Lyon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Lyon
Lyon
En haut, Notre-Dame de Fourvière et la place des Terreaux. Au centre, le Vieux Lyon, le parc de la Tête-d'Or et le quartier de la Confluence. En bas, le pont Lafayette sur le Rhône et les tours du quartier de la Part-Dieu.
Blason de Lyon
Blason
Lyon
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
(préfecture)
Métropole Métropole de Lyon
(siège)
Circonscription départementale Circonscription départementale du Rhône
(préfecture)
Arrondissement Lyon
(chef-lieu)
Maire
Mandat
Grégory Doucet (EELV)
2020-2026
Code postal 69001 à 69009 (9 arrondissements)
Code commune 69123 et de 69381 à 69389
Démographie
Gentilé Lyonnais
Population
municipale
522 250 hab. (2021 en augmentation de 1,75 % par rapport à 2015)
Densité 10 910 hab./km2
Population
agglomération
1 702 921 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 45′ 28″ nord, 4° 49′ 56″ est
Altitude 237 m
Min. 162 m
Max. 305 m
Superficie 47,87 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lyon
(ville-centre)
Aire d'attraction Lyon
(commune-centre)
Élections
Législatives 1ère, 2ème, 3ème et 4ème circonscriptions
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Lyon
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Lyon
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Voir sur la carte topographique de la métropole de Lyon
Lyon
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Voir sur la carte administrative du Rhône
Lyon
Liens
Site web www.lyon.fr

Lyon (prononcé /ljɔ̃/[1] ou /liɔ̃/ Écouter[2]) est une commune française située dans le quart sud-est de la France, au confluent du Rhône et de la Saône. Siège du conseil de la métropole de Lyon[Note 1], à laquelle son statut particulier confère à la fois les attributions d'une métropole et d'un département, elle est aussi le chef-lieu de l'arrondissement de Lyon, celui de la circonscription départementale du Rhône et celui de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Lyonnais.

La commune a une situation de carrefour géographique du pays, au nord du couloir rhodanien qui court de Lyon à Marseille. Située entre le Massif central à l'ouest et le massif alpin à l'est, la ville de Lyon occupe une position stratégique dans la circulation nord-sud en Europe. Ancienne capitale des Gaules du temps de l'Empire romain, elle est le siège d'un archevêché dont le titulaire porte le titre de primat des Gaules. Lyon devint une ville très commerçante et une place financière de premier ordre à la Renaissance. Sa prospérité économique est portée aussi à cette époque par la soierie et l'imprimerie puis par l'apparition des industries notamment textiles, chimiques et, plus récemment, par l'industrie de l'image.

Lyon est historiquement une ville industrielle. En aval du Rhône, le long du fleuve, le sud de l'agglomération, accueille de nombreuses activités pétrochimiques, dans ce que l'on nomme la vallée de la chimie. Après le départ et la fermeture des industries textiles, elle s'est progressivement recentrée sur les secteurs d'activité de techniques de pointe, telles que la pharmacie et les biotechnologies. Lyon est la seconde ville étudiante de France, avec quatre universités et plusieurs grandes écoles. Enfin, la ville a conservé un patrimoine architectural important allant de l'époque romaine au XXe siècle en passant par la Renaissance et, à ce titre, les quartiers du Vieux Lyon[3], de la colline de Fourvière[4], de la Presqu'île[5] et des pentes de la Croix-Rousse[6] sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

En 2021, Lyon constitue, par sa population, la troisième commune de France avec 522 250 habitants, la ville-centre de la deuxième unité urbaine avec 1 702 921 habitants et de la deuxième aire d'attraction de France avec 2 308 818 habitants. Elle est la préfecture du département du Rhône, de la région Auvergne-Rhône-Alpes, de la zone de défense et de sécurité Sud-Est et le siège de la métropole de Lyon, qui rassemble 59 communes et 1 424 069 habitants en 2021[7]. La ville exerce une attractivité d'importance nationale et européenne. Son importance dans les domaines culturels, bancaires, financiers, commerciaux, technologiques, pharmaceutiques, ou encore les arts et les divertissements font de celle-ci une ville mondiale de rang « Beta- » selon le classement GaWC en 2020, comparable à Osaka, Saint-Pétersbourg ou Stuttgart[8]. La ville abrite également le siège du Centre international de recherche sur le cancer depuis 1965 et celui d'Interpol depuis 1989.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation géographique[modifier | modifier le code]

Lyon est située en Europe continentale, dans le quart sud-est[9] de la France, au confluent de la Saône et du Rhône. La ville est entourée de plusieurs massifs montagneux, le Massif central à l'ouest et les Alpes à l'est, et se situe dans la plaine lyonnaise. Lyon et sa région se situent à un carrefour de l'Europe de l’Ouest, reliant la mer du Nord à la mer Méditerranée, et l'Europe de l’Est à l'océan Atlantique ; la ville est située à vol d'oiseau à 26 kilomètres de Vienne au sud et par la route à 54 km de Saint-Étienne, 106 km de Grenoble, 151 km de Genève, 306 km de Turin, 313 km de Marseille, 441 km de Milan, 463 km de Paris, 333 km de Bâle, 495 km de Strasbourg, 537 km de Toulouse, 637 km de Barcelone, 684 km de Nantes, 698 km de Francfort-sur-le-Main, 737 km de Munich et 972 km de Brest.

La région Auvergne-Rhône-Alpes, dont Lyon est le chef-lieu administratif, couvre un territoire de 69 711 km2. L'ancienne région Rhône-Alpes, dont la ville était préfecture, intégrait la Région urbaine de Lyon (RUL) dissoute en 2015[10], qui correspondait aux territoires organisés autour de la métropole (zone d'influence de 50 à 100 km de rayonnement) et comptait 2,9 millions d'habitants (estimation 2004). Lyon est devenu naturellement le siège de la métropole de Lyon, une collectivité à statut particulier exerçant les compétences d'un département et d'une intercommunalité.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Topographie[modifier | modifier le code]

Située dans sa partie basse à une altitude de 162 mètres, au confluent du Rhône et de la Saône, Lyon est dominée par trois collines :

  • La colline de Fourvière, d'une altitude de 294 mètres sur le parvis de la basilique et 318 mètres au sommet de celle-ci. Surnommée par Jules Michelet la « montagne mystique »[11] — qui deviendra à force de déformations la « colline qui prie » —, elle abrite le siège de l'évêché, plusieurs couvents et accueille à son sommet la basilique Notre-Dame de Fourvière. La colline se situe dans l'ouest de la ville et se prolonge au sud et vers l'ouest avec les quartiers de Saint-Just, du Point-du-Jour et de Ménival. Depuis cette partie de la ville, le mont Blanc est parfaitement visible par jour de beau temps.
  • La colline de La Croix-Rousse, d'une altitude de 250 mètres sur le plateau, est la « colline qui travaille »[11], car elle était le lieu où résidaient et travaillaient les canuts, ouvriers qui ont fait la renommée soyeuse de la ville. La colline occupe le nord de la Presqu'île et se prolonge au nord par le plateau de Caluire-et-Cuire et de Rillieux-la-Pape jusqu'aux contreforts de la Dombes. Ces deux collines sont séparées par un défilé rocheux de la Saône : le défilé de Pierre Scize ;
  • La colline de la Duchère se situe sur les contreforts des Monts-d'Or au nord-ouest de la ville. Elle est témoin d'une urbanisation dense à la fin des années 1960 et bénéficie aujourd'hui d'un programme de grand projet de ville.

Entre la colline de Fourvière et la Saône s'épanouit un quartier long et étroit, le Vieux Lyon, qui forme la partie médiévale et renaissance de Lyon. Le schéma urbain y est très dense, mais compensé par des immeubles plus petits que dans le reste de Lyon, principalement dû à la sauvegarde de nombreux immeubles médiévaux, et les rues y sont sinueuses. Le Vieux Lyon se décompose en trois paroisses : Saint-Georges au sud, Saint-Jean au centre et Saint-Paul au nord.

Sur la presqu'île, entre le Rhône et la Saône, se trouve la place Bellecour, une des plus grandes places piétonnes d'Europe[12], au centre de laquelle trône la statue équestre de Louis XIV. C'est le point zéro des routes partant de Lyon.

Au-delà du Rhône, à l'est, s'étend le Velin (ou plaine de Lyon), se trouvant sur le plateau du Bas-Dauphiné (en Viennois), urbanisée suivant un plan orthogonal dans les quartiers Les Brotteaux et de La Part-Dieu puis d'un plan plus désorganisé en se dirigeant vers le périphérique lyonnais, qui délimite Lyon intra-muros et sa banlieue.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La confluence du Rhône (à gauche) et de la Saône (à droite).

Le Rhône et la Saône traversent la ville, en y pénétrant respectivement par l'est et par le nord. La Saône encercle au nord l'île Barbe puis se jette dans le Rhône : la Presqu'île est la partie de la ville qui s'étend du confluent à la colline de la Croix-Rousse.

Le Rhône fut un fleuve difficile à maîtriser, en grande partie à cause de l'irrégularité du débit causée par son origine alpine et glaciaire. Le plus grand des deux cours d'eau lyonnais inonda à plusieurs reprises la ville par ses crues (la dernière très grande crue datant de 1856), notamment dans la plaine lyonnaise qui occupe la rive gauche du Rhône avec les quartiers des Brotteaux, Guillotière et Gerland. La construction de la grande digue de la Tête d'or, le creusement du canal de Miribel et du canal de Jonage et la création des plans d'eau du Grand Parc de Miribel-Jonage (notamment le lac des Eaux Bleues) et du réservoir du Grand-Large et une requalification des berges, ont mis fin aux crues importantes du fleuve[13].

Le Rhône s’est assagi depuis le XIXe siècle avec le développement de nombreux aménagements le long de son cours. Les digues et chenaux de protection contre les inondations, puis les barrages et les centrales construites par la Compagnie nationale du Rhône au cours du XXe siècle, ont progressivement diminué le débit de certains tronçons, modifié les conditions hydrauliques et le fonctionnement du fleuve.

Climat[modifier | modifier le code]

Lyon et la Saône gelée durant la vague de froid de février 2012.

Lyon possède un climat de type semi-continental à influences méditerranéennes[14] dans lequel les précipitations sont plus importantes en été qu'en hiver. Selon la classification de Köppen, la ville a un climat subtropical humide (Cfa), en bordure d'un climat océanique (Cfb) : le seuil entre ces deux types de climat est une température moyenne de 22 °C pour le mois le plus chaud de l'année[15]. Si l'on considère la moyenne de juillet sur la période 1920-2020 (soit depuis le début des relevés météorologiques officiels à Lyon), la température moyenne est de 21,3 °C ce qui nous place en Cfb. Alors que sur la dernière période de référence de 30 ans (1981-2010), elle est de 22,2 °C ce qui « surclasse » en Cfa. On observe ainsi que le réchauffement climatique entraîne à Lyon une transition d'un climat plutôt continental vers un climat subtropical humide.

Les étés sont chauds, ensoleillés et orageux. Située dans le quart sud-est de la France, la ville bénéficie en effet d'un bon ensoleillement. C'est la 14e grande ville la plus ensoleillée de France avec une durée moyenne de plus de 2 002 heures par an[16],[17]. L'amplitude des températures en journée atteint parfois une vingtaine de degrés, et les températures maximales dépassent régulièrement les 35 degrés, amplifiées par un effet d'îlot de chaleur urbaine. C'est durant la saison estivale que les influences méditerranéennes se traduisent notamment par de fortes chaleurs parfois précoces dès le printemps, ainsi que par des périodes de sécheresses estivales de plus en plus fréquentes ; en automne, des remontées d'épisodes méditerranéens peuvent sévir. Il est possible d'entendre les cigales[18] durant l'été, le réchauffement climatique étant propice au développement de l'insecte présent depuis plusieurs années.

Inversement, les hivers sont froids et secs, et marqués par des gelées fréquentes mais peu persistantes en raison, là aussi, de la concentration urbaine. Les chutes de neige sont assez irrégulières selon les années et surtout en baisse : 17 jours avec précipitations neigeuses par an en moyenne de 1945 à 2009, une dizaine d'épisodes neigeux seulement sur l'ensemble de la période 2011-2018[19]. Le record absolu d'épaisseur de neige a été de 33 cm le [14]. La sensation de froid y est souvent renforcée par la bise, vent de secteur nord à nord-est provenant d'un gradient de pression entre le nord de l'Europe et le bassin méditerranéen[20]. Autre vent régulier, le vent du Midi peut souffler violemment à cause de la compression de l'air dans la vallée du Rhône.

Avec l'assèchement des zones marécageuses et la quasi-suppression de l'utilisation du charbon, le brouillard, qui a fait longtemps la réputation de la ville, ne concerne plus, dans les années 2000, qu'un nombre de jours peu différent voire inférieur avec celui connu dans d'autres villes[21], même s'il peut être persistant en intersaisons (automne et printemps), notamment dans la vallée de la Saône. Les frimas sont courants et les températures varient généralement d'une dizaine de degrés au plus pendant la journée[réf. nécessaire].

À la station Météo France de l'aéroport de Lyon-Bron, la température moyenne annuelle a été, entre 1920 et 2020, de 11,9 °C avec un minimum de 3 °C en janvier et un maximum de 21,3 °C en juillet[22]. La température minimale y a été de −24,6 °C le et la plus élevée de 41,4 °C le [23].

Les relevés suivants ont été effectués à la station Météo France de l'aéroport de Lyon-Bron (lorsqu'un record est égalé, une seule date est indiquée) :

Statistiques 1991-2020 et records Station LYON-BRON (69) Alt: 202m 45° 43′ 30″ N, 4° 56′ 12″ E
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,1 1,4 4,2 7,2 11,2 15 17 16,6 12,8 9,6 4,9 2 8,6
Température moyenne (°C) 4,1 5,2 9 12,3 16,3 20,3 22,6 22,3 17,9 13,7 8,1 4,8 13
Température maximale moyenne (°C) 7,1 9 13,8 17,4 21,5 25,6 28,2 28 23,1 17,7 11,4 7,7 17,5
Record de froid (°C)
date du record
−23
23.1963
−22,5
14.1929
−10,5
07.1971
−4,4
10.1949
−3,8
01.1938
2,3
01.1959
6,1
07.1962
4,6
25.1940
0,2
24.1928
−4,5
31.1950
−9,4
30.1925
−24,6
22.1938
−24,6
1938
Record de chaleur (°C)
date du record
19,1
10.2015
21,9
25.2021
26
31.2021
30,1
16.1949
34,2
16.1945
38,4
27.2019
40,4
24.2019
41,4
24.2023
35,8
05.1949
30,6
09.2023
23
02.1924
20,2
18.1989
41,4
2023
Ensoleillement (h) 71,1 102,4 173,7 197,7 223,8 256,5 288,1 263,1 204,1 131,4 78,9 58,7 2 049,5
Précipitations (mm) 49,8 41,6 49,4 68,9 80,9 74,1 67,4 65,5 82,5 99,8 87,2 53,7 820,8
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 8,1 7,9 8,4 9 10,3 8,5 7,5 7,2 7,3 9,9 9,4 9,2 102,8
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 3,3 2,3 3,2 4 5,1 4,5 3,9 4,2 4,2 5,1 4,4 3,3 47,6
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 1,2 1 1,1 2,2 2,5 2,4 2,3 2,3 2,6 3,1 2,5 1,2 24,5
Source : [MétéoFrance] « Fiche 69029001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, Édité le : 06/08/2023 dans l'état de la base

Lyon intra muros connaît un îlot de chaleur urbain (ICU) plus ou moins important suivant les conditions météorologiques. Cela est dû à la densité urbaine, aux activités humaines mais surtout au manque de végétalisation et de surfaces claires (donc réfléchissant la lumière). Il est à noter que les températures relevées à l'aéroport de Lyon-Bron qui se trouve en zone péri-urbaine sont généralement inférieures à celles du centre-ville pourtant situé à quelques kilomètres. Cet îlot de chaleur rend les nuits caniculaires particulièrement difficiles à supporter là où il est le plus marqué. Cette différence de température est encore plus marquante si on la compare avec les données relevées à la station Météo France de l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry, situé à 20 km à vol d'oiseau du centre-ville.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (93,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (53,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (32,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,7 %), eaux continentales[Note 2] (6,7 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]


Panorama du centre-ville de Lyon, depuis la basilique Notre-Dame de Fourvière.


Arrondissements et quartiers[modifier | modifier le code]

Les 9 arrondissements de la ville.

En 1852, quatre faubourgs de Lyon et un village ont été annexés à la ville[25] :

  • Le plateau de la Croix-Rousse, partie sud de l'ancienne commune de Cuire-la-Croix-Rousse et devenue commune à part entière en 1802 (actuel 4e arrondissement).
  • La Guillotière, autrefois dans le Dauphiné, s'étendant sur les actuels 3e et 7e arrondissements.
  • Vaise a été rattachée pour former une partie du 5e arrondissement. Le quartier a ensuite été rattaché au 9e arrondissement lors de sa création le 12 août 1964, et forme aujourd'hui la partie sud de ce dernier.
  • L'ancien village de Monplaisir (Monplaisir et Monplaisir-La-Plaine), partie ouest et sud-est de l'actuel 8e arrondissement.

En 1963 enfin, c'est au tour du quartier de Saint-Rambert-l'Île-Barbe d'être intégré au 9e arrondissement, dont il forme aujourd'hui la partie la plus septentrionale de la ville.

Ci-dessous, un tableau répertoriant les 9 arrondissements de Lyon et les quartiers qui les composent :

Les 9 arrondissements de Lyon et leurs quartiers
1er arrondissement Les Terreaux, les pentes de la Croix-Rousse, la Martinière, Saint-Vincent, les Chartreux. 2e arrondissement La Presqu'île, les Cordeliers, les Jacobins, Ainay, Bellecour, Perrache, Sainte-Blandine, la Confluence.
3e arrondissement La Guillotière-Nord, Moncey, Préfecture, la Part-Dieu, la Villette, Sans Souci - Dauphiné, Montchat, Grange Blanche. 4e arrondissement La Croix-Rousse plateau, Serin-Gillet, le Gros Caillou, le Clos Jouve, Cuire.
5e arrondissement Le Vieux Lyon (Saint-Jean, Saint-Paul, Saint-Georges), Saint-Just, l'Antiquaille, Fourvière, le Point-du-Jour, Ménival, Champvert, Saint-Irénée. 6e arrondissement Les Brotteaux, Tête d'Or, Cité internationale, Bellecombe.
7e arrondissement La Guillotière-Sud, le Carré des Gones (Universités), Jean Macé, les Girondins, Debourg, Gerland. 8e arrondissement Monplaisir, Transvaal-Laënnec, Jet d'Eau, le Bachut, Mermoz, les États-Unis, Monplaisir-la-Plaine, Grand Trou, le Moulin-à-Vent.
9e arrondissement Vaise, Champvert-Nord, Gorge de Loup, la Duchère, Rochecardon, Saint-Rambert-l'Île-Barbe.
  • Le 1er arrondissement : c'est le plus petit en superficie des neuf arrondissements de la ville. Il se compose des quartiers bas (Terreaux, Saint-Vincent, la Martinière), puis des quartiers hauts (les pentes de la Croix-Rousse). Très animé de jour comme de nuit, il accueille une population à la fois bobo et populaire. La jeunesse lyonnaise l'affectionne tout particulièrement pour son ambiance particulière et nocturne, notamment autour de la place des Terreaux, de la rue Sainte-Catherine et de la place Sathonay.
  • Le 2e arrondissement : situé sur la majeure partie de la Presqu'île, le 2e arrondissement est un des plus côtés de la ville. S'y concentrent de nombreuses enseignes reconnues, des monuments, des rues et des places célèbres. La population qui y vit est issue principalement de la bourgeoisie historique lyonnaise, notamment entre les places Carnot et Bellecour, dans le quartier d'Ainay. La place Carnot délimite le quartier d'Ainay et de Perrache. Derrière "les voûtes" se trouvent les quartiers de Sainte-Blandine et surtout le nouveau quartier de la Confluence, avec sa place nautique, abritant le siège du conseil régional, de nombreux immeubles d'architecture contemporaine, mêlés à des vestiges du passé industriel du quartier.
  • Le 3e arrondissement : il est souvent considéré par les Lyonnais comme étant le « 2e centre-ville » de Lyon. En effet, avec ses larges avenues animées (avenue de Saxe, cours Lafayette, cours Gambetta, etc.) et le quartier d'affaires de la Part-Dieu, le 3e est un des poumons économiques de la ville. Derrière la gare de la Part-Dieu, se trouvent les quartiers de la Villette et du Dauphiné, secteurs résidentiels. Enfin, à l'est de l'arrondissement, se trouve le quartier-village de Montchat, qui a été partiellement urbanisé par Jean Louis François Richard qui a épousé Louise Vitton. Il a vendu une partie de ses terres à des particuliers et donné, comme d'autres propriétaires, la voirie à la Ville de Lyon[26]. C'est aujourd'hui un quartier calme, composé de petites maisons de ville et est particulièrement prisé par les couples et les familles.
  • Le 4e arrondissement : il est situé au nord de la ville, au-dessus du 1er arrondissement. Il se compose essentiellement du quartier-village de la Croix-Rousse. Berceau d'une culture singulière et de traditions anciennes, le 4e accueille historiquement une population peu aisée, issue des ouvriers de la soie (canuts). De nos jours, la Croix-Rousse voit s'établir en son sein, une nouvelle population dite « bobo ».
  • Le 5e arrondissement : situé à l'ouest de la ville et bordant les rives de Saône, il est notamment composé du Vieux Lyon, quartier historique très touristique, et de la colline de Fourvière, sur laquelle se dresse la basilique Notre-Dame de Fourvière. Sur le plateau se trouvent les quartiers résidentiels du Point-du-Jour (qui se nomme ainsi car il est le premier quartier de Lyon à recevoir les rayons du soleil levant), de Saint-Just, de Sainte-Irénée ainsi que de Ménival.
  • Le 6e arrondissement : bordé par le Rhône, par le parc de la Tête-d'Or et par la Cité internationale ; le 6e est un arrondissement particulièrement huppé. On y trouve de nombreux immeubles haussmanniens et des hôtels particuliers. Cet arrondissement est réputé pour son calme, même si le quartier des Brotteaux accueille nombre de bars et de restaurants reconnus, autour de l'ancienne gare des Brotteaux aujourd'hui réaménagée. Derrière cette gare, se trouve le quartier de Bellecombe, plus contrasté et limitrophe de Villeurbanne.
  • Le 7e arrondissement : le 7e est le plus vaste arrondissement de Lyon en termes de superficie. Il accueille une population très cosmopolite autour du quartier populaire de la Guillotière, des universités (carré des Gones) et de Jean-Macé. Plus au sud, se déploient les quartiers des Girondins, en plein développement et de Gerland, connu pour son important pôle scientifique, sportif et culturel du fait de la présence de grandes écoles, du Centre international de recherche contre le cancer, de la halle Tony-Garnier, du palais des sports de Lyon et du stade de Gerland.
  • Le 8e arrondissement : situé dans le sud-est il est principalement résidentiel. Le 8e intègre le quartier-village de Monplaisir, berceau du cinéma. Il est plus populaire au sud, autour des quartiers de Mermoz (qui fait l'objet d'une rénovation urbaine importante), du Bachut, du Grand Trou et des États-Unis.
  • Le 9e arrondissement : situé à l'extrême nord-ouest de la ville, le 9e naquit en 1964 par la scission de la partie nord du 5e en regroupant les quartiers de Vaise, de Gorge de Loup, de la Duchère (troisième colline de Lyon) et le quartier de l'Industrie, connu pour son développement récent en offre tertiaire et de l'industrie du jeu vidéo[27],[28]. Au nord de l'arrondissement, on retrouve accrochés contre les premiers contreforts des monts d'Or, les quartiers calmes voire presque champêtres de Rochecardon et Saint-Rambert-l'Île-Barbe, ancien village annexé à la ville de Lyon en 1963.

La base statistique d’État disponible en libre accès sur sig.ville.gouv.fr[29], démontre qu’une cinquantaine de zones défavorisées se concentrent sur les territoires de Lyon et de son agglomération.

Parmi cette cinquantaine de zones sensibles, quatre sont classées en « zone franche urbaine », le plus haut niveau de classification des territoires de la politique de la ville en France, qui désigne des quartiers « particulièrement défavorisés au regard des critères pris en compte pour la détermination des zones de redynamisation urbaine » et une vingtaine le sont en « zone urbaine sensible », un niveau qui regroupe les territoires « caractérisées par la présence de grands ensembles ou de quartiers d’habitat dégradés et par un déséquilibre accentué entre l’habitat et l’emploi ».

Les cinq « zones franches urbaines » de Lyon et de son agglomération sont :

Logement[modifier | modifier le code]

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 271 131, contre 251 279 en 1999[I 1].

Parmi ces logements, 88,7 % étaient des résidences principales, 2,6 % des résidences secondaires et 8,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 2,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 95,7 % des appartements[I 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 34,2 %, en hausse par rapport à 1999 (31,59 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était toujours inférieure au seuil légal de 20 % et même en baisse : 16,2 % contre 18,1 % en 1999, leur nombre ayant diminué de 39 071 à 39 019[I 3].

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Les berges du Rhône, réaménagées en 2007.
Le bassin nautique de la Confluence, ouvert en 2010.
Le nouveau quartier du Carré de Soie.

Projets urbains de la Métropole de Lyon[modifier | modifier le code]

Lyon jouit d'une politique d'expansion portée par son attrait économique croissant. Elle attire les investisseurs, le monde des affaires, mais aussi les habitants, dont le nombre augmente à nouveau depuis les années 1990. Lyon est, à l'échelle française et européenne, une des villes à la croissance la plus rapide[30]. Pour répondre à cette demande et surtout pour satisfaire ses exigences, la ville de Lyon s'est dotée de projets répondant à plusieurs thématiques : l'économie, le cadre de vie, l'urbanisme, la médecine ou encore le sport.

Aménagements urbains[modifier | modifier le code]

Les aménagements urbains laissent une place importante à la requalification des berges des deux cours d'eau, dans le but de reconquête des berges du Rhône et de la Saône : achevé, l'aménagement des berges du Rhône en rive gauche a permis de transformer de vastes parkings et autres quais simples en une promenade constituée d'espaces végétalisés, de lieux de détente, de fontaines et de jardins[31]. L'aménagement de la rive gauche de la Saône l'a aussi transformé en un lieu de détente propice à la culture et aux retrouvailles[32].

Les grands projets de villes initiés par le Grand Lyon touchent le territoire municipal, comme la réhabilitation en cours du quartier de la Duchère[33] et le renouveau des quartiers de Vaise[34] et de Mermoz[35].

Le grand projet urbain Lyon Confluence, en cours entre Rhône et Saône doit transformer ce qui était hier un site consacré à l'industrie en une véritable extension du centre-ville au-delà de la gare de Perrache. Au terme de la première phase, 130 000 m2 de logements, 120 000 m2 d'hôtels, services, commerces et 130 000 m2 de bureaux doivent remplacer les friches industrielles. À l'issue de la deuxième phase, plus d'un million de mètres carrés devraient avoir été bâtis. À la pointe de la Presqu'île a été construit le musée des Confluences aux allures futuristes. Il a ouvert ses portes le et est desservi par une station de tramway du T1, prolongé en direction de Debourg, dans le quartier de Gerland (7e arrondissement). Le coût de ce musée (plus de 330 millions d'euros) est à l'origine d'une polémique[36],[37].

Des projets plus ponctuels ont été réalisés : Jacqueline Osty s'est vu confier la transformation de la place des Jacobins en plein cœur du deuxième arrondissement, un espace autrefois très fréquenté par les voitures. Le réaménagement comprend des trottoirs plus larges et un embellissement de la fontaine et des statues qui trône au centre également piétonnisé. Reconverti après le départ des hospices civils de Lyon, l'Hôtel-Dieu a laissé place à une cité de la gastronomie, un hôtel de luxe Intercontinental dans le corps central du bâtiment, des boutiques spécialisées dans les arts de la table et de la décoration d'intérieur, ainsi que des bureaux d'entreprises. Les multiples cours intérieures sont réaménagées en hauts lieux du luxe, à l'image de l'avenue Montaigne à Paris. L'enjeu étant de redonner aux Lyonnais des espaces publics entre les aménagements privés du projet. Une verrière recouvrant l'une des cours intérieures ainsi que la restauration du dôme et de sa hauteur de plafond de 58 mètres sont les signaux architecturaux forts de cette réhabilitation. L'ouverture s'est étalée entre fin 2017 et fin 2019. D'autres projets du Grand Lyon, malgré leur éloignement du centre et situés hors du territoire municipal contribuent au rayonnement de la ville-centre : requalification en cours du Carré de soie, à cheval entre Villeurbanne et Vaulx-en-Velin, bien que longtemps délaissé par la métropole de Lyon, est aujourd'hui au cœur d'un projet de réaménagement et de restructuration de grande ampleur[38], dont le terme n'interviendrait pas avant 2030. La création d'un pôle de loisirs, l'extension de l'offre immobilière, l'émergence d'un centre tertiaire de renommée européenne, la construction de 30 000 m2 d'hôtels[39]. La zone d'activités et commerciale de Lyon - Porte des Alpes sur la commune de Saint-Priest partiellement achevée a été lancée en 1996. Ce projet a pour but de faire de la Porte des Alpes un véritable pôle tertiaire. Le parc technologique, symbole du projet, est quasiment achevé et doit à terme permettre environ 6 000 emplois. La porte des Alpes est aussi le lieu d'implantation des « maisons passives ». Au nombre de 31, ces maisons sont des prototypes de maisons ultra-écologiques, destinées à l'habitat[40].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Boulevard périphérique et voies métropolitaines à Lyon, en 2024
L'autoroute A7 désormais déclassée en M7 et en attente d'un futur aménagement en boulevard urbain.

Par sa situation géographique, Lyon est le point de convergence de nombreuses infrastructures routières, et le point de passage obligé des lignes ferroviaires vers le sud de l'Europe. Traditionnellement reliée à Paris et Marseille, la ville de Lyon tend aujourd'hui à renforcer ses connexions vers l'est, notamment les villes de Genève en Suisse, et de Turin en Italie, et l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry connaît une croissance régulière de sa fréquentation et de ses dessertes. L'agglomération lyonnaise dispose enfin d'un tissu dense de transports en commun urbains et interurbains, à tarification unique au sein du Grand Lyon.

