catherine par la place Stanislas. Cette promenade vous permet de d�couvrir l'une des derni�res r�alisations command�e par Stanislas Leszczynski.

Comptez une � journ�e pour cette promenade, il est pr�f�rable d'effectuer cette visite en d�but d'apr�s midi.


 2    - H�pital des fr�res de la charit� de Saint Jean de Dieu / 5, rue Ste Catherine    

Cet h�pital orphelinat est une cr�ation de Stanislas. En 1750, il demande � Emmanuel H�r� de lui construire ce b�timent et le confie � des religieux portugais : les fr�res de la charit� de Saint Jean de Dieu. Trois religieux m�decins ont pour mission de suivre les missionnaires J�suites dans les campagnes et de procurer des soins � celles et ceux qui en ont besoin.

L'h�pital �tait l'un des plus beaux de la ville notamment gr�ce � sa magnifique chapelle et sa pharmacie. Cette derni�re �tait garnie de vases provenant de la fa�encerie de Niderviller. La pharmacie n'existe plus mais l'on peut encore admirer les vases au Mus�e Lorrain


 3    - Caserne Sainte Catherine      

Dominant un quartier baptis� � l'origine Quartier Royal, la caserne Sainte-Catherine sera la derni�re construction entreprise par  Stanislas � Nancy. Elle sert � recevoir les troupes r�pondant ainsi au besoin d'encasernement et de r�organisation des r�giments royaux. C'est Richard Mique, devenu premier architecte qui dressa les plans apr�s la mort de Emmanuel H�r� en 1763. La construction a �t� suivie par l'entrepreneur Claude Mique cousin de Richard. Stanislas apr�s plusieurs visites du chantier ne verra pas la fin de cette r�alisation, suite � son d�c�s en 1766 . La r�ception d�finitive aura lieu en septembre 1769.

L'ensemble Sainte Catherine se compose de trois corps de b�timents formant un U autour d'une vaste cour qui longe la rue Sainte Catherine. L'architecture en est tr�s simple, voire aust�re mais ne manque pas d'harmonie, ni de grandeur.

Le rez-de-chauss�e, �lev� en partie sur des caves vo�t�es, est surmont� de trois �tages. La d�coration des fa�ades est sobre, seul le fronton de l'avant-corps central est d�cor�. Stanislas v�tu � l'antique regarde un plan que lui montre une femme symbolisant l'architecture. A gauche, des g�nies portent les embl�mes de la sculpture et de la peinture � droite, une femme, assise sur des ballots de marchandises, figure le Commerce et l'Industrie. Ce bas-relief est r�alis� par Jean-Joseph S�ntgen sur un dessin de Jean Girardet.

A l'origine la caserne est bord�e d'une double balustrade en pierre et d'un foss�. En 1851 le foss� est combl� et les balustrades sont d�truites pour �tre remplac�es par l'actuelle grille.


 4    - Mus�um- Aquarium de Nancy / ( "MAN" )  - 34, rue Sainte Catherine

Le Mus�um-Aquarium abrite depuis 1933 dans un �difice original,  un �tablissement qui expose, conserve et �tudie un riche patrimoine compos� de collections zoologiques et pal�ontologiques.

Des expositions temporaires et des conf�rences invitant le visiteur � d�couvrir le monde animal, sont r�guli�rement programm�es. Lieu de culture scientifique et technique, le Mus�um-Aquarium de Nancy propose d�sormais une mise en sc�ne moderne et attractive des collections dans sa galerie de zoologie r�nov�e. Quant aux aquariums tropicaux, ils permettent aux visiteurs depuis plus de trente ans, d’admirer des animaux �voluant dans leur milieu naturel reconstitu� !.

Les collections du  "MAN" comprennent des repr�sentants d’esp�ces disparues ou menac�es mais �galement des sp�cimens et objets destin�s aux animations. Les collections de 65 aquariums de 600 � 15 000 litres plongent les visiteurs dans les eaux tropicales de la mer Rouge, du fleuve Amazone ou du lac Tanganyika. M�rou bleu, an�mones, oursins, crevettes et autres mur�nes, comptent parmi les 300 esp�ces pr�sent�es dans ces aquariums.


