Dailymotion

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Dailymotion
logo de Dailymotion
illustration de Dailymotion
Siège de l'entreprise boulevard Malesherbes à Paris, en 2012.

Création
Fondateurs Benjamin Bejbaum
Olivier Poitrey
Forme juridique Société anonyme
Slogan Change ton feed
Siège social Paris
Drapeau de la France France
Direction Maxime Saada
Actionnaires Vivendi (100 %)
Activité Traitement de données, hébergement et activités connexes
Produits Hébergement de vidéos
Société mère Vivendi
Sociétés sœurs groupe Canal+, Havas, Editis, Gameloft, Vivendi Village
Effectif 330 en 2019
SIREN 483487112Voir et modifier les données sur Wikidata
TVA européenne FR75483487112Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web dailymotion.com

Chiffre d'affaires en diminution 58,8 millions € (2016)[1]

comptes récents non disponibles

Résultat net en diminution -42,3 millions € (2016)

Dailymotion (/ˈdeɪliˈmoʊʃən/[2]) est une entreprise française, filiale du groupe Vivendi, proposant, sur le site web du même nom, un service d'hébergement, de partage et de visionnage de vidéo en ligne.

Historique[modifier | modifier le code]

Le siège social actuel, boulevard Malesherbes.

Créée en par Benjamin Bejbaum et Olivier Poitrey à la suite d'un voyage à Los Angeles, la société a bénéficié dès le départ d'un soutien financier de la part d'investisseurs individuels, tout d'abord d'un montant de 250 000 . En , l'organisation a révélé une levée de fonds auprès de deux fonds d'investissement, Atlas Venture et Partech International, qui leur a permis de recevoir 7 Millions d'euros, ce qui a été considéré comme la levée de fonds la plus attendue de l'année dans le Web 2.0 français[3].

Dailymotion a créé en avec AOL, Google, PriceMinister et Yahoo! l'Association des services Internet communautaires (ASIC) qu'elle co-préside via Giuseppe de Martino pour participer au débat public sur le développement de l'industrie numérique en France[4].

En , Dailymotion ouvre ses premiers bureaux à Londres, en à New York et s'implante à San Francisco en .

En , l’État français s’introduit dans le capital de Dailymotion par intermédiaire du Fonds stratégique d'investissement détenu à 51 % par la Caisse des dépôts et 49,95 % par l’État[5].

Le , Dailymotion diffuse une émission de télé-réalité, Politique à domicile, mettant en scène un politique français qui doit préparer un dîner dans un foyer français[6].

Dailymotion est, depuis , accessible sur téléviseur grâce à la Livebox d'Orange, la Freebox de Free, la Neufbox de SFR, la SFR box et autres télévisions connectées[7].

Fin 2010, Qualcomm souhaite racheter Dailymotion. Le gouvernement François Fillon (3) s'y oppose et demande à Orange de racheter Dailymotion. En , Orange annonce un accord prévoyant sa montée au capital de la société à hauteur de 49 % sur la base d'une valorisation de 120 millions d'euros[8]. En , Orange affirme son intention de prendre désormais le contrôle de l'entreprise avec une participation majoritaire en [9]. Dès le départ, Orange prévient que ce rachat n'est que temporaire, n'investit pas dans Dailymotion et ne construit pas de synergies avec d'autres produits Orange. Devant la fragilité financière de Dailymotion, des négociations pour la revente sont rapidement entamées. Celles avec Yahoo! débutent avant fin 2012[10].

Le , Orange est devenu l'unique propriétaire de Dailymotion, en exerçant son option d'achat sur les 51 % du capital qu'il ne détenait pas encore. Le , le Wall Street Journal annonce que Yahoo! est en pourparlers avec Orange pour faire l'acquisition de 75 % des parts de Dailymotion[11]. Le , Arnaud Montebourg indique qu'il est intervenu pour empêcher cette transaction, ne souhaitant pas qu’elle concerne plus de 50 % des parts. Cette intervention a fait l'objet de controverses[12],[13].

