Voir la source de Hiver d'impact

=== Éjection massive de régolithe ===
[[Fichier:Airborne-particulate-size-chart fr.jpg|vignette|redresse=1.5|Ce diagramme illustre la distribution en micromètre de plusieurs types de [[particules en suspension]] atmosphériques.]]

Selon une étude menée par Curt Covey {{et al.}}, un astéroïde de 10 kilomètres de diamètre et de {{nb|e=8|mégatonnes}} de force explosive pourrait propulser en l'air plus de {{nb|2,5|e=15|kg}} de microparticules dans l'atmosphère. Les particules plus grosses ne restent pas en suspension et retombent immédiatement vers la Terre<ref name="MaccrackenEtA107"/>. Les particules de 1 micromètre (µm ) ou moins s'étendent partout dans l'atmosphère et refroidissent la température globale de la Terre en absorbant et réfractant les rayons solaires et en tamisant la luminosité globale, d'une manière similaire aux particules sulfureuses propulsées par l'éruption d'un [[supervolcan]]<ref name="MaccrackenEtA107"/>{{,}}<ref name="BainsEtA107">{{article|langue=en|nom1=Bains |prénom1=K. H.|nom2=Ianov|prénom2=B. A.|nom3=Ocampo|prénom3=A. C.|nom4=Pope |prénom4=K. O.|titre=Impact Winter and the Cretaceous-Tertiary Extinctions - Results Of A Chicxulub Asteroid Impact Model |périodique=Earth and Planetary Science Letters|volume=128 |numéro=3-4 |pages=719–725 |doi=10.1016/0012-821x(94)90186-4|date=décembre 1994}}</ref>. Cet effet est supposément arrivé lors de la [[Théorie de la catastrophe de Toba|catastrophe de Toba]].

Ces particules de roche pulvérisée resteraient en suspension jusqu'à leur [[condensation|condensation solide]]. En raison de leur taille, elles agiraient en tant que noyaux de condensation pour être ultimement retournées vers la Terre grâce aux précipitations.
Par contre, l'effet serait largement mitigé, même inversé, par la propulsion d'une énorme quantité de vapeur d'eau et de CO<sub>2</sub> causée par la vague de chaleur suivant immédiatement l'impact (due à l'énergie cinétique dissipée lors de la collision). Si l'astéroïde frappait un [[océan]] (ce qui serait le cas de la majorité des cas d'impact), la vapeur d'eau constituerait la majorité des particules projetées, et un [[effet de serre]] majeur en serait probablement la conséquence{{référence souhaitée}}.

Autrement, un impact assez énergétique pourrait créer un [[panache (géologie)|panache]] à l'[[Point antipodal|antipode]] du point d'impact<ref name="Hagstrum 2005">{{Article |langue=en |nom1=Hagstrum |prénom1=Jonathan T. |titre=Antipodal Hotspots and Bipolar Catastrophes: Were Oceanic Large-body Impacts the Cause? |périodique=Earth and Planetary Science Letters |volume=236 |pages=13–27 |date=2005 |url=http://www.mantleplumes.org/WebDocuments/Antip_hot.pdf |doi=10.1016/j.epsl.2005.02.020 |bibcode=2005E&PSL.236...13H}}.</ref>. L'effet volcanique ainsi créé pourrait par lui-même causer un hiver volcanique, nonobstant les effets causés par l'impact en tant que tel.