Voir la source de Panama Papers

== Réactions ==
* Gerard Ryle, le directeur de l'{{langue|en|[[International Consortium of Investigative Journalists]]}}, estime que la fuite est {{citation|le coup le plus fort jamais porté au monde de la finance {{langue|en|offshore}}}}, en raison de l'étendue des documents révélés<ref>{{lien web|langue=en|url=https://www.bbc.co.uk/news/world-35918844|titre=Panama Papers: Mossack Fonseca leak reveals elite's tax havens|auteur=Richard Bilton|éditeur=BBC News|date=4 avril 2016|consulté le=4 avril 2016}}.</ref>. Il déclare, dans un entretien avec le magazine [[Wired (magazine)|Wired]], {{citation|que les organisations de médias n'ont pas l'intention de publier toutes les données, à la façon de [[WikiLeaks]]}}, ce qui, selon lui, mettrait au jour des informations sensibles sur des particuliers innocents à côté des figures publiques sur lesquelles le groupe de journalistes a concentré les révélations. Ryle ajoute {{citation|Nous ne sommes pas WikiLeaks. Nous essayons de montrer que le journalisme peut être exercé de façon responsable}}<ref>[[Andy Greenberg]], « How Reporters Pulled Off the Panama Papers, the Biggest Leak in Whistleblower History », ''Wired'', 4 avril 2016, [https://www.wired.com/2016/04/reporters-pulled-off-panama-papers-biggest-leak-whistleblower-history/ en ligne].</ref>. WikiLeaks a réagi à cette mise en cause en déclarant notamment que {{citation|l’attaque contre Poutine a été écrite par l’OCCRP, un organisme qui cible la Russie et les anciennes républiques soviétiques et qui est financé par l’[[Agence des États-Unis pour le développement international|USAID]] et George Soros}} et que {{citation|le fait que les États-Unis financent directement les attaques #panamapapers contre Poutine mine sa crédibilité}}<ref>Damien Leloup, « "Panama papers" : passe d’armes entre WikiLeaks et le Consortium international de journalistes », ''Le Monde'', 6 avril 2016 (mis à jour le 7), [https://www.lemonde.fr/evasion-fiscale/article/2016/04/06/panama-papers-passe-d-armes-entre-wikileaks-et-le-consortium-international-de-journalistes_4897082_4862750.html en ligne].</ref>.
* En réponse aux requêtes du ''[[The Miami Herald|{{langue|en|Miami Herald}}]]'', le cabinet d'avocat [[Mossack Fonseca]] indique avoir respecté ses obligations en matière de contrôle y compris celles préconisées par le [[groupe d'action financière|GAFI]], fait remarquer qu'il n'est pas le seul cabinet permettant la création de société ''{{langue|en|offshore}}'', précise que certaines personnes mentionnées dans les listes diffusées ne sont pas ses clients, d'autant qu'il travaille principalement avec des entreprises, des banques et des institutions. Il menace de poursuivre en justice les organisations utilisant les documents récoltés<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.miamiherald.com/news/local/community/miami-dade/article69252767.html#|titre=Mossack Fonseca responds to Miami Herald ‘Secret Shell Game’ series on offshore companies|auteur=Sohail Al-Jamea et Ali Rizvi|site=The Miami Herald|date=3 avril 2016|consulté le=4 avril 2016}}.</ref>.
* La divulgation est décrite par [[Edward Snowden]] comme la {{citation|plus grande divulgation dans l'histoire du [[journalisme de données]]}}<ref>{{lien web|langue=en|url=https://twitter.com/Snowden/status/716683740903247873|titre=Tweet|auteur=[[Edward Snowden]]|site=[[Twitter]]|date=3 avril 2016|consulté le=4 avril 2016|citation=Biggest leak in the history of data journalism just went live, and it's about corruption. http://panamapapers.sueddeutsche.de/en/}}.</ref>.

