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Le philosophe [[Michel Foucault]] pense que le passage à l'économie post-industrielle correspond à un changement de conception du monde ([[épistémè]]). Il appelle la période post-industrielle l'[[hypermodernité]]. Jean-François Chantaraud analyse l'identité de la société post-industrielle dans [[L'état social de la France]]. |
Le philosophe [[Michel Foucault]] pense que le passage à l'économie post-industrielle correspond à un changement de conception du monde ([[épistémè]]). Il appelle la période post-industrielle l'[[hypermodernité]]. Jean-François Chantaraud analyse l'identité de la société post-industrielle dans [[L'état social de la France]]. |
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Concernant les [[Brevet d'invention|brevets]] , ce concept consiste à donner l’exclusivité à la compagnie ou autre qui le possède sur une invention ou une modification d’un produit , par exemple. Cet élément est popularisé dans cette économie nouvelle . De par ce fait même , la compétition est rude entre les compagnies , voulant toujours [[innover]] en premier pour déposer leur [[Brevet d'invention|brevet]] . <ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=De l’économie post-industrielle à l’économie relationnelle {{!}} AROMATES AGENCE DE RELATIONS PUBLIQUES |url=https://www.aromates.fr/articles/de-l-economie-post-industrielle-a-l-economie-relationnelle/ |date=2016-08-02 |consulté le=2023-05-09}}</ref> |
Concernant les [[Brevet d'invention|brevets]] , ce concept consiste à donner l’exclusivité à la compagnie ou autre qui le possède sur une invention ou une modification d’un produit , par exemple. Cet élément est popularisé dans cette [[Économie (discipline)|économie]] nouvelle . De par ce fait même , la compétition est rude entre les compagnies , voulant toujours [[innover]] en premier pour déposer leur [[Brevet d'invention|brevet]] . <ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=De l’économie post-industrielle à l’économie relationnelle {{!}} AROMATES AGENCE DE RELATIONS PUBLIQUES |url=https://www.aromates.fr/articles/de-l-economie-post-industrielle-a-l-economie-relationnelle/ |date=2016-08-02 |consulté le=2023-05-09}}</ref> |
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Pour la [[personnalisation]] de la production , dans un contexte [[post-industrielle]] , les consommateurs se penchent sur les produits personnalisables , en fonction de leurs goûts. Cette nouvelle façon de fonctionner , basée sur le [[sur-mesure]], s'oppose à l’ancienne , qui se résume au préfabriqué . Cette manière plus moderne demande un effort au niveau de la coopération entre acheteurs et producteurs . <ref>{{Chapitre|prénom1=Lise|nom1=Bourdeau-Lepage|prénom2=Jean-Marie|nom2=Huriot|titre chapitre=Chapitre 3. La métropolisation : thème et variations:|titre ouvrage=Concentration économique et ségrégation spatiale|éditeur=De Boeck Supérieur|date=2005-01-01|isbn=978-2-8041-4877-5|doi=10.3917/dbu.buiss.2005.01.0039|lire en ligne=https://www.cairn.info/concentration-economique-et-segregation-spatiale-2005--9782804148775-page-39.htm?ref=doi|consulté le=2023-05-09|passage=39–64}}</ref> |
Pour la [[personnalisation]] de la [[production]] , dans un contexte [[post-industrielle]] , les consommateurs se penchent sur les produits personnalisables , en fonction de leurs goûts. Cette nouvelle façon de fonctionner , basée sur le [[sur-mesure]], s'oppose à l’ancienne , qui se résume au préfabriqué . Cette manière plus moderne demande un effort au niveau de la coopération entre acheteurs et producteurs . <ref>{{Chapitre|prénom1=Lise|nom1=Bourdeau-Lepage|prénom2=Jean-Marie|nom2=Huriot|titre chapitre=Chapitre 3. La métropolisation : thème et variations:|titre ouvrage=Concentration économique et ségrégation spatiale|éditeur=De Boeck Supérieur|date=2005-01-01|isbn=978-2-8041-4877-5|doi=10.3917/dbu.buiss.2005.01.0039|lire en ligne=https://www.cairn.info/concentration-economique-et-segregation-spatiale-2005--9782804148775-page-39.htm?ref=doi|consulté le=2023-05-09|passage=39–64}}</ref> |