Infrastructures routières[modifier | modifier le code]

Lyon et Villeurbanne sont ceinturées par un boulevard périphérique, appelé localement « boulevard Laurent Bonnevay ». Il est inachevé à l'ouest et au sud-ouest. Il se termine au nord-ouest à la porte du Valvert et au sud à la porte de Gerland. La ville contient une voie express en son intérieur : l'axe nord-sud qui suit les quais du Rhône (rive droite). L'installation du tramway en centre-ville, et la réduction conséquente des voies de circulation, ont favorisé la déviation du trafic est-ouest par le tunnel de la Croix-Rousse au nord, et par le boulevard périphérique au sud. Les contraintes géographiques et l'étalement urbain réduisent les moyens d'accès au centre-ville, notamment au nord dans le val de Saône et les Monts d'or, ainsi que dans l'ouest lyonnais. Des parkings-relais sont installés en périphérie de la ville pour favoriser l'abandon de la voiture au profit des transports en commun.

Plusieurs autoroutes permettent de rejoindre Lyon depuis Chambéry et Grenoble au sud-est (A43/A41), l'A43 étant désormais déclassée à l'entrée de Lyon (dans le quartier de Mermoz, l'« autopont de Mermoz » ayant été détruit), Genève et Bourg-en-Bresse au nord-est (A42/A40), Vienne, Valence et Marseille au sud (A7), Saint-Étienne au sud-ouest (A47, qui devient par la suite la route nationale 88, qui a pour but de relier Toulouse à Lyon en 2 × 2 voies en passant par Albi et Mende), et Mâcon, Chalon-sur-Saône, Dijon, Paris et Reims au nord (A6).

Dans son pourtour, la banlieue est entourée par la rocade Est (RN346), qui longe toute la zone industrielle Mi-Plaine. L'ensemble RN346 et A46 nord / A46 sud forme le contournement est entre Villefranche-Sud (Anse) et Vienne-Nord (Chasse/Ternay). Un projet entre Villefranche-sur-Saône et L'Arbresle est en cours. Le projet de grand contournement de Lyon par l'ouest est à l'étude (A44) : il accompagnerait le réaménagement en boulevards urbains de l'A6 et de l'A7 après leur déclassement (ils sont devenus M6 et M7), et permettrait de réduire le trafic du tunnel de Fourvière et d'éviter la saturation de la rocade est.

Cependant, deux contournements sont encore en projets à l'ouest, le périphérique ouest (T.O.P.) en première couronne, dont la Métropole de Lyon poursuit les études de développement, et le contournement autoroutier (C.O.L.) en deuxième couronne que le schéma de cohérence territoriale État-Région prévoit, n'étant pas supprimés.

Transports urbains[modifier | modifier le code]

Lyon dispose du premier réseau de transports en commun hors Île-de-France[41] avec 1,9 million de voyages par jour assurés par le réseau TCL[42].

Le SYTRAL, autorité organisatrice de la mobilité du département du Rhône et de la Métropole de Lyon, est chargé par cette dernière de la mission d'établissement du plan de déplacements urbains, donc des « déplacements doux » et du développement des transports en commun. Ceux-ci sont exploités sous la marque TCL par Keolis Lyon via un cahier des charges et une délégation de service public. Il comprend quatre lignes de métro (A, B, C, D), deux funiculaires (F1, F2), sept lignes de tramway (T1, T2, T3, T4, T5, T6,T7 ) plus une ligne, le Rhônexpress (ne faisant pas partie du réseau mais aussi gérée par le SYTRAL), neuf lignes de trolleybus (dont trois lignes fortes Cristalis C1, C2 et C3), et quelque 123 lignes de bus et quatre lignes de cars départementaux (accessibles avec un titre TCL à l'intérieur du périmètre de transport urbain. De même, les TCL ont la charge d'environ 170 lignes scolaires. Le service Optibus, complémentaire du réseau TCL, est destiné aux personnes à mobilité réduite.

Par la situation topographique du centre-ville, bordé par les deux collines de Fourvière et de la Croix-Rousse, les transports urbains lyonnais font état de plusieurs particularités, comme le funiculaire surnommé « ficelle » ou la ligne C du métro, qui roule sur crémaillère et demeure la ligne de métro à la plus forte déclivité au monde (17,6 %).

Différents projets ont été mis en œuvre pour développer le métro lyonnais, le dernier en date étant l'extension de la ligne B jusqu'à la commune d'Oullins-Pierre-Bénite au sud. Ce prolongement agrandit le réseau de 1,5 kilomètre et une nouvelle station a été inaugurée en décembre 2013 sous le nom de « gare d'Oullins ».

De plus, en 2009 a commencé la mise en place du tram-train de l'Ouest lyonnais, reliant la gare Saint-Paul à plusieurs communes du Rhône, intégré aux TER Auvergne-Rhône-Alpes.

Enfin, un projet de « RER à la lyonnaise » appelé Réseau express régional lyonnais (REAL) est en cours de déploiement par la région Auvergne-Rhône-Alpes[43]. Il consiste principalement en un cadencement des TER, la réorganisation des gares et la création de la gare de Lyon-Jean-Macé, entre autres (d'autres sont en projet, tel qu'au Confluent). Une tarification en « zones » sera également mise en place. Le REAL comportera huit lignes, et desservira les départements de l'Ain, l'Isère, la Loire et le Rhône. Ainsi, de nouvelles liaisons seront possibles à l'intérieur et à l'extérieur de la région (Lyon - Saint-Étienne - Grenoble, mais aussi Genève), ces villes étant en effet les centres économiques et industriels de la région.

Par ailleurs, en mai 2005, la métropole de Lyon a mis en place avec l'entreprise JCDecaux un système de vélos en location, dénommé Vélo'v. Le système est déployé sur les territoires des communes de Lyon, Villeurbanne, Vaulx-en-Velin, Caluire-et-Cuire et Vénissieux. Système informatisé de location de vélos en libre-service, Vélo'v fut à son lancement pionnier et, jusqu'au lancement du Vélib' à Paris, le plus important service de vélos en libre-service en France[44]. 45 000 Vélo'v sont loués chaque jour et 1 144 000 Vélo'v ont été loués en septembre 2021. 424 stations de vélos en libre-service sont réparties dans la métropole de Lyon. En février 2020, apparaissent les e-Vélo'v, à assistance électrique (la batterie est en option de location) : 2 500 sont déployés[45].

En 2021, un réseau express vélo (255 kilomètres prévus en 2026) est lancé pour promouvoir l'usage des modes actifs dans la métropole : Les Voies Lyonnaises[46].

Il y a enfin plus de 50 stations de taxis au sein de la ville, que se partagent plusieurs centrales de taxis de l'agglomération.

Autopartage[modifier | modifier le code]

Citiz (ex-Autolib') est le premier service d'autopartage lancé dans l'agglomération en janvier 2008[47] une centaine de véhicules en autopartage répartis sur 37 stations. C'est historiquement la 1re agglomération française à proposer un tel service.

En octobre 2013, la métropole de Lyon a mis en place un deuxième service d’autopartage, baptisé Bluely. Entièrement financé par le groupe Bolloré, il proposait uniquement des voitures électriques à la disposition des habitants de Lyon et de Villeurbanne ainsi que certaines communes de la proche banlieue. Dans un premier temps, il disposait d'une flotte de 130 véhicules en 2013, avant d'atteindre 270 véhicules répartis sur 101 stations en 2019. Le service Bluely a cependant cessé ses activités le .

Desserte ferroviaire[modifier | modifier le code]

Le réseau de voies ferrées en région lyonnaise.
Voie I, gare de Lyon-Part-Dieu
La Gare de Lyon-Saint-Exupéry TGV par Santiago Calatrava.

Lyon intra-muros est desservie par six gares SNCF :

230 TGV passent chaque jour par les gares Part-Dieu et Perrache[50]. Une troisième gare TGV, Lyon-Saint-Exupéry TGV, se trouve au sein de l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry, en dehors de Lyon. L'agglomération lyonnaise est ainsi un véritable nœud ferroviaire relié aussi bien à l'axe principal Paris - Marseille (par LGV ou réseau classique) qu'à d'autres nombreuses lignes. D'autres gares (Lyon-Saint-Clair, Lyon-Brotteaux et Lyon-Saint-Rambert-L'Île-Barbe) ont elles été déchargées de tout trafic, au profit de la Part-Dieu et de Perrache. En outre, Lyon accueille depuis le le seul Technicentre TGV destiné à l'entretien courant des rames situées hors de la région Île-de-France.

Aéroports[modifier | modifier le code]

L'aéroport international de Lyon Saint-Exupéry

Lyon est dotée de deux plates-formes aériennes gérées à l'origine par la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon. L'aéroport de Lyon-Bron a été inauguré dès 1924 et a vu se développer l'Aéropostale et le trafic des voyageurs pendant la période de l'entre-deux-guerres. Devenu trop exigu, le premier aéroport se voit déchargé en 1975 des activités aéroportuaires en faveur de l'aéroport international Lyon-Saint-Exupéry, situé à 25 km plus à l'est. En octobre 2016, un décret officialise la privatisation de l'aéroport de Lyon et la vente de la participation de 60 % de l'État à un consortium composé de Vinci, Predica et de la Caisse des dépôts et consignations pour 535 millions d'euros[51]. Lyon-Bron est, aujourd'hui, dévolu à l'aviation privée et d'affaires.

Aujourd'hui, Saint-Exupéry est considéré comme le deuxième aéroport de province après l'aéroport de Nice-Côte d'Azur et relie Lyon à la plupart des capitales et des grandes métropoles européennes. Plus d'une centaine de villes sont reliées une ou plusieurs fois par semaine, certaines jusqu'à cinq fois par jour, comme Londres. En 2008, une ligne transatlantique, assurée par la compagnie américaine Delta Air Lines avait été mise en place et reliait de nouveau Lyon à New York, mais cette ligne a dû fermer à cause de difficultés à rentabiliser la ligne à la suite de la crise. En 2016, la compagnie canadienne Air Canada décide d'ouvrir une autre ligne annuelle transatlantique, vers Montréal, qui n'était alors reliée à Lyon que par Air Transat l'été. En 2018, l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry a traité 11 millions de passagers. Une idée de Pierre-François Unger était de délester l'aéroport international de Genève d'une partie de son trafic au profit de Saint-Exupéry en reliant cet axe par une ligne ferroviaire mettant moins d'une heure, toutefois non concrétisée[52].

Ports[modifier | modifier le code]

Le Rhône est géré par la Compagnie nationale du Rhône (CNR). Le port Édouard-Herriot, dans le 7e arrondissement, est le seul situé sur le bord du fleuve.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risque sismique[modifier | modifier le code]

Lyon est dans une zone d'aléa sismique faible[53], selon le programme national de prévention du risque sismique, le plan Séisme, date du [54].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Lugdon, Luon puis Lyon depuis le XIIIe siècle.

L'ancien Lugdun, Lugdunon, latinisé en Lugdunum est composé de deux mots gaulois : de Lug un dieu celtique (chargé de l'ordre et du droit) et dunos (« forteresse », « colline »), l'ensemble désignant donc « la forteresse de Lug ». Lug est un dieu celtique dont le messager est un corbeau, c'est l'équivalent chez les germaniques du dieu Wotan toujours accompagné par ses deux corbeaux Ugin et Munin. Ce serait donc la « colline du dieu Lug » ou la « colline aux corbeaux ». Julius Pokorny[55] rapproche la première partie du mot du radical indo-européen *lūg (« sombre, noir, marais ») et le rapproche de Ludza en Lettonie, Lusace en Allemagne (du sorabe Łužica), Lužice en Tchéquie ; sur cette base, on pourrait également le rapprocher de Luze en Franche-Comté et divers hydronymes comme la Louge. La signification du toponyme serait alors la « colline » ou le « mont lumineux »[56].

Lugdunum désigne donc originellement la colline de Fourvière, sur laquelle est fondée la ville antique de Lyon.

Plus bas, dans l'actuel quartier Saint-Vincent, se situait le village gaulois de Condate, probablement simple hameau de mariniers ou pêcheurs vivant en bord de Saône. Condate est un mot gaulois signifiant confluent, qui a donné son nom au quartier de la Confluence.

La ville, à l'époque romaine, est appelée Caput Galliæ, « capitale des Gaules » (voir Lyon sous l'Antiquité). Héritage de ce titre prestigieux, l'archevêque de Lyon est encore aujourd'hui appelé le Primat des Gaules.

Pendant la période révolutionnaire, Lyon se retrouva baptisée Commune-Affranchie le 12 octobre 1793 par un décret de la Convention nationale. Elle reprit son nom dès 1794, après la fin de la Terreur.

Lyon se nomme Liyon en francoprovençal (voir frp:Liyon)[57].

Vue sur Fourvière.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le lion, très représenté dans la ville, est le symbole de Lyon depuis l'Antiquité.

Si le lieu semble habité depuis la Préhistoire, la première ville, Lugdunum, date de 43 av. J.-C. Sous l'Empire romain, Lyon devient une puissante cité, capitale de la Gaule romaine. La chute de l'Empire romain la relègue à un rôle secondaire dans l'espace européen en raison de son éloignement des centres de pouvoir. Puis la division de l'Empire carolingien la place en position de ville frontière. Jusqu'au XIVe siècle, le pouvoir politique est tout entier entre les mains de l'archevêque, qui protège jalousement l'autonomie de sa ville. Il faut attendre 1312-1320 pour voir l'institution consulaire contrebalancer son pouvoir, au moment même où la cité intègre définitivement le royaume de France.

À la Renaissance, Lyon se développe considérablement et devient une grande ville commerçante européenne. Ce second âge d'or est fauché par les guerres de Religion. Durant la monarchie absolue, Lyon reste une cité française moyenne, dont la principale richesse est le travail de la soie. La Révolution dévaste la ville, qui s'oppose en 1793 à la Convention. Prise militairement, elle est sévèrement réprimée et sort de la tourmente révolutionnaire très affaiblie.

Napoléon aide à son redressement par un soutien aux soyeux, qui arrive en même temps que la mise au point du métier Jacquard. C'est le point de départ d'un essor économique et industriel qui dure jusqu'à la Première Guerre mondiale. Durant le XIXe siècle, Lyon est une ville canut et connaît en 1831 et 1834 de violentes révoltes ouvrières. La Belle Époque marque la fin de la domination de la soie lyonnaise et l'essor de nombreuses autres industries (automobiles, chimie, électricité). La municipalité, quant à elle, retrouve ses pouvoirs avec la Troisième République et s'engage dans un long siècle de radicalisme, qui se termine avec Édouard Herriot en 1957. La Seconde Guerre mondiale voit Lyon, une des principales villes de la zone libre, être le centre des plus grands réseaux de la Résistance. Jean Moulin, notamment, les unifie au sein des Mouvements unis de la Résistance.

À la sortie de la guerre, Lyon se redresse rapidement et connaît un vigoureux développement urbain, avec l'édification d'un grand nombre de quartiers d'habitation. Dotée d'industries puissantes et d'un secteur tertiaire en plein essor, la ville tient son rang de grande métropole française et européenne.

Une citation de l'historien Fernand Braudel présente bien la richesse et la complexité de l'histoire de Lyon :

« Le destin de Lyon n’est pas plus simple que celui du fleuve. Toute ville, sans doute, est un être compliqué, Lyon plus qu’une autre, qui frappe l’historien par sa richesse, ses brusques transformations, ses originalités, voire ses étrangetés. Elle n’est pas la même d’un siècle au siècle suivant et, plus contrainte qu’allant de son plein gré, elle passe sans fin d’une originalité à une autre. Elle est, à elle seule, un difficile problème de l’historien de France, peut-être le problème clef, sûrement l’indicateur clef[58]. »

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Du Néolithique jusqu'au second âge du fer, les différentes découvertes de nombreuses traces d'habitats et d'objets en tout genre attestent l'existence d'un relais de commerce de vin entre le littoral méditerranéen et le Nord (VIe siècle av. J.-C.). En l'absence d'artéfacts plus élaborés, on ne peut à cette époque parler de village ou de ville[59]. Sur la colline de Fourvière, on a retrouvé des milliers d'amphores. Il est possible qu'il s'agisse d'un lieu où les chefs gaulois se rassemblaient pour festoyer en l'honneur du dieu Lug.

Tête des Gaules[modifier | modifier le code]

Lucius Munatius Plancus fonde sur le site une colonie romaine sous le nom de Colonia Copia Felix Munatia Lugdunum en 43 av. J.-C. Les débuts de la colonie sont mal connus. Elle n'est pas pourvue de muraille, tout au plus une levée de terre l'entoure avec fossés et palissades à l'image des camps romains[60]. Mais la ville de terre et de bois laisse la place à des bâtiments aux soubassements en maçonnerie de pierres[61]. L'essor de la cité est rapide du fait de son emplacement éminemment stratégique. Le nom de la cité évoluera en Colonia Copia Lugdunum.

En 27 av. J.-C., le général Agrippa, gendre et ministre d'Auguste, divise la Gaule. Lugdunum devient la capitale de la province de Gaule lyonnaise et le siège du pouvoir impérial pour les trois provinces gauloises, et devient la Caput Galliarum, la « Capitale des Gaules ». Dès 19 av. J.-C., Auguste aménage le réseau urbain, qui accueille les quatre voies ouvertes à travers la Gaule à partir de Lugdunum[62]. Avec la venue des différents empereurs successifs, la ville va s'agrandir, s'embellir et s'enrichir. Deux empereurs romains sont nés à Lyon : Claude, né en 10 av. J.-C. et Caracalla, né en 186. En 64, les notables de Lugdunum ont connaissance de l’incendie qui a ravagé Rome, et envoient quatre millions de sesterces d’aide pour la reconstruction. L’année suivante, en 65, Lugdunum est victime d’un terrible incendie ; Néron fait à son tour un don de quatre millions de sesterces à Lugdunum pour sa reconstruction[63].

La position clé de Lugdunum, au confluent de l’Arar (Saône) et du Rhodanus (Rhône), en fait un important port fluvial. C'est aussi un nœud routier de premier ordre, relié d'une part à Rome par le Sud de la Gaule (la Narbonnaise), la vallée du Rhône et Marseille, et d'autre part à l'Aquitaine et l'Armorique, la vallée de la Seine et le port de Boulogne, lien vers l'île de Bretagne ; elle permet d'accéder au Rhin, par la vallée du Doubs ou via l'Helvétie, pour tenir la frontière (le « limes ») face à la Germanie ; elle sera ensuite directement reliée à l'Italie par les vallées des Alpes, après la soumission des tribus alpines encore indépendantes. Cette double position met en contact à Lugdunum l'ensemble de la Gaule du Nord et de l'Ouest avec le reste de l'Empire. Son statut de colonie romaine accordé par le Sénat et le rôle de capitale des Gaules favorisent l'essor de la ville.

Sous les Flaviens (de 69 à 96), puis sous les Antonins (de 96 à 192), Lugdunum prospère, et connaît la paix à l'instar du monde romain. Sa population est estimée entre 50 000 et 80 000 habitants[64], ce qui en fait l'une des plus grandes villes de la Gaule avec Narbo Martius (Narbonne). La ville s'étale principalement sur quatre zones particulièrement délimitées : la ville haute (lieu où a été fondée la colonie originelle), le bourg celtique de Condate, les Canabæ et la rive droite de la Saône, en contrebas de la ville haute. Les nécropoles sont situées le long des voies d'accès à la cité.

Déclin[modifier | modifier le code]

Sous les Sévères (193-235), la ville va commencer à décliner, en raison notamment des querelles de successions impériales. Clodius Albinus, un prétendant au trône, s'installe à Lugdunum à la fin du IIe siècle pour attendre et affronter Septime Sévère. Il est défait lors de la bataille de Lugdunum et Sévère pille la cité[65].

À la fin du IIIe siècle lors des réorganisations de la Tétrarchie, Lugdunum perd son rang de capitale des Gaules en 297, au profit de Trèves, plus proche de la frontière du Rhin. Lugdunum n'est plus que le siège administratif de la petite province de Première Lyonnaise (Lyonnais, Bourgogne et Franche-Comté).

Dans les premières années du IVe siècle, la cité perd son approvisionnement en eau en raison du pillage des canalisations en plomb des aqueducs, qui ne parviennent pas à être remplacés par des autorités locales défaillantes[66]. Cela entraîne un déplacement de la population, qui quitte le plateau de Fourvière pour se réfugier près du fleuve[67].

La fin de l'Antiquité lyonnaise est annoncée par l'installation de burgondes en Sapaudie comme peuple fédéré par le général romain Ætius, après la destruction de leur royaume près du Rhin. Ils y créent un nouveau royaume, indépendant de l'Empire romain déliquescent ; et y intègrent Lyon, dont ils font une de leurs capitales[68].

Christianisation[modifier | modifier le code]

Les premières implantations du christianisme en Gaule nous sont connues par une lettre retranscrite par Eusèbe de Césarée dans son Histoire ecclésiastique. Elle permet de dater l'implantation du christianisme dans la ville au milieu du IIe siècle. Lyon est un lieu favorable à cette arrivée par sa situation centrale dans les courants d'échange européens, et la forte proportion d'étrangers circulant et s'établissant en ville. Durant les premiers temps (jusqu'au IIIe siècle), Lyon semble être la seule cité gauloise à disposer d'un évêque[69].

L'épisode le mieux connu de cette christianisation est celui des martyrs de 177. Décrit par la lettre de saint Irénée reprise par Eusèce de Césarée, il montre les morts de saint Pothin et sainte Blandine, entre autres.

Durant le IVe siècle, la ville ferme et détruit ses temples païens et réorganise sa vie sociale autour de son évêque et du calendrier de l'Église. Lyon devient l'un des centres intellectuels de la chrétienté, illustré au Ve siècle par Sidoine Apollinaire[70].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Lyon, durant le Moyen Âge, se présente comme une cité d'importance moyenne, loin des centres de pouvoir, des grands courants d'échanges, peu impliquée par les grands conflits qui secouent les grandes puissances.

Histoire topographique et démographique[modifier | modifier le code]

Durant toute la première moitié du Moyen Âge, Lyon est repliée sur les deux rives de la Saône. Du Ve au Xe siècle, les sources et les études archéologiques manquent pour décrire précisément la ville, mais il semble qu'il y ait peu d'évolutions, pas de constructions civiles d'ampleur et peu de nouveaux établissements religieux[71].

Avec le tournant de l'an mil, la cité rhodanienne recommence à se développer. Des XIe et XIIe siècles datent les constructions du château de Pierre Scize et le rempart qui entoure le quartier canonial de Saint-Jean. Dans le domaine civil, le premier pont de pierre de Lyon, sur la Saône, est construit au niveau de la place du Change et achevé dans les années 1070[72]. Dans le domaine religieux, Lyon rénove lourdement plusieurs églises : celle de l'île Barbe, d'Ainay, par exemple. Saint-Just est entièrement reconstruite, près de l'ancien emplacement. Le chantier le plus important est toutefois celui de la cathédrale Saint-Jean, entamé par l'archevêque Guichard de Pontigny à partir des années 1170, et qui se poursuit les siècles suivants[73].

Du XIIIe au XVe siècle, les transformations urbaines restent modestes. La ville se développe très lentement, poursuivant les œuvres engagées auparavant. La grande nouveauté est la construction fin XIIe siècle d'un pont de bois sur le Rhône[74]. Pour le remplacer, un deuxième est construit à côté, en pierre, travail considérable qui engloutit des fortunes et n'est achevé qu'à la fin du XIVe siècle[75],[76]. En cette fin de Moyen Âge, les nouveaux bâtisseurs sont les ordres mendiants, qui s'établissent en ville, et en particulier à sa périphérie proche. Dans le domaine religieux, un certain nombre d'églises sont rénovées, telle église Saint-Nizier, dont le clocher nord accueille le beffroi.

Histoire politique et religieuse[modifier | modifier le code]

Lyon est une des capitales du royaume de Bourgogne de 470 à 534[77],[78], date à laquelle elle passe, comme le royaume bourguignon, sous l'autorité des Mérovingiens.

La cité est un foyer de la renaissance carolingienne, sous l'impulsion de son archevêque Leidrade (ami d'Alcuin), du diacre Florus, puis d'Agobard de Lyon[79]. Après le traité de Verdun et la succession de Charlemagne, la ville revient, avec le royaume de Bourgogne à Lothaire, comme le reste de la rive orientale de la Saône[80]. Situés toutefois loin des centres de pouvoir, ses dirigeants religieux restent assez indépendants des différents pouvoirs qui règnent nominalement dessus, tout en restant sous l'influence des différentes formes du royaume de Bourgogne[81]. Aux IXe et Xe siècles, les raids et pillages qui secouent les régions environnantes (les Normands remontent le Rhône, et, en 911, les Hongrois ravagent la Bourgogne), ne semblent pas atteindre Lyon[82].

La ville dispose d'une certaine influence sur le plan religieux. L'archevêque de Lyon est élevé au rang de Primat des Gaules par le pape Grégoire VII dès 1078, même si cette distinction est essentiellement honorifique. Deux conciles[83] sont organisés au XIIIe siècle, et elle accueille des papes à plusieurs reprises : Innocent IV y séjourne, Clément V y est couronné, Jean XXII y est élu et couronné[84]. Lyon voit également la naissance de l'Église évangélique vaudoise, avec les prêches de Pierre Valdo qui commencent au sein de la ville vers 1170. Mais le mouvement disparaît de l'histoire de Lyon dès que l'initiateur du mouvement est chassé par le diocèse local, en 1183[85].

Si, au cours des XIe et XIIe siècles, l'archevêque de Lyon parvient à rester seul maître de la ville malgré les tentatives de la dynastie du Forez[86], il ne parvient qu'à freiner le mouvement d'émancipation des bourgeois de la ville. Ceux-ci obtiennent en 1320 la charte dite de la Sapaudine, qui institue leur autonomie et leur maîtrise de la cité[87]. Les bourgeois l'ont obtenu après des décennies de lutte et avec l'appui du roi de France Philippe IV, qui englobe définitivement Lyon dans son royaume en 1312[88].

Pendant la Guerre de Cent Ans, Lyon, proche du duché de Bourgogne, est sollicitée pour prendre son parti. Après avoir maintenu sa neutralité durant le plus longtemps possible, elle reste fidèle aux rois de France, sans subir de combats[89]. Comme toutes les villes de France, Lyon doit répondre à une charge fiscale de guerre très importante, ce qui déclenche les révoltes de 1393 et de 1436[90].

Renaissance et guerres de Religion[modifier | modifier le code]

Cette période est l'un des âges d'or de la ville. S'enrichissant considérablement, sa population augmente suffisamment pour quasi tripler avec un pic vers 60 000 à 75 000 habitants[91]. Malgré cette croissance démographique, la ville ne repousse pas ses murailles, se densifiant par le lotissement de nombreux terrains cultivés et le rehaussement des immeubles. De nombreux bâtiments de cette époque subsistent dans le Vieux Lyon[92]. C'est de cette époque que datent les traboules, passages à travers les cours d'immeubles permettant de se rendre d'une rue à une autre rue parallèle. Elles nécessitaient moins de place que la construction de rues ou ruelles transversales.

La croissance économique de Lyon en fait alors une des villes les plus prospères d'Europe, grâce au succès des quatre foires annuelles[93]. L'ensemble du grand commerce européen passe désormais et pour un siècle par Lyon, et les plus grandes banques de l'époque, essentiellement italiennes s'installent en ville, dont les Médicis, les Gadagne ou les Gondi[94]. Lyon se développe également grâce à ses industries propres, dont les plus importantes sont la soierie[95] et l'imprimerie avec notamment les imprimeurs Sébastien Gryphe, Étienne Dolet et Jean de Tournes[96]. A cette époque, plusieurs rois font des entrées triomphales dans la ville, offrant de véritables moments de fêtes aux habitants. Feux de joie, défilé, banquet, danses, musiques et saynètes théâtrales sont organisés pour marquer l'esprit du convive. Les entrées solennelles existent depuis le Moyen Âge, mais c'est bien à la Renaissance qu'elles expriment toutes leurs grandeurs[97]. Elles participent considérablement au rayonnement de la ville. L'entrée d'Henri II en 1458 est particulièrement grandiose, d'après l'ouvrage écrit par Maurice Scève à cette occasion[98].

La succession des guerres d'Italie amène la cour de France à Lyon à de nombreuses reprises, en tant que plus grand ville du royaume avant les Alpes. Cette succession de grands personnages attire savants, artistes et poètes. C'est ainsi que se développe durant cette période une école lyonnaise de poésie, dont les plus grands représentants sont Maurice Scève et Louise Labé[99]. Plusieurs artistes importants se fixent à Lyon, le plus notable étant Corneille de Lyon[100].

Les guerres de Religion mettent fin à la prospérité de la ville. Prise militairement par les protestants en 1562, Lyon est marquée notamment par les exactions du baron des Adrets, qui organise des massacres de catholiques, des pillages et des destructions d'édifices religieux. Le cloître Saint-Just est entièrement rasé, de nombreux iconoclastes mutilent les édifices catholiques, dont la cathédrale Saint-Jean[101]. La ville mettra du temps à s'en remettre et ne retrouvera pas le prestige antérieur : la plupart des imprimeurs ont émigré à Genève ; de même, les grandes familles bancaires fuient Lyon à cette époque pour n'y jamais revenir (la ville abrite 75 banques italiennes en 1568, mais seulement 21 en 1597)[102].

XVIIe et XVIIIe siècles[modifier | modifier le code]

Du 14 au , il y eut des pluies continuelles dans la région. La Saône déborda en septembre 1602 et atteignit des hauteurs prodigieuses. Le 27 septembre, la Saône a été jusqu'aux escaliers de la grande porte de l'église des Grands-Augustins, entrant presque au cloître de devant. Par la suite, elle entra dans le cloître jusqu'à genou et dans l'église jusqu'au premier degré des deux qui sont au-dessous de la lampe qui est devant le grand autel. Les tombeaux de l'église s'enfoncèrent dedans terre et il fallut les relever et raccommoder. Elle surpassa le quai des Célestins submergeant, avec l'apport des eaux du Doubs, le faubourg de Vaise, Bellecour, mettant à terre une partie des bâtiments de l'arsenal royal de la Rigaudière, la place Confort, le couvent des Jacobins, les rues du Boys, Grenette, de la Triperie et Pescherie. Du côté de Saint-Jean on allait à bateau dans la rue de Flandres et le port Saint Paul jusqu'au Puys de la Sel[103].