=== Chine ===
Le président [[Xi Jinping]], lancé dans une campagne anti corruption visant à assainir les rangs du parti, décrète la censure des médias sur le sujet alors que son propre beau-frère et des proches de 7 autres membres du comité permanent du Bureau politique du Parti communiste chinois sont cités dans les révélations<ref>http://www.lepoint.fr/economie/panama-papers-la-chine-censure-les-revelations-05-04-2016-2030125_28.php Panama Papers : la Chine censure les révélations.</ref>{{,}}<ref>http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/panama-papers-en-chine-censure-tous-azimuts-et-haro-sur-les-forces-hostiles_1779663.html Panama Papers: en Chine, censure tous azimuts et haro sur les "forces" hostiles.</ref>. Le seul média à en parler est le ''[[Global Times]]'', proche du pouvoir, dénonçant une offensive occidentale, contre la Russie notamment, et affirmant « Les médias occidentaux ont contrôlé l’interprétation à chaque fois qu’il y a eu un tel déversement de documents, et Washington a montré une certaine influence là-dedans »<ref>[https://lemonde.fr/panama-papers/article/2016/04/07/la-chine-terrain-de-chasse-privilegie-pour-mossack-fonseca_4897348_4890278.html La Chine, terrain de chasse privilégié pour Mossack Fonseca], article sur le site [[lemonde.fr]], daté du 7 avril 2016.</ref>.

=== États-Unis ===
Le 7 avril 2016, le gouvernement des États-Unis, par l'intermédiaire de son porte-parole Mark Toner, a nié être impliqué dans la fuite de documents. Il a déclaré subventionner, via l'[[Agence des États-Unis pour le développement international|USAID]], l'OCCRP (Organized Crime and Corruption Reporting project), un des organismes faisant partie du [[Center for Public Integrity#International Consortium for Investigative Journalism|Consortium of Investigative Journalists]], qui a reçu les documents, mais d'après le porte-parole du gouvernement, cette subvention est accordée sans contrôle éditorial<ref>Phil Helsel et Abigail Williams, « U.K. Prime Minister David Cameron Admits He Profited on Shares of Trust Mentioned in Panama Papers », NBC News, 7 avril 2016, [http://www.nbcnews.com/storyline/panama-papers/uk-prime-minister-david-cameron-admits-he-profited-shares-trust-n552636 en ligne].</ref>.

=== Russie ===
En réaction à la divulgation des {{langue|en|Panama Papers}}, [[Dmitri Peskov]], le secrétaire de presse de la fédération de Russie, déclare : {{citation|[[Vladimir Poutine|Poutine]], la Russie, notre pays, notre stabilité, les prochaines élections sont la cible principale. Il s’agit de déstabiliser}}<ref>{{lien web|url=https://www.20minutes.fr/monde/1819195-20160404-panama-papers-kremlin-vladimir-poutine-principale-cible|site=[[20 minutes]]|titre=« {{langue|en|Panama Papers}} » : Pour le Kremlin, Poutine est « la principale cible »|date=4 avril 2016|consulté le=5 avril 2016}}.</ref>. Il accuse la {{langue|en|[[CIA]]}} d'être derrière ces révélations<ref>{{Lien web|url=https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/021815492964-panama-papers-les-reactions-oscillent-entre-indignation-investigations-et-dementis-1211422.php|titre={{langue|en|Panama Papers}} : les réactions oscillent entre indignation, enquêtes et démentis|site=Les Échos|consulté le=5 avril 2016}}.</ref>.

Le 14 avril 2016, Vladimir Poutine admet publiquement que les informations des Panama Papers concernant ses proches sont vraies, mais ajoute qu'elles ne contiennent rien d'illégal. Il accuse les États-Unis d'être à l'origine de ces provocations et défend le violoncelliste [[Sergueï Roldouguine]] en expliquant que ce dernier a {{citation|dépensé tout l'argent qu'il a gagné pour acheter des instruments de musique}} et s'est {{citation|endetté auprès des fonds par lesquels il les a achetés}}<ref>[http://www.lepoint.fr/monde/panama-papers-poutine-denonce-des-provocations-des-usa-14-04-2016-2032282_24.php Panama Papers : Poutine dénonce des "provocations" des USA], ''Le Point'', 14 avril 2016.</ref>.