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Fils d’un industriel du cinéma et petit-fils d’[[Alexis de Broca]], peintre de renom, Philippe de Broca fait ses études à l’école technique de photographie et de cinématographie ([[École nationale supérieure Louis-Lumière|école Vaugirard]] à Paris) dont il sort diplômé en 1953. Il effectue son service militaire au service cinématographique des armées (SCA) en [[Allemagne de l'Ouest|Allemagne]], puis en [[Algérie française|Algérie]] comme [[chef opérateur]] ou [[réalisateur]] de [[courts métrages]]. Très affecté par la guerre, il se jure de montrer dans ses futurs films la vie sous son meilleur jour « parce que le rire est la meilleure défense contre les drames de la vie. » De retour à la vie civile, il part dans une expédition de camions [[Berliet]] en Afrique qu’il traverse du nord au sud avant de rentrer à Paris.
Fils d’un industriel du cinéma et petit-fils d’[[Alexis de Broca]], peintre de renom, Philippe de Broca fait ses études à l’école technique de photographie et de cinématographie ([[École nationale supérieure Louis-Lumière|école Vaugirard]] à Paris) dont il sort diplômé en 1953. Il effectue son service militaire au service cinématographique des armées (SCA) en [[Allemagne de l'Ouest|Allemagne]], puis en [[Algérie française|Algérie]] comme [[chef opérateur]] ou [[réalisateur]] de [[courts métrages]]. Très affecté par la guerre, il se jure de montrer dans ses futurs films la vie sous son meilleur jour « parce que le rire est la meilleure défense contre les drames de la vie. » De retour à la vie civile, il part dans une expédition de camions [[Berliet]] en Afrique qu’il traverse du nord au sud avant de rentrer à Paris.


Il débute comme stagiaire d’[[Henri Decoin]] avant de devenir l’assistant de [[Claude Chabrol]] (''Le Beau Serge'', ''Les Cousins'', ''À double tour''), de [[François Truffaut]] (''Les 400 coups'') et de [[Pierre Schœndœrffer]] (''Ramuntcho'') . En 1959, Claude Chabrol lui produit son premier film ''Les jeux de l’amour'' avec [[Jean-Pierre Cassel]]. Il poursuivra sa complicité avec Cassel dans ''Le Farceur'' (1961), ''L’Amant de 5 jours'' (1961) et ''Un Monsieur de Compagnie'' (1965).
Il débute comme stagiaire d’[[Henri Decoin]] avant de devenir l’assistant de [[Claude Chabrol]] (''Le Beau Serge'', ''Les Cousins'', ''À double tour''), de [[François Truffaut]] (''Les 400 coups'') et de [[Pierre Schoendoerffer]] (''Ramuntcho'') . En 1959, Claude Chabrol lui produit son premier film ''Les jeux de l’amour'' avec [[Jean-Pierre Cassel]]. Il poursuivra sa complicité avec Cassel dans ''Le Farceur'' (1961), ''L’Amant de 5 jours'' (1961) et ''Un Monsieur de Compagnie'' (1965).


Son premier succès commercial arrive avec ''Cartouche'' tourné en 1962, qui associe désormais deux noms dans la carrière de Philippe de Broca : Jean-Paul Belmondo comme acteur et [[Alexandre Mnouchkine]] comme [[Producteur de cinéma|producteur]]. La consécration internationale est acquise avec ''L’homme de Rio'' en 1964, ''Les tribulations d’un chinois en Chine'' en 1965, ''Le Magnifique'' en 1973 et ''L’Incorrigible'' en 1975.
Son premier succès commercial arrive avec ''Cartouche'' tourné en 1962, qui associe désormais deux noms dans la carrière de Philippe de Broca : Jean-Paul Belmondo comme acteur et [[Alexandre Mnouchkine]] comme [[Producteur de cinéma|producteur]]. La consécration internationale est acquise avec ''L’homme de Rio'' en 1964, ''Les tribulations d’un chinois en Chine'' en 1965, ''Le Magnifique'' en 1973 et ''L’Incorrigible'' en 1975.
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== Vie privée ==
== Vie privée ==
Philippe de Broca a été marié à Michelle de Broca avec qui il a fondé la société de production Fildebroc. Il a également été très brièvement marié en 1983 avec l'actrice canadienne [[Margot Kidder]], qu’il a dirigée dans ''Lousiane''. Il a eu trois enfants : Alexandre en 1972 avec [Marthe Keller]] (rencontrée lors du tournage du film ''Le Diable par la queue''), Chloé en 1988 avec Valérie Rojan et Jade en 1999 avec Alexandra Canello (qu’il avait épousée en 1992)<ref>Laurent Benyayer et Philippe Sichler, ''Philippe de Broca : un monsieur de comédie'', Magland, Néva, 2020, 334 p., coll. Beaux livres</ref>.
Philippe de Broca a été marié à Michelle de Broca avec qui il a fondé la société de production Fildebroc. Il a également été très brièvement marié en 1983 avec l'actrice canadienne [[Margot Kidder]], qu’il a dirigée dans ''Lousiane''. Il a eu trois enfants : Alexandre en 1972 avec [[Marthe Keller]] (rencontrée lors du tournage du film ''Le Diable par la queue''), Chloé en 1988 avec Valérie Rojan et Jade en 1999 avec Alexandra Canello (qu’il avait épousée en 1992)<ref>Laurent Benyayer et Philippe Sichler, ''Philippe de Broca : un monsieur de comédie'', Magland, Néva, 2020, 334 p., coll. Beaux livres</ref>.


