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=== Évolution depuis 2000 ===
Le {{date-|6 mai 2003}}, TotalFinaElf retrouve sa dénomination d'avant 1999 : Total.

Le {{date-|2 mai 2005}}, Total décide d'investir pour l'exploitation et le gisement [[Akpo]], découvert en 2000 au [[Nigéria]].

Lors de l'assemblée générale du {{date-|12 mai 2006}}, l'apport-scission d'[[Arkema]] a été approuvé. Arkema regroupait {{nobr|depuis 2004}} les produits [[Vinyle|vinyliques]], la [[chimie industrielle]] et les produits de performance. Pour chaque action Total détenue, un droit à attribution d'action Arkema était distribué, dix droits à attribution d'actions Arkema étant nécessaires pour obtenir une action d’Arkema. À compter du {{date-|18 mai 2006}}, Arkema est [[Bourse de Paris|cotée à Paris]] sur [[Euronext]].

[[Fichier:TotalPlazaHouston.JPG|vignette|{{Lien|langue=en|fr=Total Plaza}} à [[Downtown Houston]].]]

Fin 2007, le fonds souverain chinois [[State Administration of Foreign Exchange|{{Langue|en|texte=State Administration of Foreign Exchange}}]] (Safe) investit {{unité|2,8 milliards}} de dollars et contrôle 1,6 % du capital de Total. Le fonds Safe devient le second [[actionnaire]] derrière le citoyen belge [[Albert Frère]]. Le groupe réagit positivement et [[Christophe de Margerie]] reconnaît avoir favorisé lui-même le processus<ref name="LesEchos" />, espérant développer sa présence sur le marché chinois.

En {{date-|avril 2008}}, l'administration de Total ne semble pas souhaiter que les [[fonds souverain]]s possèdent à moyen terme plus de 10 % du capital<ref name="LesEchos">{{Article|titre=Le patron de Total prêt à accueillir d'autres fonds publics à son capital|périodique=[[Les Échos]]|date=10 avril 2008}}.</ref>. En {{date-|avril 2008}}, l'entrée au capital de Total de fonds publics d'investissements des pays du Golfe est prévisible et souhaitable, selon Christophe de Margerie<ref name="LesEchos" />. Le résultat de {{nobr|20 milliards}} d'euros en 2008 est le record pour une société française<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Total bat tous les records de bénéfices en 2008 |url=https://www.francetvinfo.fr/economie/total-bat-tous-les-records-de-benefices-en-2008_1630401.html |site=France Info |date=01 Novembre 2011 |consulté le=27 Aout 2023}}.</ref>.

En 2011, le Qatar investit {{nobr|2 milliards}} d'euros dans le capital de Total et devient l'un des principaux actionnaires<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le Qatar devient l’un des principaux actionnaires de Total |url=https://www.ouest-france.fr/economie/energie/le-qatar-devient-lun-des-principaux-actionnaires-de-total-4484034 |site=Ouest France |date=15 Mars 2012 |consulté le=27 Aout 2023}}.</ref> derrière les salariés et le milliardaire belge Albert Frère.

En {{date-|avril 2010}}, [[Jarden]] acquiert auprès de Total [[Mapa (entreprise)|Mapa]]-[[Spontex]], entreprise française spécialisée dans les éponges, les gants de cuisine et les objets de puériculture, ce pour la somme de {{nobr|335 millions}} d'euros<ref>{{article|auteur=Laurence Girard|titre=Mapa-Spontex passe dans des mains américaines|journal=[[Le Monde]]|date=8 avril 2010|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/economie/article/2010/04/07/mapa-spontex-passe-dans-des-mains-americaines_1330021_3234.html}}.</ref>.

Le {{date-|21 mai 2010}}, [[Christophe de Margerie]] est nommé président-directeur général de Total.

En 2011, le groupe choisit d’investir dans le secteur de l'[[énergie solaire]] : il acquiert 60 % du capital de l'américain [[Sunpower]] ; en outre, il crée l'enseigne de réseau de distribution de carburants à bas prix « Total Access », qu'il installe de préférence sur des stations-service qui avaient l’enseigne « elf »<ref name=":9">{{Article|auteur1=Jean Botella|titre=Total peut-il gagner son pari low-cost ?|périodique=[[Capital (magazine)]]|date=11 2011|lire en ligne=https://www.capital.fr/entreprises-marches/total-peut-il-gagner-son-pari-low-cost-650170|pages=60-62}}</ref>. {{Référence souhaitée|En janvier 2013, une de ses filiales de distribution de carburants, Proseca, revend 55 % de ses stations Total françaises qui étaient principalement installées en ville. Cette même année, Total met un pied dans le commerce en ligne en lançant sa filiale de vente en ligne de fioul domestique Fioulmarket.|date=27 août 2023}}

