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Emile Mathis étant parti aux États-Unis, ce modèle fut étudié sous l'[[Europe sous domination nazie|occupation]] par Jean Andreau sur la base d'une étude préalable répondant au concours de la Société des Ingénieurs de l'automobile (SIA) de 1935 (véhicule économique, trois places, vitesse 75 km/h).
Emile Mathis étant parti aux États-Unis, ce modèle fut étudié sous l'[[Europe sous domination nazie|occupation]] par Jean Andreau sur la base d'une étude préalable répondant au concours de la Société des Ingénieurs de l'automobile (SIA) de 1935 (véhicule économique, trois places, vitesse 75 km/h).


La ''VL333'' fut fabriquée à moins de dix exemplaires. ''VL'' pour Véhicule léger. "333" pour 3 roues, 3 places et 3 litres aux cent kilomètres (en fait 3,5 l/100). Pour réduire la consommation, il faut faire léger (coque et carrosserie en aluminium), avec peu de résistance de roulement grâce à la forme aérodynamique (petit Cx de 0,285) et aux trois roues. Ce véhicule à traction avant est motorisé par un moteur bi-cylindres à plat de 700 cm³.
La ''VL333'' fut fabriquée à moins de dix exemplaires. ''VL'' pour Véhicule léger. "333" pour 3 roues, 3 places et 3 litres aux cent kilomètres (en fait 3,5 l/100). Pour réduire la consommation, il faut faire léger (coque et carrosserie en [[aluminium]]), avec peu de résistance de roulement grâce à la forme aérodynamique (petit Cx de 0,285) et aux trois roues. Ce véhicule à traction avant est motorisé par un moteur bi-cylindres à plat de 700 cm³.
Mathis fut un partisan des innovations techniques, mettant en pratique son slogan « Le poids, voilà l'ennemi ! » en développant les premiers moteurs entièrement en aluminium et les premières boîtes de vitesses à quatre rapports.
Mathis fut un partisan des innovations techniques, mettant en pratique son slogan « Le poids, voilà l'ennemi ! » en développant les premiers moteurs entièrement en aluminium et les premières [[boîtes de vitesses]] à quatre rapports.


==Voir aussi==
==Voir aussi==
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===Bibliographie===
===Bibliographie===
'''Ouvrages'''
'''Ouvrages'''
* ''Une entreprise : Mathis'', par Simone Chopp. Mémoire de maîtrise d'histoire, Université Strasbourg II, 1986, 201 pages.
* Simone Chopp, ''Une entreprise : Mathis'', mémoire de maîtrise d'histoire, Université Strasbourg II, 1986, 201 p.
* ''Emile Mathis, constructeur automobile'', par Jean-François Blattner. Editions Edifree/La Vie de l'Auto, 1990, 496 pages.
* Jean-François Blattner, ''Émile Mathis, constructeur automobile'', Editions Edifree/La Vie de l'Auto, 1990, 496 p.


'''Articles ou dossiers'''
'''Articles ou dossiers'''
* ''Les usines automobiles Mathis'', par Lucien Février, in ''La vie en Alsace'', septembre 1930
* Lucien Février, « Les usines automobiles Mathis », in ''La vie en Alsace'', septembre 1930.
* ''Revue de l'aluminium'', n° 119, février 1946
* ''Revue de l'aluminium'', n° 119, février 1946.
* ''Le destin d'un constructeur automobile oublié'', in ''[[La Charte]]'' (organe de la Fédération nationale André Maginot), n°3, mai/juin 2009
* ''Le destin d'un constructeur automobile oublié'', in ''[[La Charte]]'' (organe de la Fédération nationale André Maginot), n°3, mai/juin 2009.


===Liens externes===
===Liens externes===

Version du 2 novembre 2012 à 10:50

Mathis
logo de Mathis (entreprise)
Logo de la firme Mathis

Création 1905
Disparition 1953
Fondateurs Émile Mathis
Forme juridique Société anonymeVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Drapeau de la France France
Directeurs Émile MathisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Construction de véhicules automobiles, de remorques et semi-remorques et construction de véhicule (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Produits AutomobileVoir et modifier les données sur Wikidata

Mathis est une marque automobile française créée par Émile Mathis. Elle a produit des véhicules de 1905 à 1940.

Histoire

Mathis MY 1926.
Mathis EMY4S 1933 lors des journées du patrimoine 2012 à Blaye.
Mathis EMY4S 1933, vue arrière.

Émile Mathis fut d'abord distributeur d'automobiles de diverses marques à Strasbourg, ville alors annexée à l'Allemagne.