Les collections zoologiques proviennent de tous les continents et de tous les oc�ans et ont �t� rassembl�es progressivement depuis la fin du XVIII�me si�cle. Une s�lection de 570 animaux est pr�sent�e pour illustrer le r�gne animal dans son ensemble mais le reste des collections, soit pr�s de 20 000 sp�cimens, est conserv� et �tudi� dans les r�serves. Ces sp�cimens sont r�guli�rement pr�sent�s dans le cadre d’expositions temporaires.

Chronologie:
Au XVIIIe si�cle, il existait en Lorraine 17 cabinets d'Histoire Naturelle. Lors de la R�volution fran�aise, la plupart des objets de collections sont rassembl�s dans un b�timent proche de la place Stanislas. Du fait de l'agitation de cette �poque, un certain nombre de ces objets ont �t� d�t�rior�s ou perdus. Lors de la cr�ation de l'Ecole Centrale de la Meurthe, en 1798, les collections restantes sont remises au conservateur qui vient d'�tre nomm�: R�mi Willemet.

En 1804, le remplacement des Ecoles Centrales par les Lyc�es, marqua la fin de l'enseignement de l'Histoire Naturelle. Les collections deviennent propri�t� de la ville de Nancy. A la mort de Willemet, en 1807, elles furent stock�es dans de mauvaises conditions jusqu'en 1817, o� leur �tat alarmant fit r�agir le pr�fet de la Meurthe. Il demande alors la nomination d'une personne charg�e de leur conservation. C'est le professeur de physique-chimie, Alexandre de Haldat qui est nomm� � cette t�che.

Quelques ann�es plus tard (1825), Soyer-Willemet lui succ�de. Une partie de la collection a continu� a se d�t�riorer et a d� �tre d�truite. Les faibles ressources apport�es au fonctionnement ne permettent que la conservation des collections g�n�rales existantes et un enrichissement se limitant aux "productions naturelles appartenant aux 3 r�gnes de la nature et qui se rencontrent en Lorraine". Les nombreux voyages effectu�s par Soyer-Willemet, permettent cependant un certain enrichissement des collections.

Dominique-Alexandre Godron devient en 1841 le responsable des collections.

En 1854, la facult� de Nancy est cr��e, les collections d'Histoire Naturelle lui sont c�d�es. La chaire d'Histoire Naturelle est confi�e � D-A Godron.

En 1860, les collections d�m�nag�rent du b�timent de l'ancienne universit� (biblioth�que municipale actuelle) pour rejoindre de nouveaux locaux, place Carnot. Mais 10 ans apr�s leur installation dans le palais de l'universit�, un manque de place se fait d�j� sentir.

En 1898, le professeur Lucien Cu�not est nomm� conservateur des collections zoologiques.

En 1913, les collections de g�ologie et min�ralogie quitt�rent le palais de l'universit� pour le b�timent de l'ancien s�minaire, rue de Strasbourg. Les responsables des collections botaniques pr�parent leur d�m�nagement vers le jardin botanique, rue Sainte-Catherine.

A partir de 1927, le nouvel Institut de Botanique s'�rige sur une parcelle de ce jardin. La solution trouv�e par les responsables de l'Institut de Botanique, signant par l�-m�me l'impossible retour � un mus�e d'Histoire Naturelle � Nancy (botaniques, zoologiques et g�ologiques/min�ralogiques), va servir de mod�le � la mise en place d'un Institut de Zoologie quelques mois plus tard. Le d�part des collections de botanique emp�che la cr�ation d'un mus�um d'Histoire Naturelle rassemblant toutes les collections. L'Institut de Zoologie va se mettre en place quelques mois plus tard.

Lucien Cu�not propose en 1930 avec l'avis favorable de responsables municipaux et de l'universit�, la construction d'un b�timent neuf pour l'Institut de Zoologie abritant les collections zoologiques.

On pense imm�diatement au terrain municipal situ� sur le jardin botanique Sainte-Catherine. Le b�timent des architectes Jacques et Michel Andr�, influenc�s par Franck Lloyd Wright, a la forme d'une �querre et mesure 72 m�tres de longueur (le long de la rue Sainte-Catherine). L'originalit� de ce b�timent r�side en partie dans sa fa�ade, sans fen�tres, � la demande du professeur L. Cu�not afin de garantir de bonnes conditions de conservation des sp�cimens naturalis�s.