En {{date-|septembre 2014}}, [[Arkema]] annonce son souhait d'acquérir la filiale de [[Chimie fine|chimie de spécialités]] Bostik appartenant à Total et dont la valeur est estimée à 1,74 milliard d’euros<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Arkema reprend à Total sa filiale d’adhésifs Bostik |url=https://www.lesechos.fr/2014/09/arkema-reprend-a-total-sa-filiale-dadhesifs-bostik-310094 |site=Les Echos |date=19 Septembre 2014 |consulté le=29 Aout 2023}}.</ref>. Le {{date-|20 octobre 2014}}, [[Christophe de Margerie]], [[directeur général]] du groupe Total depuis 2007 puis [[président-directeur général]] depuis 2010, meurt brutalement dans un [[Accident aérien du Falcon 50 à l'aéroport international de Vnoukovo|accident aérien]] à [[Moscou]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Mort brutale de Christophe de Margerie, P-DG de Total |url=https://www.lepoint.fr/economie/le-pdg-de-total-meurt-tragiquement-21-10-2014-1874231_28.php#:~:text=Le%20patron%20du%20g%C3%A9ant%20fran%C3%A7ais,de%20Margerie%20avait%2063%20ans.&text=Christophe%20de%20Margerie%2C%20P%2DDG%20de%20Total%2C%20est%20mort,de%20Vnukovo%2C%20pr%C3%A8s%20de%20Moscou. |site=Le Point |date=21 Octobre 2014 |consulté le=28 Aout 2023}}.</ref> avec les trois membres d'équipage : Yann Pican, Maxime Rassiat et Ruslana Vervelle<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Mort du PDG de Total : la piste de l'erreur de pilotage |url=https://www.leparisien.fr/faits-divers/mort-du-pdg-de-total-la-piste-de-l-erreur-de-pilotage-05-11-2016-6291033.php |site=Le Parisien |date=05 Novembre 2016 |consulté le=29 Aout 2023}}.</ref>. Le président d'honneur du conseil d'administration [[Thierry Desmarest]], en devenant à nouveau président du conseil d’administration, et [[Patrick Pouyanné]], en tant que nouveau directeur général, sont nommés pour diriger le groupe. En 2014, Total est le cinquième groupe pétrolier privé du monde derrière les américains [[ExxonMobil]] et [[Chevron Corporation|Chevron Texaco]], l'anglo-néerlandais [[Shell (entreprise)|Royal Dutch Shell]] et le chinois PetroChina<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.statista.com/statistics/272709/top-10-oil-and-gas-companies-worldwide-based-on-market-value/|titre=Top oil and gas companies worldwide based on market value|site=statista.com}}.</ref>. En 2019, Total restera le cinquième, alors que le chinois passera au huitième rang<ref name="cnnnmoney10" />.

Le {{date-|24 juin 2015}}, Total annonce le {{citation|transfert}} à [[Gazprom]] des 25 % qu’elle possède dans le projet de développement de ce champ gazier situé à {{nobr|600 kilomètres}} au large de [[Mourmansk]]<ref>{{article|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/economie/article/2015/06/25/total-se-redeploie-en-russie_4661716_3234.html#frihiRZuDkAKgWwh.99|auteur=Jean-Michel Bezat|titre=Total se redéploie en Russie|journal=Le Monde économie|date=25 juin 2015}}.</ref>. Cette cession est liée à l'effondrement des prix des hydrocarbures, conjugué à l’explosion des coûts de développement des projets ces dix dernières années. En {{date-|septembre 2015}}, Total vend ses activités de distribution de carburant en [[Turquie]] à Demirören pour {{nobr|325 millions}} d'euros<ref>[http://www.usinenouvelle.com/article/total-cede-ses-activites-de-distribution-de-carburant-en-turquie.N347101 Total cède ses activités de distribution de carburant en Turquie], Dominique Rodriguez, Usine Nouvelle, {{date-|1 septembre 2015}}.</ref>. Le même mois, Total vend sa participation de 29,2 % dans le projet Fort Hills situé en Alberta à [[Suncor]] pour {{nobr|239 millions}} de dollars<ref>{{Lien web|langue=en|url=https://www.reuters.com/article/2015/09/22/us-total-suncor-idUSKCN0RL1N320150922|titre=Total sells stake in Alberta oil sands project to Canada's Suncor|traduction titre=Total vend sa participation dans ses projets de sables bitumineux d’Alberta Oil au Canadien Suncor|auteur1=Mike de Souza|auteur2=Nia Williams|site=reuters.com|éditeur=[[Reuters]]|date=22 septembre 2015}}.</ref>. Le {{date-|16 décembre 2015}}, en plus de son rôle de directeur général de Total qu'il occupe depuis 2014, Patrick Pouyanné devient également le président du conseil d’administration. Il combine donc les rôles de président et directeur général. Le mandat de président de Thierry Desmarest est arrivé à échéance du fait de la limite d'âge prévue par le groupe. [[Patricia Barbizet]] devient également administrateur référent du groupe. 2015 est une année de crise pour le groupe, qui voit son chiffre d’affaires baisser de 30 % par rapport à celui de 2014<ref>{{Lien web|titre=Chiffre d'affaires de Total 2010-2017|url=https://fr.statista.com/statistiques/483833/chiffre-d-affaires-total/|site=statista.com|consulté le=18 mai 2019}}.</ref>.

