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{{Voir homonymes|Mathis}}
{{sources à lier}}
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'''Mathis''' est une [[constructeur automobile|marque automobile]] française créée par [[Émile Mathis]]. Elle a produit des véhicules de [[1905]] à [[1940]].
'''Mathis''' était un [[constructeur automobile]] fondé par [[Émile Mathis]] à Strasbourg dans l'[[Reich allemand|Empire allemand]] jusqu'en 1918 et devenu français ensuite. Il a produit des automobiles de 1905 à 1940 mais également des véhicules utilitaires de 1919 à 1934, quelques tracteurs agricoles et un moteur d'avion.


==Histoire==
== Histoire ==
=== La Belle Époque ===
[[Image:Mathis Hermes.jpg|thumb|250px|gauche|Mathis Hermes construite avec [[Ettore Bugatti]] (1904) - Musée National de l'Automobile Mulhouse]]
[[Image:Mathis_MY_1924_face.jpg|thumb|Mathis MY 1926|223x223px]]
[[Image:Mathis_MY_1924_face.jpg|thumb|Mathis MY 1926|223x223px]]
[[Image:Mathis SA 1931.jpg|thumb|Obligation de la Mathis SA en date du 13 octobre 1931]]
[[Image:Mathis emy 4 S 2.JPG|thumb|Mathis EMY4S 1933 lors des journées du patrimoine 2012 à Blaye.]]
[[Image:Mathis emy 4 S 2.JPG|thumb|Mathis EMY4S 1933 lors des journées du patrimoine 2012 à Blaye.]]
[[Image:Mathis emy 4 S 4.JPG|thumb|Mathis EMY4S 1933, vue arrière.]]
[[Image:Mathis emy 4 S 4.JPG|thumb|Mathis EMY4S 1933, vue arrière.]]
Émile Mathis fut d'abord distributeur d'automobiles de diverses marques à [[Strasbourg]], ville alors annexée à l'[[Allemagne]].
Émile Mathis fut d'abord distributeur d'automobiles de diverses marques à [[Strasbourg]], ville faisant alors partie de l'[[Reich allemand|Empire allemand]], jusqu'en 1918.


Il s'associa avec [[Ettore Bugatti]] pour construire des véhicules [[Mathis Hermès Simplex]] de 28, 40, 45, 50 et 90 HP à l'usine de [[Illkirch-Graffenstaden|Graffenstaden]]. En [[1907]], les associés se séparèrent et Mathis fit construire une vaste usine à Strasbourg. Bugatti se consacra alors aux voitures de sport et de prestige, tandis que Mathis se tourna vers des véhicules plus populaires.
En 1904, [[Émile Mathis]] s'associe avec [[Ettore Bugatti]] pour construire des véhicules [[Mathis Hermès Simplex]] de 28, 40, 45, 50 et 90 HP à l'usine de [[Illkirch-Graffenstaden|Graffenstaden]]. Très peu d'exemplaires seront fabriqués. En 1906, les associés se séparent et Mathis va faire construire, à partir de 1911, un atelier à [[Strasbourg]], ville [[Reich allemand|allemande]], comme les régions [[Alsace]] et [[Lorraine]] depuis 1871. Bugatti se consacre aux voitures de sport et de prestige, tandis que Mathis se tourne vers le secteur des véhicules populaires.


Vers 1910, apparaissent les premières voitures portant la marque Mathis sur le haut du radiateur. Il s'agissait de châssis [[Stoewer]] ou [[Fiat]], carrossés à la demande du client, comme cela se passait à l'époque, par des artisans alsaciens et vendus sous la marque Mathis. [[Stoewer]] était un constructeur d'automobiles installé dans la ville Allemande de [[Stettin]], aujourd'hui en [[Pologne]] et [[Fiat]], le géant italien de [[Turin]].
Les véritables voitures Mathis sortirent en [[1911]], la production étant axée sur des modèles légers de {{unité|1500|cm|3}}. La grande époque de Mathis commença plus tard après la [[Première Guerre mondiale]] lors du retour de Strasbourg à la France. Il devint rapidement le quatrième constructeur français avec la ''8/10 HP'' produite en série (à la chaîne) comme la [[Citroën Type A|Citroën 10 HP type A]].


En Mars 1911, la construction de la nouvelle usine de [[Strasbourg]] débute et au début de l'année 1912, la première automobile de conception Mathis est commercialisée sous le nom de "Baby". L'année suivante, suivra la "Babylette", deux modèles légers équipés d'un moteur de {{unité|1500|cm|3}}. Pendant la [[Première Guerre mondiale]], l'usine Mathis est réquisitionnée pour fabriquer des camions militaires et des ambulances pour l’armée allemande.
À partir du [[Mondial de l'automobile de Paris|Salon de Paris]] [[1926]], la 8 CV ''MY'' eut un succès considérable et fut le plus produit de tous les modèles.