En 1933, d�bute le transfert des collections zoologiques du palais de l'universit� . Des bassins destin�s � la recherche en pisciculture sont install�s au rez-de-chauss�e.

En 1967, les premiers aquariums d'eau douce puis d'eau de mer sont install�s dans le hall de l'Institut et du mus�e de zoologie en collaboration avec l'association : le "Cercle Aquariophile de Nancy", cr��e en 1963. Devant le succ�s rencontr� par ces installations, il est d�cid� de poursuivre l'exp�rience "aquariologique", d'autant que le d�m�nagement des services de l'Institut de Zoologie vers le nouveau campus universitaire de Vandoeuvre les Nancy

En 1970, a laiss� libre le rez-de-chauss�e du b�timent. Ainsi, entre 1971 et 1973, la ville de Nancy, toujours avec la coop�ration du "Cercle Aquariophile", finance la construction des galeries d'aquariums (Est et Ouest.)

En 1985, l'Ecole de Laiterie quitte les lieux pour le site de Nancy-Brabois. L'espace lib�r� accueille, d�s 1987, le laboratoire de Biologie Appliqu�e qui va devenir 10 ans plus tard, le laboratoire de Sciences Animales sp�cialis� dans la recherche en aquaculture continentale (pisciculture). En 1991, dans les anciens locaux de l'Ecole de Laiterie, une r�serve climatis�e et un atelier de Taxidermie sont install�s, ainsi qu'un espace d'exposition temporaire.

En 1993, l'Ecole nationale sup�rieure de G�ologie d�m�nage de la rue de Strasbourg pour rejoindre le site de Nancy-Brabois. Les collections de G�ologie, Min�ralogie et Pal�ontologie de l'ENSG sont mises en d�p�t au mus�e de zoologie.

La structure compos�e du mus�e de zoologie et de l'aquarium tropical change de nom en 1998 et devient le Mus�um-Aquarium de Nancy, le "MAN". Malgr� la nouvelle dynamique apport�e par la cr�ation de l'Aquarium, l'exposition des collections zoologiques, �volue peu. Devenue inadapt�e, une r�novation compl�te de cette mus�ographie s'impose.

En mai 2000, est programm� la refonte de la mus�ographie du 1er �tage et en 2005 la fin des travaux et la r�ouverture de l'�tage.


 5    - La Porte Saint Catherine       

Primitivement construite en 1752 avec les pierres de l'ancienne porte Royale �lev�e sous Louis XIV, Stanislas non satisfait de cette r�alisation, entreprend la reconstruction de cette porte Ste Catherine en 1761. L'architecte Richard Mique se charge de cette reconstruction d�s 1762.

De style dorique, elle se compose de trois arcades en plein cintre, celle du centre plus haute que ses deux voisines. Du c�t� ext�rieur, des colonnes soutiennent l'entablement d�cor� par des bas-reliefs et des troph�es d'armes. Les m�topes sont d�cor�es d'un vaisseau naviguant sur les flots repr�sentant les armoiries de Catherine Opalinska, �pouse de Stanislas.

Du c�t� int�rieur, au-dessus des portes lat�rales, sont sculpt�s deux bas-reliefs : l'un repr�sente Mercure avec son caduc�e, assis sur un ballot de marchandises, symbolisant le Commerce, le second repr�sente une femme assise tenant d'une main une pyramide et, dans l'autre une couronne de lauriers: elle repr�sente l'Industrie. Les noms des sculpteurs ne sont pas connus.


 6    - Jardin botanique / Jardin botanique Dominique Alexandre Godron      

En quittant la porte Ste Catherine, prendre la direction du jardin botanique Godron et traverser l'all�e centrale, puis transversale en direction de la rue Godron ( face au bassin central � droite).

En 1758, Stanislas c�de au Coll�ge de M�decine un terrain pour y am�nager un jardin de plantes usuelles de France ou d'ailleurs.
A cette �poque, il est situ� au del� de la porte Sainte-Catherine.

Le m�decin Charles Bagard le met en forme avec abn�gation. A l'origine, le jardin contient des bosquets ombrag�s, des parcelles pour les plantes et des espaces pour les fruits et l�gumes. Une serre pour prot�ger les plantes redoutant le froid est aussi �lev�e.

