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« Makoko de Mbé » : différence entre les versions

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Version du 1 décembre 2010 à 18:46

Le Makoko de Mbé est le roi des Téké, le chef du royaume tio. Il porte le titre de Onko ou Ma-Onko (déformé en makoko) et est le chef de Mbé ainsi que de tous les Tékés. Son nom lui donne le pouvoir sur un territoire partagé principalement au centre du Congo-Brazzaville, une partie du Gabon et une partie du Congo-Kinshasa avant l’époque coloniale.

Pour certains[Qui ?], le roi des Tékés, Illoy Loubath Imumba Ier dit « Makoko » est celui par lequel la disgrâce advint lorsqu’il signa à Mbé (région du Pool-Nord) le un traité d’alliance entre le Congo et la France. Disgrâce en effet car les termes de ladite alliance ne furent jamais totalement respectés par la France. Et le reste fait partie de l’histoire qui trouve son prolongement dans le présent. Illoy Ier avait plusieurs femmes, dans le village où il résidait. Deux descendances survivront à l’après Makoko, une division suivra la signature du traité. La plus grande partie de cette famille « Illoy Loubath » résidera à Brazzaville, et une autre partie « Imumba » en RDC.

Pour d’autres encore[Qui ?], à l’exemple de Darrell Bates[1], le roi Makoko a été le souverain incontesté d’un royaume prospère et en paix et dont le territoire s’étendait alors sur toute l’Afrique centrale. On peut même préciser qu’avant la Conférence de Berlin, (et le partage anarchique des territoires entre colonisateurs) le pouvoir du roi Makoko s’étendait sur un espace allant du Nord au Sud du Congo-Brazzaville ; il dépassait les limites du Gabon et de l’actuel Congo-Kinshasa et ce pour s’étendre jusqu’en Angola. Pour Darrell Bates, comme pour beaucoup de congolais, le roi Makoko ne s’est pas laissé abuser par De Brazza, il a signé un traité constructif destiné à être porteur de progrès pour l’ensemble du royaume du Congo [1].

Notes et références