Le {{date-|24 mars 2016}}, le [[Ministère du pétrole iranien|ministre iranien du Pétrole]] annonce avoir signé un accord avec Total pour développer l'exploitation et la production dans le champ pétrolifère de South [[Azadegan]]<ref>{{Lien web|titre=Total développerait le gisement iranien de South Azadegan|url=http://www.boursorama.com/actualites/total-developperait-le-gisement-iranien-de-south-azadegan-c3640ed86a083f3610708f4db07c9ea7|site=[[boursorama.com]]|consulté le=25 mars 2016}}.</ref>. Le {{date-|19 avril 2016}}, Patrick Pouyanné annonce sa stratégie à {{nobr|l’horizon 2035}}. D'ici vingt ans, le groupe veut « être dans le « {{nobr|top 3}} » de l'[[Énergie solaire photovoltaïque|énergie solaire]], se développer dans le ''trading'' d'électricité, dans le [[stockage de l'énergie]], être leader sur les [[biocarburant]]s, notamment les biocarburants destinés à l'aviation, mais aussi envisager des développements possibles dans les autres [[Énergie renouvelable|énergies renouvelables]]<ref name=":3">{{Lien web|titre=Total : réorganisation interne pour faire de la place aux énergies renouvelables|url=http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/total-reorganisation-interne-pour-faire-de-la-place-aux-energies-renouvelables-565541.html|site=[[latribune.fr]]|consulté le=01 septembre 2016}}.</ref> ». En {{date-|mai 2016}}, Total acquiert [[Saft]], un fabricant de batteries, pour {{nobr|950 millions}} d'euros, afin de renforcer sa branche liée aux énergies renouvelables<ref>{{article|lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/05/09/97002-20160509FILWWW00039-total-veut-racheter-saft-pour-950m.php|auteur=En collaboration avec AFP|titre=Total veut racheter Saft pour {{unité|950 M€}}|journal=[[Le Figaro]]|date=9 mai 2016}}.</ref> et met en vente [[Atotech]], la dernière entreprise de son [[Chimie|secteur chimique]]<ref>{{article|lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/societes/2016/05/09/20005-20160509ARTFIG00217-total-acquiert-saft-et-met-en-vente-atotech.php|auteur=Frédéric de Monicault et Bretelle Bayart|titre=Total acquiert Saft et met en vente Atotech|journal=[[Le Figaro]]|date=9 mai 2016}}.</ref>. En {{date-|octobre 2016}}, après l’avoir mise en vente en {{date-|mai 2016-}}, Total réalise la vente de sa filiale [[Atotech]], spécialisée dans la métallisation, au fonds d'investissement Carlyle pour {{unité|3,2 milliards}} de dollars<ref>{{article|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/economie/article/2016/10/07/en-cedant-atotech-total-poursuit-son-recentrage-sur-l-energie_5009780_3234.html|titre=En cédant Atotech, Total poursuit son recentrage sur l’énergie|auteurs=Denis Cosnard et Jean-Michel Bezat|journal=Le Monde économie|date=7 octobre 2016}}.</ref>. Total a annoncé fin 2016 avoir conclu une alliance stratégique majeure avec le groupe brésilien [[Petrobras]] pour un montant de {{unité|2,2 milliards}} de dollars. Les accords de cette alliance portent notamment sur un ensemble d’actifs et de nouveaux partenariats dans l’« amont » et l’« aval » pétroliers. Selon Total, « Cette alliance permettra aux deux sociétés de conjuguer leur expertise mondialement reconnue sur l’ensemble de la chaîne de valeur du pétrole et du gaz, au Brésil comme à l’international<ref>{{Article|auteur=Anne Feitz|titre=Pétrole : Total concrétise son alliance avec Petrobras|périodique=[[Les Échos]]|date=22 décembre 2016|lire en ligne=https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/0211619390927-petrole-total-concretise-son-alliance-avec-petrobras-2052364.php|consulté le=01 mars 2017}}.</ref>. »