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En ce qui concerne le [[financement]] , la grande partie de celui-ci , dans la production , vont dans ce qui précède la fabrication , c'est-à-dire , les coûts fixes ( design , conception , ..) , plutôt que ceux variables , pouvant être traduit par la fabrication de l’objet en question . L’inverse se produisait dans une économie moins moderne , se concentrant plutôt sur le fait de fabriquer l’objet . <ref>{{Chapitre|prénom1=Jean-Baptiste|nom1=Devaux|titre chapitre=Économie postindustrielle:|titre ouvrage=Dictionnaire d'économie politique|éditeur=Presses de Sciences Po|date=2018-09-06|isbn=978-2-7246-2310-9|doi=10.3917/scpo.smith.2018.01.0193|lire en ligne=https://www.cairn.info/dictionnaire-d-economie-politique-2018--9782724623109-page-193.htm?ref=doi|consulté le=2023-05-09|passage=193–198}}</ref> |
En ce qui concerne le [[financement]] , la grande partie de celui-ci , dans la production , vont dans ce qui précède la fabrication , c'est-à-dire , les coûts fixes ( [[design]] , conception , ..) , plutôt que ceux variables , pouvant être traduit par la fabrication de l’objet en question . L’inverse se produisait dans une économie moins moderne , se concentrant plutôt sur le fait de fabriquer l’objet . <ref>{{Chapitre|prénom1=Jean-Baptiste|nom1=Devaux|titre chapitre=Économie postindustrielle:|titre ouvrage=Dictionnaire d'économie politique|éditeur=Presses de Sciences Po|date=2018-09-06|isbn=978-2-7246-2310-9|doi=10.3917/scpo.smith.2018.01.0193|lire en ligne=https://www.cairn.info/dictionnaire-d-economie-politique-2018--9782724623109-page-193.htm?ref=doi|consulté le=2023-05-09|passage=193–198}}</ref> |
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Une autre caractéristique se résume au fait que la hausse de production en matière de biens électriques nécessite une grande quantité de [[main-d'œuvre]] dite informelle . Celle-ci peut se résumer par le fait que le travail , à très faible revenu et ayant des conditions de travail à revoir , effectué par ceux-ci n’est pas régulé par l’[[État]] , donc ni déclaré et fiscalisé . C’est le cas notamment à Mumbai , là où la majorité des postes sont occupés par des travailleurs informels .<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Shekhar|nom1=Krishnan|titre=Les espaces de Mumbai à l'ère post-industrielle|périodique=Mouvements|volume=39-40|numéro=3|date=2005|issn=1291-6412|issn2=1776-2995|doi=10.3917/mouv.039.0031|lire en ligne=http://www.cairn.info/revue-mouvements-2005-3-page-31.htm|consulté le=2023-05-09|pages=31}}</ref> |
Une autre caractéristique se résume au fait que la hausse de production en matière de biens électriques nécessite une grande quantité de [[main-d'œuvre]] dite informelle . Celle-ci peut se résumer par le fait que le travail , à très faible revenu et ayant des conditions de travail à revoir , effectué par ceux-ci n’est pas régulé par l’[[État]] , donc ni déclaré et fiscalisé . C’est le cas notamment à [[Mumbai]] , là où la majorité des postes sont occupés par des travailleurs informels .<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Shekhar|nom1=Krishnan|titre=Les espaces de Mumbai à l'ère post-industrielle|périodique=Mouvements|volume=39-40|numéro=3|date=2005|issn=1291-6412|issn2=1776-2995|doi=10.3917/mouv.039.0031|lire en ligne=http://www.cairn.info/revue-mouvements-2005-3-page-31.htm|consulté le=2023-05-09|pages=31}}</ref> |
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== Économie immatérielle ? == |
== Économie immatérielle ? == |
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L'économie post-industrielle, parfois nommée nouvelle économie, est le type d'économie caractéristique des pays développés, reposant beaucoup moins sur la production industrielle et agricole que dans les siècles précédents.
