Alabama

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Alabama
Blason de Alabama
Sceau de l'Alabama.
Drapeau de Alabama
Drapeau de l'Alabama.
Alabama
Carte des États-Unis avec l'Alabama en rouge.

Surnom
The Heart of Dixie, The Cotton Plantation State, The Cotton State, The Yellowhammer State
En français : « « Le Cœur de Dixie », « L'État des Plantations de Coton », « L'État du Coton », « L'État du bruant jaune » ».

Devise
Audemus jura nostra defendere
« Nous osons défendre nos droits ».
Administration
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Capitale Montgomery
Adhésion à l’Union (204 ans) (22e État)
Gouverneur Kay Ivey (R)
Sénateurs Katie Britt (R)
Tommy Tuberville (R)
Nombre de représentants 7
ISO 3166-2 US-AL
Fuseau horaire -6
Démographie
Gentilé Alabamien
Population 5 108 468 hab. (2023[1])
Densité 38 hab./km2
Rang 24e
Ville la plus peuplée Birmingham
Géographie
Altitude 152 m
Min. 0 m
Max. 734 m (Mont Cheaha)
Superficie 135 765 km2
Rang 30e
– Terre 131 426 km2
– Eau (%) 4 338 km2 (3.20 %)
Coordonnées 30° 13′ N à 35° 00′ N
84° 51′ W à 88° 28′ W
Liens
Site web alabama.gov

Symboles de l'Alabama
drapeau
Drapeau de l'Alabama.
Symboles vivants
Arbre Pin des marais
Mammifère Ours noir
Oiseau Pic flamboyant
Poisson Saumon d'eau douce
Tarpon de l'Atlantique
Achigan à grande bouche
Symboles non vivants
Aliment Noix de pécan
Coquille Johnstone's Junonia
Fossile Basilosaurus
Minéral Hématite
Roche Marbre
Sport Baseball, Hockey
Pièce de 25 cents de l'État
1/4 de dollar
La pièce de l'Alabama émise en 2003.

L'Alabama (en anglais /ˌæləˈbæmə/) est un État du Sud des États-Unis ayant pour capitale Montgomery, et pour plus grande ville Birmingham. L'État compte 4 779 736 habitants en 2010, et la population est estimée à 5 108 468 habitants en 2023, répartie sur une superficie de 135 765 km2. L'État est le 24e du pays par sa population et le 30e par sa taille. Il est entouré par quatre États : le Mississippi à l'ouest, le Tennessee au nord, la Géorgie à l'est et la Floride au sud. Au nord de L'État se situe la partie sud des Appalaches, et une petite bande de territoire donne accès aux rives du golfe du Mexique. L'État comporte 67 comtés, il est emblématique du Sud profond et connu à ce titre comme le « Cœur de Dixie ». L'État conservateur se caractérise par une importance des traditions religieuses du protestantisme, et politique du conservatisme.

L'État tire son nom du alabama albamaaha, et du nom de la tribu des Alabamas, apparentée aux Creeks, et situés dans la haute vallée de l'Alabama. La région de l'Alabama se caractérise par un climat subtropical. Les Français y fondent la première colonie européenne de l'État à Mobile en 1702. Ils intègrent le territoire dans la province de Louisiane et mettent en place une économie de plantation (coton, tabac) fondée sur le recours à l'esclavage aux États-Unis. En 1763, la province rejoint la Floride occidentale britannique. À l'issue de la guerre anglo-américaine de 1812, l'Alabama adhère à l'Union le et en devient le 22e État. L'État fait sécession en 1861 et rejoint les États confédérés d'Amérique. Après la guerre de Sécession, l'Alabama est réadmis dans l'Union en 1868. Durant la fin du XIXe siècle et jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, l'État voit sa population s'accroître grâce à l'industrialisation. Les tensions politiques et sociales générées par la ségrégation raciale aux États-Unis en font l'épicentre du mouvement américain des droits civiques, qui débute en Alabama avec le boycott des bus de Montgomery à la date du 1955-1956.

Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, l'Alabama comme beaucoup d'États du Sud connaît des problèmes de pauvreté en raison de la désorganisation de l'esclavage aux États-Unis. Durant les années qui suivent la guerre, l'Alabama s'affirme comme une puissance industrielle, qui développe l'industrie lourde (automobile, aciéries) et l'extraction de minerais. Aujourd'hui, le secteur bancaire, l'éducation, l'aéronautique et les nouvelles technologies constituent l'essentiel de son PIB. Comme la plupart des États du Sud, l'Alabama est un bastion du Parti républicain (États-Unis) depuis les années 1980. La peine de mort y est en vigueur.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Les Alabamas, une tribu Creeks, qui résidait à proximité de la confluence entre la Coosa (rivière) et la Tallapoosa (rivière) sur la partie nord de l'Alabama (rivière) ont donnés leur nom à l'État et sa rivière. Le mot Alabama proviendrait de la langue chacta[2] et fut plus tard adopté comme nom par la tribu Alabama [3]. L'orthographe du nom varie suivant les sources[3]. Le premier usage connu proviendrait de trois occurrences lors de l'expédition d'Hernando de Soto de 1540 qui avec Garcilasso de la Vega utilisaient le terme Alibamo, tandis que le Chevalier de Elvas et Rodrigo Ranjel écrivaient respectivement Alibamu et Limamu[3]. Au début de 1702, la tribu était connue par les Français comme les Alibamons et la rivière était appelée Rivière des Alibamons[4]. L'origine du nom de l'État, issue des langues amérindiennes, est un élément partagé par environ 27 États[5].

Un article non signé paru dans le Jacksonville Republican le induit que le nom signifiait à son origine « Ici nous restons »[3]. Cette proposition devint populaire durant les années 1850 grâce aux écrits d'Alexander Beaufort Meek[3]. Les experts des langues muskogéennes n'ont pas pu confirmer cette traduction[4],[3]. Il est communément accepté que le mot proviendrait des mots Choctaw alba (signifiant « plantes » ou « herbes ») et amo (signifiant « couper », ou « cueillir »)[2],[3],[6]. Le résultat de la traduction serait donc « nettoyeur de bosquets »[2] ou « ramasseur d'herbes »[6],[7] ce qui peut faire référence au fait de créer des terrains pour faire des plantations[8] ou à la collecte de plantes par les chamans[7].

Histoire[modifier | modifier le code]

Les Amérindiens ont vécu dans l'actuel territoire de l'Alabama dont on peut citer les Alibamas, (peuple éponyme de l'État), les Cherokees, les Chicachas, les Chactas (peuple) et les Koasati. Le commerce avec le nord-est via l'Ohio (rivière) s'étend pendant une période de 1000 av. J.-C., jusqu'à la colonisation européenne des Amériques[9]. Les Français fondent la première colonie européenne de l'État avec l'établissement de Mobile (Alabama) en 1702[10]. Ils intègrent la province de Louisiane à l'État et y fondent des plantations (coton, tabac) au moyen de l'esclavage aux États-Unis. L'État de l'Alabama est occupé par les français de 1702 à 1763, puis cédé aux colonies occidentales britanniques entre 1763 et 1780, jusqu'à la guerre anglo-américaine de 1812 et l'organisation du territoire du Mississippi américain. En 1720 la capitale de la Louisiane française est transférée de Mobile (Alabama) à Biloxi (Mississippi). En 1763 la Louisiane française à l'est du fleuve du Mississippi (fleuve) est cédée à la Grande-Bretagne. Aprés la guerre anglo-américaine de 1812 commence l'organisation du territoire du Mississippi à partir de territoires cédés par la Géorgie et la Caroline du Sud, et progressivement agrandi par l'adjonction de terres. En 1800 le territoire compte 5 750 habitants, dont 4 500 dans le Natchez District et 1 250 le long de la Tombigbee (rivière) à l'ouest de Mobile[11]. Les vagues d'immigrations connues sur la période 1798-1812 sont plus significatives pour le Natchez District, placé sur le Mississippi, que pour l'Alabama.