En {{date-|juillet 2017}}, Total a annoncé avoir signé un contrat de {{unité|4,8 milliards}} de dollars pour développer un important champ gazier à [[South Pars|Pars-Sud]], en [[Iran]], après la levée des sanctions contre le pays en 2015<ref>{{Article|auteur=Anne Feitz|titre=Total, premier pétrolier occidental de retour en Iran|périodique=[[Les Échos]]|date=2 juillet 2017|lire en ligne=https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/030423063346-total-opere-un-retour-remarque-en-iran-2099059.php#xtor=CS1-33|consulté le=4 juillet 2017}}.</ref>. En {{date-|août 2017}}, Total rachète la branche pétrole du groupe [[Maersk]] pour un montant de {{unité|7,45 milliards}} de dollars, devenant la seconde plus grande compagnie pétrolière opérant en [[mer du Nord]]. Dans le cadre de cette acquisition, Maersk doit recevoir {{unité|4,95 milliards}} de dollars en actions de Total, et ce dernier doit reprendre {{unité|2,5 milliards}} de dettes de Maersk<ref>{{article|langue=en|auteur1=Bate Felix|auteur2=Jacob Gronholt-Pedersen|titre=Total deepens North Sea exposure with $7.5 billion Maersk Oil deal|traduction titre=Total renforce son activité en mer du Nord avec une transaction de {{nobr|7,45 milliards}} de dollars sur Maersk Oil|périodique=reuters.com|éditeur=[[Reuters]]|date=21 août 2017|lire en ligne=https://www.reuters.com/article/us-total-maersk-idUSKCN1B10IU|consulté le=21 août 2017}}.</ref>{{,}}<ref>{{article|auteur=Veronique Le Billon|titre=Avec Maersk Oil, Total accélère le pas vers les 3 millions de barils|lire en ligne=https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/010187709852-total-acquiert-le-danois-maersk-oil-2108708.php|périodique=Les Échos|date=21 août 2017}}.</ref>. En {{date-|novembre 2017}}, Total annonce la vente à API pour {{nobr|700 millions}} d'euros de sa participation dans TotalErg, une [[coentreprise]] qui possède {{unité|2600 stations-service}} en Italie, détenue conjointement avec Erg<ref>{{Lien web|auteur=Vincent Collen|titre=Total vend ses stations-service en Italie|url=https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/030823750186-total-vend-ses-stations-service-en-italie-2127322.php|site=[[lesechos.fr]]|éditeur=[[Les Échos]]|date=3 novembre 2017}}.</ref>. De plus, Total revend à Statoil deux gisements en mer du Nord qui venaient d’être acquis auprès de Maersk en {{date-|août 2017-}}, ce pour {{unité|1,45 milliard}} de dollars<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Total sells two Norwegian oilfields to Statoil for $1.45 billion|traduction titre=Total vend deux gisements pétroliers en mer du Nord à Statoil pour {{nobr|1,45 milliard}} de dollars|lire en ligne=https://www.reuters.com/article/us-total-m-a-statoil/total-sells-two-norwegian-oilfields-to-statoil-for-1-45-billion-idUSKBN1DR0S4|site=reuters.com|éditeur=[[Reuters]]|date=27 novembre 2017}}.</ref>.

En juillet 2018, Total acquiert les activités liées au [[gaz naturel liquéfié]] d'Engie pour 1,5 milliard de dollars<ref>{{Lien web|auteur=Myrtille Delamarche|titre=Avec le GNL d’Engie, Total devient numéro 2 mondial du gaz naturel liquéfié|url=https://www.usinenouvelle.com/article/avec-le-gnl-d-engie-total-devient-numero-2-mondial-du-gaz-naturel-liquefie.N719594|site=Usine Nouvelle|date=13 juillet 2018}}.</ref>.

