Voir la source de Henri Germain (banquier)

=== Situation personnelle ===
Antoine Marie Henri Germain naît le {{date-|19 février 1824}} à [[Lyon]]<ref name="LH">{{Base Léonore|LH/1123/39}}.</ref>. Fils d'Henri Germain, négociant en soieries, et de Claudine Lupin, il est le père de Marie-Thérèse Germain (épouse de [[Georges Brincard]]), d'Henriette Germain (épouse d'Edmond Fabre-Luce<ref>[[Roland de Margerie]], ''Tous mes adieux sont faits – Mémoires inédits de Roland de Margerie'', édition en cinq volumes préparée par Laure de Margerie-Meslay, New York, 2012.</ref> et mère d'[[Alfred Fabre-Luce]]) et de l'écrivain André Germain (1881-1971) qui, bien qu'homosexuel notoire<ref>Jean Galtier-Boissière, ''Mon Journal dans la drôle de paix'', La jeune parque, 1947, p.46 : "Je ne chante jamais m'affirma de sa voix de fausset André Germain, lorsqu'un de ces messieurs me menace de dévoiler mes mœurs intimes, je lui riposte immédiatement : "Vous voulez révéler que je suis homosexuel ? Mais, mon cher monsieur, je vous en prie, proclamez-le, je suis très content que ça se sache !""</ref>, a brièvement été marié à Edmée Daudet, fille d'[[Alphonse Daudet]].

Il fait ses études au [[Collège-lycée Ampère|Collège royal]] de Lyon<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=Millenaire 3 le centre prospective du Grand Lyon|titre=Henri Antoine-Marie GERMAIN (1824 – 1905) Un grand banquier|url=http://www.millenaire3.com/content/download/1132/14437/version/2/file/Henri_Antoine_Marie_GERMAIN.pdf|site=millenaire3.com|date=|consulté le=19 mai 2017}}</ref>, puis devient étudiant en droit à [[Paris]]. Il est [[Avocat (métier)|avocat]] en 1846 et s’inscrit alors au barreau de Lyon.

Le {{date-|30|mai|1850}}, il épouse Laure-Clotilde Dumoy, 19 ans, fille unique et orpheline d'un négociant qui lui apporte en dot plus d'un million de francs en capital, actions et terrains, ce qui lui permet de vivre en rentier. Proche d'[[François Barthélemy Arlès-Dufour|Arlès-Dufour]], il fonde avec lui le [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63155222/f7.item.texteImage Magasin général des soies de Lyon]. Ses réseaux lyonnais et parisiens lui permettent de devenir administrateur de nombreuses sociétés industrielles et bancaires.

En 1859, il achète le château de La Pape<ref>{{Lien web |titre=Henri Antoine-Marie GERMAIN (1824 – 1905) : Millenaire 3, Territoire |url=https://www.millenaire3.com/ressources/henri-antoine-marie-germain-1824-1905 |site=www.millenaire3.com |consulté le=2022-09-20}}</ref>, situé à [[Rillieux-la-Pape]]. Sa femme Laure-Clotilde y meurt en 1867.

[[Fichier:Madame Henri Germain, née Blanche Vuitry (1840-1913).jpg|vignette|gauche|Portrait de {{Mme}} Henri Germain, née Blanche Vuitry (1840-1913).]]
En 1869, il épouse en secondes noces Blanche Vuitry, fille d'[[Adolphe Vuitry]] (1813-1885)<ref>Philippe Jobert, « Hugues Darcy » ({{chap.|5}}), {{pages|47-50}}, dans Philippe Jobert (dir.), ''Les Patrons du Second Empire – Bourgogne'', {{vol.|2}} , éditions Picard et éditions Cénomane, 1991, 259{{nb p.}} {{ISBN|2-70840428-8}} (Picard) et {{ISBN|2-90559641-4}} (Cénomane), {{page|49}}.</ref>, président du Conseil d'Etat. C'est l'année où il rentre en politique.

En 1882, Henri Germain et son épouse Blanche sont propriétaires de la Villa Orangini, à [[Nice]]<ref>Christian Byk, ''Regard sur les villas niçoises'', {{p.|91-101}}, ''[[Nice Historique]]'', année 1989, {{numéro}}40 {{lire en ligne|lien=http://www.nicehistorique.org/vwr/?nav=Index&document=849}}.</ref>. Le [[Jardin d'acclimatation|parc d'acclimatation]], aujourd'hui loti, de cette demeure prestigieuse est redessiné par le paysagiste [[Sébastien-Marcel Biasini]].

En 1892, il ouvre à [[Cannes]] le boulevard de la Foncière-Lyonnaise (actuel [[Boulevard Carnot (Cannes)|boulevard Carnot]]) ; il est ainsi à l’origine de la fortune du quartier.

Il meurt le {{date-|2 février 1905}} à son domicile parisien, situé au {{numéro|89}} de la [[rue du Faubourg-Saint-Honoré]].