Au cours des deux siècles d'absolutisme royal, l'administration militaire et civile de la ville passe entre les mains des officiers royaux :

À partir des années 1630, la tolérance règne et est même soutenue par l'archevêque Camille de Neufville de Villeroy sous son épiscopat (1653-1693). Vers 1630, sous l'impulsion du collège des jésuites (actuel lycée Ampère), Lyon devient un centre intellectuel de la République des Lettres. La richesse des notables lyonnais en fait des amateurs éclairés de tableaux, médailles, et livres. La ville s'embellit avec la construction de l'hôtel de ville ; et Lyon bénéficie des largesses royales grâce à sa fidélité à la couronne lors de la Fronde. Dans le dernier quart de ce siècle, la fabrique de soie accapare l'essentiel des forces économiques de la ville au détriment du négoce et de la banque, laissés aux étrangers Genevois, Lombards, Toscans et Suisses.

Au XVIIIe siècle, la ville de Lyon est à l'étroit dans ses frontières historiques. En effet, la ville se limite à l'actuelle presqu'île et au Vieux Lyon. Les pentes de Fourvière et de La Croix-Rousse sont inconstructibles car il s'agit de terrains appartenant à l'Église, et la rive gauche l'est également dans sa grande majorité (à l'exception du faubourg de La Guillotière) car elle est située en zone inondable (Brotteaux). C'est ce qui explique la propension des immeubles lyonnais de l'époque à gagner en hauteur.

Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, un architecte puis un ingénieur vont mettre en place des plans pharaoniques pour agrandir la ville de Lyon. Morand, tout d'abord, prévoit d'assécher une partie des marais de la rive gauche et de lotir ces terrains suivant un plan en damier. Il relie ce nouveau quartier à la Presqu'île par un pont, le pont Morand. Le deuxième projet est celui de Perrache, ambitionnant de doubler la surface de la presqu'île en l'étendant au sud. Il met ce projet à exécution, mais n'a pas le temps de le lotir et le quartier projeté n'est pas construit.

En 1765, Lyon fait l'objet d'un article long et élogieux dans l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, qui insiste en particulier sur la richesse de son patrimoine historique, et commence par ces mots : « grande, riche, belle, ancienne & célèbre ville de France, la plus considérable du royaume après Paris, & la capitale du Lyonnais »[104].

Le XVIIIe siècle lyonnais est marqué par deux inventions majeures qui furent testées chacune en 1783 : le bateau à vapeur et la montgolfière.

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Sous la Constituante, Lyon devient chef-lieu du département de Rhône-et-Loire, qui sera scindé en deux après l'insurrection lyonnaise. Pendant la Révolution française, Lyon prend en 1793 le parti des Girondins et se soulève contre la Convention. La ville subit un siège de plus de deux mois avant de se rendre. La répression de la Convention est féroce. Le , le conventionnel Barère se vante de son succès en ces termes : « Lyon fit la guerre à la liberté, Lyon n'est plus ». Lyon prend ainsi le nom de Ville-affranchie. Plus de 2 000 personnes sont fusillées ou guillotinées, et plusieurs riches hôtels particuliers autour de la place Bellecour détruits, tout comme le château de Pierre Scize.

Le , la Convention nationale envoie à Lyon deux représentants, Louis-Joseph Charlier et Pierre-Pomponne-Amédée Pocholle, pour réorganiser la ville et le département après les excès de la répression. Ils obtiendront notamment que la ville reprenne son nom.

La prise de pouvoir par Bonaparte est perçue favorablement, comme la fin de la période noire et le retour à la paix civile. Le Consulat et l'Empire favorisent l'industrie de la soierie et portent intérêt aux inventions de Jacquard. Bonaparte fait désigner son oncle Joseph Fesch au siège archiépiscopal en 1802.

En 1804, est lancé un projet de palais impérial à Lyon (comme dans les autres grandes villes de France). En 1811, une lettre du duc de Cadore, alors ministre d'État, précise : « le palais impérial sera élevé sur la gare d'eau, le jardin sera dans la presqu'île, entre les deux fleuves [sic], jusqu'au pont de la Mulatière ». Mais le projet n'aboutit jamais à cause des guerres dans toute l'Europe[105].

Lyon accueille favorablement Napoléon Ier lors de son retour de l'île d'Elbe (voir Cent-Jours) le 10 mars 1815. Ce dernier dira, avant de repartir vers Paris : « Lyonnais, je vous aime »[106]. Cet accueil vaudra à Lyon une réaction royaliste lors de la Seconde Restauration.

Restauration et monarchie de Juillet[modifier | modifier le code]

Grâce aux compétences héritées de la soie, la ville entre dans la révolution industrielle avec l'industrie textile. Elle devient au XIXe siècle une importante ville industrielle, en grande partie grâce aux canuts. L'insurrection de 1834 part du quartier de la Croix-Rousse et fait trembler jusqu'à Paris[107].

La ville est reliée à Saint-Étienne par l'une des premières voies ferrées au monde (la première ligne de transport de voyageurs en France) par l'ingénieur Marc Seguin de 1827 à 1832. La mécanisation entraîne de nombreuses luttes sociales avec des crises insurrectionnelles, comme la révolte des canuts en 1831.

L'implantation du métier à tisser de Jacquard marqua l'essor d'une culture sur les systèmes mécaniques complexes. Les inventions de la machine à coudre par Thimmonier et, ultérieurement celle du cinéma par les frères Lumière sont redevables des astuces mécaniques du métier à tisser enchaînant des séries d'actions successives, dont les progressions de bande par à-coup.

Second Empire[modifier | modifier le code]

Lors de la fête de l'Immaculée Conception du , débute la coutume des lampions aux fenêtres[108]. L’histoire du 8 décembre est intimement liée à l’histoire religieuse lyonnaise.

En 1850, les autorités religieuses lancent un concours pour la réalisation d’une statue, envisagée comme un signal religieux au sommet de la colline de Fourvière. Un an plus tard, ce concours est remporté par le sculpteur lyonnais Joseph-Hugues Fabisch, et la date du est choisie pour son inauguration. Mais au mois d’août, la Saône sort de son lit et envahit le chantier où la statue doit être réalisée.

L’inauguration est donc reportée au 8 décembre, fête de l'Immaculée Conception. Le jour même, les journaux annoncent le programme de la soirée et toute la ville se prépare pour l’événement. Quelques-uns prévoient même d’illuminer les façades de leurs habitations à l’aide de bougies. Mais le mauvais temps va à nouveau contrarier les réjouissances, contraignant les autorités religieuses à remettre l’inauguration au 12 décembre. Malgré ce contrordre, l’enthousiasme des Lyonnais ne fut pas éteint.

Dès 18 h, les premières fenêtres s’allument, et à 20 h, la ville entière est illuminée. Une grande partie de la population descend dans la rue, joyeuse et attendrie, s’étonnant de ce geste spontané et communicatif. Les autorités religieuses suivent le mouvement et la chapelle de Fourvière apparaît alors dans la nuit.

Ce soir-là, une véritable fête est née. Chaque année désormais, le 8 décembre, les Lyonnais déposent des lumignons à leurs fenêtres et se retrouvent pour déambuler dans les rues de la ville.

Sur le plan économique, Lyon est encore la première place financière française, ce qu'illustre la création du Crédit lyonnais en 1863, par Henri Germain[109]. La modification de la structure économique qui va intervenir sous ce régime va remettre en cause cette prééminence à l'avantage de Paris. Toutefois, la ville s'enrichit réellement sous le Second Empire, avec la poursuite de la révolution industrielle, notamment grâce aux capitaux lyonnais investis dans les usines et mines de la région stéphanoise. L'industrie chimique se diversifie et le textile est toujours aussi florissant[110] : les soieries lyonnaises sont alors le premier poste d'exportation de la France[111].

À l'instar du baron Haussmann à Paris, le maire de Lyon et préfet du Rhône, Claude-Marius Vaïsse[112], lance une politique de Grands Travaux : en 1848, le tissu urbain de la presqu'île est considéré comme obsolète. Deux grandes percées sont réalisées pour aérer cet espace : la rue Impériale (rue de la République) et la rue de l'Impératrice (rue de l'Hôtel de Ville, puis rue Président-Herriot). Des places sont également créées : la place Impériale (place de la République) et la place des Cordeliers[113].

C'est également à cette époque que le parc de la Tête-d'Or est aménagé sur la rive gauche[114].

Enfin, Lyon est dotée en 1857 d'une grande gare, la gare de Perrache, reliant les voies ferrées en provenance de Saint-Étienne (l'achèvement du tronçon Givors-Lyon permet dès 1832 la liaison Saint-Étienne-Lyon, première ligne de transport de voyageurs de France), et la liaison Paris-Lyon-Méditerranée. Posée à six mètres au-dessus du sol sur un remblai percé de peu de passages, la gare crée une coupure urbaine au milieu de la Presqu'île.

À partir de 1835, la ville devient un haut-lieu de la production et de la création de nouvelles variétés de roses. Les rosiéristes lyonnais se distinguent par la profondeur de leurs recherches et les techniques innovantes qu'ils développent. Des centaines de nouvelles roses sont créées. Grâce à des familles de rosiéristes tels que les Guillot, les Pernet-Ducher, les Meilland, par exemple, que Lyon atteindra une notoriété mondiale. C'est dans cette ville qu'est fondée, en 1886, la Société française des roses[115].

Le XIXe siècle lyonnais est marqué par deux inventions majeures : le bateau-mouche en 1862[116] et le cinématographe Lumière en 1895[117].

Essor industriel[modifier | modifier le code]

Longtemps très active sur le plan artisanal, la ville voit son tissu industriel s'étoffer dans la seconde partie du XIXe siècle. Claude Marius Perret crée en 1819 une fabrique de soude aux Brotteaux. Sur le sel marin acheminé de Camargue par le Rhône, il fabrique artisanalement de la soude, en utilisant l’acide sulfurique produit par les vitrioleries voisines[118]. La chimie bénéficie alors de l’essor de la soierie, en raison de la variété des techniques de traitement, mordançage, teinture, apprêt, avec des produits dérivés de l’acide sulfurique, base de la plupart des réactions chimiques utilisées industriellement. Il reprend vers 1840 les Mines de cuivre de Chessy et de Sain-Bel[119], pour devenir le premier producteur d'acide sulfurique en France grâce à un nouveau procédé de transformation de la pyrite. Son usine de Perrache déménage à Saint Fons en 1853, où elle occupe vingt ans plus tard environ 80 hectares, créant ainsi la « vallée de la chimie » lyonnaise[118]. Dès 1860, c'est la deuxième industrie chimique de France et l'expansion s'accélère lors des deux décennies suivantes.

Lyon moderne[modifier | modifier le code]

Le début du siècle dernier est marqué par le mandat d'Édouard Herriot (maire de 1905 à 1957, sauf pendant l'occupation), dont les grands projets d'urbanisme, mis en œuvre par l'architecte Tony Garnier, conduisent à l'aménagement du quartier des Brotteaux, autour de la gare du même nom et du lycée du Parc. Dans le quartier de Gerland, la Grande Halle des abattoirs (aujourd'hui halle Tony-Garnier) et le stade de Gerland sont édifiés en 1914, ce dernier étant originellement prévu pour les Jeux olympiques de 1924, qui se déroulèrent finalement à Paris. À Monplaisir est construit l'hôpital de Grange-Blanche (1913-1933) pour remplacer l'Hôtel-Dieu vieillissant.

Après la Première Guerre mondiale, d'autres projets vont être réalisés : l’hôpital de la Charité est détruit, laissant sa place à la poste centrale et à la place de la Charité (aujourd'hui place Antonin-Poncet), contiguë à la place Bellecour. Le quartier des États-Unis, fortement inspiré de la cité idéale rêvée par Tony Garnier, est construit dans le VIIe arrondissement (cette partie de l'arrondissement deviendra plus tard le VIIIe).

La Bourse de Lyon joue un rôle considérable lors de l'essor de la houille blanche des années 1920, qui voit la consommation électrique française, aluminium inclus, quadrupler alors qu'elle double simplement en Europe[120]. La seule production hydroélectrique est multipliée par huit. Le secteur pèse 20 % des émissions d'obligations et surtout d'actions françaises en 1930 contre 8 % dans la première partie des années 1920[121]. Les grands barrages se multiplient et permettent d'investir dans des lignes à haute tension pour l'interconnexion électrique de grande capacité, qui permet de relier les « deux France énergétiques » : le sud hydraulique et le nord charbonnier[122]. Moins cher, l'hydraulique complète les centrales thermiques pour abaisser leur coût de revient. Ces dernières relaient l'hydraulique en saison de basses-eaux des torrents. Ensuite, les premiers lacs de barrage permettent de répondre aux pics de demande.

Lyon durant la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Durant la Seconde Guerre mondiale, étant située en zone non occupée jusqu'en novembre 1942, et très proche de la ligne de démarcation, la ville accueille les réfugiés. Elle devient un foyer de résistance. Les traboules, très liées à l'histoire de Lyon, y contribuent beaucoup, car elles permettent de fuir la Gestapo facilement. Le chef de la résistance Jean Moulin est néanmoins capturé à Caluire, dans sa banlieue. La ville est bombardée le 26 mai 1944[123] par l'aviation alliée, peu avant sa libération le par la 1re DFL et les FFI[124]. Au mois de juin 1944, le groupe des Révolutionnaires communistes allemands et autrichiens (RKD) exilés en France publie dans son journal clandestin Spartakus l’organigramme quasi complet des services de la « Gestapo » à Lyon[125]. Le Centre d'histoire de la résistance et de la déportation, ancien siège de la Gestapo (voir Klaus Barbie, Paul Touvier), rend aujourd'hui hommage à ce passé. Lyon d'ailleurs possède le titre de « capitale de la Résistance », un titre glorieux décerné par le général de Gaulle le , quelques jours après la libération de la ville. Le tata sénégalais de Chasselay, un cimetière militaire édifié en 1942, rend hommage à l'action des tirailleurs sénégalais pour la défense de Lyon en juin 1940.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Après-guerre, la ville est le théâtre d'événements dramatiques, en particulier la mort d'un commissaire de police en Mai 68, au moment d'une contestation très active dans ses écoles d'art. Le mandat du successeur d'Édouard Herriot, Louis Pradel, est marqué par l'aménagement en autoroute des quais rive droite du Rhône, la construction du quartier de La Duchère, du centre d'échanges de Perrache, du quartier de la Part-Dieu, du tunnel de Fourvière, du musée gallo-romain et du métro de Lyon notamment. L'adjoint au maire des Sports, florissants dans la ville, est Tony Bertrand (1912 - 2018), ex-champion de France du 400 mètres.

La ville est ensuite dirigée par Francisque Collomb dont les deux mandats (1976-1989) sont marqués par quelques grandes réalisations comme la réhabilitation de la halle Tony-Garnier, la création d'Eurexpo, du pont Winston-Churchill, de la gare de la Part-Dieu, la venue d'Interpol, la rénovation du palais de justice, le lancement de la cité internationale et du palais des Congrès.

Entre 1989 et 1995, sous Michel Noir (ancien ministre du Commerce extérieur), l'opéra de la ville, la place des Célestins et la place des Terreaux sont rénovés. Le terme « Grand Lyon » est adopté pour désigner la communauté urbaine de Lyon[126], cependant que le plan lumière est lancé, mettant en valeur les bâtiments de la ville la nuit. La ville organise le Championnat du monde d'échecs 1990.

Sous Raymond Barre (ancien Premier ministre), entre 1995 et 2001, le forum mondial des sciences de la vie « Biovision » est créé, les Écoles normales supérieures s'installent dans le quartier de Gerland, alors que Lyon accueille en 1996 le 22e sommet du G7[127]. C'est aussi sous son mandat, en 1998, que la ville obtient le classement de 427 ha de son territoire au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO[128].

En 2001, Gérard Collomb est élu à la mairie puis réélu au 1er tour en 2008 et au 2e tour en 2014. Les berges du Rhône sont alors aménagées, l'agglomération lyonnaise se dote d'un système de location de vélos en libre-service (Vélo'v). Une vaste opération urbanistique (dont le projet est antérieur) métamorphose le quartier de la Confluence et s'accompagne, à partir de 2009, du réaménagement des berges de Saône en promenade, du confluent jusqu'au bassin nautique (inauguré en juin 2010). Plusieurs projets d'immeubles de grande hauteur sont lancés dans le quartier de la Part-Dieu notamment les tours Oxygène, Incity et la future To-Lyon.

La communauté urbaine de Lyon est remplacée le par la collectivité territoriale de la Métropole de Lyon. La ville quitte ainsi le département du Rhône[129].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

L'actuel maire de Lyon, Grégory Doucet

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

De tradition bourgeoise, la ville de Lyon serait susceptible d'être gouvernée par la droite. L'on remarque cependant un schisme dans l'électorat de la métropole de Lyon, les communes et arrondissements aisés du Nord et du Nord-Ouest (les communes des Monts-d'Or, Caluire-et-Cuire, etc.) sont davantage tournés à droite, tandis que les communes plus populaires du Sud et de l'Est lyonnais à tendance industrielle sont davantage à gauche (par exemple à Villeurbanne, Vaulx-en-Velin, ou à Vénissieux, où les maires successifs depuis 1944 sont issus du Parti communiste français[130]).

Gérard Collomb, membre du Parti socialiste devint pour la première fois maire de Lyon, alors qu'il était minoritaire en voix (10 000 voix de moins que la droite), mais majoritaire en nombre d'arrondissements gagnés et en nombre total d'élus dans l'ensemble des arrondissements. Cette particularité électorale est le fruit d'un mode de scrutin municipal en vigueur uniquement dans les trois plus grandes villes françaises (loi PLM)[131],[132]. Gérard Collomb est réélu maire de la ville en 2008[133],[134].

Il est par ailleurs difficile de trancher la question d'une identité électorale de Lyon tant les habitants semblent s'orienter différemment selon les élections : tandis que la droite l'a largement remportée en 2007 lors de l'élection présidentielle ou lors des européennes de juin 2009, la gauche s'est imposée lors des cantonales de 2008, et Gérard Collomb, maire socialiste, a largement été réélu en 2008.

On remarque cependant une évolution marquée à Lyon depuis une décennie[Quand ?]. Bastion radical durant la Troisième République, très orientée à gauche, Lyon se mue en fief centriste durant la Quatrième République, à l'instar du Parti Radical qui glisse vers la droite à partir de cette époque. Jusqu'à l'aube du XXIe siècle, cette tendance se renforcera, allant jusqu'à faire de Lyon la « Capitale de l'UDF »[135],[136], une place forte du centre-droit. Aux élections municipales de 1983 et 1989, le centre-droit et la droite enlèvent la totalité des arrondissements, en récoltant les deux tiers des suffrages. La gauche est à cette époque inexistante à Lyon.

Après un premier coup de semonce aux municipales de 1995, la retraite politique de Raymond Barre et les profondes divisions du centre droit en 2001 amorcent en fait la montée en puissance d'un courant de centre-gauche, incarné par Gérard Collomb. Un temps démenti à l'occasion des élections législatives de 2002 (3 UMP et 1 UDF), le mouvement reprend dès les cantonales de 2004, où le PS enlève des cantons dans des arrondissements plutôt favorables à la droite (dans le 3e notamment). Il s'amplifie lors des élections législatives de 2007, où le PS prend deux sièges à la droite, et lors des cantonales de 2008 où le repli de la droite sur ses arrondissements inexpugnables (2e et 6e) se confirme. Les municipales de 2008 parachèvent le virage que Gérard Collomb crée à Lyon durant les mandats de ces premières années 2000-2010. Il est, en effet, coutume à Lyon, pour être élu, d'adopter le « modérantisme » lyonnais[137], que confirme la succession des tendances politiques élues à la mairie, après le maire historique de Lyon Édouard Herriot (RAD), suivi par :

S'il y a mutation sociologique, il n'y a donc pas de révolution politique. Le recentrage politique de Gérard Collomb a permis à ce dernier de devenir maire et de confirmer son implantation en 2008. Réélu en 2014, Gérard Collomb est nommé ministre de l'Intérieur à la suite de l'élection d'Emmanuel Macron. Il démissionne de ses fonctions municipales en juillet 2017, laissant la place à son premier adjoint, Georges Képénékian[138].

Gérard Collomb démissionne de son poste de ministre de l'Intérieur en octobre 2018, et le suivant, il est réélu maire avec 46 voix contre 8, cependant que Georges Képénékian redevient alors premier adjoint. En 2020, mis en difficulté par les écologistes et par la droite, en plus d’une dissidence, le successeur désigné de Collomb Yann Cucherat n’obtient que 15 % des voix, tandis que celui-ci, avec seulement 17 % des voix, est mis en difficulté lors du premier tour des élections métropolitaines.

Bien que l'influence électorale de l'extrême droite lyonnaise soit faible, l'universitaire Alain Chevarin souligne que la ville est un fief du nationalisme radical : « On y retrouve tous les mouvements, depuis les catholiques intégristes jusqu'aux néo-païens, depuis ceux qui veulent conquérir le pouvoir par les urnes, jusqu'à ceux qui pratiquent plutôt une agitation locale, parfois violente, pour s'implanter sur des territoires qu'ils considèrent comme des bastions »[139]. Les agressions contre des militants de gauche, syndicalistes et migrants sont récurrentes[140].


Récapitulatif de résultats électoraux récents[modifier | modifier le code]

Scrutin 1er tour 2d tour
1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e % 4e %
Municipales 2014 PS 35,75 UMP 30,49 FN 12,19 EELV 8,90 UGE 50,64 UMP 34,24 FN 10,34 Pas de 4e
Européennes 2014[141] UMP 23,00 PS 17,37 FN 13,60 EELV 13,30 Tour unique
Régionales 2015[142] PS 36,22 UCD 30,93 FN 15,13 EELV 10,59 UGE 48,83 UCD 39,59 FN 11,58 Pas de 4e
Présidentielles 2017[143] LREM 30,31 LR 23,41 LFI 22,84 PS 9,12 EM 84,11 FN 15,89 Pas de 3e Pas de 4e
Européennes 2019[144] LREM 28,76 EELV 21,00 LR 10,37 RN 10,25 Tour unique
Municipales 2020 EELV 28,46 LR 17,01 LREM 14,92 LREM-Diss 11,98 UGE 52,40 UCD 30,58 LREM-Diss 17,02 Pas de 4e
Régionales 2021[145] LR 31,21 EELV 22,66 LREM 16,46 PS 13,78 UGE 47,60 LR 45,46 RN 6,95 Pas de 4e
Présidentielle 2022[146] LREM 31,83 LFI 31,06 RN 8,99 EELV 7,67 LREM 79,80 RN 20,20 Pas de 3e Pas de 4e


Administration municipale[modifier | modifier le code]

Composition du Conseil Municipal en 2020

La commune de Lyon est administrée par un maire et ses adjoints (pouvoir exécutif) et un conseil municipal (pouvoir législatif) dont les membres sont élus, pour six ans, par le premier tiers des élus des listes d'arrondissements, d'abord élus au suffrage universel (suffrage direct) dans chacun des 9 arrondissements (au nombre total de 221), puis siégeant au conseil municipal au nombre donc de 73 conseillers municipaux.

Le conseil municipal élit en son sein le maire de Lyon, qui est chargé de préparer et d’appliquer les décisions du conseil, et qui dispose d'importantes compétences propres (premier magistrat de la ville, détenant le pouvoir de police, entre autres). Le maire est assisté donc d'un ou de plusieurs adjoints (au maximum 21), qui peuvent recevoir certaines délégations, à la demande du maire au conseil municipal. Le conseil municipal de Lyon se réunit 10 fois par an et est présidé par le maire de Lyon ou, en son absence, par son 1er adjoint.

La commune de Lyon est divisée en neuf arrondissements municipaux, qui furent créés à partir de 1852. Un arrondissement est une subdivision territoriale des trois communes françaises les plus importantes. Depuis la loi PLM[149], l'organisation municipale de Lyon est comparable à celle de Paris. Des trois villes concernées par la loi PLM, Lyon est la commune disposant du plus petit nombre d'arrondissements (un total de 9), tandis que Paris en contient 20 et Marseille 16. Cette différence est principalement due à la superficie de Lyon (47,87 km2 - 240,62 km2 pour Marseille) et au nombre d'habitants (un peu plus de la moitié de Marseille).

Dans chacun des 9 arrondissements de la commune, siège un conseil d'arrondissement, avec à sa tête un maire d'arrondissement. Chaque conseil d'arrondissement est élu au suffrage universel direct, en même temps que le conseil municipal. Il y a une mairie par arrondissement en plus de la mairie de Lyon. Elles ne sont pas des mairies de plein exercice (ne levant notamment pas d'impôts), mais répartissent les crédits qui leur sont délégués par la mairie de Lyon.

Depuis la loi de 2002 et l'obligation pour les villes de plus de 80 000 habitants, des « conseils de quartiers » (au nombre de 35 pour la ville de Lyon) sont créés, où des habitants, des associations citoyennes et commerciales représentent leur quartier. Leur avis est sollicité pour les aménagements dont le quartier est concerné, les permis de construire (visite sur sites), etc.

Le nombre de « conseillers de quartiers » n'est pas limité (dans une représentation raisonnable pour le quartier) et est ouvert à tous.

Vie militaire[modifier | modifier le code]

Lyon est le siège de la zone de défense et de sécurité Sud-Est, correspondant à la région Auvergne-Rhône-Alpes et accueille à ce titre l'état-major de la région Terre Sud-Est au quartier Général-Frère[150]. Le 7e régiment du matériel demeure le seul régiment intra-muros, situé avenue Chalemel-Lacour. L'hôpital d'instruction des armées Desgenettes s'y trouve boulevard Pinel. La commune voisine de Bron accueille l'École du service de santé des armées de Lyon-Bron. Enfin, sur les communes voisines de Limonest et Poleymieux-au-Mont-d'Or s'étend la base aérienne 942 du mont Verdun.

À Lyon, le traditionnel défilé militaire du 14 juillet se déroule le 13 juillet.

Police et justice[modifier | modifier le code]

La police municipale lyonnaise est l'une des plus importantes polices municipales françaises au regard des effectifs[151]« (327 agents, hors cadre administratif) et le ratio par habitant (67 pour 100 000 habitants) place la ville dans le peloton de tête du classement national »[151], et le nombre de policiers en service sur la ville y a augmenté de 27 agents (passant de 809 en 2003 à 836 en 2009)[151].

La mairie consacre plus d'1,5 million d'euros par an à des firmes de sécurité privée[151]. Enfin, l'Association Lyonnaise pour la Tranquillité et la Médiation a été créée en 2003, et est le fruit d'un partenariat avec la ville, la métropole de Lyon, la SNCF, Kéolis Lyon et les offices HLM de la ville. Elle emploie 23 personnes intervenant en particulier en soirée dans le 9e arrondissement, et est présidée depuis 2006 par le chef de la MICASEP (Mission de coordination des actions de sécurité et de prévention)[151].

Évolution des effectifs de la police municipale, hors agents de sortie d’école[151]
2003 2004 2005 2006 2007 2008 variation annuelle
Police municipale opérationnelle 289 305 315 318 324 325 2 %
Unité de contrôle du stationnement 21 43 64 63 70 73 28 %
Unité de cadre de vie 19 19
Centre de supervision urbaine (des caméras de vidéosurveillance) 16 29 13 %
MICASEP (Mission de Coordination des Actions de Sécurité et de Prévention) 14,5 17,5 4 %
Total 340,5 463,5 6 %

Secours[modifier | modifier le code]

Le service départemental-métropolitain d’incendie et de secours du département du Rhône et de la métropole de Lyon (SDMIS) est chargé de la protection des personnes, des biens et de l'environnement sur la commune de Lyon.

Pour cela le service dispose de huit casernements situés sur Lyon et ses alentours. Ces casernements défendant Lyon se nomment compagnie :

  • Casernement de Lyon-Corneille (1re compagnie), aussi appelé le central, situé rue Pierre-Corneille à Lyon ;
  • Casernement de Lyon-Rochat (2e compagnie) situé dans le quartier de la Madeleine à Lyon ;
  • Casernement de Lyon-Gerland (3e compagnie) situé dans le quartier de Gerland à Lyon ;
  • Casernement de Lyon-Duchère (4e compagnie) situé dans le quartier de La Duchère à Lyon ;
  • Casernement de Saint-Priest (5e compagnie) situé sur la commune de Saint-Priest où se trouve aussi la logistique et certains services du SDMIS ;
  • Casernement de Villeurbanne-Cusset (6e compagnie) situé sur la commune de Villeurbanne ;
  • Casernement de Lyon-Croix Rousse (7e compagnie) situé dans le quartier de la Croix-Rousse à Lyon ;
  • Casernement de Villeurbanne-La Doua (8e compagnie) situé sur la commune de Villeurbanne.

Dans l'enceinte de la 1re compagnie se trouve aussi l’État-major du SDMIS avec le CTA-CODIS. Ces centres de secours sont totalement professionnalisés ou à très forte majorité composés de sapeurs-pompiers professionnels.

Dispositif de vidéosurveillance[modifier | modifier le code]

Un programme de vidéosurveillance est mis en place sous le mandat de Raymond Barre à partir de 1998, date du premier contrat local de sécurité, et poursuivi par Gérard Collomb, qui a installé en 2001 le Centre de supervision urbaine de Lyon (CSUL, 29 agents en 2010[151]). Il y avait ainsi 59 caméras en 2001, réparties entre La Duchère et la Presqu'île; et 219 en 2009, étendues à d'autres quartiers, dont le Vieux Lyon, le Pery-Moncey, Gerland, les berges du Rhône, la Cité internationale, etc.[151] Le CSUL est sollicité en priorité pour les troubles à l'ordre public, les atteintes aux biens et aux personnes venant loin derrière[151].

Les images (qui constituent des données personnelles) sont aujourd'hui stockées 8 jours, durée qui devrait être étendue à 15 jours[151]. Enfin, un « collège d’éthique de la vidéosurveillance des espaces publics » a été créé en 2003[151]. La Chambre régionale des comptes note qu'« à ce jour, aucune plainte n’a été enregistrée par le collège d’éthique et aucune demande d'accès aux images (droit d'accès garanti par la loi Informatique et libertés) pour un motif tenant à la curiosité ou au droit à l'image n’a été enregistrée »[151].

L'efficacité de ce dispositif de vidéosurveillance a toutefois été mise en doute[151] (la Chambre des comptes remarque notamment que la baisse des chiffres sur la délinquance a été plus importante à Villeurbanne, ville dénuée de caméras de surveillance, qu'à Lyon[151]). Selon celle-ci,

« l'outil est suffisamment coûteux (plus d’un million par an en moyenne depuis 2003, hors personnel et frais généraux liés au service) pour qu’une évaluation globale de son intérêt soit entreprise[151]. »

Tribunaux[modifier | modifier le code]
Le palais de Justice historique de Lyon.