L'expression est apparue à la suite de la formule « société post-industrielle » forgée en 1959 par le sociologue américain Daniel Bell.
Caractéristiques de l'économie post-industrielle
L'économie post-industrielle comporte plusieurs caractéristiques essentielles :
- Les productions physiques (agriculture et industrie) y perdent leur prééminence au profit du secteur tertiaire (les services).
- Le développement est de plus en plus fondé sur la connaissance, la créativité et l'information, devenues les nouvelles matières premières de l'économie moderne (économie du savoir) et la forme de capital la plus recherchée (capital-savoir).
On pourrait y ajouter comme troisième caractéristique la constitution d'une économie sur des bases mondiales (mondialisation économique) sans pour autant supprimer les avantages compétitifs locaux reposant de plus en plus sur la notion de pôle de compétence ayant une compétitivité, voire un leadership au niveau mondial dans un domaine économique précis.
Une quatrième caractéristique est l'exigence de développement durable, qui, au niveau des entreprises, se traduit par la responsabilité sociétale.
Le philosophe Michel Foucault pense que le passage à l'économie post-industrielle correspond à un changement de conception du monde (épistémè). Il appelle la période post-industrielle l'hypermodernité. Jean-François Chantaraud analyse l'identité de la société post-industrielle dans L'état social de la France.
Concernant les brevets , ce concept consiste à donner l’exclusivité à la compagnie ou autre qui le possède sur une invention ou une modification d’un produit , par exemple. Cet élément est popularisé dans cette économie nouvelle . De par ce fait même , la compétition est rude entre les compagnies , voulant toujours innover en premier pour déposer leur brevet . [1]
Pour la personnalisation de la production , dans un contexte post-industrielle , les consommateurs se penchent sur les produits personnalisables , en fonction de leurs goûts. Cette nouvelle façon de fonctionner , basée sur le sur-mesure, s'oppose à l’ancienne , qui se résume au préfabriqué . Cette manière plus moderne demande un effort au niveau de la coopération entre acheteurs et producteurs . [2]
En ce qui concerne le financement , la grande partie de celui-ci , dans la production , vont dans ce qui précède la fabrication , c'est-à-dire , les coûts fixes ( design , conception , ..) , plutôt que ceux variables , pouvant être traduit par la fabrication de l’objet en question . L’inverse se produisait dans une économie moins moderne , se concentrant plutôt sur le fait de fabriquer l’objet . [3]
Une autre caractéristique se résume au fait que la hausse de production en matière de biens électriques nécessite une grande quantité de main-d'œuvre dite informelle . Celle-ci peut se résumer par le fait que le travail , à très faible revenu et ayant des conditions de travail à revoir , effectué par ceux-ci n’est pas régulé par l’État , donc ni déclaré et fiscalisé . C’est le cas notamment à Mumbai , là où la majorité des postes sont occupés par des travailleurs informels .[4]
Économie immatérielle ?
Une opinion couramment répandue est que l'économie post-industrielle serait devenue « immatérielle », avec le remplacement massif de l'information papier par de l'information sur support électronique, particulièrement dans le secteur des services. Pourtant, force est de constater que les productions de biens matériels ont continué à augmenter en volume dans les pays développés. D'autre part, les produits électroniques sont eux-mêmes matériels. On a donc complexifié l'économie, constaté l'émergence de nouvelles propriétés du système.
Des études montrent que l'économie « dématérialisée » continue d'avoir des effets importants sur l'environnement[5], notamment en matière de consommation d'énergie.
