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=== Réserve et exploitation du pétrole dans le Bassin parisien ===
[[Fichier:Chevalets de pompage (pumpjack) - Puit de pétrole à Jouy-le-Châtel - panoramio (3).jpg|vignette|gauche|Chevalets de pompage à [[Jouy-le-Châtel]] en [[Seine-et-Marne]] en 2013.]]
[[Fichier:Saint-Martin puit de pétrole 02.JPG|vignette|Un [[puits de pétrole]] en cours de forage en 2009 à [[Saint-Martin-de-Bossenay]], le [[département français|département]] de l'[[Aube (département)|Aube]].]]
[[Fichier:Chevalets de pompage (pumpjack) - Puit de pétrole à Sivry-Courtry - panoramio.jpg|vignette|gauche|Chevalets de pompage à [[Sivry-Courtry]] en [[Seine-et-Marne]] en 2013.]]
Plus de deux mille puits ont déjà été forés et plus de 285 millions de barils de pétrole ont été produits dans le [[Bassin parisien]] en 2011 sur une réserve totale estimée à entre 60 et 100 milliards de barils<ref>[http://www.lefigaro.fr/matieres-premieres/2011/03/07/04012-20110307ARTFIG00652-un-eldorado-petrolier-sous-le-bassin-parisien.php Un eldorado pétrolier sous le Bassin parisien], ''[[Le Figaro]]'', 8 mars 2011.</ref>.

Cependant, faute de nouvelles explorations, cette production s’amoindrit progressivement et risque de disparaître. Les principaux gisements sont Chaunoy, Itteville et Villeperdue<ref name="lepoint 65496" />.

La production dans le Bassin parisien remonte aux années 1950, époque à laquelle la [[France]] vise l’autosuffisance pétrolière et entame une série de grands programmes de recherche en [[Seine-et-Marne]]<ref>http://annales.com/ri/2000/05-2000/galin041-046.pdf Les forages profonds : un autre après-mine ? Annales des mines.</ref>.

La première découverte de pétrole est faite le {{date-|22 février 1958}} à 19 h 02, à {{unité|1875|m}} de profondeur dans les sous-sols du village de [[Coulommes]]<ref>[http://www.carpem.info/downloads/26.pdf La Guerre secrète du pétrole], Jacques Bergier et Bernard Thomas, Éditions Denoël, 1968 ; Éditions J’ai Lu Flammarion, 1971 réf. A259, {{p.|71}}.</ref>.

Ce gisement a produit environ deux millions de tonnes de pétrole mais sur les cinquante-sept puits forés depuis 1958 sur la concession, quatre seulement sont encore en activité en 2011<ref>[http://www.leparisien.fr/boutigny-77470/le-gisement-petrorep-bientot-a-sec-04-01-2012-1795776.php Le gisement Pétrorep bientôt à sec], Le Parisien, 04 janvier 2011.</ref>.

Au cours des années 1960, d’autres découvertes ont suivi. C’est également à cette période que l’unique [[Raffinage du pétrole|raffinerie]] de [[Seine-et-Marne]], la [[raffinerie de Grandpuits]] qui approvisionne [[Paris]], est inaugurée en 1967 en présence de [[Georges Pompidou]], alors [[Premier ministre]]. Aujourd’hui, elle emploie toujours 400 personnes<ref>[http://www.raffinerie-grandpuits.total.fr/RAF/grandpuits.nsf/VS_OPM/E882C7BB6B622783C12573E200523FD2?OpenDocument Historique de la raffinerie de Grandpuits], Total.fr.</ref>.

En 1982 et 1983, les champs de Villeperdue et de Chaunoy sont découverts. Le premier par la société [[Triton]] (il a ensuite été exploité par [[Total (entreprise)|Total]], puis par Coparex, devenue Lundin depuis novembre 2002) et le second par [[Esso (marque)|Esso]]. Fin 2002, Chaunoy avait produit au total {{unité|9.8|Mt}} d'huile et Villeperdue {{unité|5.8|Mt}}<ref>[http://www.developpement-durable.gouv.fr/Presentation-historique-de-l.html Les ressources énergétiques du sous-sol] ministère de l’Écologie et du Développement durable.</ref>.

La dernière découverte significative a été faite par [[ELF Aquitaine|Elf]] en 1990 ([[Itteville]])<ref>[http://tpe.petrole.free.fr/documents/Drire.pdf Le pétrole en Ile-de-France, de la ressource aux consommateurs], Direction Régionale de l'Industrie, de la Recherche et de l'Environnement (DRIRE).</ref>. Pour autant à cette époque, le bilan de l’activité pétrolière du Bassin parisien est mauvais et aucune autre découverte significative n’a été effectuée. En 1992, neuf puits seulement ont été forés, contre 33 en 1991.

Plusieurs découvertes ont été faites au cours des années 1990, puis plus récemment en 2003-2004<ref>[http://www.leblogfinance.com/2006/03/en-france-on-a-.html En France, on a du gaz, des idées et des canadiens], Le Blog Finance, 11 mars 2006.</ref>.

Mais, parallèlement, plusieurs puits français ont également été stoppés et la prospection suspendue en raison de la chute du prix du baril passé sous les neuf dollars, (le seuil de rentabilité était de {{nobr|15 dollars}} le baril){{quand}}.

Face au prix du baril de pétrole (100 dollars en 2011), il devient économiquement de nouveau rentable de prospecter dans le Bassin parisien<ref>[https://www.20minutes.fr/economie/681410-economie-petrole-prix-baril-plus-200-dollars Pétrole: le prix du baril à plus de {{unité|200|dollars}} ?], 20 minutes, 5 mars 2011.</ref>.

Les compagnies pétrolières qui exploitent actuellement du pétrole dans le Bassin parisien cherchent à progresser sur deux domaines en parallèle : augmenter le rendement d'extraction qui n'est actuellement que de 25 % par puits, et poursuivre l'exploration<ref>Le Parisien, [http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/petrole-quatre-nouveaux-forages-en-seine-e-tmarne-18-11-2012-2331127.php Pétrole : quatre nouveaux forages en Seine-et-Marne], ''Le Parisien'', 18.11.2012.</ref>.