Apr�s la mort de Stanislas son fondateur en 1766 et en 1768 lorsque les J�suites furent chass�s du royaume, le jardin est enrichi par des plantes en provenance du jardin botanique de Pont-�-Mousson, le plus ancien jardin botanique de Lorraine.

A la fin du Consulat, le lieu devient propri�t� de la Ville de Nancy et prend une vocation plus botanique sous la direction du pharmacien R�mi Willemet. II y s�me des graines rapport�es de l'exp�dition d'�gypte et il le fera d�couvrir � l'Imp�ratrice Jos�phine de passage � Nancy.

Par la suite, des plantes notamment de l'�le de la R�union seront envoy�es � Nancy en provenance des serres de la Malmaison.
C'est le chimiste Braconnot qui lui succ�de et 1829 marque une ann�e de conflit entre la Ville de Nancy et le Minist�re de la Guerre qui revendique le jardin en vue d'agrandir la caserne Sainte-Catherine. Mais la cour Royale tranche le litige en 1832 : Nancy conserve la jouissance de son bien.

Le Docteur Dominique Alexandre Godron doyen de la jeune Facult� des Sciences en devient d'abord le directeur adjoint en 1848 puis le directeur en 1854.
Il r�am�nage le jardin en cr�ant une grande �cole de botanique (plantes class�es par familles dans les plates-bandes bord�es de buis) un petit arboretum, un jardin d'essais, et surtout il construit un groupe de serres tr�s modernes pour l'�poque (1867-1868).

Apr�s 1870, la commission de surveillance du jardin botanique accueille �mile Gall� comme secr�taire g�n�ral.
En 1927, le jardin est amput� de ses serres pour la construction de l'Institut Agricole et Colonial, puis en 1934 du jardin d'essai pour la construction du Mus�e de Zoologie.
Les collections tropicales se retrouvent dans les serres du Service des Parcs et Jardins situ�es au parc Olry.

En 1957 le jardin est remis en �tat et enrichi de plantes m�dicinales et alpines.
Devenu trop �troit, un nouveau jardin botanique voit le jour en 1975 au Montet sur la commune de Villers-les-Nancv o� sont transf�r�es une grande partie des collections.

Depuis 1993, ce jardin se nomme Dominique Alexandre Godron.
Sans rien changer au trac� historique, il a maintenant l'ambition de montrer au public des collections horticoles. C'est un lieu de p�dagogie o� chaque plante est �tiquet�e : qu'il s'agisse du fleurissement estival de la ville, de la collection th�matique ou des plantes p�rennes existantes.

Apr�s votre visite du jardin Botanique Godron vous vous retrouvez par un petit portail dans la rue Godron et vers la gauche rue Girardet.


  7   - H�tel Mique /  2, rue Girardet      

Ancien h�tel particulier de l'architecte Claude Mique aujourd'hui �cole foresti�re. Il fait appel � Jean-Joseph S�ntgen pour sculpter les deux groupes de g�nies plac�s au sommet de la porte coch�re qui donne acc�s au jardin. Le groupe d'enfants tiennent symboliquement entre leurs mains les attributs de l'architecte.


    - Place d’Alliance / Place d'Alliance      

Stanislas avait d�cid� de cr�er une nouvelle place � proximit� de la place Royale. Il avait pens� la consacrer � Saint Stanislas. Elle figure avec ce nom sur les plans dress�s en 1751 / 1753 des constructions nouvelles. A cet emplacement se trouvait le jardin potager ducal am�nag� sur l’ancien bastion Saint-Jacques, sous le r�gne de L�opold 1er apr�s la d�molition des remparts de Nancy en 1698.

Un �v�nement important se produisit tandis que l'on achevait cet ensemble. Cinq mois apr�s l'inauguration de la place Royale, �tait sign� � Versailles le 1er mai 1756 le "trait� de Versailles" plus pr�cis�ment au ch�teau de Rouill�, � Jouy-en-Josas, entre Louis XV et Marie–Th�r�se d’ Autriche mettant un terme � la vieille opposition entre la maison de Bourbon et celle des Habsbourg.