Il a vécu plus de 30 ans dans le village de [[Vert (Yvelines)|Vert]] dans les Yvelines. Il a choisi d’être inhumé au cimetière de [[Sauzon]] à [[Belle-Île-en-Mer]]. Sa tombe porte l'épitaphe: « J'ai assez ri ».
Il a vécu plus de 30 ans dans le village de [[Vert (Yvelines)|Vert]] dans les Yvelines. Il a choisi d’être inhumé au cimetière de [[Sauzon]] à [[Belle-Île-en-Mer]]. Sa tombe porte l'épitaphe: « J'ai assez ri ».
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=== Réalisateur ===
=== Réalisateur ===
==== Cinéma ====
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* [[1953 au cinéma|1953]] : ''[[Les Trois Rendez-vous]]'' (court métrage) avec [[Charles L. Bitsch]], [[Edith Krausse]]
* [[1953 au cinéma|1953]] : ''[[Les Trois Rendez-vous]]'' (court métrage) avec [[Charles Bitsch]], [[Edith Krausse]]
* [[1954]] : ''Salon nautique'' (court métrage, documentaire)
* [[1954]] : ''Salon nautique'' (court métrage, documentaire)
* [[1954]] : ''Sous un autre soleil'' (court métrage, documentaire)
* [[1954]] : ''Sous un autre soleil'' (court métrage, documentaire)
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* [[1971 au cinéma|1971]] : ''[[La Poudre d'escampette (film)|La Poudre d'escampette]]''
* [[1971 au cinéma|1971]] : ''[[La Poudre d'escampette (film)|La Poudre d'escampette]]''
* [[1972 au cinéma|1972]] : ''[[Chère Louise]]''
* [[1972 au cinéma|1972]] : ''[[Chère Louise]]''
* [[1973 au cinéma|1973]] : ''[[Le Magnifique (film)|Le Magnifique]]''
* [[1973 au cinéma|1973]] : ''[[Le Magnifique (film, 1973)|Le Magnifique]]''
* [[1975 au cinéma|1975]] : ''[[L'Incorrigible]]''
* [[1975 au cinéma|1975]] : ''[[L'Incorrigible]]''
* [[1977 au cinéma|1977]] : ''[[Julie pot de colle]]''
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* [[1993 à la télévision|1993]] : ''[[Regarde-moi quand je te quitte]]''
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* [[1994 à la télévision|1994]] : ''[[Le Jardin des plantes (téléfilm, 1994)|Le Jardin des plantes]]''
* [[1994 à la télévision|1994]] : ''[[Le Jardin des plantes (téléfilm)|Le Jardin des plantes]]''
* [[1995 à la télévision|1995]] : ''[[Les hommes et les femmes sont faits pour vivre heureux… mais pas ensemble]]''
* [[1995 à la télévision|1995]] : ''[[Les hommes et les femmes sont faits pour vivre heureux… mais pas ensemble]]''
* [[2001 à la télévision|2001]] : ''[[Un amour en kit]]''
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Version du 20 avril 2022 à 07:58

Philippe de Broca
Description de cette image, également commentée ci-après
Philippe de Broca en 1962.
Naissance
Paris 12e (France)
Nationalité Drapeau de la France Français
Décès (à 71 ans)
Neuilly-sur-Seine (France)
Profession Réalisateur
Films notables Cartouche
L'Homme de Rio
Le Roi de cœur
Le Magnifique
Le Bossu
Site internet https://www.philippedebroca.fr/

Philippe de Broca, dit parfois de Broca de Ferrussac[1],[2] ou encore Phil de Broc'[3], né le dans le 12e arrondissement de Paris et mort le à Neuilly-sur-Seine, est un réalisateur français.