Lyon abrite la Cour d'appel de l'Ain, de la Loire et du Rhône. Lyon possède un tribunal judiciaire, un conseil de prud'hommes, un tribunal administratif, une cour administrative d'appel, un tribunal de commerce et un bureau d'aide juridictionnelle. Tous ces tribunaux de l'ordre judiciaire se trouvent dans le 3e arrondissement, au sein du nouveau palais de justice construit en 1995, les juridictions administratives étant situées dans un bâtiment spécifique érigé à proximité. La Cour d'appel et la Cour d'assises sont encore présentes dans le palais de justice historique, dans le Vieux Lyon.

Lyon est le second barreau de France après Paris, avec 4 000 avocats inscrits au barreau en 2024[152].

La ville accueille par ailleurs deux maisons de justice et de droit (MJD), respectivement depuis 1992 et 1999. Celles-ci visent à « assurer une présence judiciaire de proximité et notamment offrir une place aux mesures alternatives de traitement pénal ainsi qu’aux actions tendant à la résolution amiable des conflits civils » ainsi qu'à « concourir à des actions locales favorisant la prévention de la délinquance, l’aide aux victimes et l’accès aux droits[151]. »

Prisons[modifier | modifier le code]

La ville n'accueille plus aucun prisonnier depuis 2009. En effet, le , les détenus des prisons Saint-Paul et Saint-Joseph dans le quartier de Perrache (Lyon 2e) ont été transférés à la plus récente maison d'arrêt de Lyon-Corbas (sur la commune de Corbas, en banlieue sud-est de Lyon). Ce transfert aura alors eu pour effet de vider Lyon de ses prisonniers, puisque même la prison Montluc (Lyon 3e) a été vidée en février 2009, classée monument historique, elle est devenue un musée national[153]. Les prisons Saint-Paul et Saint-Joseph ont quant à elles fait l'objet d'une reconversion pour accueillir l'université catholique de Lyon en 2015.

Jumelages[modifier | modifier le code]

36 villes étrangères ont signé un accord de partenariat avec la ville de Lyon.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Pacte d'amitié et de coopération[modifier | modifier le code]

Pacte d'amitié[modifier | modifier le code]

Charte d'amitié[modifier | modifier le code]

Charte de coopération Barcelone-Lyon-Turin[modifier | modifier le code]

Charte d'alliance Barcelone-Gênes-Lyon-Marseille[modifier | modifier le code]

Relation privilégiée[modifier | modifier le code]

Charte de partenariat[modifier | modifier le code]

Convention de partenariat[modifier | modifier le code]

Protocole d'échange et de coopération[modifier | modifier le code]

Protocole de coopération[modifier | modifier le code]

Charte de promotion des échanges[modifier | modifier le code]

Protocole d'accord[modifier | modifier le code]

Déclaration d'intention[modifier | modifier le code]

Volonté commune de rapprochement[modifier | modifier le code]

Jumelages spirituels[modifier | modifier le code]

Le cardinal Albert Decourtray et Youssef Béchara, archevêque d'Antélias ont jumelé les deux diocèses.

Le cardinal Philippe Barbarin a lié le jumelage entre l'archidiocèse de Lyon et celui de Mossoul avec le patriarche des Chaldéens Louis Raphaël Ier Sako, le [168]. Ce jumelage consiste en des actions spirituelles et humanitaires.

Autres réseaux de villes[modifier | modifier le code]

  • Eurocities : Lyon a été membre fondateur en 1986 du réseau Eurocities[169] qui regroupe 140 villes de 32 pays européens ;
  • Cités et Gouvernements locaux unis : Lyon est membre du bureau exécutif[170] ;
  • Citynet : Lyon est l'unique membre européen de Citynet, et dispose d'un siège à son comité exécutif, qui s'est réuni d’ailleurs à Lyon au mois de novembre 2005.

Échanges et partenariats[modifier | modifier le code]

Birmingham (Royaume-Uni) depuis 1951[modifier | modifier le code]

Le plus ancien partenariat de la Ville de Lyon[171] qui a su évoluer pour passer d’un jumelage traditionnel à une coopération exemplaire en matière d’échanges d’expérience, de bonnes pratiques : gestion administrative des villes (évaluation des services, décentralisation), bijouterie (échanges entre créateurs), lumière (réseau LUCI), rapprochement entre les deux villes sur le thème de la recherche sur le cancer, organisation d’opérations promotionnelles respectives.

Yokohama (Japon) depuis 1959

L'anniversaire des 55 ans de ce partenariat en jumelage a été célébré en 2014[172].

Francfort-sur-le-Main (Allemagne) depuis 1960[modifier | modifier le code]

Afin de sortir du jumelage traditionnel[173], de nouvelles pistes de coopération sont à l’étude : participation commune à des projets européens, secteur de la finance…

Milan (Italie) depuis 1966[modifier | modifier le code]

Mise en place de nouvelles thématiques de coopération en matière de recherche (biotechnologies, etc.), de gastronomie et de mode[174].

Canton (Chine) depuis 1988[modifier | modifier le code]

Les sujets de coopération sont nombreux et diversifiés[175], ils portent sur le développement des relations d'affaires, les échanges universitaires ou les techniques urbaines.

Charte d'alliance Barcelone-Gênes-Lyon-Marseille[modifier | modifier le code]

Établir des systèmes d'échanges d'informations et d'expériences en matière de gestion de la ville, tout particulièrement concernant la culture, le patrimoine, la prévention des risques urbains, la santé, l'eau, les transports et les communications, la participation des citoyens et la promotion économique. Coordonner leurs efforts à propos des relations internationales, particulièrement en faveur de la subsidiarité en Europe, du rééquilibrage vers le sud de l'Union européenne et du développement de la coopération euro-méditerranéenne. De travailler ensemble sur des initiatives permettant de structurer la coopération entre les villes de la Méditerranée, au travers de la « Conférence des Villes de la Méditerranée » ou d'initiatives concrètes de coopération développées par le « Sommet des Villes de la Méditerranée », le réseau « Medcités » ou autres.

Leipzig (Allemagne) depuis 1981[modifier | modifier le code]

Plutôt basée sur des échanges culturels au départ[176], la coopération entre les deux villes s’est renforcée ces dernières années au travers d'une participation active dans le réseau Eurocities.

Charte de coopération Barcelone-Lyon-Turin[modifier | modifier le code]

Il s’agira de développer des initiatives communes en matière de promotion économique internationale, entrepreneuriat et création d’entreprises, biotechnologies, gastronomie et agroalimentaire, tourisme et culture. Enfin, Turin est une ville très active dans le réseau LUCI initié en partenariat avec la ville de Lyon.

Alep (Syrie) depuis 2000[modifier | modifier le code]

L’objectif de la mission est la reprise de contact politique et technique initiée depuis plusieurs années entre l’agglomération lyonnaise et la ville d’Alep, en vue de concrétiser des accords de coopération décentralisée. Divers domaines ont été étudiés : des domaines identifiés lors des précédents échanges, planification urbaine, habitat informel, patrimoine et politique touristique, gestion des déchets et un domaine a été nouvellement abordé, celui des transports et déplacements urbains.

Montréal (Canada) depuis 1979[modifier | modifier le code]

Les relations entre les deux villes[177] sont appelées à prendre une nouvelle dynamique notamment dans les domaines culturel (échanges d’artistes d’Art contemporain), universitaire, économique (mode, design, biotechnologies, entrepreneuriat), développement local et économie sociale.

Łódź (Pologne) depuis 1991[modifier | modifier le code]

Échanges entre les principales institutions des deux villes : scolaires, universitaires, judiciaire, fiscales, culturelles. Les points de rapprochement principaux sur lesquels une réflexion est en cours sont la mode et le cinéma[178].

Hô Chi Minh-Ville (Viêt Nam) depuis 1997 (projet de protocole)[modifier | modifier le code]

La Ville de Lyon poursuit son action en faveur du développement urbain et accompagne les politiques locales, en particulier dans les domaines de la mise en valeur du patrimoine historique par la lumière, de l'élaboration et de la révision de la planification générale en urbanisme, de l'aménagement du nouveau centre urbain de Thu Thiem, des déplacements et des transports urbains[179].

Philadelphie (États-Unis) depuis 2004[modifier | modifier le code]

Une charte signée en octobre 2004 se donne comme objectif la promotion des échanges économiques, culturels et éducatifs entre les deux villes. Les biotechnologies et l’innovation constituent les domaines phares de coopération menés par le Grand Lyon[180].

Göteborg (Suède) depuis 1998[modifier | modifier le code]

Secteurs concernés : gastronomie, lumière, universités, mode et création, échanges d’expériences entre administrations…[181]

Dubaï (Émirats arabes unis) depuis 2007[modifier | modifier le code]

Renforcer les relations bilatérales à travers une coopération dans les domaines de l’action municipale, notamment dans le domaine de la construction et des infrastructures, et plus spécifiquement en matière d’éclairage et de gestion des bâtiments historiques aussi bien que récents[182].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[183],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 522 250 habitants[Note 4], en augmentation de 1,75 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
102 16788 919102 041131 258149 733150 814155 939177 976177 190
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
292 721318 803323 954323 417342 815376 613401 930438 077466 028
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
459 099472 114523 796561 592570 840579 763570 622460 748471 270
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
528 535527 800456 716413 095415 487445 452472 305491 268515 695
2021 - - - - - - - -
522 250--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[184] puis Insee à partir de 2006[185].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 44,1 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (40 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,9 %) est inférieur au taux départemental (22,1 %).

En 2020, la commune comptait 245 581 hommes pour 276 647 femmes, soit un taux de 52,97 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,9 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[I 4]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,8 
75-89 ans
7,4 
10,4 
60-74 ans
12 
16 
45-59 ans
15,1 
22,8 
30-44 ans
20,3 
28,6 
15-29 ans
29,3 
16,4 
0-14 ans
14 
Pyramide des âges du département du Rhône en 2020 en pourcentage[186]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
6,1 
75-89 ans
8,2 
13 
60-74 ans
14,3 
18,4 
45-59 ans
17,8 
20,3 
30-44 ans
19,5 
21,8 
15-29 ans
20,9 
19,8 
0-14 ans
17,6 


Dans les années 1970-1980, la ville de Lyon a perdu plus de 100 000 habitants. On peut attribuer cette diminution à l'essor de la périurbanisation, au détriment de certains quartiers dégradés de la ville centre[187]. La ville de Lyon retrouve un dynamisme démographique depuis les années 1980 passant de 413 100 habitants en 1982 à 506 600 en 2014, soit 93 500 habitants de plus en 32 ans, mais la remontée spectaculaire a réellement commencé dans les années 1990, en raison de la rénovation de plusieurs quartiers (Gerland, la Part-Dieu, Vaise, Saint-Rambert) : plus de 91 000 habitants en 24 ans. Au-delà des raisons techniques, cette augmentation doit être comparée à l'augmentation de la population du centre-ville de toutes les villes européennes. Cette densification de la ville centre de l'agglomération n'empêche pas la périurbanisation de se poursuivre, comme le montrent l'augmentation de la population des banlieues et l'extension du périmètre de l'unité urbaine, qui atteint 1 702 921 habitants en 2021 dans la nouvelle délimitation de 2020[188].

L'augmentation de la population de Lyon devrait s'accélérer avec :

  • la construction du nouveau quartier de la Confluence au sud de Perrache, qui devrait faire passer la population du quartier de 7 000 à 25 000 habitants à l'horizon 2020 et densifier le 2e arrondissement[189],
  • la transformation de plusieurs secteurs à ancienne vocation industrielle dans les quartiers de Vaise, de Gerland, de Monplaisir notamment, appuyée par des dessertes en métro.

Aire urbaine[modifier | modifier le code]

  • 1999 : 1 648 216 habitants, répartis en 296 communes ;
  • 2017 : 2 326 223 habitants[190], répartis en 507 communes (délimitation 2015)[191]:
    • Métropole de Lyon, 59 communes et 1 385 927 habitants ;
    • Rhône, 172 communes et 401 110 habitants ;
    • Isère, 131 communes et 312 100 habitants ;
    • Ain, 133 communes et 224 286 habitants ;
    • Loire, 4 communes et 2 800 habitants.

Région urbaine[modifier | modifier le code]

Sociologie[modifier | modifier le code]

La place des Jacobins, dans le quartier de Bellecour (Lyon 2e).

Lyon est une ville de tradition bourgeoise. En 2019, le revenu moyen des ménages lyonnais s'élevait à 32 720 euros par an[192], montant supérieur à la moyenne nationale qui est de 27 721 euros par an avec des disparités entre les arrondissements, disparités qui restaient cependant moins marquées qu'à Paris et Marseille.

En 2011, la bourgeoisie lyonnaise historique se concentre principalement dans le 6e arrondissement (Les Brotteaux), surtout autour du parc de la Tête-d'Or, avec un revenu fiscal moyen de 27 676 euros par an, sur la Presqu'île (2e arrondissement et une partie du 1er), surtout dans les quartiers d'Ainay et Auguste Comte, entre la place Bellecour et la place Carnot. Les 4e (La Croix-Rousse) et 5e (Vieux Lyon, Fourvière) accueillent également une population aisée, davantage considérée comme « bobo ». Le 1er arrondissement est un lieu typique de gentrification[193].

Les arrondissements dits populaires sont en périphérie de la ville, parmi eux : le (7e arrondissement) avec un revenu fiscal de référence de 20 702 euros, pour le (8e arrondissement) le revenu fiscal moyen est de 17 881 euros par an et pour le (9e arrondissement) le revenu fiscal de référence est de 17 811 euros.

Quant au reste de l'agglomération, les banlieues du Nord et de l'Ouest (les communes situées sur les monts d'Or) sont des communes aisées (Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, Saint-Didier-au-Mont-d'Or), alors que certaines communes du sud (Vénissieux) et de l'Est lyonnais (Saint-Priest, Vaulx-en-Velin) sont plus populaires.

Ville cosmopolite[modifier | modifier le code]

La place du Pont (aujourd'hui Gabriel-Péri) et le cours Gambetta ont toujours été l'un des premiers réceptacles de la population d'origine immigrée arrivant à Lyon.

Fondée par les Romains, la cité de Lugdunum accueillait dans l'Antiquité d'importantes communautés orientales (Asie Mineure, Grecs, etc.) selon l'épigraphie des monuments funéraires. Durant la Renaissance, Lyon a vu s'installer de nombreux transalpins, notamment Génois, Lombards, Lucquois et Florentins (dont les familles de banquiers, les Guadagni — patronyme francisé « Gadagne ») ; à ces populations se sont ajoutés des Flamands, des Germains et des Helvètes.

Au cours de son histoire, Lyon a accueilli de nombreux Italiens. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, ils étaient surtout originaires du Nord de la péninsule. On notait aussi à cette période l'installation de Suisses et de Prussiens. Au début du XXe siècle, les Russes, les Juifs ashkénazes fuyant les pogroms et les Arméniens, cibles de génocide dans l'Empire ottoman, s'établissent aussi à Lyon. Cette dernière communauté compte aujourd'hui[Quand ?] 60 000 individus. Les Grecs d'Asie Mineure se joignent à eux dans le quartier de La Guillotière.

Dans les années 1920, Lyon connaît un afflux massif d'Italiens cherchant du travail ou fuyant le fascisme ; ils sont surtout originaires du Nord du Piémont et du sud du Latium. Interrompue par la Seconde Guerre mondiale, cette immigration reprendra jusqu'au milieu des années 1960 alors que les Italiens sont désormais surtout originaires du Sud (Sicile, Pouilles, Campanie, etc.) et du Nord-Est de l'Italie (Frioul, Vénétie)[194]. Aujourd'hui, la population lyonnaise d'origine italienne reste très importante. Parallèlement, au cours des années 1940, commença aussi l'immigration depuis l'Espagne (30 000 à 40 000 personnes) et le Portugal (aujourd'hui, environ 60 000 personnes). Avec la guerre d'Algérie et les guerres d'indépendance, ce sont les populations maghrébines d'Algérie, de Tunisie et du Maroc — une communauté qui représente actuellement entre 150 000 et 180 000 personnes — qui s'installent dans l'agglomération, mais aussi 50 000 à 60 000 pieds-noirs et des Juifs séfarades. Aujourd'hui, l'ensemble de la communauté juive comprend entre 35 000 et 40 000 personnes.

Depuis les années 1970, les immigrants sont surtout originaires de l'Afrique subsaharienne (environ 40 000 personnes), de Turquie (environ 40 000 personnes), d'Asie (2e Chinatown de France, dans le 7e arrondissement ; mais aussi du Laos, du Cambodge, du Viêt Nam) et d'Europe de l'Est. Le nombre d'Antillais et de Réunionnais s'élève environ à 40 000 membres. Par ailleurs, c'est à Lyon que les Réunionnais sont les plus nombreux en France métropolitaine. Enfin, une communauté sud-américaine est présente notamment dans le quartier de Perrache depuis les années 1980. Il convient de mentionner que le quartier de l'ancien faubourg de La Guillotière, complètement intégré à la ville dès la fin du XIXe siècle, constitue un point d'ancrage pour les populations immigrées, un lieu de rendez-vous pour ces dernières, ses rues comportent de nombreux commerces dits « ethniques » ; à ce titre, l'épicerie « Bahadourian » se situe non loin de la place Gabriel-Péri (place du Pont pour les Lyonnais). Les différentes autorités religieuses notamment catholiques, juives et musulmanes, soulignent régulièrement la qualité du dialogue inter-religieux existant à Lyon. En 2015, un rapport de l'Inspection générale de l'administration relevait que « le dialogue inter-religieux est fortement porté par les collectivités territoriales » lyonnaises[195]. Ce dialogue est aussi, selon les auteurs du rapport, le fruit d'une histoire ancienne « de l’intégration, et d’une manière plus générale de la conscience démocratique ». L'université Lyon-III et l'Institut catholique de Lyon ont mis en place un diplôme universitaire intitulé « religion, liberté religieuse et laïcité »[196] ainsi qu'un certificat « connaissance de la laïcité », avec le soutien de la préfecture du Rhône.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Grand amphithéâtre de l'université Lumière Lyon II.

Primaire et secondaire[modifier | modifier le code]

Tous statuts confondus (public/privé), il existe plus de 250 écoles maternelles ou primaires[197], une cinquantaine de collèges[198] (110 dans le département) ainsi qu'une cinquantaine de lycées dont plus d'une vingtaine sont privés[199] (57 lycées au total dans le département) répartis sur le territoire de la ville.

Par le passé, tous les lycées (dépendants des conseils régionaux) étaient situés en préfecture, ceci explique qu'une écrasante majorité des lycées du département soit située à Lyon, tandis que les collèges (dépendants des conseils généraux) sont plus uniformément implantés sur le territoire.

Lyon accueille aussi la cité scolaire internationale, une école internationale publique.

Supérieur[modifier | modifier le code]

Environ 155 500[200] étudiants fréquentent les trois universités publiques et autres établissements supérieurs de l'agglomération lyonnaise (plus de 73 000 dans des établissements situés dans la commune de Lyon, les différences d'effectifs s'expliquant par la présence de campus à l'extérieur de la ville dans les communes de Bron, Écully, Vaulx-en-Velin et Villeurbanne), ce qui fait de Lyon la deuxième ville étudiante de France.

Universités[modifier | modifier le code]
Grandes Écoles et établissements spécialisés[modifier | modifier le code]
Établissements publics dépendant du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche[modifier | modifier le code]
Établissements publics hors ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche[modifier | modifier le code]
Établissements d’enseignement supérieur privés spécialisés[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La colline de Fourvière et la primatiale Saint-Jean durant la fête des Lumières.
La fontaine des Jacobins spécialement décorée pour la convention mondiale de la Rose en 2015

De nombreux événements culturels ponctuent la vie des habitants, parfois de renommée internationale comme la traditionnelle Fête des Lumières (ou Illuminations) qui s'y tient pendant quatre jours autour du 8 décembre et la fin de semaine la plus proche, pendant laquelle les Lyonnais illuminent leurs fenêtres avec des bougies le soir du 8 décembre. Les origines de cette fête remontent au XIXe siècle et sont liées à l'inauguration de la vierge dorée placée au sommet de la chapelle Saint-Thomas de Fourvière. Il est dit que la Vierge Marie aurait sauvé la ville de la peste en 1643 et que les habitants de Lyon auraient, au moment de l'inauguration de la statue commémorant un long attachement au culte marial, allumé des lumignons à leurs fenêtres après l'arrêt subit de l'orage ayant perturbé les festivités prévues[212]. Aujourd'hui, elle a pris une dimension touristique avec l'embrasement des monuments de la ville par des techniciens professionnels venus du monde entier pour cette occasion. Cette fête est désormais étirée sur quatre jours avec comme épicentre le soir du 8 décembre, les Lyonnais restent cependant attachés à la tradition avec les fenêtres illuminées et les déambulations le soir du 8 décembre. La fête est aujourd'hui de rayonnement international et attire chaque année près de 4 millions de visiteurs.

En dehors de la Fête des Lumières qui est l'événement emblématique de l'année, d'autres manifestations d'envergure rythment la vie culturelle à Lyon :

  • Quais du polar, festival littéraire qui a lieu chaque année fin mars. Manifestation dédiée au genre policier, qui s'articule autour d'un salon du roman policier, de rencontres avec les auteurs, débats, conférence, projection de films. Le prix des lecteurs « Quais du Polar » est décerné au cours du festival ;
  • Les Nuits sonores, festival de musiques électroniques et indépendantes se déroulant chaque année autour du jeudi de l'Ascension. Cet événement est devenu en 10 ans un festival de référence en Europe tant par la qualité de la programmation musicale, que par l'originalité du concept : durant cinq jours, le festival investit plus de 40 lieux emblématiques de la ville : rues, musées, friches industrielles, berges ;
  • Les Nuits de Fourvière, est un festival pluridisciplinaire (musique, théâtre, danse…) qui est l'événement culturel de l'été. La soixantaine de représentations se déroule chaque soir dans le cadre grandiose du théâtre antique de Fourvière depuis 1946 ;
  • La Biennale de la danse créée en 1984, est un festival de danse contemporaine qui a lieu les années paires, en septembre. Le point d'orgue est le défilé chorégraphique qui rassemble 4 500 participants sous les yeux de 300 000 spectateurs massés tout le long du parcours entre Terreaux et Bellecour ;
  • La Biennale d'art contemporain créée en 1991, est une exposition d'art qui a lieu les années impaires. La manifestation rassemble des artistes du monde entier dont les œuvres sont exposées dans quatre principaux lieux : La Sucrière, le musée d'Art contemporain de Lyon, la Fondation Bullukian et l'Usine Tase à Vaulx-en-Velin ;
  • Le Festival Lumière de Lyon, qui se déroule en octobre depuis 2009, est un festival de cinéma organisé par l'Institut Lumière et le Grand Lyon. Le Prix Lumière est décerné à une personnalité du 7e art, en hommage à l'ensemble de son œuvre et à sa contribution pour le cinéma, dans la ville même où a été inventé le cinématographe par Auguste et Louis Lumière en 1895 ;
  • Le Festival Écrans mixtes, festival de cinéma queer se déroule chaque année en mars depuis 2011.
  • L'Original Festival qui se déroule au début d'avril, est un festival de hip-hop de breakdance et de concours de graff, avec de nombreux concerts d'artistes mythiques du mouvement rap. Il a pour but de faire découvrir l'art urbain au plus grand nombre de personnes pendant cinq jours.
  • OctoGônes[213], la convention du jeu et de l'imaginaire, organisée par la fédération des associations du jeu et de l'imaginaire de Rhône-Alpes (FAJIRA)[214] se déroule lors du premier week-end d'octobre : en raison de la pandémie de Covid-19, la onzième édition n'ayant pu avoir lieu en 2020, elle s'est tenue en 2021 du 1ᵉʳ au 3 octobre ;

Le 5 septembre 2004, l'écurie Renault F1 Team y fait rouler des monoplaces pilotées par Fernando Alonso et Franck Montagny. Depuis 2003, est organisé Place aux livres, le Salon du Livre de Lyon, qui est aussi le Salon national des éditeurs indépendants des différentes régions de France. En 2015, Lyon a accueilli la Convention mondiale des roses[215].

Santé[modifier | modifier le code]

Les hôpitaux de Lyon sont regroupés au sein des hospices civils de Lyon.

Les hôpitaux de Lyon sont structurés par les hospices civils de Lyon, qui regroupent 17 établissements hospitaliers, parmi lesquels on peut notamment citer l'hôpital Édouard-Herriot et l'ancien Hôtel-Dieu de Lyon qui a été vendu par la ville et devenu un hôtel de luxe ou encore l'hôpital de la Croix-Rousse. Lyon possède le 2e CHU de France[216].

Lyon est bien pourvue sur le plan médical, tant en ce qui concerne les places en milieu hospitalier que la démographie médicale. Ainsi, d'après une étude d'octobre 2009, la ville arrive en 1re place des villes offrant la meilleure qualité de soins en France[217]. Le Grand Lyon possède une concentration supérieure à la moyenne nationale de médecins avec 11 généralistes et 18 spécialistes pour 10 000 habitants[218]. Ces moyennes recouvrent néanmoins des disparités très importantes suivant les arrondissements.

Lyon est aussi un haut lieu des greffes chirurgicales. La première greffe de la main au monde, en 1998, et la première greffe bilatérale des deux mains et des deux avant-bras au monde, en 2000, ont toutes les deux été réalisées par le docteur Jean-Michel Dubernard, célèbre chirurgien lyonnais[219].

La faculté de médecine est fondée seulement en 1874[220], et ouverte en 1877 : depuis 1803, les trois seules facultés françaises sont à Paris, Montpellier et Strasbourg.

Cadre de vie[modifier | modifier le code]

La ville de Lyon est reconnue en France pour offrir un cadre de vie très plaisant, parce qu'elle serait un bon compromis entre une grande ville de l'envergure de Paris et une ville plus proche de la nature. Lyon a d'ailleurs été primée en 2007 d'un « Liveable Communities », à Londres, prix qui récompense les villes où il fait bon vivre[221]. Lyon est devenue la 7e ville d'Europe sur la qualité de vie, en novembre 2008[222].

Les concentrations moyennes de particules fines (PM2,5) et de dioxyde d’azote (NO2) représentent à Lyon plus du double des seuils recommandés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Une étude de l’association Respire publiée en 2022 souligne que l’ensemble des élèves des établissements scolaires de la ville sont exposés à des concentrations dangereuses pour la santé[223].

Un important complexe industriel dénommé « couloir de la chimie », implanté le long du fleuve dans le Sud de l'agglomération lyonnaise, constitue une menace de pollution. La qualité de l'air est surveillée par des détecteurs de niveau de pollution qui donnent l'alerte en cas de besoin. Le Sud du quartier de Gerland est d'ailleurs classé site à risque par la directive Seveso[précision nécessaire] (directive européenne 96/82/CE) en raison d'usines implantées non loin.

Sports[modifier | modifier le code]

Lyon possède, avec plus de 120 000 licenciés, une culture sportive solide. La ville a été désignée comme la Ville la plus sportive de France en 1961. Depuis 2002[224], la ville de Lyon accueille le marathon « Run in Lyon », qui fait partie des événements de course à pied retenus pour la tournée nationale du France Running Tour. En 2008, cet événement sert de support aux championnats de France.

Clubs[modifier | modifier le code]

Nom Sport Division Stade/Salle Fondation Titres
Olympique lyonnais Football Ligue 1 Parc Olympique lyonnais 1950 7
Olympique lyonnais (féminines) Football Division 1 Groupama OL Training Center 2004 15
LDLC ASVEL Basket-ball Pro A Astroballe 1948 21
LOU Rugby à XV Top 14 Stade de Gerland 1896 2
Lyon Villeurbanne XIII Rugby à XIII Elite Stade Georges-Lyvet 1934 2
FC Lyon Hockey Hockey sur gazon Elite Stade Henri-Cochet 1893 11
CRO Lyon Sport-boules Elite 1 Clos Jouve 1947 10
Lyon Floorball Club Floorball Division 1 Gymnases différents 2006 1
Lyon Hockey Club Hockey sur glace Division 3 Patinoire Charlemagne 1997 0
ASUL Lyon Volley-Ball Volley-ball Nationale 2 Palais des sports de Lyon 1945 0
Rink hockey club de Lyon Rink hockey Nationale 1 Skating de la Duchère 1983 0
LDLC ASVEL féminin Basket-ball LFB Salle Mado Bonnet 2000 1
Aviron union nautique de Lyon Aviron Fédération française d'aviron Saône 1880
Lyon Athlétisme Athlétisme Division Elite[225] Stade de Gerland 2007
Club des Sports de Glace de Lyon Patinage artistique - Danse sur glace Fédération française des sports de glace Patinoire Charlemagne 1955
Masque de Fer Escrime Fédération française d'escrime Salle Crillon 1910
Canoë Kayak Lyon Oullins la Mulatière C.K.L.O.M. Kayak Fédération française de canoë-kayak Parc des Berges Sud 1950
  • Sporting Club de Lyon, premier club à avoir été champion de France (1907) de hockey sur glace ;
  • Lyon-La Duchère (anciennement Lyon Duchère AS et Sporting Club de Lyon), club de football évoluant en National 2 basé dans le quartier de La Duchère (Lyon 9e). Il a été fondé en 1964 par des Français revenus d'Algérie après l'indépendance du pays ;
  • Villeurbanne Handball Association[226] (VHA), club de handball évoluant en 2e division (nationale 2)[227] ;
  • Lyon Futsal, club de football en salle évoluant en première division ;
  • Lyon omnisports universitaire (football américain) ;
  • Falcons de Bron-Villeurbanne, équipe de football américain évoluant en IIIe division ;
  • Gones de Lyon, équipe de football américain évoluant en II division ;
  • Badminton Club de Lyon (BACLY), fondé en 1982, pratique au gymnase Ferber dans le 9e arrondissement évoluant en Nationale 2 ;
  • Saint-Fons Gerland Savate, club de savate avec lequel, Safia Benbala a été championne de France 2009, catégorie légères, à Paris ;
  • Curling Club de Lyon, club de curling évoluant en première division à la patinoire Baraban ;
  • Lyon Olympique Échecs, club d'échecs ayant remporté six fois le Championnat de France entre 1990 et 1995, et également trois coupes de France (1991, 1994, 1995) ainsi que la Coupe d'Europe des clubs en 1993 et 1994 ;
  • Éveil de Lyon Basket, qui fut à l'origine de la création de l'ASVEL après la Seconde Guerre mondiale.

Enceintes sportives[modifier | modifier le code]

Le Parc Olympique lyonnais, provisoirement nommé Groupama Stadium.
Le stade de Gerland, officiellement le Matmut Stadium.