Si ce spectaculaire renversement des alliances a constern� les Fran�ais, il a r�jouit les Lorrains, qui ont vu l� un rapprochement entre Louis XV et Fran�ois 1er (duc de lorraine Fran�ois III h�ritier de l'ancienne maison ducale  qui �pousera le 12 f�vrier 1736 Marie–Th�r�se d’Autriche, et deviendra ainsi l'empereur d'Autriche Fran�ois 1er puis Fran�ois II ).


Louis XV a bien du mal � imposer sa politique � son entourage et trouve peu d'�chos dans le royaume r�pondant aux aspirations de son beau-p�re Stanislas Leszczynski tr�s favorable � cette alliance franco-autrichienne, gage selon lui de la paix en Europe.
Il comprend la port�e de ce trait�, sans doute s'�tait il f�licit� autrefois de la guerre de succession d'Autriche, sacrifiant sa rancœur pour la politique des Habsbourg d�favorable au moment de conqu�rir le tr�ne de Pologne. Toutefois, il rectifie son jugement d'autant que la guerre avait failli mal tourner pour la Lorraine.

En outre, les lorrains r�pugnent � se battre contre cette Autriche plus proche d‘eux que le pouvoir de Versailles. Cet acte est l'aboutissement d'un long cheminement des perspectives pacifiques et soulage les Lorrains des combats en r�unissant les deux maisons.

Ainsi, � c�t� de la place Royale (actuelle place Stanislas), la place Saint Stanislas dispara�t donc au profit de la place d'Alliance qui servit � comm�morer cet �v�nement.

Afin de pr�server l'unit� architecturale des h�tels qui devaient la border par d’aristocratiques demeures aux lignes simples et nobles, Stanislas utilise le m�me proc�d� que lors de la construction des diff�rentes places de Nancy.

Le roi conc�de des terrains � des personnes qui  lui plaisait de favoriser.  Comme il l'avait fait pour la Carri�re et la place Royale, les fa�ades sont b�ties � ses frais, les autres murs et les am�nagements int�rieurs restant � la charge des particuliers. Parmi les heureux propri�taires figurent notamment le peintre L�opold Roxin, les architectes Joseph Murlot, Claude Mique.

La maison de Emmanuel H�r� au n� 8          qui dressa les plans.

Cette place sobre et harmonieuse s'orne d'une fontaine pr�vue � l'origine pour le centre de l'h�micycle de la Carri�re. Son d�cor devait c�l�brer les victoires de Louis XV et fut quelque peu modifi� pour devenir le symbole de la p�rennit� de l'alliance.
Le sculpteur Paul-Louis Cyffl� dessine une fontaine baroque, ob�lisque surmont�e par un g�nie de la Renomm�e qui domine un groupe de trois vieillards barbus, tels les g�nies des trois * fleuves tenant une urne d'o� jaillit l'eau dans un bassin trilob�.

Le projet initial qui pr�voyait un bassin en forme de coquille est devenu une plateforme sur laquelle repose l'ob�lisque et son pi�douche.

Aux trois dauphins qui devaient cracher l'eau au pied de celui-ci, ont �t� substitu�es trois cornes d'abondance, symbole de la prosp�rit�.

Les t�tes de lions ont fait place sur le pi�douche � des embl�mes correspondant � des inscriptions et sur les rebords de ce plateau ont peut lire :

- Premi�re face : deux mains unies sortant de nu�es d�cor�es de l'�cu de France et d'Autriche:
 Publicam spondent salutem (Elles promettent le salut)

Deuxi�me face : deux mains brandissent un faisceau de fl�ches :
Optato vincta discordia nexu (La discorde a �t� vaincue par un nœud qui a �t� voulu)

Et sur la troisi�me, un �cu unit des fleurs de lys et la croix de Lorraine:
Prisca recensque fides votum conspirat in unum (L’ancienne et la nouvelle fid�lit� forment maintenant un m�me vœu.)

Sur les flancs de l'ob�lisque au lieu de m�daillons �voquant les victoires du Bien-aim�, figurent des panoplies d'armes, casques carquois r�alis�s en plomb �voquant la puissance plut�t que la guerre.

Au sommet de la pyramide, sur le bouclier tenu par le g�nie de la Renomm�e, on peut lire :

 

PERENNAE CONCORDIAE FOEDUS ANNO I 756

(�ternel trait� de concorde 1756).
 