La grande époque de Mathis commence après la [[Première Guerre mondiale]]. L'Allemagne, qui a perdu la guerre, doit céder l'Alsace et la Lorraine à la France, Strasbourg redevient français. L'usine Mathis, désormais française, reprend, dès l'été 1919, la fabrication des modèles d'avant la guerre, la 16 CV type "Z", la 12 CV type "OB", la 8 CV type "S" et l’utilitaire type "FB". Mais l'évolution est rapide. [[Citroën]] lance la 10 CV type "A" en juin 1919 et la première nouveauté Mathis, la 10 CV type “SB” est présentée en août 1919. La clientèle désirant une voiture moins chère devra attendre la fin d'année 1921 pour avoir la petite Mathis 6 CV type "P". Mathis devient rapidement le quatrième constructeur français avec la "8/10 HP" produite "à la chaîne" ''(comme on disait à l'époque)'' comme la [[Citroën Type A|Citroën 10 HP type A]].
Afin de transposer cette réussite sur le haut de gamme, Mathis lança fin [[1927]] l'''Emysix'' (6 cylindres et 11 CV) puissante mais plus légère que la concurrence. Puis il mit à l'étude une voiture plus compacte que la MY : la 7 CV ''PY'' apparue en [[1930]]. C'est l'époque où Mathis dota ses voitures des perfectionnements ramenés des [[États-Unis]] comme le pont à denture [[engrenage hypoïde|hypoïde]] qui s'imposera après la [[Seconde Guerre mondiale]].


En 1920, la gamme s’élargit avec la petite 5 CV type "T" et deux voitures équipées de moteurs 6 cylindres. La 9 CV, puis 10 CV, type "PS" munie d’un moteur latéral, et la 10 CV type "L", sportive équipée d’un moteur à arbre à cames en tête. La 10 CV type "SB" est remplacée par la "SBO", plus spacieuse. Une toute nouvelle voiture, la 4 cylindres type "M" est lancée l'été 1923, d'une puissance de 7 chevaux fiscaux.
La crise concentra les efforts sur une 8 CV moderne, l' ''Emyquatre'' à roues avant indépendantes et à freins hydrauliques lancée au Salon [[1932]], un an après l' ''Emyhuit'' (8 cylindres et 17 CV) à moteur 3 litres.


La 11 CV type "G" apparaît en fin d'année 1924, voiture à caractère sportif équipée d’un moteur 4 cylindres à soupapes en tête. Mais, dans la très grande majorité des cas, les voitures Mathis sont équipées de moteurs classiques à distribution latérale. Mathis préférant les mécaniques simples et fiables pour les voitures de "monsieur tout le monde".
Ce fut l'âge d'or pour la marque qui employa jusqu'à {{formatnum:15000}} personnes dans ses usines de la [[Meinau]] entre [[1925]] et [[1935]].


=== Les Années folles ===
En [[1926]], Mathis s’installa en Région Parisienne à [[Gennevilliers]]. En [[1938]], cette usine travailla aussi pour la construction aéronautique.
Les ateliers Mathis tournent à plein régime, la capacité maximale de production de l'usine de Strasbourg est de 100 voitures par jour. En toute fin d'année 1925, Mathis lance sa première 8 cylindres. Elle fera une très brève apparition au catalogue car, malgré sa belle mécanique, cette 12 CV type "LH" n'a aucun succès.


À partir du [[Salon de l'automobile de Paris]] de [[1926]], la 8 CV ''MY'' va connaître un beau succès commercial et restera le modèle le plus produit de la marque. Cette 8 CV type "MY" est une véritable ''voiture à tout faire''. Elle est robuste, légère et économique. C’est la première voiture Mathis dont la dénomination renferme la lettre «Y». Par la suite, le «Y» se retrouvera dans quasiment toutes les dénominations des voitures Mathis. Mais que signifiait cette lettre «Y» ???
À partir de l'automne [[1934]], afin de résister à la [[Grande Dépression]], Mathis s'allia avec [[Ford]] pour former le groupe [[Matford]] et construire à la fois des véhicules Mathis et des [[Matford Alsace V8|véhicules Ford]]. Mais la 5 CV ''TY'' et la 8 CV ''Emyquatre'' disparurent et l'association prit fin avec le [[Deuxième Guerre mondiale|deuxième conflit mondial]]. Parti aux États-Unis dès [[juin 1940]], Émile Mathis créa la société Matam (pour MAThis AMérique) qui participa à l'effort de guerre des [[Alliés de la Seconde Guerre mondiale|Alliés]] en produisant, notamment, un nombre considérable d'[[obus]] pour la [[United States Navy|Navy]].


Afin de transposer cette réussite sur le haut de gamme, Mathis lance, en automne 1927, l'''Emysix'' en version 6 cylindres de 11 CV, voiture puissante mais plus légère que la concurrence. Mathis met ensuite à l'étude une voiture plus compacte que la MY : la 7 CV ''PY'' apparue en [[1930]]. C'est l'époque où Mathis dote ses voitures de perfectionnements ramenés des [[États-Unis]] comme le pont à denture [[engrenage hypoïde|hypoïde]] qui s'imposera après la [[Seconde Guerre mondiale]].
Revenu en France en [[1946]], Mathis avait deux projets futuristes : la ''VL333'', voiture à trois roues légère et aérodynamique et la ''666'', plus haut de gamme avec un six cylindres à plat et quatre roues indépendantes. Mais ils n'eurent pas de suite et la marque disparut en [[1953]].