Il s'associa avec Ettore Bugatti pour construire des véhicules Mathis Hermes-Simplex de 28, 40, 45, 50 et 90 HP à l'usine de Graffenstaden. En 1907, les associés se séparèrent et Mathis fit construire une vaste usine à Strasbourg. Bugatti se consacra alors aux voitures de sport et de prestige, tandis que Mathis se tourna vers des véhicules plus populaires.

Les véritables voitures Mathis sortirent en 1911, la production étant axée sur des modèles légers de 1 500 cm³. La grande époque de Mathis commença plus tard après la Première Guerre mondiale lors du retour de Strasbourg à la France. Il devint rapidement le quatrième constructeur français avec la 8/10 HP produite en série (à la chaîne) comme la Citroën 10 HP type A.

À partir du Salon de Paris 1926, la 8 CV MY eut un succès considérable et fut le plus produit de tous les modèles.

Afin de transposer cette réussite sur le haut de gamme, Mathis lança fin 1927 l'Emysix (6 cylindres et 11 CV) puissante mais plus légère que la concurrence. Puis il mit à l'étude une voiture plus compacte que la MY : la 7 CV PY apparue en 1930. C'est l'époque où Mathis dota ses voitures des perfectionnements ramenés des États-Unis comme le pont à denture hypoïde qui s'imposera après la Seconde Guerre mondiale.

La crise concentra les efforts sur une 8 CV moderne, l' Emyquatre à roues avant indépendantes et à freins hydrauliques lancée au Salon 1932, un an après l' Emyhuit (8 cylindres et 17 CV) à moteur 3 litres.

Ce fut l'âge d'or pour la marque qui employa jusqu'à 15 000 personnes dans ses usines de la Meinau entre 1925 et 1935.

En 1926, Mathis s’installa en Région Parisienne à Gennevilliers. En 1938, cette usine travailla aussi pour la construction aéronautique.

À partir de l'automne 1934, afin de résister à la grande dépression économique, Mathis s'allia avec Ford pour former le groupe Matford et construire à la fois des véhicules Mathis et des véhicules Ford. Mais la 5 CV TY et la 8 CV Emyquatre disparurent et l'association prit fin avec le deuxième conflit mondial. Parti aux États-Unis dès juin 1940, Emile Mathis créa la société Matam (pour MAThis AMérique) qui participa à l'effort de guerre des Alliés en produisant, notamment, un nombre considérable d'obus pour la Navy.

Revenu en France en 1946, Mathis avait deux projets futuristes : la VL333, voiture à trois roues légère et aérodynamique et la 666, plus haut de gamme avec un six cylindres à plat et quatre roues indépendantes. Mais ils n'eurent pas de suite et la marque disparut en 1953.

La VL333

Emile Mathis étant parti aux États-Unis, ce modèle fut étudié sous l'occupation par Jean Andreau sur la base d'une étude préalable répondant au concours de la Société des Ingénieurs de l'automobile (SIA) de 1935 (véhicule économique, trois places, vitesse 75 km/h).

La VL333 fut fabriquée à moins de dix exemplaires. VL pour Véhicule léger. "333" pour 3 roues, 3 places et 3 litres aux cent kilomètres (en fait 3,5 l/100). Pour réduire la consommation, il faut faire léger (coque et carrosserie en aluminium), avec peu de résistance de roulement grâce à la forme aérodynamique (petit Cx de 0,285) et aux trois roues. Ce véhicule à traction avant est motorisé par un moteur bi-cylindres à plat de 700 cm³.

Mathis fut un partisan des innovations techniques, mettant en pratique son slogan « Le poids, voilà l'ennemi ! » en développant les premiers moteurs entièrement en aluminium et les premières boîtes de vitesses à quatre rapports.

Voir aussi

Bibliographie

Ouvrages

  • Simone Chopp, Une entreprise : Mathis, mémoire de maîtrise d'histoire, Université Strasbourg II, 1986, 201 p.
  • Jean-François Blattner, Émile Mathis, constructeur automobile, Editions Edifree/La Vie de l'Auto, 1990, 496 p.

Articles ou dossiers

  • Lucien Février, « Les usines automobiles Mathis », in La vie en Alsace, septembre 1930.
  • Revue de l'aluminium, n° 119, février 1946.
  • Le destin d'un constructeur automobile oublié, in La Charte (organe de la Fédération nationale André Maginot), n°3, mai/juin 2009.

Liens externes

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  1. Pressearchiv 20. Jahrhundert, (organisation), [lire en ligne], consulté le Voir et modifier les données sur Wikidata