Événements sportifs[modifier | modifier le code]

Lyon a accueilli seize fois le Tour de France cycliste et fut ville départ en 1991 après avoir été la ville qui accueillit les championnats du monde sur piste en 1989 (parc de la Tête-d'Or).

Au début des années 1990, la ville de Lyon accueille la deuxième édition de l'Open d'Europe de snooker, après celle tenue à Deauville l'année précédente.

En 1986, la finale de la Coupe des vainqueurs de Coupe (ancienne C2), qui a opposé le Dynamo Kiev à l'Atletico de Madrid, a eu lieu au stade de Gerland. Celui-ci a accueilli quelques matches de la Coupe du monde 1998 de football et de la Coupe du monde 2007 de rugby. Les championnats du monde de gymnastique artistique 1926, les championnats du monde de hockey sur glace 1974 et les championnats du monde d'escrime 1990 se sont aussi déroulés à Lyon.

Les championnats d'Europe de patinage artistique 2006 se sont déroulés dans la ville. Lyon a accueilli la demi-finale de la Coupe Davis de tennis en 2010, qui a vu la France battre sèchement l'Argentine. En tennis, la ville accueille également un ATP 250 depuis 2017.

Depuis 2008, la ville accueille le Lyon Urban Trail, le premier trail urbain de France[229].

En 2016, Lyon est l'une des villes-hôtes de l'Euro 2016, championnat de football européen, dont cinq matchs et une demi-finale se sont joués au Parc Olympique lyonnais.

En 2018, la ville a accueilli la finale de la Ligue Europa 2017-2018, au Parc Olympique lyonnais[230].

En 2019, le Parc Olympique lyonnais a accueilli les demi-finales et la finale de la Coupe du Monde Féminine de Football de la FIFA.

Candidatures aux Jeux olympiques[modifier | modifier le code]

Lyon a été candidate aux Jeux olympiques de 1920, 1924 et 1968. En outre, en 1995, la ville, associée avec la région Rhône-Alpes, déposa un dossier pour représenter la France à la candidature pour les Jeux olympiques de 2004, mais le Comité national olympique et sportif français lui préféra le projet de Lille[231].

Médias[modifier | modifier le code]

Le Progrès est l'un des grands quotidiens de la région lyonnaise. Créé en 1859, le journal n'a interrompu sa parution que lors de la Seconde Guerre mondiale, les journalistes ayant préféré saborder le journal plutôt que de collaborer.

Il partage l'espace presse lyonnais avec plusieurs autres journaux papiers et médias en ligne, comme Lyon Capitale, LyonMag, mais aussi des sites d'information politiquement plus ancrés à gauche, comme Rue89 Lyon, et enfin le site d'extrême gauche Rebellyon.info.

Radios[modifier | modifier le code]

  • 88.4 RCF Lyon : réseau de radios chrétiennes associatives dont le siège national est à Lyon ;
  • 89.3 Virage Radio : radio locale commerciale proposant de l'électro-rock. Elle émet aussi à Grenoble (89.4), Chambéry (89.9) et Chamonix-Mont-Blanc (99.9) et appartient à Espace Group. Avant 2008, c'était le programme de la radio suisse Couleur 3 avec des décrochages locaux réalisées depuis Lyon ;
  • 89.8 RTU : radio associative associée depuis 2013 à Radio Nova ;
  • 90.2 Lyon Première : radio locale commerciale diffusant de la musique et des informations sur Lyon ;
  • 90.7 Radio Brume : la radio étudiante de Lyon ;
  • 91.1 Radio Salam : radio associative visant la communauté maghrébine lyonnaise. Depuis 2011, elle émet aussi sur le 106.5 à Bourg-en-Bresse ;
  • 91.5 Radio Pluriel : radio associative basée à Saint-Priest axée sur la diversité ;
  • 92.0 Radio Scoop : principale radio locale commerciale d'une partie de la région Rhône-Alpes Auvergne, dont les studios se trouvent à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or. Elle possède plusieurs fréquences à l'ouest de la région Rhône-Alpes et sur une partie de l'Auvergne où elle réalise des décrochages locaux pour plusieurs zones de fréquences ;
  • 92.9 Nostalgie Lyon : Réseau national émettant en catégorie C et appartenant à NRJ Group. Le programme lyonnais est aussi entendu à Annonay sur la même fréquence depuis 2011 ;
  • 93.7 M Radio : radio nationale rachetée en 2010 par Espace Group, diffusant exclusivement de la musique française de tous styles musicaux. Ses studios se trouvent à Paris mais des décrochages lyonnais sont réalisés depuis le siège d'Espace Group, à Lyon ;
  • 94.5 Radio Judaïca Lyon : radio associative visant la communauté juive lyonnaise ;
  • 96.9 Radio Espace : radio locale commerciale proposant des hits. Elle appartient à Espace Group et émet également dans le Beaujolais à Lamure-sur-Azergues sur 105.7 et dans les monts du Lyonnais à Sainte-Foy-l'Argentière sur 97.5 ;
  • 97.3 Jazz Radio : radio nationale proposant du jazz, de la soul, du funk et d'autres styles musicaux. Elle a ouvert beaucoup de fréquences partout en France lors du plan FM 2006 du CSA puis en 2011. Elle appartient à Espace Group. Avant 2009, elle s'appelait Fréquence Jazz ;
  • 98.4 Tonic radio : radio locale commerciale proposant des hits et qui retransmet notamment les matchs de l'Olympique lyonnais. Depuis 2011, elle couvre Villefranche-sur-Saône (94.7) et Bourgoin-Jallieu (97.8), reprenant les auditeurs de l'ancienne Radio "ChallengeFM" puis en 2013, elle arrive à Vienne sur 95.1 ;
  • 98.9 Chérie FM Lyon : réseau national émettant en catégorie C et appartenant à NRJ Group. Le programme lyonnais est aussi entendu à Vienne sur 102.4 FM et à Bourgoin-Jallieu sur 100.5 FM ;
  • 99.3 Radio Capsao : radio associative lyonnaise axée sur les musiques « ensoleillées » (latino, zouk…). Depuis 2011, elle diffuse son programme sur le 99.4 à Vienne et sur le 89.9 à Oyonnax où des décrochages locaux sont réalisés ;
  • 100.3 Eutope 2 Rhône : réseau national émettant en catégorie C et appartenant à Lagardère News. Le programme lyonnais est aussi entendu à Valence sur 91.3 ;
  • 100.7 Sol FM : radio associative basée à Oullins, dans le Sud-Ouest de Lyon, adhérente à Férarock ;
  • 101.5 Générations Lyon : radio de catégorie B proposant du hip-hop. Il s'agit de la déclinaison lyonnaise de la radio parisienne Générations depuis juin 2016. Elle était indépendante et s'appelait « Sun 101.5 ». Elle appartient à Espace Group tout comme sa consœur parisienne ;
  • 102.2 Radio Canut : radio associative « rebelle » lyonnaise ;
  • 102.6 Radio Arménie : radio associative visant la communauté arménienne de Lyon. Elle émet aussi sur 106.1 à Vienne ;
  • 103.0 NRJ Lyon : réseau national émettant en catégorie C et appartenant à NRJ Group. Le programme lyonnais est aussi entendu sur la même fréquence à Vienne sur la même fréquence ;
  • 105.8 Radio Italienne de Lyon et du Rhône : radio visant la communauté italienne lyonnaise et proposant des chroniques pour Lyon, quoiqu'elle soit basée à Grenoble ;
  • 106.3 Impact FM : radio locale commerciale proposant une programmation « oldies ». Elle émet aussi depuis 2011 à Vienne sur 96.7 et avait une fréquence sur Valence (107.0) jusqu'en 2008 (aujourd'hui, la fréquence appartient à Beur FM) ;
  • 107.3 RFM Lyon : réseau national émettant en catégorie C et appartenant à Lagardère News. Le programme lyonnais est aussi entendu à Vienne sur la même fréquence et à Bourgoin-Jallieu sur 91.7 ;
  • Radio Metal : webradio orientée sur le métal basée à Lyon.

Le groupe de radios locales Espace Group est situé dans le quartier de Confluence, sur le quai Rambaud. Il dirige plusieurs radios locales (Radio Espace, Virage Radio, Générations, ODS Radio, La Radio Plus, Alpes 1, Durance FM) et 2 radios nationales (Jazz Radio et MFM Radio).

Chaînes de télévision[modifier | modifier le code]

  • BFM Lyon (ex - Télé Lyon Métropole : TLM) Une chaîne de télévision d'information en continu sur la métropole de Lyon, depuis le  ;
  • Euronews, chaîne pan-européenne dont le siège est à Lyon, dans le quartier de Confluence, depuis 2015 (auparavant à Écully dans la métropole de Lyon, dès sa création en 1993) ;
  • France 3 Rhône-Alpes, depuis 1954 ;
  • Lyon TV, chaîne locale généraliste mais exclusivement accessible sur le câble lyonnais et par la fibre lyonnaise de Bouygues Telecom ;
  • OL Play, la chaîne du club de l'Olympique lyonnais, disponible chez tous les opérateurs satellite et ADSL.

Presse[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

La façade de la grande synagogue de Lyon (Lyon 2e).
L'atrium de la grande mosquée de Lyon (Lyon 8e).

Économie[modifier | modifier le code]

Le quartier d'affaires de la Part-Dieu (Lyon 3e), et ses immeubles de grande hauteur en 2021 : de gauche à droite, la tour Silex 2, la tour To-Lyon en travaux, la tour Part-Dieu, dit « le crayon », la tour Incity et la tour Oxygène.
La salle de la Corbeille, au cœur du palais du Commerce où siège la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon.
La marque de promotion internationale de la ville à l'étranger, ONLYLYON.

L'économie est portée par des projets ou des réalisations en cours, notamment des constructions de tours de bureaux comme la tour Oxygène. La construction de cette tour est une étape dans l'élaboration d'une ligne d'horizon lyonnaise qui accueille, en 2015, la tour Incity de 200 mètres de hauteur, plus haute que la tour Part-Dieu, puis la tour To-Lyon à l'horizon 2022.

Après une période de déshérence, la rue Grôlée, située au cœur du quartier des Cordeliers sur la Presqu'île, connait un renouveau consacré au commerce de marques[236]. D'autres projets tels que les tours Charlemagne Est et Ouest situé au sud de la presqu'île devrait soutenir ce portage[237],[238].

Sur le plan de la recherche médicale, le Grand Lyon crée le Centre d'infectiologie, dont une première tranche a été livrée en avril 2009, avec ses 8 400 m2 de laboratoires et ses 450 chercheurs.

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2018, le revenu fiscal médian par ménage est de 23 890 [239].

En 2018, 40 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[239].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2018, la population de la zone d'emploi âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1 192 123 personnes, parmi lesquelles on comptait 74,5 % d'actifs dont 65,6 % ayant un emploi et 8,9 % de chômeurs[240], pour des taux nationaux respectivement de 74.1 %, 64.2 % et 10 %[241].

Cette même année, l'indice de concentration d'emploi[Note 6] est de 109.4 %[242], ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus d'un emploi par habitant actif[I 5].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Au 31 décembre 2010, Lyon comptait 57 219 établissements : 94 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 2 345 dans l'industrie, 26 981 dans la construction, 43 468 dans le commerce-transports-services divers et 8 621 étaient relatifs au secteur administratif[I 6].

En 2011, 6 791 entreprises ont été créées à Lyon[I 7], dont 3 099 par des autoentrepreneurs[I 8].

En novembre 2015, Lyon s'est dotée d'une monnaie locale, la « Gonette », utilisable dans certains des commerces de la Métropole[243]

Attractivité[modifier | modifier le code]

Pour promouvoir son image internationale, tant sur le plan économique que touristique, la ville a créé en 2007 la marque ONLYLYON[244].

Lyon occupe la 2e place au classement des dix destinations les plus durables, derrière Nantes et Angers, mais devant Strasbourg et Carcassonne[245] et la 19e place au classement 2010 Cushman and Wakefield portant sur l'attractivité des métropoles économiques européennes[246], et compte 50 000 expatriés parmi ses habitants[247]. Gérard Collomb a évoqué en 2009 l'objectif d'intégrer le top 15 des villes européennes[248].

On peut ainsi noter la présence de grandes entreprises ou organismes internationaux :

Deuxième ville étudiante de France, Lyon accueille plus de 125 000 étudiants, dont environ 13 % sont étrangers, faisant de Lyon une des villes européennes attractives en ce qui concerne les études supérieures[250]. Au début de 2012, une étude de l'Agence pour l'emploi des cadres (APEC) montre que, sur 15 grandes villes françaises, Lyon est la préférée des jeunes cadres et des jeunes diplômés : 73 % des jeunes diplômés et 66 % des jeunes cadres ; la citent comme « agglomération attractive »[251],[252],[253].

Par ailleurs, Lyon a inspiré plusieurs projets immobiliers. Le projet Lyon Dubaï City, résulte d'un attachement personnel de l'émir Buti Saeed al Gandhi à Lyon, combiné à une attractivité de la ville sur le plan culturel et commercial. Ce projet, qui devrait être inauguré au début de 2012, consiste en la reconstitution, en plein cœur de Dubaï, de quartiers typiques de la ville de Lyon. Des partenariats culturels sont également envisagés. De même, pour les 50 ans du jumelage Lyon-Yokohama, Yokohama a créé un vrai quartier lyonnais avec les principaux monuments lyonnais et il y a eu, en juin 2009, un concours du meilleur cuisinier japonais, présidé par un jury de cuisiniers lyonnais[réf. nécessaire].

Des assemblées internationales se tiennent à Lyon :

  • Forum mondial du poids lourd et du bus, depuis 2007 ;
  • le salon annuel Pollutec (rassemblant les entreprises et technologies traitant les diverses pollutions et plus généralement œuvrant pour l'environnement) a lieu à Lyon (Eurexpo) depuis 1988 ;
  • le salon International de l'automobile (tous les deux ans, roulement effectué avec Paris).

Le PIB de Lyon et de son agglomération est de 74,6 milliards d'euros en 2016[254], ce qui la classe au 2e rang français derrière Paris et sa région. La ville est une « ville mondiale de type Bêta - » selon le classement des villes mondiales créé par l'université de Loughborough[255]. Elle se place ainsi au même niveau que Seattle, Calcutta ou encore Rotterdam. C'est la 2e ville française du classement, après Paris.

La ville constitue un pôle de développement de niveau européen. Sa position de carrefour de communication favorise son attraction et son rayonnement. La région lyonnaise a une longue tradition d'initiatives économiques et technologiques : banque et imprimerie à la Renaissance, puis génie mécanique et recherche scientifique en médecine, physique, virologie… Tous les secteurs industriels sont représentés, mais on peut mettre en exergue plusieurs domaines dans lesquels Lyon jouit d'une réputation internationale : la mécanique, le textile, la santé, la chimie et la pharmacie.

La ville de Lyon travaille en partenariat avec les acteurs publics locaux pour faciliter la création et l'installation des entreprises sur son territoire, l'ADERLY, la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon, et le Grand Lyon. La ville a d'ailleurs sa propre marque pour l'illustrer à l'international : ONLYLYON. La ville a aussi une tradition d'innovation sociale. De nombreux instigateurs d'action sociale se sont engagés par le biais religieux (Père Chevrier) ou en initiant le mouvement humanitaire (nombreuses ONG) et en cherchant à concilier dynamisme économique et progrès social. Lyon est le siège de la Chambre régionale de commerce et d'industrie Rhône-Alpes. Elle est aussi le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon qui gère, outre les aéroports de Lyon (voir Communications extérieures plus haut), des zones d'activités.

Le classement ECER-Banque Populaire a élu Lyon, 9e ville européenne préférée des entrepreneurs en 2010[256].

Grandes entreprises[modifier | modifier le code]

La ville accueille le siège de plusieurs sociétés cotées en Bourse au CAC Mid 60 (April Group, BioMérieux, Boiron) et au CAC Small (Cegid, GL events, Infogrames, LVL Medical, Toupargel) et les sièges sociaux de groupes nationaux et internationaux (Electronic Arts, Aéroports de Lyon, Alptis, April, Babolat, Compagnie nationale du Rhône, Descours & Cabaud, Euronews, Groupe Apicil, Fiducial, Interflora, Iveco Bus, Le Crédit lyonnais (LCL), Merial, Panzani, Plastic Omnium, Renault Trucks, Sanofi Pasteur, Voisin). Feu vert, Groupe SEB et Manitowoc ont leur siège dans la ville voisine d'Écully et LDLC à Limonest[257].

La ville accueille aussi les établissements secondaires de grands groupes comme Areva, EDF, M6 web et Nexans[258].

Quartiers d'affaires[modifier | modifier le code]

La spécialisation de certains secteurs de la ville font émerger plusieurs pôles tertiaires :

  • La Part-Dieu : c'est le deuxième quartier d'affaires français, après la Défense[259]. Véritable poumon économique de la ville et de l'agglomération, il allie plusieurs vocations : tertiaire, culturelle, communication, commerciale. Il abrite plusieurs tours, dont l'emblématique tour Part-Dieu, surnommée le « Crayon », la tour Incity surnommée la « Gomme », et la tour To-Lyon.

Les principales tours du quartier d'affaires de la Part-Dieu :

Place Nom Date de livraison Hauteur Étages État
1 Tour M2 Inconnue 215 55 En projet[260]
2 Tour Incity 2015 200 39 Construite
3 To-Lyon 2022 171 43 Construite
4 Tour Part-Dieu 1977 165 42 Construite
5 Tour Silex 2 2021 130 32 Construite
6 Tour Oxygène 2010 116 28 Construite
7 Tour Swiss Life 1982 82 21 Construite
  • La Cité internationale de Lyon : créé de toutes pièces par l'architecte italien Renzo Piano et achevé en 2006, ce quartier, situé au bord du parc de la Tête-d'Or accueille aujourd'hui des commerces et de grandes entreprises prestigieuses ;
  • Le quartier de la Confluence : ce secteur de la presqu'île, au sud du quartier de Perrache est un nouveau pôle de développement tertiaire et commercial dont la vocation est de doubler la superficie du centre-ville[261]. En constante évolution depuis la fin des années 1990, ce quartier, appelé à devenir un pôle d'affaires majeur, est le théâtre de nombreux travaux de construction, en 2011.

Recherche[modifier | modifier le code]

Lyon abrite le laboratoire P4 Jean Mérieux où se trouvent les agents biologiques pathogènes de classe 4 tels Ebola, Marburg, Nipah, Hendra ou encore Congo-Crimée. Les infrastructures nécessaires au confinement de ces agents donnent le caractère exceptionnel d'un tel laboratoire[262],[Note 7].

Sanofi Pasteur a construit une usine de production du vaccin contre la dengue, à Neuville-sur-Saône. Ce centre, d'une valeur de 350 millions d'euros, a ouvert et « deviendra en 2015/16 le premier centre de production de vaccin contre la dengue » selon Olivier Charmeil, le PDG de Sanofi Pasteur[264].

La cancérologie, avec l'implantation du CIRC en 1965[265] et à la suite du plan anticancer de 2003, est devenue la première force scientifique à Lyon. Entre 2007 et 2015, elle représente 60 % des publications scientifiques lyonnaises, soit 13,1 % de celles qui paraissent sur le territoire[266].

Sous l'impulsion du Cancéropôle Lyon Auvergne-Rhône-Alpes (CLARA) qui regroupe tous les acteurs dans le domaine du cancer (210 équipes académiques et cliniques, soit 1 500 chercheurs), cette dynamique se traduit par la création dans la région concernée de soixante-dix jeunes pousses (start-up) en 2015[267].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Carte monumentale de Lyon datant de 1894.
Le tourisme fluvial est très présent à Lyon avec ce bateau-bus naviguant sur le Rhône.

Avec 6 millions de touristes par an, Lyon est la deuxième ville touristique de France[268].

La ville de Lyon dispose de son propre organisme touristique appelé Lyon Tourisme et congrès[269], proposant des visites organisées par des guides conférenciers. Ces guides sont aptes à communiquer dans plusieurs langues. Depuis août 2009, il est désormais possible de prévoir sa visite guidée en totalité depuis Internet[270].

Le tourisme, très intense en France, profite beaucoup à Lyon en particulier : il a généré plus de 1 milliard d'euros de retombées économiques en 2010 pour une durée de séjour moyenne de un à deux jours (au total, 3,5 millions de nuitées en 2006). Le chiffre d'affaires du tourisme provient à 60 % du tourisme d'affaires et 40 % du tourisme de loisirs. 54 % des touristes sont étrangers[271]. En janvier 2009, Lyon décroche la première place du marché hôtelier français.

En ce qui concerne le tourisme d'affaires[272], 42 événements internationaux ont été organisés en 2006. La ville occupe la 2e place au classement français pour le nombre de manifestations internationales (classement UAI 2006, derrière Paris et devant Strasbourg et Nice). Toujours selon ce classement, la ville occupe la 30e place mondiale devant Hong Kong, Sydney, Chicago et Shanghai (+47 places par rapport au classement 2004). Un touriste d'affaires dépense en moyenne 200  par jour. 250 rendez-vous artistiques ont eu lieu pendant l'été 2009.

Parmi les principaux événements touristiques, on peut citer :

  • La Fête des Lumières (4 millions de visiteurs en 2006), fête annuelle (le 8 décembre) proposant des animations basées sur des œuvres lumineuses et pyrotechniques ;
  • Les Nuits de Fourvière (118 680 spectateurs en 2009[273]), festival annuel se déroulant entre juin et août ;
  • La Biennale de la Danse (101 000 spectateurs en 2012[274]) ;
  • La Biennale d'art contemporain (plus de 200 000 spectateurs en 2012[275]) ;
  • Les Nuits sonores (103 000 festivaliers en 2013[276]), un festival de musique électronique se déroulant durant le week-end de l'Ascension ;
  • Les Quais du polar (60 000 visiteurs en 2013[277]), festival du polar[278] ;
  • Le Lyon BD festival (6 000 entrées en 2009, et 40 000 pour le Festival OFF), festival de bande dessinée[279] ;
  • L'Original, festival de hip-hop indépendant de graff et de danse urbaine (début avril) ;
  • Festival Lumière, festival du patrimoine cinématographique, en octobre (80 000 spectateurs) ;
  • Le Lyon street-food festival (39 000 festivaliers[280]).

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lyon possède un patrimoine historique, architectural, culturel et gastronomique remarquable, comme l'attestent les nombreux titres officiels ou officieux et autres distinctions décernés à la ville :

  • Capitale des Gaules[281] : Lyon fut l'une des plus grandes villes de la Gaule romaine. Un rassemblement annuel des délégués des soixante nations gauloises se réunissait chaque année au sein de son sanctuaire fédéral des Trois Gaules.
  • Capitale mondiale de la gastronomie[282] : la cuisine lyonnaise[283] est ancienne, riche en spécialités locales et a été forgée par d'emblématiques chefs reconnus. C'est à Lyon que se tient le SIRHA (Salon international de la restauration de l'hôtellerie et de l'alimentation de Lyon), un événement annuel mondial référent pour l'ensemble des métiers de bouche. C'est durant ce salon que le Bocuse d'Or est remis au gagnant du Concours mondial de la cuisine.
  • Ville des Lumières : si Paris est la Ville-Lumière, Lyon est la ville des Lumières, en référence à sa fête des Lumières, à l'invention du cinéma par les frères Lumière, ainsi que par la création du tout premier plan lumière, permettant de mettre en valeur les paysages et les monuments urbains de nuit.
  • Ville berceau du cinéma : avec l'invention du cinématographe par les frères Lumière dans le quartier de Monplaisir, ainsi qu'au festival Lumière, le plus grand festival grand public de cinéma, qui a lieu chaque année en octobre.
  • Capitale de la Résistance : Lyon a joué un rôle important, voire déterminant dans la France occupée grâce aux journaux clandestins, réseaux de résistance, mais également par l'arrestation tristement célèbre de Jean Moulin dans la banlieue de Lyon en 1943 et le procès historique de son bourreau, Klaus Barbie en 1987, première condamnation pour crime contre l’humanité en France[284].
  • Capitale de l'imprimerie : Lyon durant la Renaissance fut un grand centre d'impression et d'édition d'ouvrages.
  • Capitale de la soie : avec l'imprimerie, la soierie a fait la fortune de la ville durant plusieurs siècles. Aujourd'hui, ce savoir-faire est toujours reconnu.
  • Cité des murs peints[285] : la ville compte près de 150 façades recouvertes de fresques, œuvres de la CitéCréation.
  • Ville des roses[286],[287] : Lyon et sa région ont été le théâtre de nombreuses expérimentations botaniques autour de la rose. De nombreuses plantations s'étendaient dans le 8e arrondissement jusqu'à Vénissieux. La ville accueillit la convention mondiale de la rose en 2015.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune compte 241 monuments protégés au titre des monuments historiques[288] et 289 lieux et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[289]. Par ailleurs, elle compte 868 objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[290] et 247 objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[291].

Site historique[modifier | modifier le code]

Médaille de Lyon, cité du patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO.

427 hectares du site historique de Lyon sont classés patrimoine de l'humanité par l'UNESCO après le 5 décembre 1998[292],[293] : c'est l'un des plus vastes espaces français inscrits avec Bordeaux et le Val de Loire (208 934 ha)[128]. La ville est membre de l'organisation des villes du patrimoine mondial. Dans les espaces classés, on notera la colline de Fourvière et ses sites antiques, le Vieux Lyon médiéval et renaissance, la Presqu'île classique et haussmannienne ; la colline de la Croix-Rousse, patrimoine urbain du XIXe siècle associé aux Canuts. La rive gauche, non inscrite au patrimoine mondial, mais située en zone tampon témoigne des évolutions architecturales, industrielles, technologiques et urbanistiques de la ville.

Selon l'UNESCO, la ville de Lyon témoigne donc d'une histoire urbanistique unique de plus de deux millénaires, à la valeur universelle exceptionnelle : au lieu de se reconstruire sur elle-même, la ville s’est déplacée progressivement vers l’Est, conservant ainsi toutes les formes urbaines des différentes époques les unes à côté des autres. De plus, le mode d’urbanisation et les styles architecturaux se sont développés et enrichis au cours des siècles, en évoluant sans rupture[294].

Édifices civils et lieux remarquables[modifier | modifier le code]

Forte de ses 2 000 ans d'histoire et relativement préservée par les conflits, Lyon a donc conservé des traces de ses différentes phases de développement. Chaque quartier a donc gardé un patrimoine riche et diversifié avec de nombreux musées.

À travers l'ensemble de la ville, on remarquera également les célèbres murs peints lyonnais[295], ces trompe-l'œil monumentaux sont une spécialité locale; à voir entre autres la fresque des Lyonnais représentant certains des Lyonnais célèbres, sur les bords de la Saône, le mur des Canuts[296], la fresque Lumière et les fresques dédiées à Tony Garnier, notamment dans le quartier du Jet d'Eau et des États-Unis.

Enfin à la nuit tombée, l'ensemble des monuments et du paysage naturel et urbain de Lyon est mis en valeur par des jeux d'éclairages. La ville étant un des pionniers et spécialistes dans ce domaine avec son plan Lumière, qui a été rapidement reproduit dans d'autres villes de France, d'Europe et du monde.

Rive droite de la Saône : Fourvière et Vieux Lyon[modifier | modifier le code]

La colonie romaine s'est implantée sur la colline de Fourvière, les vestiges de l'ancienne Lugdunum sont particulièrement nombreux pour une grande ville française : le théâtre et l'Odéon gallo-romains forment un site archéologique remarquable et où se déroulent régulièrement concerts et spectacles en été. On pourra aussi admirer des restes d'aqueducs (l'aqueduc du Gier), le sanctuaire de Cybèle, les grands thermes ou encore le tombeau de Turpio. De part et d'autre de ce site archéologique, on distinguera la tour métallique de Fourvière, tour d'antenne et point culminant de Lyon. Au sud, dans le quartier Saint-Just, le lycée du même nom occupe un ancien séminaire du XVIIIe siècle.

En descendant la colline soit par le funiculaire « la ficelle », soit à pied par les nombreuses pentes à forte dénivellation (montée du Gourguillon, montée Saint-Barthélemy, montée des Carmélites, montée des Epies, etc.) ou par les jardins du Rosaire (ces deux moyens offrent d'excellents points de vue sur la ville) on atteint le quartier Renaissance du Vieux Lyon, constitué d'immeubles et d'hôtels particuliers de style médiéval et Renaissance dont la tour Rose, la maison du Chamarier, l'hôtel de Gadagne, l'hôtel de Bullioud, la maison des avocats, la maison Thomassin, la maison Henri IV, la maison Claude-Debourg, l'hôtel du gouvernement, l'hôtel Paterin, etc. sont parmi les plus connus. Le quartier possède des ruelles sinueuses et se compose de trois rues principales que sont les rues Saint-Jean, rue du Bœuf et rue Saint-Georges. Des placettes agrémentent le quartier : place du Change, place du Gouvernement, place neuve Saint-Jean, place de la Trinité qui constitue le décor traditionnel du théâtre de guignol ou encore la place du Petit-Collège qui abrite l'horloge aux Guignols dite « Charvet ». Ces ruelles sont animées par la présence de nombreuses boutiques d'artisans et des célèbres bouchons, lieu convivial par excellence pour prendre goût à la gastronomie lyonnaise. Ce dédale de rues intègre le réseau des fameuses traboules, passages ouverts à l'intérieur des îlots (on en dénombre près de 320 dans tout le site historique). Sur les bords de Saône se trouvent le palais de Justice historique de Lyon de style néoclassique et surnommé « palais des vingt-quatre colonnes », le palais archiépiscopal de Lyon (ou palais Saint-Jean), la maison Blanchon et le palais Bondy. Enfin, la Manécanterie, un des plus vieux monuments civils de Lyon avec sa façade du XIe siècle donne sur la place Saint-Jean et abrite le trésor de la cathédrale.

Entre Rhône et Saône[modifier | modifier le code]

En traversant la Saône par des ponts ou des passerelles (notamment les pittoresques passerelles Saint-Georges, du palais de Justice et de Saint-Vincent), on atteint la Presqu'île, le centre de Lyon de style classique et haussmanien. Les façades des quais de Saône et les alentours de la rue Mercière sont de style médiéval et renaissance et font écho à celles du Vieux Lyon.

Les deux grandes places de la Presqu'île, la place Bellecour et la place des Terreaux sont reliées par des percées de type haussmanienne, avec notamment la rue de la République, une large artère aujourd'hui piétonne. Autrefois plusieurs galeries couvertes reliaient ces percées, seul le passage de l'Argue a subsisté.

