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    Syrie: une force alliée à Washington accuse Moscou de l’avoir bombardée

    Par AFP (mis à jour à )
    Un membre des Forces démocratiques syriennes (FDS) patrouille à l'intérieur d'un immeuble près de la Vieille ville de Raqa, le 3 septembre 2017 Photo Delil souleiman. AFP

    Une force syrienne antijihadistes soutenue par les Etats-Unis a accusé samedi l’aviation russe d’avoir bombardé ses combattants dans l’est de la Syrie.

    C’est la première fois que les Forces démocratiques syriennes (FDS) disent avoir été la cible de raids aériens de la Russie, alliée du régime syrien dans le conflit.

    Moscou a démenti ces accusations.

    «Ce n’est pas possible. Pourquoi les bombarderions-nous?», a dit à l’AFP le porte-parole Igor Konashenkov, sur la base militaire russe de Hmeimim, dans l’ouest de la Syrie.

    Les FDS avaient accusé en juin l’armée de l’air syrienne de les avoir bombardées dans la province de Raqa.

    Dans cette guerre complexe aux multiples protagonistes, les forces soutenues par les Russes et celles soutenues par les Etats-Unis mènent des offensives distinctes pour chasser le groupe jihadiste Etat islamique (EI) de Deir Ezzor, la dernière province qu’il contrôle quasi totalement en Syrie.

    L’offensive des prorégime se concentre sur la ville même de Deir Ezzor, située dans l’ouest de la province pétrolière éponyme.

    Celle des FDS, une alliance de combattants arabes et kurdes appuyée par l’aviation américaine, vise à chasser les jihadistes de l’est de la province.

    Samedi, «nos forces ont été la cible d’une attaque de l’armée de l’air russe et du régime dans la zone industrielle», au nord-est de la ville de Deir Ezzor, ont indiqué les FDS dans un communiqué. «Six combattants ont été blessés».

    - «Entraver l’avancée» -

    «Au moment où nos forces remportent de grandes victoires contre l’EI (...), certaines parties tentent d’entraver l’avancée de nos troupes», ont accusé les FDS.

    En annonçant son offensive contre l’EI dans la province de Deir Ezzor, cette alliance avait assuré qu’il n’y avait aucune coordination avec les forces du régime.

    Mais, selon la coalition internationale, il existe dans la zone une «ligne de +déconfliction+», censée éviter les incidents dans le ciel syrien, encombré d’avions de la coalition antijihadistes dirigée par les Etats-Unis, d’avions du régime et russes.

    La province de Deir Ezzor est divisée diagonalement par l’Euphrate. Les FDS opèrent dans des secteurs sur la rive est du fleuve, où leurs combattants ont été visés par les raids samedi.

    Les incidents entre les FDS et le régime sont rares. En juin, un avion syrien a été abattu par la coalition dans la province de Raqa (nord), Washington affirmant qu’il s’agissait d’une riposte à un tir de cet appareil contre les FDS.

    Le régime est très méfiant à l’égard des FDS, dont les forces kurdes sont la principale composante. Les Kurdes de Syrie ont déjà créé une région fédérale dans les zones qu’ils contrôlent, provoquant l’ire du pouvoir.

    - Le régime avertit les FDS -

    Vendredi, la conseillère du président Bachar al-Assad, Bouthaina Chaabane, a prévenu que le régime allait combattre «les FDS, l’EI ou toute force étrangère illégitime présente sur le territoire».

    «Les FDS tentent, sous les ordres des Américains de parvenir aux régions pétrolières pour les contrôler. Ils n’y parviendront pas», a-t-elle dit dans une interview.

    Les forces du régime, appuyées par les frappes russes, ont réussi début septembre à briser le siège de l’EI sur le secteur gouvernemental de la ville de Deir Ezzor et chassé les jihadistes de plusieurs quartiers.

    Elles contrôlent désormais 65% de la ville et cherchent à assiéger totalement les jihadistes dans la cité.

    Dans les quartiers où l’EI a été chassé, on se félicite de cette victoire. «Chaque jour, on voyait la mort une centaine de fois», raconte un homme âgé à des journalistes emmenés en tournée par l’armée russe.

    Si la province est reprise aux jihadistes, cela ébranlerait l’organisation ultraradicale qui n’aurait plus que des poches dans la ville de Raqa et dans le centre et le sud du pays.

    Une offensive des FDS est en cours à Raqa pour les déloger.

    L’EI a vu son pouvoir se rétrécir comme peau de chagrin en Syrie et en Irak voisin après une montée en puissance fulgurante en 2014.

    Malgré ses défaites sur le terrain, l’organisation jihadiste parvient encore à frapper avec des attentats dans ces deux pays et à l’étranger.

    Déclenché en mars 2011 par la répression de manifestations prodémocratie, le conflit en Syrie a fait plus de 330.000 morts et des millions de déplacés.

    AFP
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