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== Biographie ==
D'abord avocat<ref name="AW00469">{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Base biographique : Jules Potier de La Morandière|url=http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/autor_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=REF&VALUE_98=AW00469|date=29 novembre 2013|site=[[Ministère de la Culture (France)|ministère français de la Culture]]|consulté le=29 juillet 2022}}.</ref>, La Morandière entre à l'école des Beaux-Arts en [[1843]] et devient l'élève de [[Félix Duban]]<ref name="AW00469"/>. À partir du {{date|4|octobre|1845}}, il est nommé architecte de la ville de [[Blois]].

De 1846 à 1870, Félix Duban est son inspecteur sur le chantier de restauration du [[château de Blois]]<ref name="AW00469"/>{{,}}<ref name="Structurae20009749">{{Structurae|20009749|Château de Blois|consulté le=29 juillet 2022}}</ref>. Il est attaché à la commission des monuments historiques.

En 1848, une polémique l'oppose à [[Adolphe Napoléon Didron|Didron]] : il avait fait paraître une brochure intitulée : ''L'archéologie a fait son temps''. Le rédacteur des ''Annales archéologiques''<ref>''Annales archéologiques'', tome XXIII, 1863, {{p.|171}}.</ref> écrit alors : {{citation|Pour ne pas être désagréable à {{M.}} de La Morandière, je voudrais chanter comme lui la mort de l'archéologie chrétienne : par malheur… en cette année 1863, elle est plus active qu'à ses débuts et plus vivante encore qu'en 1840}}.

En 1851, [[Prosper Mérimée]] critique les travaux de la restauration du [[château de Chaumont-sur-Loire]] qui ne sont pas respectueux du bâtiment, dont le grand escalier, la galerie de l'aile Sud et l'extrémité de l'aile Ouest<ref name="Structurae20009778">{{Structurae|20009778|Château de Chaumont-sur-Loire|consulté le=29 juillet 2022}}</ref>.

Le {{date-|30 janvier 1854}}, La Morandière est nommé [[Architecte diocésain|architecte des édifices diocésains]] de Blois, il occupe cette fonction jusqu'en {{date-|août 1879}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Cultes. Personnel du service et contrôle des édifices diocésains (1840-1927)|url=https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/IR/FRAN_IR_050281|site=Archives nationales|consulté le=26 juillet 2022}}.</ref>. Durant cette période, il élabore les plans pour la chapelle du grand séminaire.

En [[1856]], il reçoit la médaille de première classe pour dévouement dans les inondations de 1856. Il est secrétaire du comité local pour l'[[exposition universelle de 1855]] à [[Paris]], membre de la Société des sciences et lettres de Blois et membre de la Société archéologique de l'Orléanais<ref name="AW00469"/>.

De 1870 à 1878, il est architecte du département de [[Loir-et-Cher]], au château de Blois, où il prend la direction des travaux<ref name="AW00469"/>.

À l'exception de sa correspondance, les archives de La Morandière ont disparu lors de l'invasion allemande de [[1870]].

Il est inhumé au [[cimetière de Blois-ville]] à [[Blois]]<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|auteur=Alain Vildart|titre=Voyage entre les tombes au cimetière de Blois|url=https://www.lanouvellerepublique.fr/blois/voyage-entre-les-tombes-au-cimetiere-de-blois|date= 2 novembre 2014|site=[[La Nouvelle République du Centre-Ouest|La Nouvelle République]]|consulté le=26 juillet 2022}}.</ref>.