Voir la source de Lille Métropole Musée d'Art moderne, d'Art contemporain et d'Art brut

=== Rénovation et extension ===
Le {{date-|22|janvier|1999}}, la collection est enrichie d'une donation d'[[art brut]] faite par l'association L'[[Aracine]]. Abritée de 1984 à 1996 dans les sous-sols du Château Guérin à [[Neuilly-sur-Marne]], la collection constituée par L'Aracine depuis 1982 est devenue la principale collection d’art brut en France. Dès 1986, la Direction des Musées de France lui confère la qualité de musée contrôlé. Mais, au milieu des années 1990, la ville de Neuilly-sur-Marne ne souhaite pas s'engager davantage et l'association décide de fermer le musée<ref>{{chapitre|auteur1=Savine Faupin|auteur2=Claudine Tomczak|titre chapitre=Un musée pour l'art moderne, l'art contemporain et l'art brut |auteurs ouvrage=Simone Korff-Sausse |titre ouvrage=Art et handicap |éditeur=Eres |date=2014 |pages=248 |isbn=9782749236063 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=ZCW9BQAAQBAJ&pg=PT25&lpg=PT25&dq=Ch%C3%A2teau+Gu%C3%A9rin}}</ref>. En 1995, la Direction des Musées de France propose alors à L’Aracine de donner sa collection à la Communauté urbaine de Lille pour qu'elle l'accueille dans son Musée d’art moderne<ref group=LaM name="La donation l'Aracine">{{Lien web |titre=La donation l'Aracine |url=http://www.musee-lam.fr/archives/6327 |consulté le=22 mai 2016}}.</ref>. De nouveau, l'acte de donation signé entre Madeleine Lommel, Présidente de L'Aracine, et [[Pierre Mauroy]], Président de la Communauté urbaine de Lille, stipule que la Communauté urbaine s'engage à construire des réserves et des salles permettant de présenter séparément<ref>{{Lien web |titre=Compte rendu de l'assemblée générale extraordinaire de l'Aracine du 13 janvier 1999|auteur1=Jeanine Rivais |url=http://jeaninerivais.fr/PAGES/aracine.htm |site=jeaninerivais.fr |consulté le=22 mai 2016}}.</ref> ce nouveau fonds au public. Cet engagement vient s'ajouter à l'accroissement de la collection du musée au fil des ans pour justifier une restructuration et un agrandissement de l'édifice<ref group="Bo">{{harvsp|Bonnefoy|2014|texte=p. 32}}.</ref>.

En 2002, [[Manuelle Gautrand]] est lauréate d'un concours international pour la restructuration et l'extension du musée. Le projet prévoit un agrandissement du musée à l'est et au nord et la création de nouveaux espaces d'exposition et de réserves, ainsi que d'une bibliothèque. En {{date-|janvier 2006}}, le musée, renommé ''Musée d'art moderne Lille Métropole'', ferme en vue de la réalisation de travaux d'extension<ref>[http://animulavagula.hautetfort.com/media/00/01/2093094482.pdf ''Du MAM au LaM''], dossier de presse du LaM, juin 2008.</ref>. La restructuration du bâtiment de Simounet est confiée à l'agence Étienne Sintive, architecte du patrimoine à Lille, quand l'agrandissement du musée, confié à [[Manuelle Gautrand]], prévoit une extension de {{unité|2700|m|2}}.

Le {{date-|21|septembre|2010}}, le musée est inauguré en présence du maire de Villeneuve d'Ascq, [[Gérard Caudron]], de la Maire de Lille, [[Martine Aubry]], du ministre de la Culture, [[Frédéric Mitterrand]], du président du conseil général du Nord, [[Bernard Derosier]], du préfet de région, Jean-Michel Bérard, et de [[Pierre Mauroy]]<ref>''Inauguration officielle du LaM'', 21/09/2010, [http://www.villeneuvedascq.fr/inauguration_lam_21_septembre.html site de la ville de Villeneuve d'Ascq], consulté le {{1er}} octobre 2010.</ref>. Le musée rouvre le {{date-|25 septembre}}, sous un nouveau nom, le ''Lille Métropole musée d'Art moderne, d'Art contemporain et d'Art brut'' (''LaM''). Le coût total des travaux s'est élevé à {{unité|29.7|millions d'euros}}<ref name="supp">''L'évolution des murs et des collections'', Jean-Marie Guichard, ''A Villeneuve d'Ascq, LaM s'ouvre'', supplément au journal ''La Voix du Nord/Nord Éclair/Le Soir'' du 22 septembre 2010</ref>.

À l'issue des travaux, le musée présente une surface totale de {{unité|11000|m|2}} dont {{unité|4000|m|2}} de surface d'exposition : {{formatnum:1100}} consacrés à l'art brut, 950 à l'art moderne, 600 à l'art contemporain, {{formatnum:1000}} pour les expositions temporaires, 350 aux zones de repos, à l'espace multimédia et aux couloirs<ref name="chiffres">''L'essentiel en chiffres'', ''A Villeneuve d'Ascq, LaM s'ouvre'', supplément au journal La Voix du Nord/Nord Éclair/Le Soir du 22 septembre 2010</ref>. Il comprend également un auditorium de {{unité|100|places}}, un café-restaurant de {{unité|60|couverts}}<ref name="chiffres"/>, et un logement de fonction pour le conservateur du musée.

<gallery mode="packed" caption="Quelques salles du musée">
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