Conséquences de l'économie post-industrielle
La nouvelle économie post-industrielle a amené beaucoup de conséquences. Parmi celles-ci, la disparité de plusieurs emplois est la conséquence la plus importante, car le système de production de l’économie post-industrielle est basé sur l’automatisation de la production sans avoir recours aux ressources humaines. Ce nouveau système a permis aux entreprises de générer plus de profits qu’auparavant car elles devaient payer plus d’employés.[6]Ces profits donnent plus de retour d'impôt au gouvernement, ce qui lui permet de rembourser ses importations de matières premières.[7]
Cette économie a créé de nombreux nouveaux emplois[8], notamment des emplois dans le développement de la productivité des systèmes de production automatiques. L’imprimerie, la nanotechnologie et l'intelligence artificielle sont des exemples parmi tant d’autres de systèmes de productions automatiques que les chercheurs cherchent à développer.[9]
La société a aussi été impactée par cette nouvelle économie post-industrielle. Une transition se fait de la concentration du savoir pratique vers le savoir théorique. Cette transition est nécessaire pour la création de nouvelles inventions qui aideront à automatiser les nouveaux systèmes de production. Cette idéalisation du savoir théorique encourage les jeunes adultes à étudier à l’université, car celle-ci apporte beaucoup de connaissances aux étudiants. Ces connaissances amènent l’inventivité et l’innovation chez les apprenants qui apportent une valeur ajoutée à l'entreprise pour laquelle ils travaillent. Cette valeur ajoutée est très bénéfique dans cette économie post-industrielle, car le savoir exclusif à une seule entreprise lui permet d'être concurentiel en se différenciant sur le marché. Il y a déjà une baisse des emplois dans le secteur manufacturier aux États-Unis. Il y a 25 ans, 26% de la population travaillait dans ce domaine, contre 15% aujourd'hui.[10]
La perception sociale a aussi changé. Généralement à l’époque, une personne de haut statut social avait une grande famille, une ferme ou une entreprise. Dans une économie post-industrielle les gens ont gagné leur haut statut social par leur niveau d’éducation qui leur a permis d’obtenir un emploi prestigieux.[11]
Note
- « De l’économie post-industrielle à l’économie relationnelle | AROMATES AGENCE DE RELATIONS PUBLIQUES », (consulté le )
- Lise Bourdeau-Lepage et Jean-Marie Huriot, « Chapitre 3. La métropolisation : thème et variations: », dans Concentration économique et ségrégation spatiale, De Boeck Supérieur, (ISBN 978-2-8041-4877-5, DOI 10.3917/dbu.buiss.2005.01.0039, lire en ligne), p. 39–64
- Jean-Baptiste Devaux, « Économie postindustrielle: », dans Dictionnaire d'économie politique, Presses de Sciences Po, (ISBN 978-2-7246-2310-9, DOI 10.3917/scpo.smith.2018.01.0193, lire en ligne), p. 193–198
- Shekhar Krishnan, « Les espaces de Mumbai à l'ère post-industrielle », Mouvements, vol. 39-40, no 3, , p. 31 (ISSN 1291-6412 et 1776-2995, DOI 10.3917/mouv.039.0031, lire en ligne, consulté le )
- La dématérialisation de l'économie : mythe ou réalité ? par Jean-Marc Jancovici, président de X-Environnement
- « [https://www.editions-academia.be/auteurs/article_pop.asp?no=27190&no_artiste=23850 Sur la transition post-industrielle et ses cons�quence sociales] », sur www.editions-academia.be (consulté le )
- (en) « The post-industrial economy? », sur Council on Foreign Relations (consulté le )
- (en-GB) « Moving towards a post-industrial era - The UK economy - AQA - GCSE Geography Revision - AQA », sur BBC Bitesize (consulté le )
- « Economy Stories – The post-industrial revolution » (consulté le )
- (en) « Understanding the Key Elements of a Post-Industrial Society », sur ThoughtCo (consulté le )
- (en) « Understanding the Key Elements of a Post-Industrial Society », sur ThoughtCo (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Daniel Cohen Trois leçons sur la société post-industrielle, Le Seuil, 2006
- Jeremy Rifkin La troisième révolution industrielle, Les Liens qui libèrent, 2012