En , Dailymotion fait l'acquisition de Jilion, une startup suisse spécialisée dans la personnalisation de lecteurs vidéo multisupports[14].

En , Dailymotion se dote d'une nouvelle identité graphique, par la création d'un nouveau logo et d'un nouvel habillage, et dévoile un nouveau lecteur HTML5, en version bêta sur le site internet[15].

En , le groupe hongkongais PCCW propose à Orange de racheter 49 % de Dailymotion. Le gouvernement Manuel Valls (2) s'y oppose, préférant un acteur français ou européen. L'idée est alors de favoriser le groupe Fimalac, son propriétaire Marc Ladreit de Lacharrière ayant demandé au président français François Hollande de bloquer la vente. Les éditeurs allemands Axel Springer ou Bertelsmann sont également intéressés par le rachat[16],[17]. Orange et Dailymotion s'opposent au rachat par Fimalac[18].

Dans la foulée de l'échec de PCCW, le groupe Vivendi propose un rachat des parts de Dailymotion à Orange[19]. Malgré une autre offre déposée par le groupe Axel Springer[20], c'est cette offre, qui s'élève à 217 millions d'euros pour 80 % du capital, qui est retenue par Orange[21]. En , le groupe Vivendi acquiert 10 % supplémentaires à Orange[22].

Au début de l'année , la direction annonce l'ouverture d'un nouveau bureau à Abidjan, et table sur un effectif à la fin de l'année avoisinant les 400 personnes, après avoir atteint un point bas en à 127 personnes[23],[24].

À la suite de l’exercice par Orange d’une option de vente de sa participation résiduelle de 10 %, Vivendi détient 100 % de Dailymotion depuis le [25].

En , Dailymotion est victime d'une attaque informatique importante destinée à « compromettre les données de ses utilisateurs »[26].

Identité visuelle (logo)[modifier | modifier le code]

Modèle économique[modifier | modifier le code]

Depuis ses débuts, le modèle économique de Dailymotion repose essentiellement sur des revenus publicitaires.

Fin , le site diversifie ses revenus avec l'Open VOD, une offre de vidéo à la demande[27].

Fonctionnement du service[modifier | modifier le code]

Utilisant, comme YouTube (jusqu'au ), la technologie Flash pour diffuser son contenu, il s'en distingue cependant par l'utilisation d'un moteur d'encodage développé en interne et par l'hébergement en interne des contenus proposés. Ce contrôle technologique vient du fait que ses créateurs ont travaillé auparavant chez un hébergeur[28]. Dailymotion conserve l’aspect stéréophonique de la bande-son des vidéos.

Pour organiser l'ensemble des fichiers, Dailymotion fait appel à des catégories (appelées « chaînes »), des mots-clés (comme le fait Flickr, parmi d'autres), ou encore à des groupes. Le site dispose également d'un moteur de recherche interne. Les recherches s'effectuent en tapant des tags et des mots-clés. Les internautes peuvent également laisser des commentaires sur les vidéos et les noter.

Dès , la HD est proposée, la résolution est de 1280 × 720 pixels[29],[30]. À partir d', la qualité « HQ » existe, la définition est de 848 × 480 pixels avec 30 images par seconde. Le H.264 est utilisé pour les images et l'AAC à 96 kb/s pour le son[31].

En , le site a abandonné son framework PHP maison lors d'un nouveau développement utilisant Symfony[32],[33]. On apprend que le service utilise à cette époque 50 machines PHP servant 5 000 pages à la seconde.

En , une version du lecteur vidéo sans Flash encore en Pré-bêta a été créée[34], utilisant entre autres le SVG, le JavaScript et le HTML5 pour sa balise <video>. Visant un système totalement libre, les vidéos (uniquement les MotionMaker et OfficialMaker) ont été reconverties en Ogg Theora. Ces vidéos sont accessibles aux utilisateurs (notamment de Firefox 3.5) en parallèle du site officiel sur openvideo.dailymotion.com, les autres vidéos du site étant visibles comme auparavant en utilisant le plugin flash.