Les deux États connaissent une forte croissance à la fin de la guerre anglo-américaine de 1812, portée par le boom des plantations de coton, commentée par l'historien Thomas D. Clark (en). Après la guerre de 1812, un total de 31 306 personnes dont 14 706 esclaves, vivent dans cinq comtés du Nord sur les États actuels du Mississippi (État), de l'Alabama et de la Louisiane. L'État actuel de l'Alabama compte à la cette époque un total de 38 000 habitants et esclaves [12]. Trois fois moins peuplé que le Mississippi en 1810, l'Alabama comptera deux fois plus d'habitants que lui en 1830, grâce en particulier aux réfugiés français de Saint-Domingue en Amérique arrivés vers 1817.

Après la fin de la guerre anglo-américaine de 1812, plusieurs centaines de réfugiés de Saint-Domingue menés par deux généraux de Napoléon Ier fondent la Vine and Olive Colony, soit un territoire de 370 kilomètres carrés. La Vine and Olive Colony va ensuite devenir pionnière de l'histoire de la culture du coton[13]. En 1819, l'État de l'Alabama est le 22e État à être admis dans l'Union. Les colons américains décident de maintenir l'esclavage, comme l'État voisin du Mississippi. Après 1820 se développe l'économie de la Black Belt qui repose sur l'esclavage aux États-Unis. D'après un recensement en date de 1860, les esclaves représentent 45 % de la population de l'État sur un total de 964 201 habitants.

Sécession[modifier | modifier le code]

L'État de l'Alabama fait sécession à l'Union en date du 11 janvier 1861. Durant la guerre de sécession, l'État confédéré de l'Alabama engage une unité de 120 000 soldats auprès des États confédérés d'Amérique. Un gouvernement provisoire est établi en 1865, après la défaite des États conférés. L'État de l'Alabama est réintégrée à l'Union en date de 1868. La période de Reconstruction (États-Unis) fait suite à la guerre de sécession, jusqu'à la mise en place de la ségrégation.

Ségrégation[modifier | modifier le code]

La nouvelle constitution de 1901 prive les afro-américains de leurs droits civiques et restreint le droit de vote. Dans les anciens comtés de la Black Belt, le nombre de votants enregistrés diminuent, mais les impôts sont maintenus[14]. Au début du XXe siècle, l'industrie se développent dans les grandes villes du Nord des États-Unis. Durant la grande dépression agricole la croissance de la population de l'État de l'Alabama diminue de moitié, les afro-américains sont contraints à chercher du travail dans les villes industrielles. Dans le même temps, beaucoup de blancs et de noirs, anciennement agriculteurs, s'installent dans la ville de Birmingham (Alabama) pour trouver un emploi dans le secteur industriel. Dès lors, elle connait une croissance si rapide qu'elle est surnommée « The Magic City » (« La Ville Magique »). Dès les années 1920, Birmingham devient la 19e plus grande ville des États-Unis et représente à elle seule 30 % de la population de l'État de l'Alabama. L'industrie et l'exploitation des mines composent la base de son économie.

George Wallace (devant la porte) défiant la déségrégation de l'université de l'Alabama en juin 1963.

Le développement indutriel dû aux exigences de la Seconde Guerre mondiale apporte la prospérité. Le secteur agraire perds de l'importance puisque l'État développe les services et les manufactures. En dépit des grands changements que connait la population de 1901 à 1961, les restrictions sont maintenues par la segrégation. Les restrictions sont remises en cause par le mouvement afro-américain des droits civiques pour atteindre la législation fédérale, au milieu des années 1960, afin de protéger leurs droits civiques et le droit de vote.