La crise va concentrer les efforts sur une 8 CV moderne, l'[[Mathis Emy 4|Emyquatre]], lancée au Salon de Paris en octobre 1932, comportant deux essieux rigides avant et arrière puis, dans la 3{{ème}} série de 1934, des roues avant indépendantes et des freins hydrauliques. Un an après l'''Emyhuit'' (8 cylindres et 17 CV) à moteur {{unité|3|litres}}.
== La VL333 ==
Émile Mathis étant parti aux États-Unis, ce modèle fut étudié sous l'[[Europe sous domination nazie|occupation]] par [[Jean Andreau (ingénieur)|Jean Andreau]] sur la base d'une étude préalable répondant au concours de la Société des Ingénieurs de l'automobile (SIA) de 1935 (véhicule économique, trois places, vitesse 75 km/h).


Ce fut l'âge d'or pour la marque qui employa jusqu'à {{formatnum:15000}} personnes dans ses usines de la [[Meinau]] entre 1925 et 1935.
La ''VL333'' fut fabriquée à moins de dix exemplaires. ''VL'' pour Véhicule léger. "333" pour 3 roues, 3 places et 3 litres aux cent kilomètres (en fait 3,5 l/100). Pour réduire la consommation, il faut faire léger (coque et carrosserie en [[aluminium]]), avec peu de résistance de roulement grâce à la forme aérodynamique (petit Cx de 0,285) et aux trois roues. Ce véhicule à [[Traction (automobile)|traction avant]] est motorisé par un moteur bi-cylindres à plat de {{unité|700|cm|3}}.

En [[1929]], Mathis installa un important établissement à [[Gennevilliers]] faisant office de dépôt d'usine pour les concessionnaires et agents de la [[Île-de-France|région parisienne]]. A partir de 1938, cet établissement abrite la "division aviation" construisant des moteurs d'avion.

À partir de l'automne 1934, afin de résister à la [[Grande Dépression]], Mathis s'allie avec [[Ford SAF]] qui était à la recherche d'une usine pour augmenter sa production française. L'union des deux constructeurs va donner naissance à [[Matford]], nouvelle marque qui va construire à la fois des véhicules Mathis et des [[Matford Alsace V8|véhicules Ford]]. Début 1935, l'usine Mathis de Strasbourg, entièrement rééquipée par Ford, est en mesure de produire la nouvelle V8-48. Très vite, les Mathis 5 CV ''TY'' et 8 CV ''Emyquatre'' sont abandonnées et Ford SAF rachète la part (40%) détenue par Mathis dans Matford. La construction de la nouvelle [[Usine Stellantis de Poissy|usine Ford de Poissy]] commencée en novembre 1938 est interrompue avec le début de la [[Deuxième Guerre mondiale]]. La société Matford SA est dissoute en 1940 et est radiée du registre du commerce en 1941.

[[Émile Mathis]] s'exile aux États-Unis en [[juin 1940]] et crée la société Matam ''MAThis AMérique'' qui va participer à l'effort de guerre des [[Alliés de la Seconde Guerre mondiale|Alliés]] en produisant, notamment, un nombre considérable d'[[obus]] pour l'US [[United States Navy|Navy]].

=== L'après-guerre ===
Revenu en France en [[1946]], [[Émile Mathis]] a deux projets futuristes : la ''VL333'', voiture à trois roues légère et aérodynamique et la ''666'', plus haut de gamme avec un six cylindres à plat et quatre roues indépendantes. Mais ces modèles n'auront pas de suite et la marque disparaît en [[1953]].

==== VL333 ====
[[Image:Mathis VL333 Prototype c.1945-6 (15917138494).jpg|thumb|250px|gauche|Mathis VL333 (devant) et Mathis 666 (au fond)]]
[[Image:Mathis VL333 Prototype c.1945-6 (16539722535).jpg|thumb|upright .6|Mathis 333, avec sa roue arrière unique]]
Émile Mathis, exilé aux États-Unis, ce modèle fut étudié sous l'[[Europe sous domination nazie|occupation nazie]] par [[Jean Andreau (ingénieur)|Jean Andreau]] sur la base d'une étude préalable répondant au concours de la Société des Ingénieurs de l'automobile (SIA) de 1935 (véhicule économique, trois places, vitesse {{unité|75|km/h}}).

La VL333 ou VEL333 fut fabriquée à moins de dix exemplaires en 1946. ''VL/VEL'' pour Véhicule Économique Léger<ref name="lau">[http://lautomobileancienne.com/mathis-666/ Mathis 666], lautomobileancienne.com</ref>. "333" pour 3 roues, 3 places et {{unité|3|litres}} aux cent kilomètres (en fait 3,5 l/100). Pour réduire la consommation, il faut faire léger (coque et carrosserie en [[aluminium]]), avec peu de résistance de roulement grâce à la forme aérodynamique (petit Cx de 0,285) et aux trois roues. Ce véhicule à [[Traction (automobile)|traction avant]] est motorisé par un moteur bi-cylindres à plat de {{unité|700|cm|3}}.
Mathis fut un partisan des innovations techniques, mettant en pratique son slogan « Le poids, voilà l'ennemi ! » en développant les premiers moteurs entièrement en aluminium et les premières [[boîtes de vitesses]] à quatre rapports.
Mathis fut un partisan des innovations techniques, mettant en pratique son slogan « Le poids, voilà l'ennemi ! » en développant les premiers moteurs entièrement en aluminium et les premières [[boîtes de vitesses]] à quatre rapports.