En mai 2019, Total annonce l'acquisition des activités d'[[Anadarko]] en Afrique, présente en Afrique du Sud, en Algérie, au Ghana et au Mozambique, pour 8,8 milliards de dollars. Cette acquisition se fait en parallèle de l'acquisition d'[[Anadarko]] par [[Occidental Petroleum]]<ref>{{Lien web|auteur1=Humeyra Pamuk|titre=Total CEO says planned buy of Anadarko's Africa assets 'perfectly fitting'|url=https://www.reuters.com/article/us-anadarko-petrol-m-a-total/total-ceo-says-planned-buy-of-anadarkos-africa-assets-perfectly-fitting-idUSKCN1SN02D|site=Reuters|date=17 mai 2019}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur1=Jean-Claude Bourbon|titre=Anadarko, le coup gagnant de Total en Afrique|url=https://www.la-croix.com/Economie/Entreprises/Anadarko-coup-gagnant-Total-Afrique-2019-05-10-1201020901?from_univers=lacroix|site=La Croix|date=10 mai 2019}}.</ref>. Le même mois, Total annonce l'acquisition des activités de Toshiba dans le GNL aux États-Unis<ref>{{Lien web|auteur1=Bate Felix|auteur2=Makiko Yamazaki|titre=Total takes on Toshiba's U.S. LNG business after Chinese buyer pulls out|url=https://www.reuters.com/article/us-toshiba-m-a-total-lng/total-takes-on-toshibas-u-s-lng-business-after-chinese-buyer-pulls-out-idUSKCN1T1283|site=Reuters|date=31 mai 2019}}.</ref>.

Fin août 2019, Total annonce l'acquisition de Vents d'Oc, une entreprise qui réalise des projets d'énergies renouvelables, principalement dans l'éolien<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Total croque Vents d'Oc|url=http://www.boursier.com/actions/actualites/news/total-croque-vents-d-oc-803522.html|site=Boursier.com|consulté le=27 août 2019}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Total se renforce dans les énergies renouvelables en acquérant Vents d'Oc|url=http://www.lefigaro.fr/flash-eco/total-se-renforce-dans-les-energies-renouvelables-en-acquerant-vents-d-oc-20190826|site=FIGARO|date=26 août 2019|consulté le=27 août 2019}}.</ref>. Cette acquisition a été effectuée via la filiale d'électricité renouvelable [[Quadran]], qui se nommera Total Quadran à partir du {{1er}} septembre 2019<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Aurélie|nom1=Barbaux|titre=Total avance dans les renouvelables en croquant Vents d’Oc|périodique=[[L'Usine nouvelle]]| date=26 août 2019|lire en ligne=https://www.usinenouvelle.com/article/total-avance-dans-les-renouvelables-en-croquant-vents-d-oc.N876995|consulté le=27 août 2019}}</ref>. En août 2019, Total annonce le transfert de certaines de ses activités au Kenya, en Guyane et en Namibie à Qatar Petroleum<ref>{{Lien web|titre=French oil major Total signs asset transfer deals with Qatar Petroleum|url=https://www.reuters.com/article/us-total-qatar/french-oil-major-total-signs-asset-transfer-deals-with-qatar-petroleum-idUSKCN1VH0GE|site=Reuters|date=27 août 2019}}.</ref>.

Fin septembre 2019, Total annonce vouloir augmenter significativement ses actionnaires à travers les dividendes qui leur sont versés<ref>{{Article|langue=fr|titre=Total augmente les dividendes pour ses actionnaires en plein sommet pour le climat|périodique=[[Le Monde]]| date=24 septembre 2019|prénom=Nabil|nom=Wakim|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/09/24/total-augmente-les-dividendes-pour-ses-actionnaires-en-plein-sommet-pour-le-climat_6012859_3234.html|consulté le=25 septembre 2019}}</ref>. L'augmentation annuelle sera de l'ordre de 5 ou 6 % contre 3 % auparavant<ref>{{Lien web|titre=Total va augmenter les dividendes versés à ses actionnaires|url=http://www.lefigaro.fr/economie/total-va-augmenter-les-dividendes-verses-a-ses-actionnaires-20190924|site=FIGARO|date=24 septembre 2019|consulté le=25 septembre 2019}}.</ref>.