Audience[modifier | modifier le code]

En , Dailymotion totalise 110 millions de visiteurs uniques par mois dans le monde, dont 10,2 millions de visiteurs uniques mobiles français. La plate-forme de vidéo réalise 39,2 % de son audience en Europe, 26,9 % en Asie et 16,4 % en Amérique du Nord[35].

En , le site compte 148 millions de visiteurs uniques.

En , l'audience est en baisse par rapport aux années précédentes. Selon ComScore en , le site compte 80 millions de visiteurs uniques incluant les vues sur des sites externes utilisant le lecteur Dailymotion.

En , selon SimilarWeb[36], Dailymotion compte 161 millions de visiteurs uniques dont 16,9 % proviennent des États-Unis, 4,18 % du Canada, 8,9 % de la France, 5,62 % du Royaume-Uni et 4,14 % de la Turquie.

Motionmaker[modifier | modifier le code]

Un motionmaker est un utilisateur qui n'est pas limité concernant les vidéos qu'il envoie, que ce soit en termes de durée ou de poids des vidéos. Il a la possibilité de voir ses vidéos mises en avant sur la page d'accueil et sur différents espaces de Dailymotion.

Les motionmakers ont la possibilité d'envoyer leurs vidéos comme Creative Content (contenu créatif). Cela veut dire qu'ils mettent leurs vidéos à la disposition de l'équipe éditoriale de Dailymotion, qui peut ensuite décider de mettre en avant la vidéo sur la page d'accueil du site (vidéo star).

Les utilisateurs de Dailymotion peuvent demander au site le statut de motionmaker, il leur sera accordé après vérification des critères de qualité.

En , face aux déceptions de certains vidéastes diffusant sur YouTube, Dailymotion leur propose des conditions de monétisation avantageuse. Les YouTubeurs francophones de la première génération regrettent cette initiative tardive de Dailymotion[37].

Dailymotion Factory[modifier | modifier le code]

La Dailymotion Factory est un soutien des projets de ses employés. Dailymotion participe ainsi aux coûts de production du projet et offre une mise en avant sur les différents espaces éditoriaux de la plate-forme. Plusieurs projets ont ainsi vu le jour depuis  : Naosol & Waxx, Runaway et TV Breakdown du duo Computer Speaking qui ont cumulé plus de 100 000 vues.

Produits[modifier | modifier le code]

Dailymotion Games[modifier | modifier le code]

Ce service entièrement consacré aux jeux vidéo[38], sur le modèle de Twitch[39], est lancé en , mais est actuellement inactif. Le service devait proposer l'attribution d'une chaîne à l'utilisateur avec la possibilité de monétiser son contenu[40]. Au lancement de la version bêta, la plateforme ne comptait que quelques dizaines de joueurs[41] et le catalogue de jeux était réduit[42].

Dailymotion Cloud[modifier | modifier le code]

Lancé en , Dailymotion Cloud est la solution B2B d’encodage, de stockage et de diffusion de vidéos en ligne. Cette solution en marque blanche offre différentes fonctionnalités à ses utilisateurs : la personnalisation du lecteur, l'accès à des statistiques, une diffusion « multi-écrans » (téléphones, tablettes…), fonction de partage sur les réseaux sociaux ou encore utilisation pour le direct[43].

Le service se termine le . Les utilisateurs ont migré vers un compte Dailymotion classique ou vers le Programme Partenaire Dailymotion[44].

Dailymotion Publisher Network[modifier | modifier le code]

Depuis la fin de l'année , Dailymotion Publisher Network propose aux éditeurs de sites un partage des recettes publicitaires grâce aux campagnes « in-stream », des publicités incrustées dans le lecteur des vidéos présentes sur leurs sites[45].