Analyse complète des caractéristiques techniques de la VL333 faite par [http://inter.action.free.fr/ Association de Sauvetage Créatif du Savoir Aérotechnique] <ref name="ASCSA"> [http://inter.action.free.fr/publications/auto-eco/AUTO-ECO.pdf RÉFLEXIONS SUR L’ÉNERGÉTIQUE DES VÉHICULES ROUTIERS] </ref>

==== Mathis 666 ====
En 1948, Mathis présente une berline moderne à 6 places, 6 cylindres à plat, 6 vitesses, nommée Mathis 666 : c'est une traction à quatre roues indépendantes, aux lignes résolument modernes, avec un [[pare-brise]] panoramique et une grande surface vitrée qui, pour finir, ne fut pas commercialisée<ref name="lau" />.

==== Moteur d'avion G.8R ====
Les bénéfices retirés de [[Matford]] par [[Émile Mathis]] furent importants ce qui lui permit, en 1938, d'investir dans une nouvelle société, '''Mathis Aviation''', installée à [[Gennevilliers]], pour y fabriquer des moteurs d'avions. Il achète un brevet de moteur avec culasses rotatives. C’est un 42 cylindres en étoiles de 2.500 chevaux. Des problèmes de fuite d’huile auront raison du moteur. En 1945, Mathis est chargé de motoriser le [[SUC-10 Courlis]] et développe le moteur Mathis G.8R, un [[moteur V8]] de 190 ch qui se révéla être un échec. En 1961, [[Continental Motors]] est sélectionné pour remplacer Mathis. Les locaux de Gennevilliers seront cédés à [[General Motors]] au début des années 1950.

[[Image:Mathis RTE (1949, 24 PS).jpg|thumb|250px|Tracteur agricole Mathis RTE]]

== Tracteurs agricoles Mathis-Moline ==
Mathis a également fabriqué des tracteurs agricoles sous licence américaine de la société Moline. Les tracteurs Mathis-Moline ont été fabriqués de 1949 à 1952 dans l'usine de Meinau.