Il réalise 30 longs métrages dont certains furent d’immenses succès comme L'Homme de Rio, Le Magnifique ou Le Bossu. Son œuvre englobe le film à grand spectacle, historique et sentimental comme Chouans ! ou Le Roi de cœur, et la comédie où le héros dynamique et désinvolte est prêt à toutes les aventures pour fuir le quotidien moderne comme Le Cavaleur, Le Diable par la queue et L’Africain. Il a tourné à six reprises avec Jean-Paul Belmondo, avec qui son nom est couramment associé, mais il a également travaillé à plusieurs reprises avec d'autres comédiens de renom comme Jean-Pierre Cassel, Philippe Noiret, ou Jean Rochefort.

Biographie

Fils d’un industriel du cinéma et petit-fils d’Alexis de Broca, peintre de renom, Philippe de Broca fait ses études à l’école technique de photographie et de cinématographie (école Vaugirard à Paris) dont il sort diplômé en 1953. Il effectue son service militaire au service cinématographique des armées (SCA) en Allemagne, puis en Algérie comme chef opérateur ou réalisateur de courts métrages. Très affecté par la guerre, il se jure de montrer dans ses futurs films la vie sous son meilleur jour « parce que le rire est la meilleure défense contre les drames de la vie. » De retour à la vie civile, il part dans une expédition de camions Berliet en Afrique qu’il traverse du nord au sud avant de rentrer à Paris.

Il débute comme stagiaire d’Henri Decoin avant de devenir l’assistant de Claude Chabrol (Le Beau Serge, Les Cousins, À double tour), de François Truffaut (Les 400 coups) et de Pierre Schoendoerffer (Ramuntcho) . En 1959, Claude Chabrol lui produit son premier film Les jeux de l’amour avec Jean-Pierre Cassel. Il poursuivra sa complicité avec Cassel dans Le Farceur (1961), L’Amant de 5 jours (1961) et Un Monsieur de Compagnie (1965).

Son premier succès commercial arrive avec Cartouche tourné en 1962, qui associe désormais deux noms dans la carrière de Philippe de Broca : Jean-Paul Belmondo comme acteur et Alexandre Mnouchkine comme producteur. La consécration internationale est acquise avec L’homme de Rio en 1964, Les tribulations d’un chinois en Chine en 1965, Le Magnifique en 1973 et L’Incorrigible en 1975.

En 1966, il co-écrit, réalise et produit Le Roi de cœur. Cette parodie sur la fin de la première guerre mondiale qui met en scène les plus grands noms de la scène française (Micheline Presle, Michel Serrault, Pierre Brasseur, Julien Guiomar, Jean-Claude Brialy, Françoise Christophe) et que certains cinéphiles considèrent comme son chef-d’œuvre, est un échec commercial et personnel qui l’atteindra.

Il poursuit sa carrière en retrouvant la comédie, qui n’est en apparence que du pur divertissement avec Le Diable par la queue interprété par Yves Montand et Madeleine Renaud en 1969, puis Tendre Poulet en 1978 et On a volé la cuisse de Jupiter en 1980 avec Philippe Noiret et Annie Girardot, et enfin Le Cavaleur en 1979 avec Jean Rochefort.

En 1988, son film Chouans avec Sophie Marceau et Philippe Noiret qui est une mise en question des philosophies de l’histoire, ne rencontre pas le succès escompté.

Il réalise alors une dizaine de téléfilms appréciant la rapidité des tournages et la vie d’équipe avant de renouer avec le succès en adaptant Le Bossu pour Daniel Auteuil en 1997.

En 1998, il est président du jury au Festival du cinéma russe à Honfleur.

En 2004, Philippe de Broca tourne l’adaptation de Vipère au poing avec Jacques Villeret et Catherine Frot. Ce sera son dernier rendez-vous réussi avec le public qu’il ne savourera pas ; rattrapé par un cancer il décédera le .