Le {{1er}} avril 2020, en pleine [[Maladie à coronavirus 2019|épidémie de coronavirus]], le groupe verse 1,8 milliard d'euros de dividendes à ses actionnaires. Il met également à disposition pour 50 millions d'euros de bon d'essence à destination du personnel hospitalier<ref>{{Lien web|langue=fr|titre="L'esprit de solidarité" façon Total : 1,8 milliard pour les actionnaires, 50 millions pour les infirmières|url=https://www.marianne.net/economie/l-esprit-de-solidarite-facon-total-18-milliard-pour-les-actionnaires-50-millions-pour-les|site=Marianne|date=01 avril 2020|consulté le=01 avril 2020}}.</ref>.

[[Fichier:TOTAL SA logo.svg|vignette|Logo de Total de 2003 à 2021.]]

Au mois d'avril 2020, le groupe Total subit une pression de la part de certains de ses actionnaires (dont [[Crédit mutuel]] et [[La Banque Postale Asset Management|La Banque postale Asset Management]]) qui détiennent 1,35 % du capital<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Finance verte : Total visé par la première résolution climatique déposée par des investisseurs en France|url=https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/finance-verte-total-vise-par-la-premiere-resolution-climatique-deposee-par-des-investisseurs-en-france-1195033|site=Les Echos|date=15 avril 2020|consulté le=20 avril 2020}}.</ref>. Ces actionnaires souhaitent que l'entreprise prenne un virage écologique et s'aligne sur les [[Accord de Paris sur le climat|accords de Paris]], dans un but surtout économique<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Des actionnaires de Total lui demandent d'en faire plus sur le climat|url=https://www.latribune.fr/entreprises-finance/transitions-ecologiques/des-actionnaires-de-total-lui-demandent-d-en-faire-plus-sur-le-climat-845433.html|site=La Tribune|consulté le=20 avril 2020}}.</ref>. Ces actionnaires ont présenté un texte qui sera débattu lors de l'assemblée générale. Il prévoit une plus grande intégration des principes écologiques énoncés par les [[Accord de Paris sur le climat|accords de Paris]]<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Total: onze investisseurs font pression pour intensifier les efforts climatiques|url=https://investir.lesechos.fr/actions/actualites/total-onze-investisseurs-font-pression-pour-intensifier-les-efforts-climatiques-1904695.php|site=Investir|consulté le=20 avril 2020}}.</ref>. La résolution a peu de chances d'aboutir mais participe à créer une dynamique de défiance vis-à-vis de Total, de plus en plus pointé du doigt pour son manque de réactivité face au réchauffement climatique<ref>{{Article|langue=fr|titre=Climat : le pétrolier Total sous pression d’un groupe d’investisseurs|périodique=Le Monde.fr|date=16 avril 2020|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/04/16/climat-le-petrolier-total-sous-pression-d-un-groupe-d-investisseurs_6036751_3234.html|consulté le=20 avril 2020}}</ref>.

Le 18 mai 2020, le groupe Total annonce l'acquisition auprès d'Energias de Portugal ([[Energias de Portugal|EDP]]) de son portefeuille de 2,5 millions de clients résidentiels et de deux centrales au gaz naturel ({{unité|850|MW}}) pour 515 millions d'euros. Cette transaction s'inscrit dans la stratégie du groupe d'entrer sur le marché espagnol (12% de part de marché avec cette acquisition) et de compléter sa production d'énergie renouvelable par des installations non intermittentes.

Fin novembre 2020, un plan de départs volontaires est engagé par Total sur ses contrats français. Selon ce plan, environ 700 postes seront supprimés<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Total envisage un plan de départs volontaires qui entraînerait 700 suppressions de postes|url=https://www.lefigaro.fr/flash-eco/total-envisage-un-plan-de-departs-volontaires-qui-entrainerait-700-suppressions-de-postes-20201123|site=LEFIGARO|consulté le=24 novembre 2020}}.</ref>. Malgré la [[crise du Covid-19]] qui a affecté les cours du pétrole et la consommation d'hydrocarbures, Total annonce un bénéfice net de 4,1 milliards de dollars en 2020, contre 11,8 milliards de dollars en 2019<ref>{{Lien web |langue=fr |format=PDF |auteur=Total |titre=Résultats du quatrième trimestre 2020 et de l’année 2020 |url=https://totalenergies.com/system/files/documents/2021-02/resultats_4t2020_fr.pdf |site=totalenergies.com |date=9 février 2021 |consulté le=31 octobre 2021}}.</ref>.