Fin de la ségrégation[modifier | modifier le code]

La population blanche de l'Alabama s'oppose, souvent violemment, dans les années 1950 et 1960 à l'émancipation des Noirs afro-Américains. Le mouvement afro-américain des droits civiques, lancé par Martin Luther King ou Rosa Parks, débute en Alabama en 1955, avec le Boycott des bus de Montgomery. La ségrégation raciale est abolie en 1964.

Grâce à la croisade que mène le mouvement des droits civiques, les Afro-Américains obtiennent le droit de vote et leurs autres droits au travers du Civil Rights Act de 1964 et du Voting Rights Act de 1965. La ségrégation prend officiellement fin dans l'État lorsque les lois Jim Crow sont déclarées nulles et abrogées[15].

Sous le Voting Rights Act de 1965, la Cour suprême des États-Unis force l'Alabama à correctement représenter la population au niveau de sa législature, Chambre des Représentants et Sénat de l'État. En 1972, pour la première fois depuis 1901, la disposition de la constitution de l'Alabama quant à une redistribution périodique des districts basée sur la population est mise en application. Ceci au bénéfice de la population noire, sous-représentée pendant plus de soixante ans[16].

Depuis 1972, la population blanche soutient largement le candidat républicain aux élections présidentielles (ce qui s'est également produit dans les États sudistes avoisinants). Depuis 1990, la majorité des Blancs de l'État vote pour les Républicains aux élections d'État (Sénat, représentants, gouverneur)[17].

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte de l'Alabama.
Carte des régions de l'Alabama.

L'Alabama est le 30e plus grand État des États-Unis avec 140 765 km2 dont 4 338 d'eau (3,2 %), ce qui fait de lui le 23e État ayant la plus grande superficie d'eau, ainsi que le second État ayant le plus grand système de voies d'eau intérieures aux États-Unis.

Les trois cinquièmes de la superficie terrestre constituent une plaine qui descend en pente douce vers le Mississippi et le golfe du Mexique. Le nord de l'Alabama est plus montagneux, avec le Tennessee créant une large vallée qui forme de nombreux cours d'eau, des lacs et des collines.

L'altitude de l'Alabama est généralement comprise entre le niveau de la mer à la baie de Mobile et 550 mètres dans les Appalaches, au nord-est. Le point culminant est le Mont Cheaha (735 mètres).

Les États entourant l'Alabama sont au nord le Tennessee, la Géorgie à l'est, la Floride au sud et le Mississippi à l'ouest. L'Alabama possède un littoral sur le golfe du Mexique, dans l'extrême sud-est de l'État, entre le Mississippi et la Panhandle de Floride.

Le comté de Baldwin, le long de la côte, est le plus grand des 67 comtés de l'État, aussi bien en superficie de terre qu'en superficie d'eau.

L'Alabama comprend plusieurs parcs nationaux, dont le Horseshoe Bend National Military Park à Daviston, le Little River Canyon National Preserve à Fort Payne, le Russell Cave National Monument à Bridgeport, le Tuskegee Airmen National Historic Site à Tuskegee et le Tuskegee Institute National Historic Site près de Tuskegee.

L'Alabama abrite également le Natchez Trace Parkway, la Selma To Montgomery National Historic Trail et la Trail Of Tears National Historic Trail.

Le cratère d'impact d'une météorite de 8 km de long se trouve dans le Comté d'Elmore, au nord de Montgomery. C'est le cratère de Wetumpka, qui est le site du « plus grand désastre naturel de l'Alabama ». Une météorite de 300 mètres frappa la région il y a près de 80 millions d'années. Les collines à l'est du centre-ville de Wetumpka présentent les restes érodés du cratère d'impact, le secteur de Wetumpka crater a été identifié comme un cratère d'impact ou astroblème à cause des cercles concentriques que forment les fractures et les zones de roches brisées se trouvant juste sous la surface[18].

Transports[modifier | modifier le code]

Panneau de bienvenue de l'État d'Alabama.