 

Stanislas a tenu � laisser dans la pierre le souvenir d’une p�riode cruciale pour la Lorraine. Ainsi, la place consacrant la nouvelle alliance correspondait parfaitement � l’id�e de paix et de bonheur des peuples.

A la R�volution, elle fut place de la Renomm�e et place Chalier (maire de Lyon sous la Terreur).

 
* les g�nies des trois fleuves  ( L’Escaut, la Meuse et le Rhin ) en relation avec l'iconologie de l' ob�lisque ou les fleuves Lorrains ? ,



 9    -  Porte Saint Georges /  Cercle du Travail / 1 bis rue Drouin       

Quitter la place d'Alliance par la rue Bailly en direction de la rue St Georges et traverser la porte pour arriver cot� "campagne".

La Ville-Neuve construite � la fin du XVI�me si�cle est entour�e par des fortifications. La porte Saint Georges ouvre la ville en direction de l'Est. Sa construction entre 1606 et 1619, marque une des limites de la Ville-Neuve de Charles III. L’inspiration de l’urbaniste italien Jean-Baptiste Stabili donne un style toscan � la fa�ade perc�e de trois baies.

Cette entr�e de la ville d�fendue par la statue �questre du patron de la chevalerie (Saint Georges), sculpture de Florent Drouin, fut �difi�e entre 1606 et 1609. Deux statues, bien en situation pour une entr�e de ville, symbolisent la Guerre et la Paix (attribu�es � Jean Richier).

La porte fut menac�e de d�molition en 1878 pour favoriser le passage du tramway. Un comit� de soutien se cr�� avec Emile Gall�, qui sollicite le patronage de Victor Hugo, grand d�fenseur des monuments anciens, et li� � Nancy par ses origines familiales. A cet appel, l’�crivain r�pond favorablement en d�cembre 1878. Pour sauver le fleuron de cette portion survivante des fortifications du XVII�me .Victor Hugo �crivait : "Toutes les villes de France seraient fi�res d’un pareil monument. Il est impossible que la noble Nancy songe � s’en priver... Je demande la conservation de cet admirable monument ".

Victor Hugo reste un des pr�curseurs de la d�fense et de la mise en valeur du patrimoine au XIX�me si�cle. Sa  participation au comit� de soutien sera d�terminante pour la sauvegarde de la porte Saint Georges.

Actuellement on aper�oit de part et d'autre de la porte quelques m�tres de l'ancien mur d'enceinte. Le toit de la porte St Georges abrite l'Universit� Populaire ( le cercle du travail ) fond�e en 1875.


 10    - La Primatiale cath�drale Notre Dame de l’Annonciation / Place monseigneur Ruch      

Remonter la rue St Georges pour vous rendre sur le parvis de la cath�drale.

La primatiale voulue par Charles III ne sera construite qu'au d�but du XVII�me si�cle, sous le r�gne du Duc L�opold, sur les plans de Giovanni Betto. Le plan est modifi� par Jules Hardouin-Mansart pour lui donner plus d'ampleur encore. La primatiale est inaugur�e en 1742 en pr�sence de Stanislas. Consacr�e � la Vierge Marie, elle devient cath�drale en 1777.

L'architecture de la Primatiale d'ordre corinthien reprend la forme en croix latine. Hautes de 78 m�tres, les tours ornent un fronton qui prolonge les colonnes autour de l’horloge. Les sculptures de la fa�ade sont dues � Hennequin, Pousset, Dieudionn�, Chauvel.

Les vantaux des portes actuelles "moderne" ont remplac� les boiseries richement d�cor�es d�truites lors de la r�volution.

A l'int�rieur, la nef � trois trav�es est bord�e de chapelles lat�rales ferm�es par des grilles en fer forg�. Elles seront r�alis�es de 1751 � 1755 peu avant celles de la place royale par Jean Lamour pour la chapelle Saint Fiacre et la chapelle de la Sainte Famille. Les grilles des autres chapelles ont �t� r�alis�es par son �l�ve Francois Jeanmaire en 1759.

