Voir la source de Manuel Chaves

== Retour au Congrès des députés ==
[[Fichier:Sesión Solemne en el Congreso de los Diputados.jpg|vignette|Chaves est réélu député de Cadix lors des [[Élections générales espagnoles de 2011|élections générales de {{date|2011}}]] et retourne au [[palais des Cortès]] après {{unité|21|ans}} d'absence.]]
=== À nouveau député de Cadix ===
La secrétaire à l'Organisation de la fédération andalouse du PSOE [[Susana Díaz]] annonce le {{date|25 août 2011-}} dans une interview à la radio que José Antonio Griñán souhaite que Manuel Chaves soit tête de liste dans la [[Circonscription électorale de Cadix|circonscription de Cadix]] pour les prochaines élections législatives<ref>{{Lien web |langue=espagnol |auteur= |titre=''Griñán propone a Chaves que encabece la lista de Cádiz al Congreso'' |url=http://politica.elpais.com/politica/2011/08/25/actualidad/1314282742_206912.html |date=25 août 2011|site=elpais.com |consulté le=27 juin 2017}}.</ref>. Dans les jours qui suivent, il se laisse convaincre par Rubalcaba d'accepter cette offre, tout comme [[Alfonso Guerra]] mais pas [[José Bono]]<ref>{{Lien web |langue=espagnol |auteur=Luis Aizpeola |titre=''Rubalcaba convence a Chaves y Guerra de que vayan en las listas para el 20-N'' |url=http://politica.elpais.com/politica/2011/09/05/actualidad/1315251055_224698.html |date=5 septembre 2011|site=elpais.com |consulté le=27 juin 2017}}.</ref>. Dans un entretien télévisé le {{date|23 novembre 2011-}}, trois jours après avoir été réélu au Congrès des députés, Chaves confirme que des rumeurs circulent au sein du parti selon lesquelles Rubalcaba et la ministre de la Défense sortante [[Carme Chacón]] postuleront tous les deux au secrétariat général lors du [[38e congrès fédéral du Parti socialiste ouvrier espagnol|{{XXXVIIIe|congrès}} fédéral]], ajoutant que lui-même se verrait bien confirmé à la présidence du PSOE<ref>{{Lien web |langue=espagnol |auteur=Anabel Díez |titre=''Chaves: “Me gustaría que Rubalcaba fuera candidato” ''|url=http://politica.elpais.com/politica/2011/11/23/actualidad/1322038860_303987.html |date=23 novembre 2011|site=elpais.com |consulté le=27 juin 2017}}.</ref>. Cette dernière allusion est critiquée au sein du PSOE d'Andalousie, qui considère que ce n'est pas le moment de se répartir les postes d'autant que les candidats à la direction du parti ne sont pas encore connus<ref>{{Lien web |langue=espagnol |auteur=Lourdes Lucio |titre=''Griñán calla ante el deseo de Chaves de presidir el PSOE'' |url=http://politica.elpais.com/politica/2011/11/23/actualidad/1322077657_829790.html |date=23 novembre 2011|site=elpais.com |consulté le=27 juin 2017}}.</ref>.

Après l'ouverture de la [[Xe législature d'Espagne|{{Xe|législature}}]], où le Parti populaire de [[Mariano Rajoy]] bénéficie de la majorité absolue au Congrès, Chaves est porté le {{date|18 janvier 2012}} à la présidence de la commission de Suivi et d'évaluation des accords du [[pacte de Tolède]], qui concerne l'avenir du système de retraites espagnol<ref>{{Lien web |langue=espagnol |auteur=|titre=''X Legislatura – Chaves González, Manuel'' |url=http://www.congreso.es/portal/page/portal/Congreso/Congreso/Diputados/BusqForm?_piref73_1333155_73_1333154_1333154.next_page=/wc/fichaDiputado&idDiputado=252&idLegislatura=10 |date= |site=congreso.es|consulté le=27 juin 2017}}.</ref>.

=== Départ de la présidence du PSOE ===
[[Fichier:Congrès de Séville du PSOE.jpg|vignette|À l'issue du [[38e congrès fédéral du Parti socialiste ouvrier espagnol|{{38e|congrès}} socialiste]] à Séville, Chaves quitte la présidence du PSOE au profit de Griñán.]]
Les responsables du congrès fédéral, organisé en {{date|février 2012}} sous la présidence de Griñán, tentent de l'empêcher de prendre la parole devant les délégués, mais ce dernier obtient l'appui de [[José Luis Rodríguez Zapatero]] et son intervention est finalement inscrite à l'ordre du jour de la session inaugurale du {{date|3 février 2012-}}<ref>{{Lien web |langue=espagnol |auteur=Lourdes Lucio |titre=''Parte del PSOE andaluz intentó que Chaves no interviniera en el Congreso'' |url=http://politica.elpais.com/politica/2012/02/03/actualidad/1328293034_413588.html |date=3 février 2012|site=[[El País]] |consulté le=27 juin 2017}}.</ref>. L'entourage de Chaves met alors en cause le président de la Junte d'Andalousie, confirmant ainsi la forte division qui traverse la fédération andalouse et ses {{nobr|234 délégués}} dans le choix du futur secrétaire général<ref>{{Lien web |langue=espagnol |auteur=Anabel Díez |titre=''El PSOE elige entre enorme tensión al líder que gestionará su peor crisis'' |url=http://politica.elpais.com/politica/2012/02/03/actualidad/1328301599_434440.html |date=4 février 2012|site=elpais.com |consulté le=27 juin 2017}}.</ref>.