En mai 2021, à la suite d'annonces faites dès février<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Total plonge dans le rouge en 2020 et veut changer de nom |url=https://www.lefigaro.fr/societes/total-plonge-dans-le-rouge-en-2020-et-veut-changer-de-nom-20210209 |site=Le Figaro |consulté le=09 février 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Pour verdir son image, Total redouble d’énergies |url=https://www.liberation.fr/economie/pour-verdir-son-image-total-redouble-denergies-20210527_5WHBMDDATVHVZBWI23BUIMNLJY/}}.</ref>, l'assemblée générale des actionnaires adopte le changement de nom de Total en TotalEnergies<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Total: une perte nette de plus de 7 milliards de dollars et un changement de nom |url=https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/total-une-perte-nette-de-plus-de-7-milliards-de-dollars-et-un-changement-de-nom-877245.html |site=La Tribune |consulté le=09 février 2021}}.</ref>. Cette opération est dénoncée par certaines ONG comme du ''greenwashing'' '[[écoblanchiment]])<ref>{{Lien web |langue=fr |titre="TotalEnergies" : un nouveau nom, pour promouvoir un nouveau mix énergétique |url=https://www.novethic.fr/actualite/energie/energies-fossiles/isr-rse/total-se-rebaptise-totalenergies-pour-prouver-sa-volonte-de-diversifier-son-mix-energetique-149505.html |site=novethic.fr |consulté le=26 avril 2021}}.</ref>.

Le {{Date-|9 février 2022}}, Patrick Pouyanné annonce une remise de {{unité|100|euros}} pour une partie des abonnés TotalEnergies au gaz, ainsi qu'une remise de dix centimes d'euros par litre de carburant pendant trois mois dans les {{nombre|1150|stations}}-services du groupe situées en zones rurales ; le coût de ces mesures étant estimé à {{nobr|50 millions}} d'euros<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Pouvoir d'achat : le patron de TotalEnergies annonce un "chèque gaz" de 100 euros et une réduction sur les carburants |url=https://www.rtl.fr/actu/economie-consommation/pouvoir-d-achat-le-patron-de-totalenergies-annonce-un-cheque-gaz-de-100-euros-et-une-reduction-sur-les-carburants-7900123185 |site=RTL |date=2022-02-09 |consulté le=2022-02-12}}.</ref>. Le lendemain, TotalEnergies annonce avoir réalisé un bénéfice net de {{nobr|16 milliards}} de dollars en 2021, profitant de la forte hausse des cours d'hydrocarbures dans un contexte de relance post-Covid<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le gigantesque bénéfice de Total fait hurler la gauche et les écolos |url=https://www.huffingtonpost.fr/entry/totalenergies-benefice-record-fait-hurler-la-gauche-et-les-ecolos_fr_6204d16ae4b0ccfb3e50d090 |site=Le HuffPost |date=2022-02-10 |consulté le=2022-02-12}}.</ref>. Ces bénéfices serviront principalement à rémunérer les actionnaires sous forme de dividendes ({{nobr|7 milliards}} de dollars) et de rachats d'action (pour {{nobr|2 milliards}} de dollars au premier semestre 2022)<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=TotalEnergies dope son retour aux actionnaires après un T4 record |url=https://investir.lesechos.fr/actions/actualites/totalenergies-bond-des-resultats-hausse-du-dividende-et-rachats-d-actions-2002303.php |site=Investir-Les Echos |date=2022-02-10 |consulté le=2022-02-12}}.</ref>.

Le {{date-|1 mars 2022}}, TotalEnergies s'engage à {{citation|ne plus apporter de capital à de nouveaux projets en Russie}}, précisant qu'il {{citation|condamne l'agression militaire de la Russie envers l'Ukraine}} et qu'il {{citation|approuve l'étendue et la force des sanctions mises en place par l'Europe}}<ref>[https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/russie-totalenergies-et-engie-sous-pression-1390558 Russie : TotalEnergies et Engie sous pression], ''[[Les Échos]]'', {{date-|1 mars 2022}}.</ref>. Le {{date-|22 mars}}, TotalEnergies décide de ne plus enregistrer de réserves prouvées au titre du projet de gaz naturel liquéfié Arctic LNG 2, et fin avril, il annonce la comptabilisation d'une provision pour [[dépréciation]] de {{nobr|4,1 milliards}} de dollars, principalement liée au projet {{nobr|Arctic LNG 2}}<ref>[https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/totalenergies-tire-les-consequences-des-tensions-avec-la-russie-1403427 TotalEnergies tire les conséquences des tensions avec la Russie], ''[[Les Échos]]'', 27 avril 2022.</ref>. Malgré cela, le groupe réalise un bénéfice net de 4,9 milliards de dollars au premier trimestre 2022, son bénéfice opérationnel atteignant un niveau record de {{nobr|9 milliards}} de dollars avant dépréciation, profitant de l'envolée des prix des hydrocarbures<ref>{{Lien web |langue=fr |nom=LIBERATION |nom2=AFP |titre=TotalEnergies a engrangé près de 5 milliards de dollars de bénéfices |url=https://www.liberation.fr/environnement/totalenergies-a-engrange-pres-de-5-milliards-de-dollars-de-benefices-20220428_F3ZMVFSLVBEBNFGNWZACZGJ2VI/ |site=Libération |consulté le=2022-05-08}}.</ref>.