[[Image:Camion Matis 002.jpg|thumb|250px|Camion Mathis]]
== Les véhicules utilitaires ==
En plus des automobiles et de quelques exemplaires de moteurs d'avion, Mathis a aussi produit des véhicules utilitaires. À l'époque, avant 1918, les camions sont en fait des véhicules dérivés des voitures de tourisme qui étaient construites sur des châssis robustes que les constructeurs ou carrossiers pouvaient adapter à leur guise.
Mathis a fabriqué une gamme de modèles allant de 350 kg à 5 tonnes de charge utile.
{|class="wikitable"
! Modèle
! Charge utile<br>(kg)
! Empattement<br>(mm)
! Moteur<br>Cylindrée<br>(cm3)
! Puissance<br>(ch)
! Période
! Remarques
|-
| align="center" | '''FB''' (4x2)
| align="center" | 3.500
| align="center" | 4.000
| align="center" | L4 - 4.240
| align="center" | 35
| align="center" | 1919-1920
| embrayage à disques métalliques multiples
|-
| align="center" | '''1 TGM'''a (4x2)
| align="center" | 1000
| align="center" | 3.100
| align="center" | L4 - 1.616
| align="center" | 25
| align="center" | 1927-1928
| embrayage à simple disque<br>refroidissement par ”thermosiphon”
|-
| align="center" | '''1 TGM'''b (4x2)
| align="center" | 1.250
| align="center" | 2.950
| align="center" | L4 - 1.616
| align="center" | 25
| align="center" | 1929
| refroidissement par ”thermosiphon”
|-
| align="center" | '''GMU''' (4x2)
| align="center" | 1000
| align="center" |
| align="center" | L4 - 1.616
| align="center" | 25
| align="center" | 1929-1930
| refroidissement par ”thermosiphon”
|-
| align="center" | '''QMUN / QMUT'''<br> (4x2)
| align="center" | 1000
| align="center" | 3.000
| align="center" | L4 - 1.629
| align="center" | 30
| align="center" | 1929-1931
| refroidissement par ”thermosiphon”
|-
| align="center" | '''U1''' (4x2)
| align="center" | 1.800
| align="center" | 3.350 / 3.850
| align="center" | L4 - 2.031<br>L6 - 2.443<br>L6 - 3.016
| align="center" | 36<br>48<br>55
| align="center" | 1929-1932
| circuit de refroidissement avec pompe à eau
|-
| align="center" | '''U6''' (6x4)
| align="center" | 3.000
| align="center" | 4.300 / 5.300
| align="center" | L6 - 3.016<br>L6 - 4059
| align="center" | 55<br>67
| align="center" | 1930-1931
| châssis camion et autobus 19/23 places
|-
| align="center" | '''U6F''' (6x4)
| align="center" | 4.000
| align="center" | 4.350 / 5.350
| align="center" | L6 - 3.016<br>L6 - 4059
| align="center" | 55<br>67
| align="center" | 1930-1931
| 2 châssis camion et autobus 19/23 ou 30/40 places
|-
| align="center" | '''U2''' (4x2)
| align="center" | 2.500
| align="center" | 3.350 / 3.850
| align="center" | L4 - 2.031<br>L6 - 2.443<br>L6 - 3.016<br>L4 - 3.026<br>L4 - 3.230
| align="center" | 36<br>48<br>55<br>50<br>45
| align="center" | 1930-1933
|
|-
| align="center" | '''UT''' (4x2)
| align="center" | 5.000
| align="center" | 3.000
| align="center" | L4 - 3.026
| align="center" |
| align="center" | 1919-1920
| Tracteur
|-
| align="center" | '''QGUN''' (4x2)
| align="center" | 1.250
| align="center" | 3.200
| align="center" | L4 - 2.031
| align="center" | 36
| align="center" | 1931-1933
| refroidissement par ”thermosiphon”
|-
| align="center" | '''PUF''' (4x2)
| align="center" | 800
| align="center" | 3.050
| align="center" | L4 - 1.525
| align="center" | 32
| align="center" | 1932-1933
|
|-
| align="center" | '''MU''' (4x2)
| align="center" | 1.000
| align="center" | 3.200
| align="center" | L4 - 2.178
| align="center" | 40
| align="center" | 1933-1934
| camionnette légère, plateau, fourgonnette, ambulance et minibus 12 places
|-
| align="center" | '''GU''' (4x2)
| align="center" | 1.500
| align="center" | 3.350
| align="center" | L4 - 2.178
| align="center" | 40
| align="center" | 1933-1934
| camionnette, plateau, fourgon et midibus 16 places
|-
| align="center" | '''U3''' (4x2)
| align="center" | 2.500
| align="center" | 3.850
| align="center" | L4 - 3.026
| align="center" | 50
| align="center" | 1933-1934
| camion, plateau, fourgon et midibus 22 places
|-
| align="center" | '''PU''' (4x2)
| align="center" | 350
| align="center" | 2.770
| align="center" | L4 - 1.226
| align="center" | 28
| align="center" | 1931-1933
| fourgonnette, châssis de l’[[Mathis Emy 4|Emy4-F]], refroidissement par ”thermosiphon”
|-
| align="center" | '''PUT''' (4x2)
| align="center" | 750
| align="center" | 2.870
| align="center" | L4 - 1.445<br>L4 - 1.524
| align="center" | 30<br>32
| align="center" | 1931-1933
| fourgonnette, ambulance
|-
|}


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{{Autres projets|commons=Category:Mathis vehicles|commons titre=Mathis}}


== Notes et références ==
==Voir aussi==
<references />
[[Mathis PS]]

===Bibliographie===
== Voir aussi ==
'''Ouvrages'''
* [[Mathis PS]]

=== Bibliographie ===
* Simone Chopp, ''Une entreprise : Mathis'', mémoire de maîtrise d'histoire, Université Strasbourg II, 1986, 201 p.
* Simone Chopp, ''Une entreprise : Mathis'', mémoire de maîtrise d'histoire, Université Strasbourg II, 1986, 201 p.
* Jean-François Blattner, ''Émile Mathis, constructeur automobile'', Editions Edifree/La Vie de l'Auto, 1990, 496 p.
* Jean-François Blattner, ''Émile Mathis, constructeur automobile'', Editions Edifree/La Vie de l'Auto, 1990, 496 p.
'''Articles ou dossiers'''
'''Articles ou dossiers'''
* Lucien Février, « Les usines automobiles Mathis », in ''La vie en Alsace'', septembre 1930.
* Lucien Février, « Les usines automobiles Mathis », in ''La vie en Alsace'', {{date-|septembre 1930}}.
* ''Revue de l'aluminium'', n° 119, février 1946.
* ''Revue de l'aluminium'', {{n°|119}}, {{date-|février 1946}}.
* ''Le destin d'un constructeur automobile oublié'', in ''[[La Charte]]'' (organe de la Fédération nationale André Maginot), n°3, mai/juin 2009.
* ''Le destin d'un constructeur automobile oublié'', in ''La Charte'' (organe de la Fédération nationale [[André Maginot]]), {{n°|3}}, mai/{{date-|juin 2009}}.
* [https://www.mathis-auto.com/ Présentation et histoire de Mathis]
* [https://www.vintagecarmagazine.ch/emile-mathis-histoire-de-la-marque-par-pierre-haas/ Histoire de Mathis par Pierre Haass sur Vintage Car Magazine]


===Liens externes===
=== Liens externes ===
*[http://www.mathis-auto.com/ Automobiles Mathis Strasbourg]
*[http://www.mathis-auto.com/ Automobiles Mathis Strasbourg]
{{Liens}}


{{Palette|Mathis}}
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Mathis.