Les plus importants monuments classiques de la ville s'y trouvent : l'Hôtel-Dieu, premier hôpital de Lyon, dévoile sa façade dessinée par Jacques-Germain Soufflot sur près de 400 mètres au bord du Rhône ; le théâtre des Célestins reconstruit plusieurs fois à la suite de nombreux incendies, à la salle et à la façade à l'italienne ; aux Cordeliers, le palais de la Bourse de style Second Empire ; aux Terreaux, trônent côte à côte l'hôtel de ville, le palais Saint-Pierre et l'Opéra national, reconnaissable à son dôme caractéristique rénové par Jean Nouvel dans les années 1990.

De nombreuses places agrémentent le quartier : la place Bellecour, quatrième plus grande place de France[297] et première plus grande place piétonne d'Europe[297], comporte en son milieu une statue équestre de Louis XIV. À proximité immédiate, la place Antonin-Poncet jouxte l'ancien hôpital de la Charité dont il ne subsiste aujourd'hui que le clocher de style baroque. Face à l'hôtel de ville, la place des Terreaux, rénovée par Daniel Buren abrite notamment la fontaine Bartholdi. La place des Jacobins occupe un ancien couvent du même nom abrite en son centre une fontaine du XIXe siècle. Face au théâtre, la place des Célestins avec sa terrasse en bois et ses magnolias. La place de la République, située sur la rue du même nom, permet d'offrir une perspective sur les façades de la rue de la République et de la rue Carnot. Enfin, l'Opéra national est cerné par la place de la Comédie et la place Louis-Pradel, lieu dévolu aux danseurs de hip-hop et aux skateurs. Comme pour le Vieux Lyon, le quartier abrite de nombreux hôtels particuliers : l'hôtel de Villeroy, Lacroix-Laval, Couronne, Poulaillerie (siège de la première mairie de Lyon), etc.

Au nord de la Presqu'île se trouve le quartier-village de la Croix-Rousse caractérisé par ses pentes (dont la fameuse montée de la Grande-Côte qui offre un panorama au sommet), ses immeubles canuts, ses traboules (la cour des Voraces, le passage Thiaffait), son gros-caillou, son marché populaire et sa vogue (fête foraine) des marrons. C'était un quartier occupé dès l'époque gallo-romaine, en témoignent les restes de l'amphithéâtre des Trois Gaules (au centre de cet amphithéâtre antique un poteau évoque les supplices des martyrs de Lyon), le sanctuaire fédéral des Trois Gaules et le réseau souterrain dit des arêtes de poisson. Le quartier constituant la limite nord de la ville était donc ceinturé d'édifices à vocation défensive, parmi eux seuls les forts Saint-Jean et le bastion Saint-Laurent ont subsisté.

Enfin au sud, au-delà de Bellecour s'étend le quartier d'Ainay, avec sa basilique et ses nombreux hôtels particuliers. La rue Victor Hugo, piétonisée, relie la place Bellecour à la place Carnot avec sa statue de la République ouvrant la perspective sur la gare de Perrache et son centre d'échanges.

Rive gauche du Rhône[modifier | modifier le code]

De l'autre côté du Rhône, on trouve les berges du Rhône, enjambées par des ponts parfois remarquables (pont Lafayette, pont de l'Université). Ces berges sont aujourd'hui un lieu de détente et de flânerie. Dans le quartier classique et haussmannien des Brotteaux se trouve la gare des Brotteaux, la place du Maréchal-Lyautey et sa fontaine ainsi que les demeures cossues du boulevard des Belges qui jouxtent le parc de la Tête-d'Or, plus grand parc de la ville et premier parc urbain de France. Ce véritable poumon vert au cœur de la cité est avec son lac, sa roseraie, ses arbres centenaires, son parc zoologique, ses trains, ses spectacles de guignols, l'un des lieux les plus connus de la rive gauche du Rhône. Le parc borde la Cité internationale (1983-2007), pôle tertiaire, culturel et touristique regroupant bureaux, salles de conférences, hôtels, casino, le musée d'Art contemporain, cinémas et un auditorium. Cet ensemble est l'œuvre de Renzo Piano, architecte urbaniste génois, accompagné de Michel Corrajoud, paysagiste.

Plus au sud, se déploie le quartier de l'ancien faubourg de La Guillotière avec son palais de la Préfecture, palais de la Mutualité, les facultés du quai Claude-Bernard (universités Lumière Lyon 2 et Jean Moulin Lyon 3). Surnommé le « petit Chinatown lyonnais », le quartier par sa tradition d'accueil cosmopolite présente une grande mixité sociale et ethnique par la présence de nombreux commerces et restaurants asiatiques, nord-africains, africains et antillais. À l'extrême sud de la rive gauche, se trouve le quartier de Gerland, où l'on peut observer les œuvres architecturales de Tony Garnier : le stade municipal de Gerland, la halle Tony-Garnier, anciens abattoirs du quartier de La Mouche transformés aujourd'hui en vaste salle de concerts et d'expositions. Dans une architecture plus contemporaine l'École normale supérieure (ENS) lettres et sciences humaines, par Henri Gaudin.

Enfin à l'est, au XXe siècle l'extension urbaine s'est mise en marche grâce aux nombreuses réserves foncières disponibles. Le quartier de la Part-Dieu constitue aujourd'hui le deuxième quartier d'affaires de France dominé par trois tours principales : la tour Part-Dieu, surnommée « le crayon » par les Lyonnais, la tour Incity, surnommée « la gomme » et la tour To-Lyon.

Dans le quartier de Monplaisir on remarquera la Manufacture des tabacs, bâtiment aux teintes polychromes hébergeant aujourd'hui une partie des composantes de l'université Jean-Moulin Lyon III ; le château des frères Lumière et le hangar du premier film (transformés aujourd'hui en musée vivant du cinéma) et l'hôpital Édouard-Herriot ainsi que le quartier des États-Unis constitués de multiples pavillons, œuvre de Tony Garnier. Toujours dans l'est, mais dans la périphérie de Lyon, les amateurs d'architecture contemporaine pourront découvrir la Maison du livre, de l'image et du son, par Mario Botta et le quartier des Gratte-ciel à Villeurbanne ; la médiathèque de Vaulx-en-Velin de Rudy Ricciotti ainsi que la gare TGV de l'aéroport international Saint-Exupéry réalisé en 1997, par Calatrava.

Patrimoine religieux catholique[modifier | modifier le code]

Lyon possède un important patrimoine religieux. Ses bâtiments les plus remarquables se trouvent pour la plupart dans le site historique.

La colline de Fourvière est dominée par la basilique Notre-Dame de Fourvière, dédiée à l'Immaculée Conception. Sa construction a commencé en 1872, mais les œuvres de sculpture n'ont jamais été achevées. La basilique est un des repères les plus visibles depuis toute l'agglomération lyonnaise et en est devenue le symbole de la puissance religieuse de Lyon. Elle est fréquentée chaque année par plus d'un million de visiteurs. Au sud de la colline se trouve l'église Saint-Just, elle était l'une des plus grandes églises de Lyon, détruite par les protestants en 1562, elle sera reconstruite au XVIe siècle : sa belle façade a été réalisée au XVIIIe siècle par Ferdinand-Sigismond Delamonce. Toute proche on retrouve l'une des plus anciennes églises de Lyon, l'église Saint-Irénée dont on peut apercevoir les vestiges de l'abside paléochrétienne, une crypte restaurée et le calvaire de Lyon, et, à côté, la maison diocésaine[298], conçue en 1749 par François Soufflot le Romain.

Dans le Vieux Lyon, le quartier de Saint-Jean est dominé par la primatiale Saint-Jean (ou cathédrale Saint-Jean). L'appellation primatiale est due à l'archevêque de Lyon, primat des Gaules. À l'extrémité nord du Vieux Lyon, le quartier Saint-Paul abrite une église des XIIe siècle, XIIIe siècle et XVe siècle présentant un heureux mélange du roman et du gothique. Au sud le quartier de Saint-Georges est dominé par la flèche de l'église du XIXe siècle de l'architecte Pierre Bossan, à proximité de la place Benoît-Crépu.

La presqu'île dans sa partie sud abrite la basilique Saint-Martin d'Ainay, témoignage de l'art roman du XIe siècle. En remontant vers le nord on retrouve la chapelle de l'Hôtel-Dieu de style baroque, sur la place des Cordeliers, l'église Saint-Bonaventure : église des Cordeliers du XIVe siècle au XXe siècle. À proximité, en allant vers la Saône, l'église Saint-Nizier, de style gothique flamboyant et Renaissance, a été construite du XIVe siècle au XVIIe siècle. À proximité se trouve la chapelle de la Trinité du XVIIe siècle du lycée Ampère, joyau lyonnais de l'art baroque.

Sur la Croix-Rousse, se trouvent l'église Saint-Polycarpe, l'église Saint-Denis, l'église Saint-Bruno-les-Chartreux de Lyon à La Croix-Rousse, chef-d'œuvre de Ferdinand-Sigismond Delamonce. Ce joyau baroque abrite un baldaquin réalisé par Servandoni. A proximité directe l'Institution des Chartreux et sa chapelle néo-gothique. Enfin, au nord de la ville, dans le 9e arrondissement, se trouve la chapelle romane insulaire de l'Île Barbe, l'un des plus vieux édifices de la région.

Sur la rive gauche du Rhône, se trouvent notamment l'église Saint-Pothin et de l'Assomption; à la Guillotière, l'église Saint-Louis et enfin, dans le quartier de Gerland se trouvent l'église Notre-Dame-des-Anges et l'église Saint-Antoine.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Malgré une forte concentration urbaine, la ville de Lyon est agrémentée de nombreux espaces verts et d'aménagements naturels. Elle est « Ville fleurie » avec quatre fleurs (label qualité de vie) depuis 2017.

La quatrième fleur décernée par le concours Villes et villages fleuris récompense son cadre de vie et la gestion de ses espaces verts. De ce fait, Lyon devient ainsi la seule métropole française à obtenir ce label[299],[300].

Avec 12 000 hectares d'espaces naturels, Lyon dispose de quatorze grands parcs et trois cents jardins urbains[300],[301] appréciés des Lyonnais, et d'environs riches en contrastes, avec les monts du Lyonnais au sud-ouest, les monts d'Or au nord-ouest, le val de Saône au nord et le plateau des Dombes au nord-est.

Parcs et jardins urbains[modifier | modifier le code]

Le parc de la Tête-d'Or, classé jardin remarquable, est le plus grand parc urbain de France[302]. Il dispose de vastes étendues de pelouse ombragées, d'un lac et d'une île, et de plusieurs jardins botaniques, dont le jardin alpin et le jardin floral. Desservi par plusieurs lignes de transport en commun, ce parc est situé dans la ville de Lyon, au sein du quartier des Brotteaux (6e arrondissement), dont il constitue sa partie nord. Le parc est entouré par le Rhône et la Cité internationale au nord et à l'ouest, et par la ville de Villeurbanne à l'est. En son sein, on retrouve le jardin zoologique de Lyon, deuxième zoo le plus vieux en France, crée en 1858. Depuis 2006, il a pour objectif de devenir un lieu de conservation des espèces en danger et de sensibilisation à la préservation de la biodiversité. Il concentre ainsi ses efforts sur l'élevage d'espèces telles que les varis roux, les tamarins bicolores, les garrulaxes du Père courtois ou les girafes de l'Afrique de l'Ouest.

D'autres espaces verts sont proposés en différents points de la ville, tels que le jardin du Rosaire et le parc des Hauteurs sur les pentes de la colline de Fourvière, le jardin des plantes et le jardin Rosa Mir sur les pentes de la colline de la Croix-Rousse, le parc Blandan ouvert par tranche entre septembre 2013, septembre 2014 et 2019, où passe la limite entre les 7e et 3e arrondissements de Lyon et le parc Henry-Chabert dans le sud de la ville. Enfin dans la proche périphérie, Lyon dispose du plus grand parc périurbain de France, le Grand Parc de Miribel-Jonage avec ses 2 200 hectares de nature préservée, son plan d'eau de 350 hectares[303]. Et enfin le grand parc de Parilly, au sud-est de Lyon, constitue un des poumons verts de l'agglomération et accueille de nombreuses espèces animales protégées. Il dispose de nombreuses infrastructures sportives et d'un hippodrome[304].

Arrière-pays lyonnais[modifier | modifier le code]

La ville de Lyon est entourée de différentes contrées ou régions naturelles à moins de trente kilomètres du centre-ville. Au nord-ouest de la ville, la vallée de l'Azergues traverse une partie boisée et vallonnée du département du Rhône, et s'étend jusqu'aux vignobles du Beaujolais. Au sud-ouest, la région des monts du Lyonnais désigne les premiers contreforts du Massif central, une région elle aussi viticole avec les Coteaux-du-lyonnais, et se poursuit jusqu'au Forez et au parc naturel du Pilat. Enfin, la vallée du Rhône s'étend au sud de la ville de Lyon, et le vignoble des Côtes-du-rhône commence entre Lyon et Vienne.

À l'est de Lyon, la plaine s'étend de la Côtière au Dauphiné vers le nord-est, et vers les communes de Crémieu, Pont-de-Chéruy et de Bourgoin-Jallieu au sud-est. Les lônes du Rhône sont des zones fluviales protégées afin de préserver la faune et la flore, notamment de nombreux castors, qui sont même observables dans le centre-ville de Lyon[305]. Le Grand Parc de Miribel-Jonage occupe une grande partie de cette zone. La Dombes, plateau aux mille étangs et abritant de nombreuses espèces animales, débute aux portes de Lyon et s'étend également vers le nord-nord-est de la région lyonnaise. Enfin, le val de Saône s'étend au nord de Lyon jusqu'à la commune de Villefranche-sur-Saône, et est bordée à l'ouest par les sommets des monts d'Or.

Patrimoine culturel et artistique[modifier | modifier le code]

Guignol, ambassadeur de Lyon.

Lyon possède un patrimoine culturel et artistique d'une grande valeur. En effet, deux arts sont nés à Lyon : le cinéma, inventé par les frères Lumière, ainsi que le théâtre de Guignol, dont les personnages de Guignol et de son compère Gnafron ont été inventés par Laurent Mourguet. Lyon est également un centre de musique rock, car plusieurs groupes lyonnais sont influents dans l'Hexagone (Rock à Lyon). La ville possède des infrastructures culturelles modernes et renommées, comme la Maison de la danse de Lyon, l'Auditorium dans le quartier de la Part-Dieu, qui abrite l'Orchestre national de Lyon, le théâtre des Célestins et l'Opéra national de Lyon, où se sont produits les plus grands chanteurs d'opéra. Par ailleurs, Lyon, ville natale du compositeur Jean-Marie Leclair (1697-1764), est la seule ville française avec Paris à disposer de deux orchestres permanents : un symphonique et un autre lyrique, constituant un privilège culturel rare. Aujourd'hui la créativité artistique est toujours présente avec le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon, avec l'enseignement à l'École nationale des beaux-arts aux Subsistances (anciens entrepôts militaires reconvertis en laboratoire de création artistique consacré aux nouveaux langages du spectacle vivant), mais aussi par de nombreuses expositions dans les différents musées de la ville ou l'organisation de grands événements culturels. La Villa Gillet est un observatoire international des langages contemporains. C'est également à Lyon que l'on peut voir une œuvre de jeunesse de l'artiste Guillaume Bottazzi, une peinture de 12 mètres par 8 mètres, réalisée en 2006[306]. La Halle Tony Garnier d'autre part, reçoit les tournées internationales et nationales du XXIe siècle, en remplacement du Palais d'Hiver de Lyon, célèbre 'plus grand music-hall d'Europe' au XXe siècle.

En 2012, le collectif de graffeurs Birdy Kids est choisi pour représenter la ville de Lyon en tant qu'ambassadeur culturel[307]. En 2016, Lyon devient également le berceau du flacking, branche de l'art urbain[308],[309].

Disposant ainsi d'un patrimoine culturel important, la ville brigue en 2008 le titre de « Capitale européenne de la culture » pour l'année 2013. Cependant, la ville de Marseille lui est préférée lors d'un vote tenu le 16 septembre à Paris.

Musées et galeries[modifier | modifier le code]

La ville possède plus d'une quinzaine de musées qui reflètent les particularités et les richesses historiques de la cité[310].

Parmi les collections du musée des Beaux-Arts de Lyon[311], celle de peintures est la plus importante collection française après celle du musée du Louvre à Paris, ce qui vaut au musée d'être parfois surnommé le « petit Louvre ». Lyon dispose aussi d’un musée d'art contemporain et d'un grand nombre de galeries d'art, concentrées dans le quartier situé au sud de la place Bellecour.

L’histoire de la ville se retrouve au musée gallo-romain de Fourvière qui surplombe le site des théâtres antiques ainsi qu’aux musées Gadagne qui regroupent le musée d'histoire de Lyon et le musée des arts de la marionnette. L’histoire de la médecine lyonnaise se parcourt au musée Testut-Latarjet ainsi qu'au musée d'histoire de la médecine et de la pharmacie de Lyon et, jusqu'à sa fermeture en 2010, au musée de l'Hôtel-Dieu des Hospices civils de Lyon, rappelant que le premier hôpital aurait été fondé par Childebert Ier[312]. L’histoire est encore présente au musée de l'Imprimerie et de la communication graphique dont la ville fut une des capitales européennes pendant la Renaissance ainsi qu’au musée des Tissus, qui comporte la plus importante collection textile de province et où l’on rencontre les chefs-d’œuvre des soyeux lyonnais. Le musée africain de Lyon, plus ancien musée consacré à l’Afrique en France, possède une riche collection d’art de l’Ouest du continent.

Le musée des Confluences, ouvert en 2014, présente les collections du muséum d'histoire naturelle ou musée Guimet qui a fermé ses portes en 2007. L’histoire des techniques du XXe siècle est proposée à l'Institut Lumière, qui retrace les débuts du cinéma crée à Lyon, et au musée de l'automobile Henri-Malartre situé à Rochetaillée-sur-Saône, qui appartient à la ville de Lyon. L’urbanisme visionnaire se trouve au musée urbain Tony-Garnier, unique musée en "plein air" tandis que le Centre d'histoire de la résistance et de la déportation (CHRD) rappelle que la ville fut la capitale de la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.

Parmi les autres musées lyonnais, il faut également citer le musée international de la miniature dans le Vieux Lyon, l'aquarium de Lyon, le musée des sapeurs-pompiers de Lyon, le musée des Moulages, le musée de l'Insolite ainsi que La Friche, située dans les anciens entrepôts de l'usine de RVI, reconvertis en un lieu d'espace libre pour les artistes.

Le palais Saint-Pierre qui abrite le musée des Beaux-Arts de Lyon.

.

Cinéma[modifier | modifier le code]

Auguste et Louis Lumière, inventeurs du cinéma à Lyon.

La ville possède un grand nombre de salles de cinéma qui rappellent que le septième art fut inventé à Lyon par les frères Lumière dans la rue du Premier Film en 1895. L'Institut Lumière, l'ancienne demeure de ces premiers ingénieurs qui ont joué un rôle primordial dans l'histoire du cinéma et de la photographie est aujourd'hui à la fois un musée et un cinéma spécialisé dans les rétrospectives et les festivals[313]. Afin de promouvoir ce patrimoine, le Grand Lyon a lancé en 2009 Festival Lumière ainsi que le Prix Lumière associé.

La Presqu'île regroupe un nombre important de salles : un cinéma de la firme Pathé (Pathé Bellecour, le Pathé Cordeliers ayant fermé en 2016), deux cinémas Lumière (Lumière Bellecour et Lumière Terreaux, rachetés en 2014 par l'Institut Lumière à l'ancien groupe CNP, dont la troisième salle, le CNP Odéon, a définitivement fermé en 2009 et abrite aujourd'hui une salle de café théâtre ouverte le 31 décembre 2012), et un cinéma indépendant composé de deux salles[314] : le Cinéma Opéra, situé comme son nom l'indique à proximité de l'Opéra de Lyon, et le Cinéma, situé un peu plus au nord. Le centre commercial du quartier Confluence héberge un cinéma UGC Ciné Cité.

La rive gauche du Rhône (3e, 6e et 7e arrondissements) accueillent le Lumière Fourmi (racheté par l'Institut Lumière en 2014), le cinéma Bellecombe, le Comœdia, un UGC Ciné Cité au centre commercial de la Part-Dieu (remplaçant les deux anciens UGC le )[315],[316],[317],[318],[319],[320], l'UGC Astoria et un UGC Ciné Cité à la Cité internationale. La Croix-Rousse possède un cinéma associatif : le cinéma Saint-Denis[321] et le 9e arrondissement son Ciné Duchère et un cinéma Pathé à Vaise.

La ville de Lyon disposait ainsi de plus de 21 500 sièges de cinéma en 2009[322].

Enfin, la ville sert de sujet ou de cadre à de nombreux films dont les plus marquants sont L'Armée des ombres (1969), L'Horloger de Saint-Paul (1974), Lucie Aubrac (1994) et plus récemment La Fille coupée en deux (2007).

Théâtre[modifier | modifier le code]

L'auditorium de Lyon avec son orgue de 1878.

Lyon dispose de nombreux théâtres et salles de spectacles.

La ville de Lyon a mis en place le Pass Culture permettant aux étudiants de Lyon de voir les pièces de spectacle au prix de 4 [325]. Diverses autres cartes (municipales ou non) permettent d'accéder à de nombreux spectacles.

De nombreuses troupes de théâtre ne disposent pas de salle permanente professionnelle.

L'ensemble muséal des Musées Gadagne contient un Musée des Arts de la Marionnette, hommage nécessaire à Guignol, Gnafron, Madelon, Mère Cottivet, encore joués dans les deux théâtres de Guignol, mais aussi à leur prédécesseur, Laurent Mourguet.

Danse[modifier | modifier le code]

Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon.

Parmi les chorégraphes et danseurs et danseuses ayant investi dans la région lyonnaise :

Bibliothèques[modifier | modifier le code]

La Bibliothèque municipale de Lyon est organisée en réseau, et regroupe 15 établissements. La bibliothèque de La Part-Dieu constitue le pôle central du réseau. C'est la plus grande bibliothèque municipale de France[347]. Elle contient 1,8 million de documents.

Spécificités locales[modifier | modifier le code]

  • Le soir du 8 décembre est marqué par la fête des Lumières (ou Illuminations), célébration profondément lyonnaise. À l'origine il s'agit d'une célébration de la Vierge Marie, également devenue de nos jours fête touristique, pendant laquelle les Lyonnais mettent des lumignons à leurs fenêtres. Trois mois avant le 8 décembre, l'archevêque bénit la ville depuis la colline de Fourvière à l'occasion du renouvellement du vœu des échevins, le 8 septembre (fête de la Nativité de la Vierge). Le maire de Lyon lui remet à cette occasion un écu d'or et un cierge, en signe de reconnaissance à Notre-Dame de Fourvière. Trois coups de canon sont tirés et le bourdon de la primatiale Saint-Jean retentit au moment de la bénédiction.
  • Lyon est un haut lieu de la pratique du jeu de boules avec notamment la boule lyonnaise, notamment sur les quais du Rhône et de la Saône, ainsi que dans des clos consacrés à ce sport, comme au clos Jouve, aujourd'hui disparu, de la Croix-Rousse. Un tournoi annuel est organisé durant le week-end de la Pentecôte sur la place Bellecour.
  • Autre sport local et pratiqué dans la vallée du Rhône, la joute lyonnaise ou givordine (de Givors, ville située à 25 km au sud de Lyon), qui se différencie des autres joutes par son appui sur le tabagnon (plate-forme arrière du bateau) uniquement avec les deux pieds. La différence entre la méthode lyonnaise et la givordine tient essentiellement dans le côté de croisement des bateaux : les lyonnais se croisent à gauche, tandis que les givordins se croisent à droite.
  • C'est pour désaltérer les joueurs que le pot (bouteille de 46 cl à fond épaissi) aurait été créé, permettant ainsi de contenir les vins locaux sans crainte que la bouteille ne se renverse. On retrouve ce type de bouteille notamment dans les bouchons lyonnais, connus aussi pour leurs nappes à carreaux blancs et rouges.
  • Les façades lyonnaises sont ornées de hautes fenêtres rapprochées. De ce fait, l'absence de volets est compensée par la présence d'un lambrequin, ornement qui cache derrière un store appelé jalousie. Ce store, véritable élément architectural de la ville, se retrouve également dans la plupart des programmes immobiliers récents. Autre spécificité architecturale locale, hérité de l'Italie de la Renaissance, les façades lyonnaises sont traditionnellement colorées dans des tons chauds (beige, ocre, rose, rouge) ; les toits de la ville sont constitués de tuiles romaines (influence du sud) aux tons rouges/bruns et comportent de hautes cheminées en brique. Les toits des grands bâtiments publics (Hôtel de Ville, Hôtel-Dieu, facultés, etc.) sont quant à eux, en tuile vernisée de couleur grise/noire (héritage bourguignon)[348].
  • La colline de la Croix-Rousse a sa propre république et son propre gouvernement « la République des Canuts ». À l'image de la butte Montmartre, la colline cultive 300 pieds de vigne gamay dans le parc de la Cerisaie.
  • La traditionnelle fête Renaissance des Pennons dans le Vieux Lyon, qui célèbre la Charte Sapaudine de 1320, qui octroya aux bourgeois franchise et liberté d’organiser, par quartiers, la défense de la cité. Aujourd'hui cette fête regroupe une douzaine de pennonages représentant différents quartiers de Lyon ou différents corps de métiers, qui défilent à travers le centre-ville[349].
  • Le carillon de l'Hôtel de Ville de Lyon est l'un des plus grands d'Europe avec ses 65 cloches[350].

Langue et accent lyonnais[modifier | modifier le code]

Aire de locution de l'arpitan (francoprovençal) dont fait partie la langue lyonnaise.

La ville de Lyon faisait partie de l'aire de locution du franco-provençal (et se nomme Liyon dans cette langue). Cependant, le français a doucement remplacé la déclinaison locale qui s'est maintenue jusqu'au XIXe siècle dans les faubourgs (la Croix-Rousse, la Guillotière, Vaise), et surtout en zone rurale.

Cependant, le parler lyonnais, qui est une variante régionale du français, conserve certains particularismes de vocabulaire et d'accent réputé traînant et chantant : le son « eu » serait ajouté à chaque fin de mot et prononcé par ailleurs de manière plus fermée que dans le reste de la France. L'utilisation intempestive du « y » pour remplacer le « le » complément d'objet direct inanimé est également caractéristique, exemple : « fais-y » au lieu de « fais-le », mais « va le voir » ne change pas. Ce phénomène est hérité directement de la langue lyonnaise, qui possède ce pronom neutre.

Le parler lyonnais se traduit de nos jours à travers de nombreux termes, noms de lieux et expressions qui traduisent l'héritage direct du francoprovençal. En voici quelques exemples encore très entendus et prononcés :

  • un gone : un enfant de Lyon
  • un pélo : un jeune homme
  • un canut : un ouvrier de la soie
  • une gâche : une place de parking ou de travail
  • une vago : une voiture
  • un bouchon : un restaurant traditionnel lyonnais
  • un mâchon : un brunch matinal
  • la ficelle : surnom donné aux funiculaires de Lyon
  • cher : très (ex : c'est très bon devient "c'est cher bon")
  • c'est quelle heure ? : quelle heure est-il ?
  • dérambouler : descendre les pentes de Fourvière et de la Croix-Rousse
  • une vogue : une fête foraine
  • Vénissieux, Rillieux, Manissieux, Vaulx, Reyrieux, Heyrieux, etc. : la consonne "x" finale ne se prononce pas.
  • Chaponost, Bibost, Limonest, Beynost : les consonnes "st" finales de ne prononcent pas.

La banlieue lyonnaise a aussi apporté les mots suivants, utilisés majoritairement par les jeunes[351] :

  • rodave : remarquer
  • chourave : voler
  • se la racler : frimer
  • piaver : boire
  • être refait : être content
  • être tchalé : être amoureux
  • chaber : regarder de travers, mater
  • rouiller : s'ennuyer

Le parler lyonnais possède deux "Bibles" : La Plaisante Sagesse lyonnaise qui est un recueil de maximes lyonnaises et le Littré de la Grand'Côte qui est un ouvrage publié en 1894 par l'Académie du Gourguillon.

Patrimoine gastronomique[modifier | modifier le code]

Lyon est réputée pour sa gastronomie, Curnonsky dans son ouvrage Principe des gastronomes consacra Lyon, « Capitale mondiale de la gastronomie ». Le critique culinaire allemand Jörg Zipprick dit : « La culture gastronomique ne se mesure pas au nombre de grands restaurants, même si Lyon est très bien placée ; elle se mesure dans son quotidien, et là, il n’y a pas photo, Lyon est numéro un. »[352] La ville compte des chefs mondialement connus, notamment Paul Bocuse et Eugénie Brazier, une des mères de cette profession où les hommes sont majoritaires. Georges Blanc, dont le fief est à Vonnas, dans l'Ain, tient cependant aussi un restaurant à Lyon. Les chefs étoilés Chirstophe Roure (Le Neuvième Art), Takao Takano, Matthieu Vianney (la Mère Brazier), Ludovic et Tabata Mey, Tsuyoshi Arai, Bernard Mariller, Jérémy Galvan, Anthony Bonnet, Younghoon Lee, Gaëtan Gentil, Christian Têtedoie, Christian Gentil et David Delsart honorent eux aussi la cuisine lyonnaise[353]. Les grands cuisiniers lyonnais sont regroupés au sein d'une association fondée en 1936, les Toques blanches lyonnaises.

La cuisine lyonnaise est ancienne et se forge dès l'Antiquité. Elle a toujours su tirer meilleur parti de ses terroirs aux alentours et comporte des pratiques culinaires originales et encore pratiquées de nos jours, comme le mâchon, un repas de cochonnailles qu'on sert le matin dans diverses endroits de la ville. On peut aujourd'hui goûter à la riche cuisine locale dans des restaurants typiquement lyonnais, dont une trentaine sont certifiés authentiques, les bouchons, autrefois installés à la Croix-Rousse pour nourrir les ouvriers de la soie, ils sont aujourd'hui concentrés surtout dans les ruelles du Vieux Lyon, le quartier des Terreaux, la rue Mercière et la rue des Marronniers sur la Presqu'île.