Open VoD[modifier | modifier le code]

Open VoD est le programme de vidéo à la demande de Dailymotion. Elle permet aux partenaires de Dailymotion de vendre leurs programmes via la solution de paiement Cleeng[46]. Dailymotion encaisse alors les paiements des consommateurs et reverse ensuite les sommes aux éditeurs en fonction des parts de revenus convenues entre les deux parties.

Affaires judiciaires[modifier | modifier le code]

Dailymotion a été poursuivi en justice par Jean-Yves Lafesse[47] et Omar et Fred[48], en , pour diffusion sans autorisation de leurs sketchs. Le tribunal a jugé que la société Dailymotion était un hébergeur et non un éditeur[49], et qu'il n'avait en conséquence pas une obligation de l'initiative du contrôle des vidéos qu'il contient, mais l'obligation du retrait de vidéos signalées comme violant le droit d'auteur. Cette jurisprudence a été confirmée par la cour d'appel de Paris dans des arrêts du et du .

Le , la Cour de cassation, la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français, a confirmé le statut d'hébergeur de Dailymotion. En , le site avait été condamné en première instance par le tribunal de grande instance de Paris pour « contrefaçon et parasitisme », décision annulée par la Cour d'appel en qui avait souligné le statut d'hébergeur de la plate-forme de vidéo et non celui d'éditeur de service web. Cette affaire était née de la plainte des sociétés Nord-Ouest Production et UGC Images du fait de la mise en ligne du film Joyeux Noël, de Christian Carion, sur la plate-forme de vidéos[50].

En 2012, le tribunal de grande instance de Paris condamne Dailymotion pour ne pas avoir retiré rapidement des contenus du groupe TF1, les faits remontant à 2007. Le statut d'hébergeur de Dailymotion est cependant confirmé[51].

Système de filtrage de contenu[modifier | modifier le code]

En , Dailymotion s'est équipé d'un système de filtrage des contenus sur la base du logiciel Vobile dénommé par la suite Brightcove[52].

Le , la société Dailymotion et les auteurs du film Joyeux Noël ont signé un accord de retrait du film de la plate-forme, qui avait suscité une demande de dommages-intérêts à l'encontre de Dailymotion. Cet accord, en accord avec la procédure française, a permis de clôturer le différend opposant les parties[53].