Son œuvre durant toute sa carrière alternera entre deux tendances : les films à grand spectacle comme Cartouche, Le Roi de cœur ou Le Bossu, et la comédie d’aventures vive, rythmée et contemporaine comme L'Homme de Rio, Le Magnifique ou Le Cavaleur. Pourtant cette classification s’applique mal à l’œuvre de Philippe de Broca car, détestant la convention, il aime à brouiller les pistes entre réel et imaginaire. Son cinéma que l’on croyait léger devient pour les cinéphiles un cinéma qui pense et qui interpelle sur la société de la deuxième partie du XXe siècle.

La fidélité à ses acteurs, constante que l’on retrouve dans ses films, s’applique aussi pour des collaborations fidèles avec les auteurs Daniel Boulanger et Michel Audiard et une complicité musicale exceptionnelle avec Georges Delerue.

Aujourd’hui, Philippe de Broca est reconnu par la jeune génération de réalisateurs qui ne cesse de faire référence à son œuvre.

Vie privée

Philippe de Broca a été marié à Michelle de Broca avec qui il a fondé la société de production Fildebroc. Il a également été très brièvement marié en 1983 avec l'actrice canadienne Margot Kidder, qu’il a dirigée dans Lousiane. Il a eu trois enfants : Alexandre en 1972 avec Marthe Keller (rencontrée lors du tournage du film Le Diable par la queue), Chloé en 1988 avec Valérie Rojan et Jade en 1999 avec Alexandra Canello (qu’il avait épousée en 1992)[4].

Il a vécu plus de 30 ans dans le village de Vert dans les Yvelines. Il a choisi d’être inhumé au cimetière de Sauzon à Belle-Île-en-Mer. Sa tombe porte l'épitaphe: « J'ai assez ri ».

Filmographie

Assistant réalisateur

Réalisateur

Cinéma

Télévision

Box-office

Film Année Box-office
L'Homme de Rio 1964 4 800 626 entrées
Cartouche 1962 3 610 402 entrées
Le Magnifique 1973 2 803 412 entrées
Les Tribulations d’un chinois en Chine 1965 2 701 748 entrées
L'Incorrigible 1975 2 568 325 entrées
Le Bossu 1997 2 328 601 entrées

Discographie

La plupart des musiques de films de Philippe de Broca ont été éditées sur disque. Du côté des compilations, on note les éditions suivantes :

  • En 2003, le label Universal Music Jazz a fait paraître deux disques intitulés Le cinéma de Philippe de Broca - musiques de Georges Delerue. Le premier couvre la période de 1959 à 1968, le second celle de 1969 à 1988. On y retrouve les thèmes principaux tirés de dix-sept films du réalisateur, des Jeux de l'amour à Chouans !
  • En 2007, le label canadien Disques Cinémusique a fait paraître Les Plus Beaux Thèmes pour le piano, un nouvel enregistrement qui regroupe des arrangements pour piano, flûte et violoncelle de plusieurs thèmes de Georges Delerue tirés de treize films, dont sept sont des réalisations de Philippe de Broca, auquel un hommage particulier est rendu. Présentation en ligne.
  • À partir de 2011, le label français Music Box Records a réédité deux bandes originales des films de Philippe de Broca composées par Georges Delerue pour L'Incorrigible et Claude Bolling pour La Gitane.

Distinctions

Notes et références

  1. Broca fut épique à une époque sur le site de Libération, 29 novembre 2004
  2. Le réalisateur donnera cette partie délaissée de son nom de naissance, de Ferrussac, au personnage du méchant de Cartouche, un de ses plus célèbres films
  3. "comme disait affectueusement Victor" dans Victor, mon père de Richard Lanoux
  4. Laurent Benyayer et Philippe Sichler, Philippe de Broca : un monsieur de comédie, Magland, Néva, 2020, 334 p., coll. Beaux livres

Liens externes

Bibliographie

  • Laurent Benyayer et Philippe Sichler, Philippe de Broca : un monsieur de comédie, Magland, Néva, 2020, 334 p., coll. Beaux livres
  • Michel Coulombe, « Entretien avec Philippe de Broca » , Ciné-Bulles, vol. 17, n° 1, 1998, p. 4-9
  • Jean-Pierre Zarader, Philippe de Broca : caméra philosophique, Paris, Klincksieck, 2019, 199 p.

Liens externes