Le terme « bouchon » a plusieurs significations : il peut faire référence soit au bouquet de lierre ou de genêt qui était suspendu, dans l’ancien régime, à la porte des cabarets pour les différencier des auberges ; soit à la paille que les voyageurs avaient à disposition dans les auberges afin qu’ils puissent « bouchonner » leur monture avant le repas[354]. Parmi les lieux d'approvisionnement, citons les marchés du quai Saint-Antoine (Lyon 2e) et le marché de la Croix-Rousse (Lyon 4e), les halles de la Martinière (Lyon 2e) et surtout les halles de Lyon Paul-Bocuse, situées dans le 3e arrondissement, surnommées "le ventre de Lyon". Enfin chaque année se tient le SIRHA (Salon international de la restauration de l'hôtellerie et de l'alimentation de Lyon). Un événement d'une référence mondiale pour l'ensemble des métiers de bouche et au sein duquel se déroulent la Coupe du monde de la Pâtisserie et le Concours mondial de la cuisine avec l'attribution du Bocuse d'Or[355].

Les plats typiques sont nombreux :

La gastronomie lyonnaise a inspiré certaines maximes encore entendues aujourd'hui :

  • « Un repas gargantuesque » du livre Gargantua, publié à Lyon[356] par François Rabelais ;
  • « Je ne connais qu'une chose que l'on fasse bien à Lyon, c'est manger » - Stendhal ;
  • « Lyon est une ville arrosée par trois grands fleuves : le Rhône, la Saône et le Beaujolais » - Léon Daudet ;
  • « La Légion d'honneur de Lyon ? La rosette ! » - Boris Vian ;
  • « Classique ou moderne, il n’y a qu’une seule cuisine… La bonne » - Paul Bocuse ;
  • « Lyon est une ville qui donne faim » - Paul Bocuse.

Au Guide Michelin, Lyon et sa région comptent 4 restaurants deux-étoiles et 17 restaurants une-étoile[357]. La région Auvergne-Rhône-Alpes est la seconde la plus distinguée de France, avec 99 tables étoilées en 2023[358].

Lyon dans les arts[modifier | modifier le code]

Lyon dans la littérature[modifier | modifier le code]

1900[modifier | modifier le code]
1950[modifier | modifier le code]
1980[modifier | modifier le code]
1990[modifier | modifier le code]
2000[modifier | modifier le code]
2010[modifier | modifier le code]
  • La Parallèle Vertov, Frédéric Delmeulle, éditions Mnémos (2010) ;
  • L'Homme à tête d'horloge, Jack Chaboud, éditions Balivernes (2010) ;
  • Des clones et des Koumlaks, Sellig, éditions Rivière Blanche (2010) ;
  • L'Homme de Lyon, François-Guillaume Lorrain, éditions Grasset (2011) ;
  • L'Art français de la guerre, Alexis Jenni, éditions Gallimard (2011) ;
  • Dix, Éric Sommier, éditions L'arpenteur (2011) ;
  • Mont Blanc, Fabio Viscogliosi, éditions Stock (2011) ;
  • Le Sang des bistanclaques, Odile Bouhier, éditions Presses de la cité (2011) ;
  • L'Œil au beurre noir, Pierre Molaine, éditions des Traboules (2011) ;
  • Demain tu pars en France, sous titré Du ravin béni-safien au gros caillou lyonnais, Claude Diaz, éditions L'Harmattan (2011) ;
  • De mal à personne, Odile Bouhier, éditions Presses de la Cité (2012) ;
  • Les Pousse-Pierres, Arnaud Duval, éditions du Riez (2011), réédition : éditions Folio SF (2014) ;
  • Les États crépusculaires, Jack Chaboud, éditions Black Ebook (2013) ;
  • Le Nom de Lyon, Gilbert Vaudey, éditions Christian Bourgois (2013) ;
  • La Part de l'aube, Éric Marchal, éditions Anne Carrière (2013) ;
  • Et elles passèrent sur l'autre rive, Marie-Françoise Landrot, éditions Béatitudes (2013) ;
  • La marque des Soyeux, Laura Millaud, éditions Balivernes (2014) ;
  • Le Fleuve guillotine, Antoine de Meaux, éditions Phébus (2015) ;
  • Chimère captive, Mathieu Rivero, éditions Moutons électriques (2016) ;
  • Plus tard, je serai un enfant, Éric-Emmanuel Schmitt, éditions Bayard (2017) ;
  • L’Empire électrique, Victor Fleury, éditions Bragelonne (2017) ;
  • La Colline aux corbeaux, Heliane Bernard & Christian-Alexandre Faure, Premier tome de la saga Les dents noires, éditions Libel (2018) ;
  • L'Homme au gant, Heliane Bernard & Christian Faure, vol.2 de la saga Les Dents noires, éditions Libel (2019).
2020[modifier | modifier le code]

Lyon en poésie[modifier | modifier le code]

Lyon dans la peinture[modifier | modifier le code]

Le chevet de la cathédrale Saint-Jean de Lyon au bord d'un port méditerranéen, Jan Abrahamsz Beerstraaten, 1660. National Maritime Museum, Londres.
Une vue du château de Pierre-Scize à Lyon, William Marlow, XVIIIe siècle.

Depuis toujours, la géologie de la ville a offert aux peintres de nombreux paysages aux lumières contrastées.

  • Le mariage de Marie de Médicis et Henry IV à Lyon (Peter Paul Rubens, 1622) ;
  • Le chevet de la cathédrale Saint-Jean de Lyon au bord d'un port méditerranéen (Jan Abrahamsz Beerstraaten, 1660) ;
  • Vue de Lyon et du château de Pierre Scize (Jean-Jacques de Boissieu, 1760) ;
  • Le château de Pierre Scize (William Marlow, 1770) ;
  • Vue de Lyon prise du quai Saint-Antoine (Jean-Jacques de Boissieu, 1785) ;
  • La Saône (Charles-François Nivard, 1804) ;
  • Les quais de Saône avec ses ponts (Laurent-Hippolyte Lemayrie, 1830) ;
  • Le marché de l'Arbresle (Louis Guy, 1851) ;
  • Lyon (Oskar Kokoschka, 1927) ;
  • L'Hôtel-Dieu et Les usines au confluent (René Chancrin, 1930) ;
  • Golgotha (Louis Thomas, 1930) ;
  • La ville a été le thème central de Jean Couty (1907-1991) ;
  • La gare Saint-Paul (Jean Fusaro, 1986) ;

Lyon au cinéma et à la télévision[modifier | modifier le code]

La ville étant le berceau du cinéma, beaucoup de films et séries y ont été tournés. Depuis 1990, le cinéma local est activement soutenu par la Région.

Lyon dans la chanson[modifier | modifier le code]

Lyon en BD[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Consulter les catégories : Naissance à Lyon et Naissance dans le département du Rhône.

Lyon est le lieu de naissance de nombreuses célébrités et a été marquée par de nombreuses figures de l'histoire nationale.

L'empereur romain Claude y naît ainsi que son lointain successeur Caracalla. La période romaine est marquée par les martyrs chrétiens de Sainte Blandine et Saint Irénée avant d'être marquée par la renaissance carolingienne et l'évêque Leidrade.

La politique du XXe siècle est marquée par le long mandat d'Édouard Herriot, auquel succèdent Louis Pradel, Francisque Collomb, Michel Noir, Raymond Barre et Gérard Collomb, tous marqués par les figures de proue de la gastronomie locale Eugénie Brazier et Paul Bocuse et celles du sport, Jean-Michel Aulas, Karim Benzema et les joueurs emblématiques de l'Olympique lyonnais, le champion de patinage Gwendal Peizerat (1972) ou le cycliste Sylvain Calzati (1979). Des artistes lyonnais peu connus en France deviennent même des ambassadeurs culturels de Lyon à l'étranger au début du XXIe siècle, tel le cinéaste d'avant-garde Gérard Courant au Moyen-Orient. Des acteurs comme Mimie Mathy (1957, actrice qui a notamment joué dans la série Joséphine, ange gardien), et Clovis Cornillac.

Héraldique, devise et logotype[modifier | modifier le code]

Armoiries de la ville de Lyon.
Bannière de la ville de Lyon.

Les armoiries de Lyon[376] remontent au Moyen Âge et étaient celles des comtes de Lyon. Elles sont constituées de gueules au lion d'argent rampant. C'est aux environs de 1320 que le chef d'azur à trois fleurs de lys d'or est ajouté au lion symbolisant la protection royale. À la Révolution, les armoiries disparaissent. Napoléon Ier les restaure en 1809 avec quelques modifications : les fleurs de lys sont remplacées par trois abeilles symbole du nouvel empire. C'est à cette période qu'apparaît la couronne murale aux sept créneaux d'or, symbole des villes fortifiées de l'Antiquité. Au début de la Restauration, la ville reprend ses armes traditionnelles. En 1819, elle obtient du roi Louis XVIII l'ajout d'une épée dans la patte supérieure du lion, signe de reconnaissance au roi lors des événements de 1793 (notamment avec le soulèvement de Lyon contre la Convention nationale et ensuite contre la Convention montagnarde). La monarchie de Juillet en 1830 rejette les fleurs de lys, sans reprendre les abeilles et les remplace par des étoiles qui se veulent neutres. À partir de ce moment, les plus libres fantaisies sont livrées sur le blason, des reproductions sont appelées « fausses armoiries ». Au début du XXe siècle, la municipalité décide de reprendre le blason au lion sans épée, avec les trois fleurs de lys, emblème de la cité pendant six siècles. Ce sont des armes parlantes, c'est-à-dire que le blason se lit non pas comme un symbole, mais comme un rébus : le lion d'argent est une métonymie du phonème Lyon.

Une des devises principales attribuées à la ville est en latin : Virtute duce, comite fortuna : « La vertu pour guide, la fortune pour compagne »[Note 8]. En réalité, elle a été empruntée à Sébastien Gryphe qui l’imprimait en tête de ses éditions, et est extraite mot pour mot d'une lettre de Cicéron à Lucius Munatius Plancus, le fondateur de la ville (Ad familiares ; X.3)[377]. Une autre est le cri de guerre de la « rebeyne » de 1269, Avant ! Avant ! Lion le melhor ! en ancien lyonnais[378] (Avant ! Avant ! Lyon le meilleur ! en français).

La sainte patronne est sainte Blandine, fidèle de la première communauté chrétienne de Lugdunum et décédée en martyre.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Audin 1965] Amable Audin, Lyon. Miroir de Rome dans les gaules, Fayard, coll. « Resurrection du passé », .
  • [Authier et al. 2010] Jean-Yves Authier, Yves Grafmeyer, Isabelle Mallon et Marie Vogel, Sociologie de Lyon, Paris, la Découverte, , 126 p. (ISBN 978-2-7071-5602-0).
  • [Bayle 1996] Claude Bayle, Lyon vandalisée, Péronnas, Editions de la Tour Gile, , 247 p. (ISBN 978-2-87802-247-6).
  • [Beaufort 2009] Jacques Beaufort (préf. Yves Belmont, photogr. Jacques Beaufort), Vingt siècles d'architecture à Lyon et dans le grand Lyon : des aqueducs romains au quartier de la Confluence, St-Julien-Molin-Molette, France, J.-P. Huguet, , 223 p. (ISBN 978-2-915412-96-3, OCLC 613562829).
  • [Béghain 2009] Patrice Béghain, Bruno Benoit, Gérard Corneloup et Bruno Thévenan, Dictionnaire historique de Lyon, Lyon, Stéphane Bachès, coll. « Mémoire », , 1501 p. (ISBN 978-2-915266-65-8 et 2-915266-65-4).
  • [Benoît 1999] Bruno Benoît, L'identité politique de Lyon : entre violences collectives et mémoire des élites, 1786-1905, Paris, France, L'Harmattan, , 242 p. (ISBN 978-2-7384-7465-0, lire en ligne).
  • [Benoît & Saussac 2005] Bruno Benoît et Roland Saussac, Histoire de Lyon, Brignais, Éd. des Traboules, , 10 p. (ISBN 2-915681-00-7).
  • [Bonzon & Brunot 2012] Laurent Bonzon et Vincent Brunot, Lyon vues dessinées, Fage Édition, .
  • Gilbert Bouchard, Histoire de Lyon en BD, éditions Glénat (en plusieurs tomes) :
    • [Bouchard 2005] Gilbert Bouchard, L'histoire de Lyon en BD, t. 1 : De l'époque romaine à la Renaissance, Grenoble, Glénat, , 46 p. (ISBN 978-2-7234-4774-4).
    • [Bouchard 2006] Gilbert Bouchard, L'histoire de Lyon en BD, t. 2 : De la Renaissance à la Révolution, Grenoble, Glénat, , 46 p. (ISBN 978-2-7234-5247-2).
    • [Bouchard 2007] Gilbert Bouchard, L'histoire de Lyon en BD, t. 3 : De la Révolution à nos jours, Grenoble, Glénat, , 45 p. (ISBN 978-2-7234-5653-1).
  • [Colling 1949] Alfred Colling, La Prodigieuse Histoire de la Bourse, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • [Delalaing & Formica 2002] Xavier Delalaing (photogr. Vincent Formica), Lyon, Paris, Ed. Déclics, , 110 p. (ISBN 978-2-84768-012-6).
  • [Desbat et al. 2005] Armand Desbat et al. (postface Christian Goudineau), Lugdunum, naissance d'une capitale, Gollion (Suisse), Infolio, , 181 p. (ISBN 978-2-88474-120-0).
  • [Gadille et al. 1983] Jacques Gadille (dir.), René Fédou, Henri Hours et Bernard de Vregille, Le diocèse de Lyon, vol. 16, Paris, Beauchesne, coll. « Histoire des diocèses de France », , 350 p. (ISBN 2-7010-1066-7).
  • [Gutton 2008] Jean-Pierre Gutton, Histoire de Lyon illustrée, Paris, Le Pérégrinateur, , 204 p. (ISBN 978-2-910352-48-6 et 2-910352-48-X).
  • [Jacquet 2008] Nicolas Jacquet, Façades lyonnaises : 2000 ans de création architecturale et de confluence culturelle, Paris, Beaux jours, , 240 p. (ISBN 978-2-35179-026-7).
  • [Latreille et al. 1975] André Latreille, Richard Gascon et al., Histoire de Lyon et du Lyonnais, Toulouse, Privat, (ISBN 2-7089-4701-X).
  • [Moncorgé 2008] Marie Josèphe Moncorgé, Lyon 1555, capitale de la culture gourmande au XVIe siècle : cuisine, confiture, diététique, cosmétique, Lyon, Éd. lyonnaises d'art et d'histoire, , 240 p. (ISBN 978-2-84147-198-0).
  • [Pariset 1873] Ernest Pariset, Les beaux-arts à Lyon, Lyon, Imprimerie de Aimé Vingtrinier, (lire en ligne)
  • [Pelletier et al. 2007] André Pelletier, Jacques Rossiaud, Françoise Bayard et Pierre Cayez, Histoire de Lyon : des origines à nos jours, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, , 955 p. (ISBN 978-2-84147-190-4 et 2-84147-190-X, présentation en ligne).
  • [Poux et al. 2003] Matthieu Poux, Hugues Savay-Guerraz, Anaïs Tournier et al., Lyon avant Lugdunum, Gollion (Suisse) Lyon, Infolio Département du Rhône, (ISBN 978-2-88474-106-4).
  • [Rey & Fessy 2010] Jacques Rey et Georges Fessy, Lyon, cité radieuse : une aventure du Mouvement moderne international, Lyon, Libel, , 141 p. (ISBN 978-2-917659-11-3).
  • [Schmitt 2002] Éric-Emmanuel Schmitt, Guignol aux pieds des Alpes, Paris, National geographic France, , 75 p. (ISBN 2-84582-053-4).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bases et dictionnaires[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Depuis le 8 mars 2015.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. D'autres primaties ont existé par le passé sur le territoire français, comme celle de Nancy au XVIIe siècle, mais ne subsistent plus à note époque
  6. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
  7. Les agents biologiques pathogènes sont classés par la Communauté européenne en quatre classes selon le risque encouru par les travailleurs qui y sont exposés. La classe quatre admet ceux qui causent des maladies graves (souvent mortelles) et exposent les travailleurs à un risque sévère, ils présentent un risque aigu d’épidémie pour la population, il n’existe ni mesure prophylactique ni traitement à leur encontre[263].
  8. On trouve d’autres traductions telles : « qui prend la vertu pour guide aura la fortune pour compagne ».

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Insee[modifier | modifier le code]