L'Alabama est traversée par cinq autoroutes inter-États : l'Interstate 65 qui traverse l'État du nord au sud en son centre ; les Interstate 20 et Interstate 59 qui relient le centre-ouest de l'État jusqu'à Birmingham, où l'I-59 continue vers la pointe nord-est de l'État et l'I-20 vers l'est, en direction d'Atlanta (Géorgie); l'Interstate 85 s'étend de la frontière avec la Géorgie jusqu'à Montgomery, fournissant une voie de communication principale vers Atlanta; l'Interstate 10 traverse la région la plus au sud de l'Alabama, la traversant d'ouest en est, en passant par Mobile; et l'Interstate 22, de construction plus récente, qui relie Birmingham à Memphis au Tennessee.

Les aéroports les plus importants d'Alabama sont le Birmingham International Airport (BHM), le Dothan Regional Airport (DHN), l'Huntsville International Airport (HSV), l'aéroport régional de Mobile (MOB), l'aéroport régional de Montgomery (MGM), le Northwest Alabama Regional Airport (MSL), le Tuscaloosa Regional Airport (TCL), et le Pryor Field Regional Airport (DCU). Pour les transports par voie ferrée, Amtrak propose le Crescent, un train quotidien de voyageurs allant de New York à La Nouvelle-Orléans avec des arrêts à Anniston, Birmingham et Tuscaloosa.

Ports[modifier | modifier le code]

Vue aérienne du port de Mobile.
Listé du nord au sud
Nom du Port Location Connecté à
Port de Florence Florence/Muscle Shoals, sur le Lac Pickwick Tennessee
Port de Decatur Decatur, sur le Lac Wheeler Tennessee
Port de Guntersville Guntersville, sur le Lac Guntersville Tennessee
Port de Birmingham Birmingham, sur le Black Warrior Tenn-Tom Waterway
Port de Tuscaloosa Tuscaloosa, sur le Black Warrior Tenn-Tom Waterway
Port de Montgomery Montgomery, sur le Lac Woodruff Alabama
Port de Mobile Mobile, sur la baie de Mobile Golfe du Mexique

Climat[modifier | modifier le code]

Birmingham.

Le climat de l'Alabama est un climat subtropical humide avec une température annuelle moyenne de 18 °C. Les températures ont tendance à être plus élevées dans le sud de l'État, à proximité du golfe du Mexique, tandis que la partie nord de l'État, particulièrement la région des Appalaches, est légèrement plus fraîche. Généralement, l'Alabama est sujet à des étés très chauds et des hivers moyens, avec des précipitations tout au long de l'année. La somme annuelle des précipitations est, en moyenne, de 142 centimètres.

Mobile.
Huntsville.

Les étés en Alabama sont parmi les plus chauds et moites des États-Unis, avec des températures de plus de 35 °C durant l'été dans l'ensemble de l'État. L'Alabama est aussi enclin aux cyclones tropicaux et aux ouragans. Les régions de l'État éloignées du Golfe ne sont pas à l'abri des effets de ces tempêtes, qui déchargent une quantité importante de pluie quand elles se déplacent à l'intérieur des terres et s'y affaiblissent.

Le sud de l'Alabama rencontre plus d'orages que n'importe quelle autre région des États-Unis. La côte du Golfe, près de la baie de Mobile, connaît entre 70 et 80 jours d'orages par an. Cette activité diminue légèrement plus au nord de l'État, mais même l'extrême nord connait près de 60 jours d'orage par an. De temps en temps, les orages sont importants avec de la foudre et des chutes de gros grêlons — les parties centrale et nord de l'État sont les plus vulnérables à ces types d'orage.

Les tornades sont courantes dans l'État, la saison variant du nord au sud de l'État. L'Alabama partage la triste distinction, avec le Kansas, d'avoir relevé plus de tornades F5, la plus puissante de son genre[19], que les autres États — d'après les statistiques du National Climatic Data Center sur la période du au . La partie nord de l'État — le long de la vallée du Tennessee — est l'une des régions nord-américaines les plus vulnérables aux violentes tornades. La région couvrant l'Alabama et le Mississippi — la plus affectée par ce phénomène — est parfois appelée la Dixie Alley, en opposition avec la Tornado Alley des plaines du sud. L'Alabama est l'un des rares endroits au monde qui connait une saison des tornades secondaire (novembre et décembre) en plus de la saison estivale propice à ce phénomène.