Mathis
logo de Mathis (entreprise)
Logo de la firme Mathis
Création 1905
Dates clés 1904 - Association avec E. Bugatti
1910 - 1res voitures sur châssis Stoewer et Fiat
1913 - 1re voiture Mathis
1934 : association avec Ford SAF et création de Matford
1935 : disparition de Mathis
1946 : renouveau de Mathis
Disparition 1953
Fondateurs Émile Mathis
Forme juridique Société anonymeVoir et modifier les données sur Wikidata
Slogan 1922 - « Le poids, voilà l'ennemi.»
1930 - « La voiture qui a étonné l'Amérique.»
1932 - « La flamme de la roue libre Mathis éclaire les routes du monde.»
Siège social Strasbourg
Drapeau de l'Allemagne Allemagne → 1918
Drapeau de la France France 1918 →
Directeurs Émile MathisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Automobile
Produits AutomobileVoir et modifier les données sur Wikidata
modifier - modifier le code - voir Wikidata Consultez la documentation du modèle

Mathis était un constructeur automobile fondé par Émile Mathis à Strasbourg dans l'Empire allemand jusqu'en 1918 et devenu français ensuite. Il a produit des automobiles de 1905 à 1940 mais également des véhicules utilitaires de 1919 à 1934, quelques tracteurs agricoles et un moteur d'avion.

Histoire[modifier | modifier le code]

La Belle Époque[modifier | modifier le code]

Mathis Hermes construite avec Ettore Bugatti (1904) - Musée National de l'Automobile Mulhouse
Mathis MY 1926
Obligation de la Mathis SA en date du 13 octobre 1931
Mathis EMY4S 1933 lors des journées du patrimoine 2012 à Blaye.
Mathis EMY4S 1933, vue arrière.

Émile Mathis fut d'abord distributeur d'automobiles de diverses marques à Strasbourg, ville faisant alors partie de l'Empire allemand, jusqu'en 1918.

En 1904, Émile Mathis s'associe avec Ettore Bugatti pour construire des véhicules Mathis Hermès Simplex de 28, 40, 45, 50 et 90 HP à l'usine de Graffenstaden. Très peu d'exemplaires seront fabriqués. En 1906, les associés se séparent et Mathis va faire construire, à partir de 1911, un atelier à Strasbourg, ville allemande, comme les régions Alsace et Lorraine depuis 1871. Bugatti se consacre aux voitures de sport et de prestige, tandis que Mathis se tourne vers le secteur des véhicules populaires.

Vers 1910, apparaissent les premières voitures portant la marque Mathis sur le haut du radiateur. Il s'agissait de châssis Stoewer ou Fiat, carrossés à la demande du client, comme cela se passait à l'époque, par des artisans alsaciens et vendus sous la marque Mathis. Stoewer était un constructeur d'automobiles installé dans la ville Allemande de Stettin, aujourd'hui en Pologne et Fiat, le géant italien de Turin.

En Mars 1911, la construction de la nouvelle usine de Strasbourg débute et au début de l'année 1912, la première automobile de conception Mathis est commercialisée sous le nom de "Baby". L'année suivante, suivra la "Babylette", deux modèles légers équipés d'un moteur de 1 500 cm3. Pendant la Première Guerre mondiale, l'usine Mathis est réquisitionnée pour fabriquer des camions militaires et des ambulances pour l’armée allemande.

La grande époque de Mathis commence après la Première Guerre mondiale. L'Allemagne, qui a perdu la guerre, doit céder l'Alsace et la Lorraine à la France, Strasbourg redevient français. L'usine Mathis, désormais française, reprend, dès l'été 1919, la fabrication des modèles d'avant la guerre, la 16 CV type "Z", la 12 CV type "OB", la 8 CV type "S" et l’utilitaire type "FB". Mais l'évolution est rapide. Citroën lance la 10 CV type "A" en juin 1919 et la première nouveauté Mathis, la 10 CV type “SB” est présentée en août 1919. La clientèle désirant une voiture moins chère devra attendre la fin d'année 1921 pour avoir la petite Mathis 6 CV type "P". Mathis devient rapidement le quatrième constructeur français avec la "8/10 HP" produite "à la chaîne" (comme on disait à l'époque) comme la Citroën 10 HP type A.

En 1920, la gamme s’élargit avec la petite 5 CV type "T" et deux voitures équipées de moteurs 6 cylindres. La 9 CV, puis 10 CV, type "PS" munie d’un moteur latéral, et la 10 CV type "L", sportive équipée d’un moteur à arbre à cames en tête. La 10 CV type "SB" est remplacée par la "SBO", plus spacieuse. Une toute nouvelle voiture, la 4 cylindres type "M" est lancée l'été 1923, d'une puissance de 7 chevaux fiscaux.

La 11 CV type "G" apparaît en fin d'année 1924, voiture à caractère sportif équipée d’un moteur 4 cylindres à soupapes en tête. Mais, dans la très grande majorité des cas, les voitures Mathis sont équipées de moteurs classiques à distribution latérale. Mathis préférant les mécaniques simples et fiables pour les voitures de "monsieur tout le monde".