Un nombre important d’artistes lorrains participent � sa mise en valeur et les travaux s’�tendent sur 40 ans. Parmi ceux qui ont particip�, on peut citer : Jean Girardet (tableau de la chapelle du Sacr� Cœur), Ligier-Richier (sculpteur meusien pour la croix au dessus de la porte de la chapelle absidiale droite), Germain Boffrand  (dessins des boiseries et stalles du chœur), sculpt�es par Chauvel, Mesmy et Dieudonn�), C�sar Bagard (Une vierge � l’enfant), Simon Drouin (statue Saint-Roch, chapelle de la sainte famille), Claude Jacquart (la coupole de la crois�e du transept d’un diam�tre de 27,2 m�tres) r�alis�e entre 1723 et 1727. Elle repr�sente une gloire c�leste peupl�e de 150 personnages.

Les grandes orgues  sont construites en 1757 par les fr�res Dupont, facteurs lorrains. Elles comptent 64 jeux et 4164 tuyaux. On doit � l'architecte Jennesson le dessin de l'immense buffet sculpt� par Mesmy.

Le Tr�sor de la Cath�drale :

Le tr�sor initial est envoy� � la fonte en 1792 et les reliques seront profan�es en 1794. Apr�s le r�tablissement du culte, les œuvres conserv�es � l'abbaye de Bouxi�res-aux-Dames seront sauv�es de la r�volution et d�pos�es ensuite � la cath�drale.
La sacristie contient des œuvres qui constituent un tr�sor parmi les plus riches de France : objets liturgiques de l'�v�que de Toul de 922-962, �vang�liaire manuscrit calligraphique de Tours et objets du X�me si�cle.


 11   - Maison des  Adam / 57 rue des Dominicains      

Pour d�couvrir la maison Adam quitter le parvis de la cath�drale et remonter la rue Saint Georges puis prendre la deuxi�me rue � droite ( la rue des Dominicains ), au n�57 haut dessus d'un buraliste se trouve la maison Adam.

La maison est acquise en 1712 par l'anc�tre de cette famille de Sculpteurs. Jacob-Sigisbert Adam (1670-1747) fait reconstruire cette demeure vers 1720 et la d�core lui-m�me montrant ainsi son grand talent artistique.
Il couvre la fa�ade �troite de sculptures et de bas-reliefs.

Le rez-de-chauss�e pr�sente un bandeau sculpt� o� quatre animaux symboliques (�l�phant, cheval, chameau, crocodile �voquent les quatre continents connus � l'�poque.

Au premier �tage, une femme sculpt�e port�e par une console est accompagn�e de g�nies. Au-dessus des fen�tres d'autres g�nies pr�sentent des instruments de l'architecte, du sculpteur, du peintre et du musicien
.
Au second �tage des divinit�s mythologiques apparaissent: V�nus avec le jeune Amour, Mars le dieu de la Guerre, Saturne avec sa faux, Apollon avec sa lyre, Bacchus couch� �levant une coupe � ses l�vres. D'autres divinit�s ornent la partie sup�rieure des fen�tres : � gauche, Jupiter et Junon, � droite, Neptune et Amphitrite.


 12   - La M�ridienne et retour sur la Place Stanislas

A l'angle de la rue Gambetta et du Pavillon Jacquet de la Place Stanislas au dessus de la porte se trouve une M�ridienne construite en 1758 par l'horloger Michel Ransonnet.

La M�ridienne et un cadran solaire qui indique le midi local. Cet instrument servait � r�gler les montres et les pendules peu pr�cises avan�aient ou retardaient de 5 � 10 mn par jour.

 

Bonne visite

Bruno DENISE





 

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             Urbi et Orbi                               Stanislas                                Portrait                                     Nancy                  









































































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  Sources :

-  Archives Municipales de Nancy
-  Archives D�partemental de Meurthe et Moselle � Nancy
-  Universit� Nancy 2
-  Mus�e Lorrain de Nancy


  Bibliographie :


-  Histoire de Nancy sous la direction de Ren� Taveneaux , �diteur Privat 1978
-  Le vieux Nancy par Pierre Marot 3�me �dition Nancy -H�lio 1980
-  Histoire de Nancy par Henri Lepage r��dition de 1838
-  Stanislaus Leszczynski, Ein K�nig im Exil  Blieskastel: Bliesdruckerei, 2006
-  La Place Royale de Nancy de Pierre Marot, �dition Berger LEVRAULT 1966
-  Jean Lamour , Albert France-Lanord , �dition 1977 Presse Universitaire de Nancy