En , Dailymotion installe un second système de contrôle des droits, celui-ci étant développé en interne.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Céline Deluzarche, « Un an après… Dailymotion est-il toujours le "petit frère" de YouTube ? », sur clubic.com, (consulté le ).
  2. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la méthode de l'alphabet phonétique international (API).
  3. Philippe Guerrier, « Web 2.0 : Dailymotion.com a les coudées franches pour conquérir l'Europe », sur vnunet.fr, (consulté le )
  4. Miléna Nemec-Poncik, « Cinq réseaux communautaires Web 2.0 s'associent », sur lemondeinformatique.fr, .
  5. « L'État entre au capital de Dailymotion », sur 01net (site web), (consulté le )
  6. Emmanuel Berretta, « Sur Dailymotion, Vincent Peillon premier cobaye de la téléréalité politique », sur Le Point.fr,
  7. « sfr.fr/innovation/2009-12/dail… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  8. « Orange valorise Dailymotion à 120 millions d'euros »,
  9. Orange s'apprête à reprendre la totalité de Dailymotion, Les Échos, Guillaume de Calignon et Solveig Godeluck, 10 juin 2012
  10. Gilles Fontaine, « Comment Orange a raté la vente de Dailymotion à Yahoo! », sur challenges.fr, .
  11. Les grandes manœuvres du Net, Le Blog Finance, 8 avril 2013
  12. « Dailymotion : soutiens et critiques pour Montebourg », sur lemonde.fr, mis en ligne le 3 mai 2013, consulté le 4 mai 2013.
  13. Affaire Dailymotion : mensonges et… mensonges, Marianne, 6 mai 2013
  14. AFP, « Dailymotion rachète une entreprise spécialisée dans les lecteurs vidéo », sur lapresse.ca, Gesca,
  15. « Dailymotion fait peau neuve et dévoile un nouveau lecteur HTML5 », sur 01net (site web)
  16. « Dailymotion : le groupe Vivendi fait une offre de rachat », sur francetvinfo.fr, .
  17. AFP, « Dailymotion: le hongkongais PCCW renonce au rachat de la plate-forme », sur lexpress.fr, .
  18. Jamal Henni, « Comment l'Elysée a torpillé la vente de Dailymotion aux Chinois », .
  19. « Orange va céder Dailymotion à Vivendi »,
  20. Axel Springer est aussi sur les rangs pour racheter Dailymotion, lemonde.fr, 7 avril 2015.
  21. Orange va vendre Dailymotion à Vivendi, lemonde.fr, 7 avril 2015.
  22. « Vivendi acquiert 10% supplémentaires de Dailymotion auprès d'Orange », Challenges,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. Le plan de Vivendi pour relancer Dailymotion, Les Echos, 17 janvier 2017
  24. « DAILYMOTION à PARIS 17 (75017), bilan gratuit 2016, sur SOCIETE.COM (483487112) », sur societe.com (consulté le )
  25. « Communiqué de presse Vivendi sur les résultats du 1er semestre 2017, page 7 »,
  26. « Dailymotion: La plateforme victime d'une «attaque informatique à grande échelle» », sur fr.news.yahoo.com (consulté le )
  27. « Dailymotion met l'accent sur les vidéos payantes », sur lefigaro.fr, mis en ligne le 13 juin 2013, consulté le 6 novembre 2013.
  28. « Dailymotion, le YouTube à la française », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  29. « Neteco.com »
  30. « Dailymotion.com »
  31. « Un lecteur haute qualité pour Dailymotion - CNET France », sur cnetfrance.fr
  32. « Dailymotion, powered by symfony », sur symfony-project.org
  33. « Sensiolabs.com »
  34. « player sans Flash »
  35. Frédéric Simottel, « Dailymotion, 1er site internet français dans le monde », sur BFM Business, (consulté le )
  36. SimilarWeb, « Analyse de Dailymotion.com », sur SimilarWeb, (consulté le )
  37. « Comment Dailymotion tente (à nouveau) de recruter les YouTubeurs », sur Les Inrocks (consulté le )
  38. « Twitch, Dailymotion Games… Le streaming de jeux vidéo en temps réel en cinq questions », sur 20 Minutes,
  39. « Dailymotion lance son concurrent de Twitch », sur Journal Du Net,
  40. « Dailymotion ouvre une plateforme de streaming dédiée aux jeux vidéo », sur Next impact,
  41. « Dailymotion Games : une nouvelle plateforme de streaming pour voir les jeux vidéo en live », sur C Net France,
  42. « Dailymotion Games : du streaming pour voir des jeux vidéo en direct », sur Numerama,
  43. « Dailymotion lance son "cloud", stockage et diffusion de vidéos pour entreprises »,
  44. https://support.dmcloud.net/entries/72975315-Dates-cl%C3%A9s
  45. « Dailymotion et MSN unissent leurs forces », sur lesechos.fr,
  46. Hugo Sedouramane, « Dailymotion choisit Cleeng pour monétiser son offre OpenVOD », sur JDN.fr, (consulté le )
  47. « Affaire Lafesse/Dailymotion : le jugement rendu le 15 avril 2008 par le TGI de Paris »
  48. « Affaire Omar et Fred/Dailymotion : le jugement rendu le 15 avril 2008 par le TGI de Paris »
  49. AFP, « Dailymotion gagne contre les humoristes en justice », sur rtl.be,
  50. Guillaume Deleurence, « Dailymotion et Fuzz reconnus hébergeurs par la Cour de cassation », sur 01net,
  51. « Dailymotion condamné à payer 270 000 euros à TF1 pour contrefaçon », sur lemonde.fr, .
  52. Alexandre Hervaud, « Dailymotion se protège avec Brightcove », sur lexpress.fr,
  53. « Compte rendu de la société en date du 31 décembre 2008 », sur societe.com

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]