Les Années folles[modifier | modifier le code]

Les ateliers Mathis tournent à plein régime, la capacité maximale de production de l'usine de Strasbourg est de 100 voitures par jour. En toute fin d'année 1925, Mathis lance sa première 8 cylindres. Elle fera une très brève apparition au catalogue car, malgré sa belle mécanique, cette 12 CV type "LH" n'a aucun succès.

À partir du Salon de l'automobile de Paris de 1926, la 8 CV MY va connaître un beau succès commercial et restera le modèle le plus produit de la marque. Cette 8 CV type "MY" est une véritable voiture à tout faire. Elle est robuste, légère et économique. C’est la première voiture Mathis dont la dénomination renferme la lettre «Y». Par la suite, le «Y» se retrouvera dans quasiment toutes les dénominations des voitures Mathis. Mais que signifiait cette lettre «Y» ???

Afin de transposer cette réussite sur le haut de gamme, Mathis lance, en automne 1927, l'Emysix en version 6 cylindres de 11 CV, voiture puissante mais plus légère que la concurrence. Mathis met ensuite à l'étude une voiture plus compacte que la MY : la 7 CV PY apparue en 1930. C'est l'époque où Mathis dote ses voitures de perfectionnements ramenés des États-Unis comme le pont à denture hypoïde qui s'imposera après la Seconde Guerre mondiale.

La crise va concentrer les efforts sur une 8 CV moderne, l'Emyquatre, lancée au Salon de Paris en octobre 1932, comportant deux essieux rigides avant et arrière puis, dans la 3e série de 1934, des roues avant indépendantes et des freins hydrauliques. Un an après l'Emyhuit (8 cylindres et 17 CV) à moteur 3 litres.

Ce fut l'âge d'or pour la marque qui employa jusqu'à 15 000 personnes dans ses usines de la Meinau entre 1925 et 1935.

En 1929, Mathis installa un important établissement à Gennevilliers faisant office de dépôt d'usine pour les concessionnaires et agents de la région parisienne. A partir de 1938, cet établissement abrite la "division aviation" construisant des moteurs d'avion.

À partir de l'automne 1934, afin de résister à la Grande Dépression, Mathis s'allie avec Ford SAF qui était à la recherche d'une usine pour augmenter sa production française. L'union des deux constructeurs va donner naissance à Matford, nouvelle marque qui va construire à la fois des véhicules Mathis et des véhicules Ford. Début 1935, l'usine Mathis de Strasbourg, entièrement rééquipée par Ford, est en mesure de produire la nouvelle V8-48. Très vite, les Mathis 5 CV TY et 8 CV Emyquatre sont abandonnées et Ford SAF rachète la part (40%) détenue par Mathis dans Matford. La construction de la nouvelle usine Ford de Poissy commencée en novembre 1938 est interrompue avec le début de la Deuxième Guerre mondiale. La société Matford SA est dissoute en 1940 et est radiée du registre du commerce en 1941.

Émile Mathis s'exile aux États-Unis en juin 1940 et crée la société Matam MAThis AMérique qui va participer à l'effort de guerre des Alliés en produisant, notamment, un nombre considérable d'obus pour l'US Navy.

L'après-guerre[modifier | modifier le code]

Revenu en France en 1946, Émile Mathis a deux projets futuristes : la VL333, voiture à trois roues légère et aérodynamique et la 666, plus haut de gamme avec un six cylindres à plat et quatre roues indépendantes. Mais ces modèles n'auront pas de suite et la marque disparaît en 1953.

VL333[modifier | modifier le code]

Mathis VL333 (devant) et Mathis 666 (au fond)
Mathis 333, avec sa roue arrière unique

Émile Mathis, exilé aux États-Unis, ce modèle fut étudié sous l'occupation nazie par Jean Andreau sur la base d'une étude préalable répondant au concours de la Société des Ingénieurs de l'automobile (SIA) de 1935 (véhicule économique, trois places, vitesse 75 km/h).

La VL333 ou VEL333 fut fabriquée à moins de dix exemplaires en 1946. VL/VEL pour Véhicule Économique Léger[1]. "333" pour 3 roues, 3 places et 3 litres aux cent kilomètres (en fait 3,5 l/100). Pour réduire la consommation, il faut faire léger (coque et carrosserie en aluminium), avec peu de résistance de roulement grâce à la forme aérodynamique (petit Cx de 0,285) et aux trois roues. Ce véhicule à traction avant est motorisé par un moteur bi-cylindres à plat de 700 cm3.

Mathis fut un partisan des innovations techniques, mettant en pratique son slogan « Le poids, voilà l'ennemi ! » en développant les premiers moteurs entièrement en aluminium et les premières boîtes de vitesses à quatre rapports.

Analyse complète des caractéristiques techniques de la VL333 faite par Association de Sauvetage Créatif du Savoir Aérotechnique [2]

Mathis 666[modifier | modifier le code]

En 1948, Mathis présente une berline moderne à 6 places, 6 cylindres à plat, 6 vitesses, nommée Mathis 666 : c'est une traction à quatre roues indépendantes, aux lignes résolument modernes, avec un pare-brise panoramique et une grande surface vitrée qui, pour finir, ne fut pas commercialisée[1].

