« Makoko de Mbé » : différence entre les versions

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Le '''Makoko de Mbé''' est le roi des [[Téké]], le chef du [[royaume tio]]. Il porte le titre de ''Onko ou Ma-Onko''(déformé en makoko) et est le chef de [[Mbé]] ainsi que de tous les Tékés. Son nom lui donne le pouvoir sur un territoire partagé principalement au centre du [[Congo-Brazzaville]], une partie du [[Gabon]] et une partie du [[Congo-Kinshasa]] avant l'époque colonial.
{{à sourcer|date=juin 2010}}


Le '''Makoko de Mbé''' est un titre nobiliaire d'Afrique centrale, correspondant aux notions de roi ou chef de la [[Établissement humain|localité]] de [[Mbé]] (actuel département des [[Plateaux (département)|Plateaux]] en république du Congo), et de roi ou chef de la population [[Téké]] qui peuple le [[royaume Tio]].
Pour certains, le roi des Tékés, [[Illoy Ier|Illoy Loubath Imumba Ier]] dit « Makoko » est celui par lequel la disgrâce advint lorsqu'il signa à Mbé (région du Pool-Nord) le 10 septembre 1880 un traité d'alliance entre le Congo et de la France. Disgrâce en effet car les termes de ladite alliance ne furent jamais totalement respectés par la France. Et le reste fait partie de l'histoire qui trouve son prolongement dans le présent. Illoy I{{er}} avait plusieurs femmes, dans le village où il résidait. Deux descendances survivront à ''l'après Makoko'', une division suivra la signature du traité. A Brazzaville résidera la plus grande partie de cette famille "Illoy Loubath", et en RDC une autre partie "Imumba".


Le libellé exact de ce titre est '''''Onko''' ou '''Ma-Onko''''' (déformé en « makoko »). Il donne à celui qui le porte la suprématie absolue sur un territoire s'étendant - jusqu'avant la [[conférence de Berlin]] (1885) - du centre de ce qui est devenu la [[république du Congo]], à une partie du [[Gabon]] et une partie de la [[république démocratique du Congo]]<ref>{{lien web |langue=fr |url=http://craterre.org/diffusion:ouvrages-telechargeables/download/id/f32e48e83622a92783ed7b34a2b10776/file/makoko_congo.pdf |format=pdf |titre=Le domaine du Makoko|sous-titre=Mbé, Congo brazzaville |éditeur=ENSAG, Craterre |année=2009}}</ref>.
Pour d'autres encore, à l'exemple de Darelle, le roi Makoko a été le souverain incontesté d'un royaume prospère et en paix et dont le territoire s'étendait alors sur toute l'Afrique centrale. On peut même préciser qu'avant la conférence de Berlin, (et le partage anarchique des territoires entre colonisateurs) le pouvoir du roi Makoko s'étendait sur un espace allant du Nord au Sud du Congo-Brazzaville ; il dépassait les limites du Gabon et de l'actuel Congo-Kinshasa et ce pour s'étendre jusqu'en Angola. Pour Darelle, comme pour beaucoup de congolais, le roi Makoko ne s'est pas laissé abusé par De Brazza, il a signé un traité constructif destiné à être porteur de progrès pour l'ensemble du royaume du Congo [http://congo-brazzaville.ifrance.com/histoire.html].

L'un d'entre eux est entré dans l'histoire du monde: [[Illoy Ier|Illoy Loubath {{nobr|Imumba {{Ier}}}}]], souverain incontesté d’un royaume prospère et en paix s’étendant sur toute l’Afrique centrale, du territoire de la république du Congo à l’actuelle république du Congo jusqu’en Angola. Il signa à Mbé, le {{date|10|septembre|1880}}, un traité d’alliance<ref>{{lien web |langue=fr |titre=Le roi Makoko |url=http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://congo-brazzaville.ifrance.com/histoire.html}}</ref> entre ce qui allait devenir le Congo et la [[France]], négocié par l'officier français d'origine italienne [[Pierre Savorgnan de Brazza|Savorgnan de Brazza]],

{{nobr|Illoy {{Ier}}}} pratiquait la polygamie. Deux branches de sa descendance survivront à ''l’après Makoko''. La plus importante, la famille « Illoy Loubath » résida à [[Brazzaville]] et une autre partie, « Imumba », dans ce qui est l'actuelle [[république démocratique du Congo]].


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Image:Iloo.jpg|Makoko de Mbé,<br/> Illoy Loubath Imumba, en 1860
Image:Makoko-iloo.jpg|Makoko de Mbé,<br/> [[Illoy Ier|Illoy Loubath Imumba]] en 1860
Image:Remise traite 72.jpg|Makoko de Mbé vers 1880
Image:Remise traite 72.jpg|Makoko de Mbé vers 1880
Image:Mission catholique de Brazzaville - le roi Makoko - Société de Géographie (1907).jpg|Makoko de Mbé et sa famille en 1907
Image:Mission catholique de Brazzaville - le roi Makoko - Société de Géographie (1907).jpg|Le Makoko de Mbé et sa cour en 1907
Image:Iloo.jpg|Makoko de Mbé ''Illoo Loubath Imumba'' en 1860
Image:Makoko-iloo.jpg|Makoko de Mbé ''Illoo Loubath Imumba'' en 1860
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== Notes et références ==
[[Catégorie:Makoko]]
{{références}}
[[catégorie:Congo précolonial (RDC)]]


== Articles connexes ==
[[it:Makoko di Mbé]]
[[ln:Makoko ya Mbé]]
* [[Royaume Tio]]

[[lt:Makoko]]
{{palette Monarchie}}
{{Portail|monarchie|monde colonial|République du Congo|Gabon}}

[[Catégorie:Makoko]]
[[Catégorie:Congo précolonial (RDC)]]
[[Catégorie:Roi]]

Dernière version du 2 mai 2024 à 15:57

Le Makoko de Mbé est un titre nobiliaire d'Afrique centrale, correspondant aux notions de roi ou chef de la localité de Mbé (actuel département des Plateaux en république du Congo), et de roi ou chef de la population Téké qui peuple le royaume Tio.

Le libellé exact de ce titre est Onko ou Ma-Onko (déformé en « makoko »). Il donne à celui qui le porte la suprématie absolue sur un territoire s'étendant - jusqu'avant la conférence de Berlin (1885) - du centre de ce qui est devenu la république du Congo, à une partie du Gabon et une partie de la république démocratique du Congo[1].

L'un d'entre eux est entré dans l'histoire du monde: Illoy Loubath Imumba Ier, souverain incontesté d’un royaume prospère et en paix s’étendant sur toute l’Afrique centrale, du territoire de la république du Congo à l’actuelle république du Congo jusqu’en Angola. Il signa à Mbé, le , un traité d’alliance[2] entre ce qui allait devenir le Congo et la France, négocié par l'officier français d'origine italienne Savorgnan de Brazza,

Illoy Ier pratiquait la polygamie. Deux branches de sa descendance survivront à l’après Makoko. La plus importante, la famille « Illoy Loubath » résida à Brazzaville et une autre partie, « Imumba », dans ce qui est l'actuelle république démocratique du Congo.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le domaine du Makoko : Mbé, Congo brazzaville » [PDF], ENSAG, Craterre,
  2. « Le roi Makoko »

Articles connexes[modifier | modifier le code]