Début avril 2022, un groupe d'investisseurs, représentant 0,8 % du capital de TotalEnergies, dépose une résolution afin de mettre le groupe en conformité avec l'[[accord de Paris sur le climat]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Des actionnaires appellent TotalEnergies à respecter l'accord de Paris |url=https://www.lefigaro.fr/flash-eco/des-actionnaires-appellent-totalenergies-a-respecter-l-accord-de-paris-20220413 |site=[[Le Figaro]] |date=2022-04-13 |consulté le=2022-04-14}}.</ref>.

Fin juillet 2022, TotalEnergies est retenu pour le projet Cape Ann, au Havre, d'un terminal méthanier flottant "provisoire" <ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Gaz naturel liquéfié : TotalEnergies retenu pour le terminal méthanier flottant du Havre |url=https://www.francetvinfo.fr/economie/energie/gaz-naturel-totalenergies-retenu-pour-le-terminal-methanier-flottant-du-havre_5284945.html |site=[[Franceinfo]] |date=2022-07-30 |consulté le=2022-08-02}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=GNL: TotalEnergies mènera le projet de terminal méthanier flottant au Havre |url=https://www.rfi.fr/fr/%C3%A9conomie/20220730-gnl-totalenergies-m%C3%A8nera-le-projet-de-terminal-m%C3%A9thanier-flottant-au-havre |site=[[Radio France internationale|RFI]] |date=2022-07-30 |consulté le=2022-08-02}}.</ref>.

En mars 2023, [[Alimentation Couche-Tard]] annonce l'acquisition de {{formatnum:1600}} stations services Total en Allemagne et aux Pays-Bas. De même en Belgique et au Luxembourg, Couche-Tard et Total annoncent la création d'une coentreprise reprenant les 619 stations services de Total<ref>{{Lien web |titre=TotalEnergies annonce se délester de 1 600 stations-service en Europe pour préparer la fin du thermique en 2035 |url=https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/03/16/totalenergies-annonce-se-delester-de-1-600-stations-service-en-europe-pour-preparer-la-fin-du-thermique-en-2035_6165720_3234.html |accès url=libre |site=Le Monde |date=16 mars 2023}}.</ref>. TotalEnergies s'était déjà séparé, depuis 2015, de ses réseaux de distribution au Royaume-Uni, en Italie et en Suisse. À la suite de cette opération, il demeurerait à la tête de plus de {{unité|14000 stations}} dans le monde, dont {{nobr|3400}} en France. L'opération lui permettrait d'avancer dans ses objectifs de décarbonation : il vise une baisse de 30 % de ses ventes de produits pétroliers d'ici à 2030, ce qui ferait baisser ses émissions de {{CO2}} dites de scope 3, celles émises lors de la consommation de ses produits<ref>[https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/pourquoi-totalenergies-se-separe-de-certaines-de-ses-stations-service-en-europe-1916551 Pourquoi TotalEnergies se sépare de certaines de ses stations-service en Europe], [[Les Échos]], 16 mars 2023.</ref>.

En 2023, TotalEnergies réalise plus de 19 milliards d’euros de bénéfices, soit le chiffre le plus élevé de son histoire<ref>{{Article|langue=fr|titre=TotalEnergies a réalisé plus de 19 milliards d’euros de bénéfices en 2023, les plus importants de son histoire|périodique=Le Monde.fr|date=2024-02-07|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/02/07/totalenergies-a-realise-plus-de-21-milliards-d-euros-de-benefices-en-2023-les-plus-importants-de-son-histoire_6215182_3234.html|consulté le=2024-02-19}}</ref>.