Moteur d'avion G.8R[modifier | modifier le code]

Les bénéfices retirés de Matford par Émile Mathis furent importants ce qui lui permit, en 1938, d'investir dans une nouvelle société, Mathis Aviation, installée à Gennevilliers, pour y fabriquer des moteurs d'avions. Il achète un brevet de moteur avec culasses rotatives. C’est un 42 cylindres en étoiles de 2.500 chevaux. Des problèmes de fuite d’huile auront raison du moteur. En 1945, Mathis est chargé de motoriser le SUC-10 Courlis et développe le moteur Mathis G.8R, un moteur V8 de 190 ch qui se révéla être un échec. En 1961, Continental Motors est sélectionné pour remplacer Mathis. Les locaux de Gennevilliers seront cédés à General Motors au début des années 1950.

Tracteur agricole Mathis RTE

Tracteurs agricoles Mathis-Moline[modifier | modifier le code]

Mathis a également fabriqué des tracteurs agricoles sous licence américaine de la société Moline. Les tracteurs Mathis-Moline ont été fabriqués de 1949 à 1952 dans l'usine de Meinau.

Camion Mathis

Les véhicules utilitaires[modifier | modifier le code]

En plus des automobiles et de quelques exemplaires de moteurs d'avion, Mathis a aussi produit des véhicules utilitaires. À l'époque, avant 1918, les camions sont en fait des véhicules dérivés des voitures de tourisme qui étaient construites sur des châssis robustes que les constructeurs ou carrossiers pouvaient adapter à leur guise. Mathis a fabriqué une gamme de modèles allant de 350 kg à 5 tonnes de charge utile.

Modèle Charge utile
(kg) 		Empattement
(mm) 		Moteur
Cylindrée
(cm3) 		Puissance
(ch) 		Période Remarques
FB (4x2) 3.500 4.000 L4 - 4.240 35 1919-1920 embrayage à disques métalliques multiples
1 TGMa (4x2) 1000 3.100 L4 - 1.616 25 1927-1928 embrayage à simple disque
refroidissement par ”thermosiphon”
1 TGMb (4x2) 1.250 2.950 L4 - 1.616 25 1929 refroidissement par ”thermosiphon”
GMU (4x2) 1000 L4 - 1.616 25 1929-1930 refroidissement par ”thermosiphon”
QMUN / QMUT
(4x2) 		1000 3.000 L4 - 1.629 30 1929-1931 refroidissement par ”thermosiphon”
U1 (4x2) 1.800 3.350 / 3.850 L4 - 2.031
L6 - 2.443
L6 - 3.016 		36
48
55 		1929-1932 circuit de refroidissement avec pompe à eau
U6 (6x4) 3.000 4.300 / 5.300 L6 - 3.016
L6 - 4059 		55
67 		1930-1931 châssis camion et autobus 19/23 places
U6F (6x4) 4.000 4.350 / 5.350 L6 - 3.016
L6 - 4059 		55
67 		1930-1931 2 châssis camion et autobus 19/23 ou 30/40 places
U2 (4x2) 2.500 3.350 / 3.850 L4 - 2.031
L6 - 2.443
L6 - 3.016
L4 - 3.026
L4 - 3.230 		36
48
55
50
45 		1930-1933
UT (4x2) 5.000 3.000 L4 - 3.026 1919-1920 Tracteur
QGUN (4x2) 1.250 3.200 L4 - 2.031 36 1931-1933 refroidissement par ”thermosiphon”
PUF (4x2) 800 3.050 L4 - 1.525 32 1932-1933
MU (4x2) 1.000 3.200 L4 - 2.178 40 1933-1934 camionnette légère, plateau, fourgonnette, ambulance et minibus 12 places
GU (4x2) 1.500 3.350 L4 - 2.178 40 1933-1934 camionnette, plateau, fourgon et midibus 16 places
U3 (4x2) 2.500 3.850 L4 - 3.026 50 1933-1934 camion, plateau, fourgon et midibus 22 places
PU (4x2) 350 2.770 L4 - 1.226 28 1931-1933 fourgonnette, châssis de l’Emy4-F, refroidissement par ”thermosiphon”
PUT (4x2) 750 2.870 L4 - 1.445
L4 - 1.524 		30
32 		1931-1933 fourgonnette, ambulance


Sur les autres projets Wikimedia :

  • Mathis, sur Wikimedia Commons

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a et b Mathis 666, lautomobileancienne.com
  2. ↑ RÉFLEXIONS SUR L’ÉNERGÉTIQUE DES VÉHICULES ROUTIERS

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Simone Chopp, Une entreprise : Mathis, mémoire de maîtrise d'histoire, Université Strasbourg II, 1986, 201 p.
  • Jean-François Blattner, Émile Mathis, constructeur automobile, Editions Edifree/La Vie de l'Auto, 1990, 496 p.

Articles ou dossiers

Liens externes[modifier | modifier le code]

v · m
Mathis-Bugatti
Châssis Stoewer et Fiat
Automobiles Mathis (1912-1914)
Automobiles Mathis (1919-1935)
Automobiles Mathis (1946-1950)
Utilitaires Mathis (1919-1934)
Moteur avion
Tracteurs agricoles Mathis-Moline
Voir aussi :
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