Bien que Rubalcaba l'ait emporté sur Chacón en dépit des efforts de Griñán, Chaves parvient à imposer au nouveau secrétaire général du PSOE de désigner le chef de l'exécutif andalou au poste honorifique de président du parti en estimant que {{citation|soit vous lui donnez la présidence, soit il s'en va}}. De leur côté, Griñán et Susana Díaz affirment que le départ de l'ancien ministre de la Politique territoriale est simplement dû aux statuts, qui limitent à trois le nombre de mandats dans les instances du Parti socialiste<ref>{{Lien web |langue=espagnol |auteur=Lourdes Lucio |titre=''El cierre del congreso alumbra un nuevo sector crítico en el PSOE andaluz ''|url=http://ccaa.elpais.com/ccaa/2012/02/05/andalucia/1328470088_689703.html |date=5 février 2012|site=elpais.com |consulté le=27 juin 2017}}.</ref>. Conformément à la tradition qui veut que les anciens membres de la commission exécutive intègrent le parlement du parti, il est élu le {{date|5 février 2012-}} au sein du comité fédéral<ref>{{Lien web |langue=espagnol |auteur= |titre=''Chacón, algunos de sus grandes apoyos y Chaves entran en el Comité Federal del PSOE ''|url=http://www.rtve.es/noticias/20120205/chacon-algunos-grandes-apoyos-chaves-entran-comite-federal-del-psoe/495699.shtml |date=5 février 2012|site=[[Radiotelevisión Española|TVE]] |consulté le=28 juin 2017}}.</ref>.

=== Enquête parlementaire sur une fraude aux aides publiques ===
[[Fichier:Parlamento Andaluz.JPG|vignette|Devant le [[Parlement d'Andalousie|Parlement andalou]], Chaves nie toute irrégularité dans la gestion des aides aux entreprises en difficulté.]]
Manuel Chaves informe la presse le {{date|6 juin 2012-}} suivant qu'il est prêt à se présenter de la commission d'enquête parlementaire du [[Parlement d'Andalousie]] sur l'affaire de la fraude aux aides publiques en cas de plan de sauvegarde de l'emploi ({{langue|es|''Caso ERE''}}{{note|groupe=alpha|texte=L’{{Langue|es|'''''E'''xpediente de '''r'''egulación de '''e'''mpleo''}} correspond au [[plan de sauvegarde de l'emploi]].}}). Bien que Susana Díaz, conseillère à la Présidence de la Junte d'Andalousie, ait affirmé qu'il n'y avait {{citation|aucune raison}} que Chaves et Griñán témoignent, l'ancien vice-président du gouvernement espagnol donne sa parole qu'il se tiendra toujours à la disposition de la commission et précise que jamais son conseil de gouvernement n'a eu connaissance d'une quelconque fraude<ref>{{Lien web |langue=espagnol |auteur= |titre=''Griñán y Chaves se muestran dispuestos a declarar ante la comisión de los ERE'' |url=http://ccaa.elpais.com/ccaa/2012/06/06/andalucia/1338976065_731764.html |date=6 juin 2012|site=elpais.com |consulté le=27 juin 2017}}.</ref>.

Il est finalement entendu par les députés le {{date|25 septembre 2012}} et confirme son opinion que le système d'attribution des subventions, qu'il considère comme doté {{citation|d'une grande marge discrétionnaire}}, était parfaitement légal. Il ajoute à cette occasion que la corruption le répugne et qu'il présente ses excuses aux habitants d'Andalousie pour la {{citation|douleur}} causée par les révélations<ref>{{Lien web |langue=espagnol |auteur=Lourdes Lucio et Javier Martín-Arroyo |titre=''Chaves defiende la legalidad de todas las decisiones del Gobierno sobre los ERE'' |url=http://ccaa.elpais.com/ccaa/2012/09/25/andalucia/1348560249_029941.html |date=25 septembre 2012|site=elpais.com |consulté le=27 juin 2017}}.</ref>. Le rapport de la commission est rendu public le {{date|17 novembre 2012-}} suivant, cinq jours après son approbation : s'il met clairement en cause le conseil de gouvernement dans la mauvaise gestion des fonds, il ne responsabilise pas spécifiquement Chaves et Griñán<ref>{{Lien web |langue=espagnol |auteur= |titre=''Los tres grupos políticos aprobarán el jueves el dictamen final sobre el fondo ''|url=http://ccaa.elpais.com/ccaa/2012/11/17/andalucia/1353110039_576303.html |date=17 novembre 2012|site=elpais.com |consulté le=27 juin 2017}}.</ref>.