Plusieurs tornades F5 ont contribué à augmenter le nombre de morts dus aux tornades en Alabama, plus que dans les autres États sauf pour le Texas et le Mississippi. Le « Super Outbreak » du mois d'avril 1974, affecta de façon très significative l'Alabama avec de nombreuses tornades, dont trois de force F5, en particulier celle qui détruisit la plus grande partie de la petite municipalité de Guin. L'éruption de tornades du 25 au 28 avril 2011 aux États-Unis est un autre épisode où des tornades tuèrent 236 personnes dans l'État le 27 avril.

Les hivers sont généralement doux en Alabama, comme ils le sont au travers de la plupart des États du Sud-Est américain, avec une moyenne minimale de °C en janvier à Mobile et de °C à Birmingham. Les chutes de neige sont rares dans presque tout l'Alabama. Les régions au nord de Montgomery peuvent recevoir un peu de neige chaque hiver, avec des chutes un peu plus importantes de temps en temps. Sur la côte sud du Golfe, les chutes de neige sont moins fréquentes, espacées de plusieurs hivers sans neige.

Moyennes maximales et minimales mensuelles pour plusieurs villes d'Alabama[20]
Mois Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sep Oct Nov Déc
Birmingham max. 12 14 19 23 27 31 33 32 29 24 18 13
min. 0 2 6 9 14 18 21 21 17 11 6 2
Huntsville max. 9 13 17 22 27 30 32 32 28 23 17 11
min. -1 1 5 9 14 18 21 20 17 10 5 1
Mobile max. 16 18 22 25 29 32 33 33 31 26 21 17
min. 4 6 9 13 17 21 22 22 20 13 9 6
Montgomery max. 14 17 21 26 29 33 34 33 31 26 21 16
min. 2 4 7 11 16 19 22 21 18 11 7 3

Aires protégées[modifier | modifier le code]

Le champ de bataille de Horseshoe Bend.

Le National Park Service gère les sites suivants en Alabama[21] :

Subdivisions administratives[modifier | modifier le code]

Comtés[modifier | modifier le code]

L'État de l'Alabama est divisé en 67 comtés[22].

Agglomérations[modifier | modifier le code]

Aires métropolitaines et micropolitaines[modifier | modifier le code]

Le Bureau de la gestion et du budget a défini treize aires métropolitaines et neuf aires micropolitaines dans ou en partie dans l'État de l'Alabama[23].

Aires métropolitaines
Zone urbaine Population (2010) Population (2013) Variation (2010-2013) Rang national (2013)
Birmingham-Hoover, AL 1 128 047 1 140 300 1,1 % 49
Huntsville, AL 417 593 435 737 4,3 % 119
Mobile, AL 412 992 414 079 0,3 % 127
Montgomery, AL 374 536 373 510 -0,3 % 140
Tuscaloosa, AL 230 162 235 628 2,4 % 190
Daphne-Fairhope-Foley, AL 182 265 195 540 7,3 % 220
Decatur, AL 153 829 153 374 -0,3 % 263
Auburn-Opelika, AL 140 247 150 933 7,6 % 270
Dothan, AL 145 639 147 691 1,4 % 278
Florence-Muscle Shoals, AL 147 137 147 317 0,1 % 281
Anniston-Oxford-Jacksonville, AL 118 572 116 736 -1,6 % 327
Gadsden, AL 104 430 103 931 -0,5 % 345
Columbus, GA-AL 52 947

(294 865)

59 585

(316 554)

12,5 %

(7,4 %)

(154)
Aires micropolitaines
Zone urbaine Population (2010) .footer { position: fixed; left: 0; bottom: 0; width: 100%; background-color: white; color: black; text-align: center; }