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Le '''Tianhe-2''' ({{zh-stp|s=[[wikt:天|天]][[wikt:河|河]][[wikt:二|二]][[wikt:号|号]]|t=天河二號|p=Tiānhé èrhào|l=[[Tianhe|rivière céleste]] (bande laiteuse de la [[voie lactée]]) {{n°|2}}}}) est un [[Superordinateur|supercalculateur]] situé à [[Guangzhou]], province de [[Guandong]], en [[République populaire de Chine]], à l'[[université nationale de technologie de la défense]] (国防科技大学). Il est le successeur du [[Tianhe-I]]A, premier au classement du [[TOP500]]. Il est un assemblage muni de {{Unité|32000|prises}} {{Langue|en|texte=[[Intel]]}} [[Sandy Bridge|{{Langue|en|texte=Ivy Bridge}}]] et de {{nombre|48000|{{Langue|en|texte=Intel}}}} [[Xeon Phi]] pour un total de {{Unité|3120000|cœurs}}<ref>{{en}} [http://www.top500.org/blog/lists/2013/06/press-release/ « China's Tianhe-2 Supercomputer Takes No. 1 Ranking on 41st TOP500 List »] (description détaillée), sur ''top500.org''.</ref>.
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En 2016, Le gouvernement chinois a décidé d'investir l'équivalent de 500 millions de [[Dollar américain|dollars américains]] (ÉUA), dans le développement des processeurs [[Phytium Mars]] d'architecture [[ARMv8]] et d'une nouvelle génération de processeur [[ShenWei]] (ou Sunway) d'architecture inspirée du [[DEC Alpha]], pour ce supercalculateur, suite à l'interdiction par le gouvernement des [[États-Unis]] d'exporter des processeurs [[Intel]] et [[Advanced Micro Devices|AMD]] pour supercalculateur à destination de la République populaire de Chine. Le but initial était de doubler la capacité de TianHe-2 pour atteindre des pics de 100 TFlops<ref name="vrworld">{{lien web|lang=en| url=http://vrworld.com/2016/04/13/china-circumvents-us-sales-ban-tianhe-100-pflops/| titre=100 PFLOPS: China’s Supercomputer Circumvents U.S. Sales Ban| site=vrworld.com| en ligne le=13 avril 2016|consulté le=23 juin 2016}}</ref>. Il devrait finalement comporter en plus des processeur {{nombre|32000}} [[Intel Xeon|Xeons]] initiaux, {{nombre|32000}} ShenWei et {{nombre|96000}} Phytium ce qui devrait porter sa puissance de calcul à 300 [[FLOPS|PFLOPS]]<ref>{{lien web|lang=en| url=http://www.cnx-software.com/2016/06/21/armv8-64-bit-processors-to-replace-intel-xeon-and-sparc64-processors-in-some-supercomputers/| titre=ARMv8 64-bit Processors To Replace Intel Xeon and SPARC64 Processors in Some Supercomputers| site=cnx-software.com| en ligne le=21 juin 2016| consulté le=23 juin 2016}}</ref>.
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Version du 1 juin 2018 à 21:24

Le Tianhe-2 (chinois simplifié :  ; chinois traditionnel : 天河二號 ; pinyin : Tiānhé èrhào ; litt. « rivière céleste (bande laiteuse de la voie lactée) no 2 ») est un supercalculateur situé à Guangzhou, province de Guandong, en République populaire de Chine, à l'université nationale de technologie de la défense (国防科技大学). Il est le successeur du Tianhe-IA, premier au classement du TOP500. Il est un assemblage muni de 32 000 prises Intel Ivy Bridge et de 48 000 Intel Xeon Phi pour un total de 3 120 000 cœurs[1].

Sa puissance atteignant les 33,86 pétaflops le classe premier au classement du TOP500 (juin 2013)[2]. Il conserve la première place du classement en novembre 2015, devant le second qui atteint 17 590 téraflops. Tianhe-2 a également produit des pics de 54 902,4 téraflops[3].

En 2016, Le gouvernement chinois a décidé d'investir l'équivalent de 500 millions de dollars américains (ÉUA), dans le développement des processeurs Phytium Mars d'architecture ARMv8 et d'une nouvelle génération de processeur ShenWei (ou Sunway) d'architecture inspirée du DEC Alpha, pour ce supercalculateur, suite à l'interdiction par le gouvernement des États-Unis d'exporter des processeurs Intel et AMD pour supercalculateur à destination de la République populaire de Chine. Le but initial était de doubler la capacité de TianHe-2 pour atteindre des pics de 100 TFlops[4]. Il devrait finalement comporter en plus des processeur 32 000 Xeons initiaux, 32 000 ShenWei et 96 000 Phytium ce qui devrait porter sa puissance de calcul à 300 PFLOPS[5].

Annexes

Notes et références

  1. (en) « China's Tianhe-2 Supercomputer Takes No. 1 Ranking on 41st TOP500 List » (description détaillée), sur top500.org.
  2. « Le plus puissant super-ordinateur au monde est chinois », Le Monde, (consulté le ).
  3. (en) « June 2014 », sur top500.org, (consulté le ).
  4. (en) « 100 PFLOPS: China’s Supercomputer Circumvents U.S. Sales Ban », sur vrworld.com, (consulté le )
  5. (en) « ARMv8 64-bit Processors To Replace Intel Xeon and SPARC64 Processors in Some Supercomputers », sur cnx-software.com, (consulté le )

Articles connexes

Liens externes