Voir la source de Albert Londres

==== Les cyclistes et les fous ====

Albert Londres s'intéresse ensuite au [[Tour de France]] et dénonce l'impitoyable et intolérable exigence physique réclamée aux cyclistes dans ce « tour de souffrance », ainsi que la bêtise du règlement (''Les Forçats de la route'' et ''Tour de France, tour de souffrance'')<ref>{{Ouvrage |auteur1=Albert Londres |titre=Les forçats de la route |éditeur=Recueil de textes extr. du "Petit Parisien" |collection=Arléa-poche |date= 23 juin-20 juillet 1924 |pages totales=128 |isbn=9782869598195 }}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage |auteur1=Albert Londres |titre=Tour de France, tour de souffrance |éditeur=Privat-Le Rocher |collection=Motifs |lieu=Toulouse |année=2009 |pages totales=93 |isbn=9782268068145 }}.</ref>. L'expression {{Citation|Les forçats de la route}}, popularisée par le journaliste lors du [[tour de France 1924]], lui est attribuée à tort<ref>Elle {{Citation|avait déjà été utilisée dans ''[[L'Auto]]'' sous la plume d'[[Henri Decoin]], qui décrivait ainsi les touristes-routiers, ces coureurs sans moyens qui s'engageaient sur le Tour : « Avec leurs numéros dans le dos, ils ressemblent aux forçats d'Albert Londres. Mais, pour Bernard Chaussinand, l'expression est employée pour la première fois en 1906 par Maurice Genin dans la ''Revue de l'Automobile Club du Rhône'', qui s'enthousiasmait à propos des coureurs : « Saluez-les, ce sont les forçats de la route »}}. Cf {{ouvrage|auteur=Jean-Paul Vespini|titre=Le Tour de France pour les Nuls|éditeur=Éditions First-Gründ|date=2013|passage=38}}</ref>.

Il se rend ensuite dans les [[Hôpital psychiatrique|asiles psychiatriques]], y dénonce les mauvais traitements ou les carences alimentaires et sanitaires et rappelle que {{cita|notre devoir n'est pas de nous débarrasser du fou, mais de débarrasser le fou de sa folie}} (''Chez les fous''). {{Citation|Au fond de la salle de Pitié, juchées sur une estrade, onze chaises étaient accrochées au mur. Onze femmes ficelées sur ces onze chaises... On les attache parce que les asiles manquent de personnel. Tout de même !}}<ref>''Chez les fous'', p. 57.</ref>.