  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. POP T3 - Population par sexe et âge en 2020.
  5. EMP T5 - Emploi et activité.
  6. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  7. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  8. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Collectif, Larousse dictionnaire français-anglais.
  2. Collectif, Le Robert & Collins senior dictionnaire français-anglais : anglais-français, Paris, Dictionnaires Le Robert Harper-Collins, , 2081 p. (ISBN 2-85036-528-9), p. 529.
  3. Lea Delpont, « Le Vieux Lyon ou les dilemmes d'un quartier touristique », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  4. Marie-Christine Parra, « Fourvière, un “Grand site de France” en devenir », sur leprogres.fr, (consulté le ).
  5. « Lyon fête les 20 ans de son inscription au patrimoine mondial de l'Unesco », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  6. « La Croix-Rousse, Patrimoine Mondial de l’UNESCO », sur lyonsecretdefense.com, (consulté le ).
  7. « Recensement de la population », sur insee (consulté le ).
  8. (en) « The World According to GaWC 2020 », sur lboro.ac.uk, GaWC (Globalization and World Cities) (consulté le ).
  9. Raoul Blanchard, « Trois grandes villes du Sud-Est », Revue de Géographie Alpine, vol. 6, no 2,‎ , p. 153–210 (DOI 10.3406/rga.1918.4720, lire en ligne, consulté le ).
  10. Marie-Annick Depagneux, « Lyon : la RUL disparaîtra le 1er avril », sur latribune.fr, (consulté le ).
  11. a et b Je vis bien dès ce jour l'opposition des deux montagnes, de la montagne mystique et de celle du travail : mais je ne sentis pas leur guerre. Jules Michelet, Le Banquet, 1878.
  12. « Les secrets de la Place Bellecour », sur lyonsecret.com (consulté le ).
  13. Irstea.
  14. a et b Annick Auffray, Alain Brisson, Agnès Tamburini, Valérie Dziak, Véronique Maloisel et Sophie Martinoni-Lapierre, « Climat de la région Rhône-Alpes », sur rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
  15. (en) Deliang Chen, « Köppen climate classification », sur hanschen.org (consulté le ).
  16. « Climatologie global à Lyon-Bron sur Info climat », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  17. Meteo Paris, « Actualités météo: L'ensoleillement en France et son évolution ces dernières années 26/04/2022 », sur meteo-lyon.net (consulté le ).
  18. Etienne Combier, « Les cigales à Lyon », sur Tribune de Lyon, .
  19. « Neige à Lyon : peu d’épisodes significatifs ces dix dernières années », sur leprogres.fr, (consulté le ).
  20. « Les différents noms de la bise », sur meteosuisse.admin.ch, (consulté le ).
  21. « Lyon, ville de brouillard, une longue histoire », sur lyoncapitale.fr, (consulté le ).
  22. « Normales et records pour la période 1924-2016 à Lyon-Bron », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  23. « Canicule. Le record de température battu à Lyon : les 41°C dépassés ! », sur actu.fr, (consulté le ).
  24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  25. Décret relatif à la commune de Lyon du 24 mars 1852 sur Gallica : la Guillotière, la Croix-Rousse et Vaise sont réunies à la commune de Lyon, et les communes de Villeurbane, Vaux, Bron et Vénissieux sont distraites du département de l'Isère et réunies au département du Rhône.
  26. « Historique du quartier et du Château de Montchat », sur chateau-montchat.com (consulté le ).
  27. « Quartier de Vaise », sur lyon.fr (consulté le ).
  28. Jacques DONNAY, « Dossier / Jeux vidéo : Lyon, the place to play », sur le-tout-lyon.fr (consulté le ).
  29. « Base de données cartographiques d'État sur les zones sensibles, la nature des populations résidentes, la micro-économie… pour chaque quartier de chaque ville de France », sur sig.ville.gouv.fr.
  30. « Lyon, une agglomération de dimension européenne », sur insee.fr (consulté le ).
  31. « Berges du Rhône, rives de Saône : de la conception à l’usage », sur ville-amenagement-durable.org (consulté le ).
  32. « A Lyon, un projet de réaménagement des quais de Saône entre crue et décrue », sur batiactu.com, (consulté le ).
  33. « La Duchère », sur polville.lyon.fr (consulté le ).
  34. Agathe Mercante, « Le quartier de Vaise achève sa métamorphose : Au terme de plusieurs années de travaux, l'arrondissement du nord de Lyon a changé de visage. Un quartier dynamique et des espaces verts ont remplacé les friches. », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  35. « Mermoz-Nord à Lyon : comment les habitants vivent la « mise à neuf » de leur quartier : Le quartier de Mermoz Nord, dans le 8e arrondissement de Lyon, est un vaste chantier, en plein réaménagement. Les collectivités locales comme le ministère chargé de la cohésion sociale et de la ville voudraient en faire un exemple en matière de renouvellement urbain. », sur rue89lyon.fr, (consulté le ).
  36. « Musée des Confluences: 5 ans et toujours sur un petit nuage », sur leprogres.fr, (consulté le ).
  37. Catherine Coroller, « Abus de Confluences à Lyon », sur liberation.fr, (consulté le ).
  38. « Origine du nom Lyon », sur guichetdusavoir.org (consulté le ).
  39. « Vaulx-en-Velin Villeurbanne Carré de Soie », sur grandlyon.com (consulté le ).
  40. « Découvrez les atouts de la Porte des Alpes », sur grandlyon.com (consulté le ).
  41. « Réseau TCL », sur sytral.fr, .
  42. « TRANSPORTS EN COMMUN : LES CHIFFRES CLES », sur onlymoov.com (consulté le ).
  43. « Lyon : une douzième voie à la gare Part-Dieu pour mettre sur les rails un RER lyonnais », sur Les Echos, (consulté le ).
  44. Article « Vélos en libre-service », section « Histoire ».
  45. Florent Deligia, « Lyon : vous allez pouvoir tester le nouveau e-Vélo'v à assistance », Lyon Capitale,‎ (lire en ligne)
  46. Richard Schittly, « Lyon se dote d’un vaste réseau express de vélo », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  47. « AUTOPARTAGE : Citiz LPA a gagné 24 % d’utilisateurs en un an », sur lyonplus.com (consulté le ).
  48. a et b « Fréquentation en gares », sur ressources.data.sncf.com (consulté le ).
  49. « La gare de la Part-Dieu au bord de l’asphyxie », sur lyoncapitale.fr (consulté le ).
  50. « Rhône-Alpes. Les collectivités et la SNCF posent la première pierre du Technicentre TGV de Lyon », sur lagazettedescommunes.com (consulté le ).
  51. « Aéroports de Nice et Lyon : privatisation bouclée », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  52. « Lyon et Genève en moins d'une heure par les rails ? », sur lyonmag.com (consulté le ).
  53. L'échelle comporte cinq niveaux : très faible, faible, modéré, moyen et fort.
  54. « Code de l'environnement - Article D563-8-1 », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  55. [Pokorny 1959] Julius Pokorny, Indogermanisches Etymologisches Woerterbuch, .
  56. « Lyon, d'où vient ton nom ? », sur lefigaro.fr (consulté le ).
  57. Domenico Stich, Dictionnaire francoprovençal-français et français-francoprovençal, Le Carré, , 591 p., p. 189.
  58. Fernand Braudel, L'identité de la France, t. 1 : Espace et histoire, Paris, Flammarion, coll. « Champs », , 410 p. (ISBN 978-2-08-081220-9), p. 260.
  59. Poux et al. 2003, p. 70.
  60. Desbat 2005, p. 64.
  61. Desbat 2005, p. 111.
  62. Audin 1965, p. 79.
  63. Tacite, Annales, XVI, 3.
  64. Audin 1965, p. 133.
  65. Audin 1965, p. 189.
  66. Audin 1965, p. 200.
  67. Audin 1965, p. 202.
  68. Pour plus de détails, consulter : [Bonnet & Reynaud 2000] Charles Bonnet et Jean-François Reynaud, « Genève et Lyon, capitales burgondes », Memorias de la Real Academia de Buenas Letras de Barcelona, no 25,‎ , p. 241-266 (ISSN 0213-9499, lire en ligne [sur raco.cat], consulté le ) ; et
    [Favrod 1997] J. Favrod, Histoire politique du royaume burgonde (443-534), Lausanne, Bibliothèque historique vaudoise, , 544 p..
  69. Jacques Gadille, René Fédou, Henri Hours, Bernard de Vregille (s.j.), « Le diocèse de Lyon », dans Histoire des diocèses de France, tome 16, Beauchesne, 1983, 350 p., (ISBN 2-7010-1066-7), page 11 & 12.
  70. Pelletier et al. 2007, p. 111-115.
  71. Pelletier et al. 2007, p. 136 et 152.
  72. Pelletier et al. 2007, p. 179.
  73. Jacques Beaufort 2009, p. 31.
  74. Pelletier et al. 2007, p. 193.
  75. Pelletier et al. 2007, p. 251.
  76. J. Burnouf, J.-O. Guilhot, M.-O. Mandy, C. Orcel, Le Pont de la Guillotière ; Franchir le Rhône à Lyon, DARA (Documents d'archéologie en Rhône-Alpes), 1991, Lyon, 196 p., (ISBN 2 906190 09 8) et, plus général, Jean Pelletier, Ponts et quais de Lyon, Éditions lyonnaises d'Arts et d'Histoire, 2002, Lyon, 128 p., (ISBN 2-84147-115-2).
  77. Charles Bonnet, Jean-François Reynaud, « Genève et Lyon, capitales burgondes », Memorias de la Real Academia de Buenas Letras de Barcelona, 25, 2000, p. 241-266, (ISSN 0213-9499), consultable ici.
  78. Favrod 1997.
  79. Pelletier et al. 2007, p. 148.
  80. Pelletier et al. 2007, p. 165.
  81. [Fournial 1956] Étienne Fournial, « La souveraineté du Lyonnais au Xe siècle », Le Moyen Âge, no 4,‎ .
  82. Gadille et al. 1983, p. 59.
  83. Le Premier concile de Lyon en 1245 et le Deuxième concile de Lyon en 1274. Sur ces conciles, l'ouvrage de référence est : [Wolter & Holstein 1966] Hans Wolter et Henri Holstein (t. 7), « Lyon I et Lyon II », dans Gervais Dumeige (dir.), Histoire des conciles œcuméniques, Paris, Éditions de l'Orante, , 320 p..
  84. [Fédou 1988] René Fédou, Les papes du Moyen Âge à Lyon : histoire religieuse de Lyon, Lyon, Éditions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, (1re éd. 1988), 124 p. (ISBN 2-84147-168-3).
  85. Gadille et al. 1983, p. 83.
  86. Pelletier et al. 2007, p. 183.
  87. Pelletier et al. 2007, p. 212.
  88. [Rubellin 2003] Michel Rubellin, Église et société chrétienne d'Agobard à Valdès, Lyon, PUL, coll. « Collection d'histoire et d'archéologie médiévales » (no 10), , 553 p. (ISBN 2-7297-0712-3, BNF 39073998, lire en ligne), p. 421.
  89. Pelletier et al. 2007, p. 302.
  90. [Fédou] René Fédou 1958, « Une révolte populaire à Lyon au XVe siècle : la rebeyne de 1436 », Cahiers d'histoire, vol. 3, no 2,‎ , p. 129-150 (ISSN 1777-5264).
  91. [Gascon 1971] Richard Gascon, Grand commerce et vie urbaine au XVIe siècle : Lyon et ses marchands, vol. 2, Paris / La Haye, Mouton, coll. « École pratique des hautes études », , 1001 p. (résumé), p. 24, 346.
  92. [Gardes 1988] Gilbert Gardes, Lyon, l'art et la ville, t. 1 : Urbanisme Architecture, Paris, Centre national de la recherche scientifique, , 188 p. (ISBN 2-222-03797-2), p. 39.
  93. Pelletier et al. 2007, p. 488.
  94. Une synthèse récente sur la banque lyonnaise à la Renaissance peut être consultée dans [Privat-Savigny et al. 2011] Maria-Anne Privat-Savigny, Dorothée Gillmann, Brigitte Sanvoisin et Anne-Catherine Marin, Lyon qui compte… Banque et finances lyonnaises, Lyon, Musée Gadagne, , 126 p. (ISBN 978-2-35740-126-6).
  95. Gascon 1971, p. 312.
  96. [Zemon Davis 1993] Natalie Zemon Davis, « Le monde de l'imprimerie humaniste : Lyon », dans Henri-Jean Martin (dir.) & Roger Chartier (dir.), Histoire de l'édition Française : Le Livre conquérant, du Moyen Âge au milieu du dix-septième siècle, vol. 1, Paris, Promodis, , 629 p. (ISBN 978-2903181062), p. 423-444.
  97. D. MUZZERELLE, Entrées royales et fêtes populaires à Lyon : du XVe au XVIIIe siècle, Lyon, Bibliothèque municipale,
  98. (en) Maurice Scève, The entry of Henri II into Lyon, Lyon, Tempe Ariz. : Medieval & Renaissance Texts & Studies, (ISBN 0-86698-200-0)
  99. [Ardouin et al. 1981] Paul Ardouin, Maurice Scève, Pernette du Guillet et Louise Labé, L'amour à Lyon au temps de la Renaissance, Paris, éd. Nizet, , 395 p..
  100. [Dubois de Groër 1997] Anne Dubois de Groër, Corneille de La Haye dit Corneille de Lyon, Paris, Arthena, , 311 p. (ISBN 2-903239-21-5).
  101. [Krumenacker 2009] Yves Krumenacker (dir.), Lyon 1562, capitale protestante : une histoire religieuse de Lyon à la Renaissance, Lyon, Éditions Olivétan, , 335 p. (ISBN 978-2-35479-094-3).
  102. Gascon 1971, p. 873-876.
  103. [Champion 1862] Maurice Champion, Les inondations en France depuis le VIe siècle jusqu'à nos jours, t. 4, , sur books.google.fr (lire en ligne), p. 9.
  104. Article « LYON », dans l’Encyclopédie, 1re édition, 1765 (tome 9, p. 776-778).
  105. « Palais impérial », Lyon 2e arrondissement, Confluent, sur auvergnerhonealpes.fr (consulté le ).
  106. Déclaration faite le 13 mars 1815, et rapporté dans le Journal du Département du Rhône du 16 mars 1815. Sources : Correspondance de Napoléon Ier, publiée par ordre de Napoléon III, tome XXVIII, Imprimerie impériale, 1869.
  107. Colling 1949, p. 218.
  108. « Le 8 décembre 1852, les Lyonnais sortirent leurs lumignons », sur lemonde.fr, Le Monde (consulté le ).
  109. ETÈVENAUX Jean, « LA FONDATION DU CRÉDIT LYONNAIS (6 JUILLET 1863) », sur napoleon.org, (consulté le ).
  110. « Quelques grandes figures de l'industrie lyonnaise : Des ateliers de canuts aux usines chimiques », sur flacsu.fr (consulté le ).
  111. Pierre Cayez et Serge Chassagne, Les Patrons du Second Empire : Lyon et le Lyonnais, Paris (France), Picard, , 288 p. (ISBN 2-7084-0412-1, 978-2-7084-0412-0 et 2-7084-0560-8, OCLC 24468263, lire en ligne), p. 7
  112. « CLAUDE-MARIUS VAÏSSE (1795 - 1864) : LE « HAUSMANN LYONNAIS » », sur archives-lyon.fr (consulté le ).
  113. Jean-Luc de Ochandiano, Lyon, un chantier limousin : les maçons migrants (1848-1940), Lyon, Lieux Dits, 2011 (2e édition), p. 35-42
  114. « 5 choses que vous ignorez peut-être sur le parc de la Tête d'Or : Pour le parc de la Tête d'Or comme la rue de la République : Merci Vaïsse », sur lyoncapitale.fr (consulté le ).
  115. « Il était une fois la rose à Lyon : Quand Lyon était la capitale des roses », sur linflux.com, (consulté le ).
  116. Benoît Gomez, Traverser Lyon au fil de l’eau : géohistoire des transports fluviaux de passagers dans l’agglomération lyonnaise (XIXe – XXe siècles), cnrs.fr, (lire en ligne [PDF]), « A) Les compagnies de transport », p. 27.
  117. PEDRO GARCÍA MARTÍN, « Comment les frères Lumière ont inventé le cinéma », sur nationalgeographic.fr, (consulté le ).
  118. a et b « Claude-Marie Perret, dit Marius, 1789-1860 », bibliothèque municipale de Lyon, sur bm-lyon.fr.
  119. « Les mines de Sain-Bel », sur exxplore.fr.
  120. [Lacoste 1986] Jacques Lacoste, « Raisons et enjeux de l'interconnexion en France 1919-1941 », FLUX Cahiers scientifiques internationaux Réseaux et Territoires,‎ , p. 105-141 (lire en ligne [sur persee]), p. 121.
  121. [Caron 2000] François Caron, « Dynamique des systèmes techniques et « capitalisme » : le cas de l'industrie électrique en France, 1880-1939 », Histoire, économie et société, vol. 19, no 3,‎ , p. 387-410 (lire en ligne [sur persee]).
  122. Lacoste 1986, p. 112.
  123. Eddy Florentin, Quand les allies bombardaient la France, Perrin, , 480 p. (ISBN 978-2-262-01210-6, présentation en ligne)
  124. Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN 978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC 417826733, BNF 39169074), p. 32.
  125. Cécile Denis, Continuités et divergences dans la presse clandestine de résistants allemands et autrichiens en France pendant la Seconde Guerre mondiale : KPD, KPÖ, Revolutionäre Kommunisten et trotskystes (thèse de doctorat, dir. Hélène Camarade, université Bordeaux-Montaigne, 10 décembre 2018), sur theses.fr (lire en ligne).
  126. Cédric Plère, Origine de l'appellation « Grand Lyon », millenaire3.com, (lire en ligne [PDF]).
  127. « G7 de 1996 : quand Jacques Chirac a fait de Lyon le centre du monde », sur lyoncapitale.fr, (consulté le ).
  128. a et b « Classement de Lyon au Patrimoine mondial », sur whc.unesco.org (consulté le ).
  129. Steven Belfils, « Métropole : clap de fin pour le Grand Lyon », sur lyoncapitale.fr, (consulté le ).
  130. « Site officiel du député-maire André Gerin ».
  131. Comment sont élus les maires? Les affres de la loi PLM - Blog Sciencespoaix sur le Nouvel Obs/25 décembre 2007.
  132. Les paradoxes du mode de scrutin PLM - Le Monde 9 mars 2008.
  133. « Inédit à Lyon, Collomb réélu dès le premier tour », sur tf1.lci.fr.
  134. Seuls deux arrondissements sur neuf sont dirigés par des maires de droite.
  135. Jean-Baptiste Montvalon, « Sombre bilan pour François Bayrou », Le Monde,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  136. « Municipales en France. Par Robert Marmoz », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  137. cf. http://www.millenaire3.com/interview/2008/les-fondements-du-solidarisme-lyonnais, paragraphes 16 - 17).
  138. Catherine Lagrange, « Georges Képénékian, un chirurgien, nouveau maire de Lyon », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  139. « Lecture : parution d'un ouvrage décrivant Lyon comme un fief du nationalisme radical », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, .
  140. Benjamin König, « Extrême droite. Notre enquête à Lyon, au cœur du laboratoire de la violence fasciste », sur L'Humanité, .
  141. « Résultats des élections européennes 2014 - LYON (69) », sur interieur.gouv.fr.
  142. « Résultats des élections régionales 2015 - LYON (69) », sur interieur.gouv.fr.
  143. « Les résultats des élections précédentes - Présidentielles 2017 - Lyon », sur lemonde.fr.
  144. « Résultats des élections européennes 2019 - LYON (69) », sur interieur.gouv.fr.
  145. « Les résultats des élections précédentes - Régionales 2021 - Lyon », sur lemonde.fr.
  146. « Les résultats des élections précédentes - Présidentielle 2022 - Lyon », sur lemonde.fr.
  147. Résultat de l'élection présidentielle de 2007 à Lyon sur le site du ministère de l'intérieur.
  148. Résultat de l'élection présidentielle de 2012 à Lyon sur le site du ministère de l'intérieur.
  149. Loi no 82-213 du 2 mars 1982, relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions, codifiée depuis dans le Code général des collectivités territoriales.
  150. Défense Sud-Est
  151. a b c d e f g h i j k l m n o et p Chambre régionale des comptes du Rhône-Alpes, Rapport d’observations définitives - Ville de Lyon - Sécurité publique, Exercices 2003 et suivants, cité par Jean-Marc Manach, L’impact de la vidéosurveillance est de l’ordre de 1 %, Bug Brother, blog hébergé par Le Monde, 28 juillet 2010.
  152. Guillaume Lamy, « "Les avocats doivent travailler avec la justice pour réduire les délais" », sur Lyon Capitale, (consulté le )
  153. « Un avenir se dessine pour la prison Montluc ».
  154. ANTOINE SILLIÈRES, « Ça s’est passé à Lyon un 12 février : tunnel de la Croix-Rousse percé », sur lyoncapitale.fr, (consulté le ).
  155. (ja) « City of Yokohama », sur city.yokohama.jp (consulté le ).
  156. « Jumelage Lyon-Francfort : l'appel d'un Allemand à davantage de considération lyonnaise », sur lyonmag.com, (consulté le ).
  157. « Place de Milan : Dédicace », sur ruesdelyon.net, juillet 2008 et octobre 2016 (consulté le ).
  158. « Pourquoi Lyon est dans la trilogie Retour vers le futur ? : Saint Louis et Lyon », sur lyoncapitale.fr, (consulté le ).
  159. « Rue de Beer Sheva : Dédicace », sur ruesdelyon.net, juin 2009 et mai 2018 (consulté le ).
  160. « Entre Lyon et la Chine, une histoire séculaire et toujours bien vivante : Des jumelages qui entretiennent l’amitié », sur linflux.com, (consulté le ).
  161. a b c d e f g h i j k l m n o p et q Action Internationale de Lyon : Villes Partenaires - Un Rayonnement Mondial (lire en ligne [PDF]), p. 10.
  162. a et b « Partenariats internationaux », sur grandlyon.com (consulté le ).
  163. « Lyon jumelée avec Benghazi », sur lyonmag.com, (consulté le ).
  164. « Kaliadki, Nöel biélorusse à Lyon », sur newsasso.fr, (consulté le ).
  165. « Charte d'amitié avec Deir El-Kamar Notre objectif est précis : établir une coopération concrète avec nos amis, souligne le maire de Lyon », sur lorientlejour.com, (consulté le ).
  166. a et b « Lyon fait alliance avec Marseille », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  167. « Soirée de lancement pour le jumelage Lyon / Mossoul », sur lyoncapitale.fr, (consulté le ).
  168. Natalia Trouiller, « Lancement du jumelage Lyon-Mossoul », sur lyon.catholique.fr, hébergé sur web.archive.org, Diocèse de Lyon (site de l'Église Catholique dans le Rhône et le Roannais), .
  169. « Lyon et le réseau international Eurocities, réseau des grandes villes européennes », sur Grand Lyon économie (consulté le ).
  170. « Lyon et le réseau international CGLU, Cités et Gouvernements Locaux Unis », sur economie.grandlyon.com (consulté le ).
  171. « Relations internationales Lyon - Birmingham (Royaume-Uni) », sur economie.grandlyon.com (consulté le ).
  172. (ja) « 横浜市 ―横浜・リヨン姉妹都市提携55周年記念― トレッサ横浜で、親子向けイベント「リヨンはともだち」開催! (平成26年10月24日記者発表資料概要) », sur city.yokohama.jp (consulté le ).
  173. « Relations internationales Lyon - Francfort (Allemagne) », sur economie.grandlyon.com (consulté le ).
  174. « Relations internationales Lyon - Milan (Italie) », sur economie.grandlyon.com (consulté le ).
  175. « Relations internationales Lyon - Canton (Chine) », sur economie.grandlyon.com (consulté le ).
  176. « Relations internationales Lyon - Leipzig (Allemagne) », sur economie.grandlyon.com (consulté le ).
  177. « Relations internationales Lyon - Montréal (Canada) », sur economie.grandlyon.com (consulté le ).
  178. « Relations internationales Lyon - Lodz (Pologne) », sur economie.grandlyon.com (consulté le ).
  179. « Relations internationales Lyon - Hô Chi Minh-Ville (Vietnam) », sur economie.grandlyon.com (consulté le ).
  180. « Lyon et les États-Unis : la conquête de l'Ouest et réciproquement : La Ville de Lyon », sur linflux.com, (consulté le ).
  181. « Relations internationales Lyon - Göteborg (Suède) », sur economie.grandlyon.com (consulté le ).
  182. Sophie Landrin, « Dubaï veut construire dans le sable une ville inspirée de Lyon : Lyon-Dubaï City devrait voir le jour dans quatre ans. », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  183. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  184. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  185. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  186. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Rhône (69) », (consulté le ).
  187. Pierre Dumolard, Croissance et réorganisation de l'ensemble urbain lyonnais, Géocarrefour, , 27 p. (lire en ligne), p. 5-27.
  188. Insee - Le découpage en unités urbaines de 2010.
  189. « La France : des territoires en mutation Lyon-Confluence, un exemple de rénovation urbaine : Un projet qui suppose de nouvelles dynamiques territoriales », sur ens-lyon.fr, (consulté le ).
  190. « Visites virtuelles (10) A Lyon », sur la-croix.com (consulté le ).
  191. « Dossier : Lyon, espaces et échelles d'une métropole européenne », sur ens-lyon.fr (consulté le ).
  192. « Salaire moyen à Lyon (69000) », sur journaldunet.com (consulté le ).
  193. Insee Auvergne-Rhône-Alpes, Les arrondissements de Lyon : de profondes mutations socio-économiques en 40 ans, .
  194. Jean-Luc de Ochandiano, Lyon à l'italienne : deux siècles de présence italienne dans l'agglomération lyonnaise, Lyon, Lieux Dits, 2013, 272 p. (ISBN 978-2-36219-076-6).
  195. Olivier Diederichs et Arnaud Teyssier, « Rapport relatif au dialogue interreligieux et à la laïcité républicaine », sur interieur.gouv.fr, Inspection générale de l'administration, (consulté le ).
  196. « Diplôme universitaire Religion, liberté religieuse et laïcité », sur Institut catholique de Lyon (consulté le ).
  197. lien.
  198. « Liste des collèges de Lyon », sur lyon.fr (consulté le ).
  199. « Liste des lycées de Lyon », sur lyon.fr (consulté le ).
  200. « Atlas régional : les effectifs d'étudiants en 2017-2018 - édition 2019 - Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation », sur Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (consulté le ).
  201. Site de l'université Claude Bernard Lyon 1.
  202. Site de l'université Lumière Lyon 2.
  203. Site de l’université Jean Moulin Lyon 3.
  204. Site de l'université catholique de Lyon.
  205. lien.
  206. « Formation : IFCS : Institut de Formation de Cadres de Santé », sur ch-le-vinatier.fr (consulté le ).
  207. EMLYON Business School - Grande École de Management et de Commerce - ESC - Lyon - France.
  208. ESME Sudria : implantation à Lille et Lyon, nouveau campus à Paris, nouveau concours Advance et intégration dans APB, consulté sur site studyramagrandesecoles.com le 21 octobre 2011.
  209. Site de CPE Lyon, école d'ingénieurs en chimie, physique et électronique.
  210. « ECAM Lyon - École d'ingénieurs depuis 1900 », sur ECAM Lyon (consulté le ).
  211. Pourquoi les écoles d’ingénieurs partent à la conquête des régions
  212. « Les légendes et l'histoire vraie des Illuminations ou de la Fête des Lumières », Lyon Web, (consulté le ).
  213. « La Convention », sur OctoGônes, (consulté le ).
  214. « FAJIRA - Association ludique », sur subverti.com, (consulté le ).
  215. http://societefrancaisedesroses.asso.fr/fr/convention_mondiale_lyon_2015.htm.
  216. http://www.reseau-chu.org/_new/docs/activite_lyon_2006.pdf.
  217. « Palmarès santé des villes 2009 ».
  218. [PDF]« Agenda 21 - Quel accès aux soins et à la santé pour les habitants du grand Lyon ? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  219. « 20 ans après, le premier double-greffé des mains a toujours "la rage de vivre" », sur sciencesetavenir.fr, (consulté le ).
  220. « L’Université de Lyon : historique », sur aucoeurdelyon.fr, (consulté le ).
  221. Lyon primée pour ses berges et son cadre de vie.
  222. Lyon Citoyen - no 68.
  223. « À Lyon, les écoliers respirent un air trop pollué », sur reporterre.net, (consulté le ).
  224. L'an 1 d'une renaissance, Le Progrès du 22-09-2002.
  225. « Lyon Athlétisme, naissance d’un grand club à Lyon », sur amarathons.fr, (consulté le ).
  226. [Histoire du club].
  227. « Histoire du Villeurbanne handball association », sur villeurbanneha.fr (consulté le ).
  228. « La Piste de la Sarra », sur lyon.neige.free.fr (consulté le ).
  229. Steven Belfils, « Lyon Urban Trail : la recette du succès », sur Lyon Capitale, (consulté le ).
  230. Sébastien Martins, « OFFICIEL : La finale de l'Europa League au Parc OL en 2018 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur goal.com, (consulté le ).
  231. Les Lyonnais s'interrogent sur les raisons de leur échec, article dans Le Monde du 9 novembre 1995.
  232. « Le Journal de Lyon Deux - Le Magazine local de référence », sur Le Journal de Lyon Deux (consulté le ).
  233. « Le Bonbon – Lyon », sur lebonbon.fr (consulté le ).
  234. Jacques Gadille, René Fédou, Henri Hours, Bernard de Vregille (s.j.), Le diocèse de Lyon, dans Histoire des diocèses de France, tome 16, Beauchesne, 1983, 350 p., (ISBN 2-7010-1066-7).
  235. Gabriel Mas, Le cardinal de Bonald et la question du travail : 1840-1870 (Thèse de doctorat d’histoire), Université Lumière Lyon 2, , 544 p. (lire en ligne), Première partie. Un évêque représentant du catholicisme traditionnel confronté aux changements politiques et économiques — Chapitre 3. Un nouvel archevêque pour la ville de la prière et du labeur — III. L’archidiocèse de Lyon et ses abords, chap. 2 (« Un cardinal, primat des Gaules »), p. 77.
  236. « Lyon : le quartier Grolée-Carnot bientôt complet », sur brefeco.com, (consulté le ).
  237. « Lyon Confluence : rencontre entre Gérard Collomb, maire de Lyon et Pierre De Meuron, architecte », sur Le Moniteur, (consulté le ).
  238. Article Le quartier Grôlée va-t-il reprendre vie ?.
  239. a et b « Comparateur de territoire Commune de Lyon (69123) », sur insee.fr, (consulté le ).
  240. « Dossier completZone d'emploi 2020 de Lyon (8421) », sur insee.fr (consulté le ).
  241. « Population active, emploi et chômage en 2018France entière », sur insee.fr (consulté le ).
  242. « Indice de concentration de l'emploi (emplois pour 100 actifs occupés) 2018 », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  243. Antoine Sillières, « La “Gonette”, une nouvelle monnaie locale à Lyon », sur lyoncapitale.fr (consulté le ).
  244. « Virginie Carton succède à François Gaillard à la tête d’OnlyLyon », sur leprogres.fr (consulté le ).
  245. "Tourisme durable : 10 destinations en France pour les voyageurs engagés", dans Elle le 19 juin 2023 devant [1]
  246. http://www.aderly.com/lyon/publications/469.pdf.
  247. « Expatriés à Lyon, ils jugent la ville agréable, mais chère »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur leprogres.fr.
  248. Fabien Fournier, « Lyon dans le top 15 européen : c'est encore raté », sur Lyon Capitale, (consulté le ).
  249. « Classement 2021 des meilleurs lycées de Lyon du Figaro », sur lefigaro.fr (consulté le ).
  250. Lyon métropoles universitaires européennes attractives.
  251. « Il fait bon vivre et travailler en Rhône-Alpes », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  252. Stéphane Farchet, « Lyon, champion de France… de l’attractivité », sur lyonpoleimmo.com, (consulté le ).
  253. Jean-Christophe Chanut, « Rhône-Alpes, la région fétiche des jeunes cadres », La Tribune,‎ (lire en ligne [sur latribune.fr], consulté le ).
  254. « Chiffres-clés du Grand Lyon », sur grandlyon.com (consulté le ).
  255. (en) « Inventory of World Cities (1998) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lboro.ac.uk, GaWC (Globalization and World Cities) (consulté le ).
  256. Classement ECER 2010.
  257. « Liste de sièges sociaux à Lyon », sur welovelyon.com (consulté le ).
  258. « Nexans France », sur nexans.fr (consulté le ).
  259. « Lyon Part-Dieu : un quartiet d'affaires en constante mutation », sur aderly.fr (consulté le ).
  260. « Tour M2 », sur pss-archi.eu (consulté le ).
  261. « CONFLUENCE, QUARTIER VITRINE DE L’INNOVATION À LYON », sur aderly.fr (consulté le ).
  262. Hervé Morin, « Le laboratoire P4, ménagerie virale », Le Monde,‎ (lire en ligne [sur lemonde.fr], consulté le ).
  263. (en) The Council of the european communities (Conseil de l'Union européenne), « Council directive of 26 november 1990 on the protection of workers from risks related to exposure to biological agents at work (seventh individual Directive within the meaning of Article 16 of Directive 89/391/EEC) (90/679/EEC) » [« Directive du Conseil du 26 novembre 1990 à propos de la protection des travailleurs vis-à-vis des risques à l’exposition aux agents biologiques au travail (septième directive comprenant l’Article 16 de la Directive 89/391/EEC) (90/679/EEC) »], Official Journal of the European Communities, Bruxelles, Biosafety and Biotechnology Unit (SBB) « Section 1 » « Article 2 »,‎ (OCLC 44226448, lire en ligne, consulté le ).
  264. « Article sur le centre de production de vaccin contre la dengue », sur lyon-entreprises.com (consulté le ).
  265. « Le CIRC traque les causes de cancer partout dans le monde », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  266. Jean-Baptiste Labeur et Denis Lafay (dir. de publication) (La Tribune. Acteurs de l’économie. Newsletter en ligne), « La cancérologie : environnement favorable aux star-up », sur latribune.fr, hébergé sur Linkbynet, Lyon, RH Éditions, (consulté le ).
  267. Dominique Largeron, Lyon entreprise. Article du jour, « Rhône-Alpes : l’économie du cancer se porte bien… », sur lyon-entreprise.com hébergé par Taonix, (consulté le ).
  268. "Be You, Be Here", (lire en ligne [PDF]).
  269. Communiqué de presse Onlylyon.
  270. Site du Progrès.
  271. http://www.onlylyon.org/articles/lyon-tourisme-et-congres-bilan-positif-pour-2010-682-1.html.
  272. [PDF]« Bilan touristique 2007 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  273. Site Internet des Nuits de Fourvière.
  274. « 15e biennale de Lyon - Bilan », sur La biennale de Lyon (consulté le ).
  275. « Plus de 200 000 visiteurs à la Biennale de Lyon », sur Libération.fr (consulté le ).
  276. « Record de fréquentation pour l’édition 2013 des Nuits Sonores », sur lyonmag (consulté le ).
  277. « Quais du Polar : 60.000 visiteurs pour le cru 2013 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Le Parisien (consulté le ).
  278. http://www.tribunedelyonhebdo.fr/index.php?actus/culture/26214-quais-du-polar-2011-:-carton-plein.
  279. « LyonBD Festival, festival international de bande dessinée à LYON », sur LYONBD Festival (consulté le ).
  280. Lyon Mag, « Lyon Mag », sur Lyon Mag, (consulté le ).
  281. Voir l'article sur Lugdunum.
  282. voir l'ouvrage de Curnonsky : Lyon, capitale mondiale de la gastronomie, publié en 1935.
  283. Carte gastronomique du Lyonnais tirée du Larousse Gastronomique de Prosper Montagné, 1930 « http://www.carto-mondo.fr/carte/carte-gastronomique-du-lyonnais »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  284. « Lyon « Capitale de la Résistance » »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  285. « Lyon : les murs peints, une histoire de la ville en images », sur Gentside Voyage, (consulté le ).
  286. Pierrick Eberhard, Lyon-Rose, publié aux Éditions Lyonnaises d'Art et d'Histoires.
  287. « Les roses de Lyon », sur La terre est un jardin, (consulté le ).
  288. « Liste des monuments historiques de la commune de Lyon », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  289. « Liste des lieux et monuments de la commune de Lyon à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  290. « Liste des objets historiques de la commune de Lyon », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  291. « Liste des objets de la commune de Lyon à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  292. Lyon patrimoine mondial de l'UNESCO.
  293. Plan du Secteur de Lyon classé au Patrimoine Mondial.
  294. UNESCO Centre du patrimoine mondial, « Site historique de Lyon », sur UNESCO Centre du patrimoine mondial (consulté le ).
  295. « Les murs peints », sur lyon.fr (consulté le ).
  296. « Le mur des Canuts », sur visitelyon.fr.
  297. a et b « De la place Bellecour à Terreaux ».
  298. http://www.patrimoine-lyon.org/colline-de-fourviere/saint-irenee/la-maison-diocesaine
  299. « Lyon, ville fleurie au fil des saisons | Ville de Lyon », sur lyon.fr (consulté le ).
  300. a et b Luna Ghelab, « Lyon atteint le plus haut grade du label Villes et villages fleuris | », sur Lyon Capitale, (consulté le ).
  301. Lyon mag, « Lyonmag.com », sur Lyonmag.com, (consulté le ).
  302. Stéphane Autran, Les infrastructures vertes à l'épreuve des plans d'urbanisme, CERTU, 2004, (ISBN 2-11-094125-1), p. 247.
  303. Le grand parc.
  304. Le parc de Parilly.
  305. avec Reuters, « Des castors menacent la construction d'un pont à Lyon », 20 minutes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  306. « Oeuvre de jeunesse de Guillaume Bottazzi. », sur OpenAgenda (consulté le ).
  307. « Lyon : Birdy Kids graffe au Progrès », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le )
  308. Florence Fournier, « Cet art de rue qui rend plus belle la ville/ », sur shorthandstories.com (consulté le ).
  309. « Le street artiste lyonnais Ememem prend ses quartiers d'été dans le 9e », sur leprogres.fr, (consulté le ).
  310. Actualité des musées et expositions à Lyon - Portail culture de la ville de Lyon.
  311. « Site du Musée des Beaux-Arts »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur mba-lyon.fr (consulté le ).
  312. Louis-Séraphin Maynard, Rues de Lyon avec indication de ce qu’on peut y remarquer en les parcourant, éd. des Traboules, (1re éd. 1986, Genève, éd. H. Champion), 415 p., p. 92.
  313. « Ouverture d'un musée du cinéma à l'Institut Lumière de Lyon », sur ina.fr (consulté le ).
  314. Frédéric Ponsard, « Nouvelle bobine au cinéma Opéra », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  315. « On a visité en avant-première le nouveau cinéma UGC de la Part-Dieu à Lyon ! », sur LyonMag, (consulté le ).
  316. « Cinéma : à la Part-Dieu, la renaissance de l'UGC », sur Le Progrès, (consulté le ).
  317. Grégoire Gindre, « Lyon Part-Dieu : le nouveau complexe cinéma UGC ouvre ses portes ce samedi », sur Lyon Capitale, (consulté le ).
  318. « Lyon : Le nouvel UGC Ciné Cité Part-Dieu devient le plus grand cinéma de la ville », sur 20 Minutes, (consulté le ).
  319. Vincent Raymond, « UGC Part-Dieu : 18 salles depuis le 18 septembre », sur Le Petit Bulletin, (consulté le ).
  320. « UGC rayonne à la Part-Dieu » [PDF], sur boxofficefrance.fr, (consulté le ).
  321. « Depuis 95 ans, le cinéma Saint-Denis divertit les Croix-Roussiens », sur Le Progrès, (consulté le ).
  322. Sylvie Lecherbonnier, « Palmarès des villes étudiantes, ascenseur social: l'actu du supérieur avec EducPros », L'Express,‎ (lire en ligne [sur lexpress.fr], consulté le ).
  323. « Inventaire filmé des rues de la Croix-Rousse à Lyon », sur gerardcourant.com (consulté le ).
  324. « Grand Lyon Film Festival », sur festival-lumiere.org (consulté le ).
  325. « Pass Culture étudiants de la Métropole de Lyon », sur lyoncampus.info (consulté le ).
  326. « Théâtre des Clochards Célestes », sur clochardscelestes.com (consulté le ).
  327. « Théâtre Nouvelle Génération - Les Ateliers », sur lyon.fr (consulté le ).
  328. « Théâtre Comédie Odéon », sur comedieodeon.com (consulté le ).
  329. « Théâtre des Marronniers », sur theatre-des-marronniers.com (consulté le ).
  330. « Théâtre des Asphodèles », sur asphodeles.com (consulté le ).
  331. « Théâtre Tête d'Or », sur theatretetedor.com (consulté le ).
  332. « Théâtre du Point du Jour »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lepointdujour.fr (consulté le ).
  333. « Théâtre de l'Élysée », sur lelysee.com (consulté le ).
  334. « Théâtre du Grabuge », sur theatredugrabuge.com (consulté le ).
  335. « Théâtre Nouvelle Génération », sur tng-lyon.fr (consulté le ).
  336. « Le Sémaphore - Théâtre d’Irigny », sur irigny.fr (consulté le ).
  337. « Théâtre de la Renaissance », sur theatrelarenaissance.com (consulté le ).
  338. « Théâtre de l'Est Lyonnais ou Théâtre de la Satire (Vénissieux) », sur theatre-venissieux.fr (consulté le ).
  339. « Théâtre de l'Iris », sur theatredeliris.fr (consulté le ).
  340. « Café Théâtre Le Repaire », sur lerepairedelacomedie.fr (consulté le ).
  341. « Théâtre Improvidence », sur improvidence.fr (consulté le )(69003).
  342. « Biennale de la danse de Lyon », sur biennaledeladanse.com (consulté le ).
  343. Catherine Panassier, « Histoire de la danse à Lyon », Interview de Charles Picq, sur millenaire3.com (consulté le ).
  344. « Site municipal Lyon/Culture/Danse », sur lyon.fr (consulté le ).
  345. « Davy Brun, un jeune chorégraphe qui monte », sur le-tout-lyon.fr (consulté le ).
  346. « Compagnie Hallet Eghayan », sur halleteghayan.com (consulté le ).
  347. « Site officiel de la bibliothèque de Lyon », sur bm-lyon.fr (consulté le ).
  348. Façades lyonnaises - 2000 ans de création architecturale et de... : Librairie Eyrolles (lire en ligne)
  349. « Fête médiévale - Les Pennons », sur Lyon France, (consulté le ).
  350. « Carillon de l'Hôtel de Ville »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Lyon France (consulté le ).
  351. « Top des mots et expressions qu'on ne peut entendre qu'à Lyon », sur Le Bonbon (consulté le ).
  352. Lyon capitale, 08/01/2013.
  353. « Guide Michelin 2023 : Les restaurants étoilés à Lyon », sur evous.fr (consulté le ).
  354. « La Gastronomie Lyonnaise : Lyon patrimoine Unesco, découvrez la gastronomie à Lyon », sur patrimoine-lyon.org (consulté le ).
  355. « Sirha Portail », sur sirhafood.com (consulté le ).
  356. « Sur les pas des écrivains : François Rabelais à Lyon », sur terresdecrivains.com (consulté le ).
  357. « La liste complète des étoiles du Guide MICHELIN France 2023 », sur MICHELIN Guide (consulté le ).
  358. « Guide Michelin 2023 : découvrez tous les restaurants étoilés en Auvergne-Rhône-Alpes », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le ).
  359. « Jean Bach-Sisley (1864-1949) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  360. « Fleury Vindry (1869?-1925) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  361. « Louis Raymond (1869-1928) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  362. « Isaac Cottin (1873-1898) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  363. « Pol Loewengard (1877-1917) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  364. « Claudius Laroussarie (1877-19..) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  365. « Tancrède de Visan (1878-1945) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  366. « David Cigalier (1880-1947) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  367. « Pierre Chaine (1882-1963) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  368. « José de Bérys (1883-1957) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  369. « Joseph Billiet (1886-1957) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  370. « Louis Sigaud (1886-1953) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  371. « Paul Aeschimann (1886-1952) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  372. « Aline Henry (1887-1943) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  373. « Marcel Rogniat (1888-1914) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  374. « François Dodat (1908-1996) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  375. « Daniel Prévost, Camélia Jordana et Mylène Demongeot sont lyonnais… », sur lyonpremiere.info (consulté le ).
  376. Blason lyonnais au fil des siècles.
  377. Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire, éditions Techener, 1839, p. 896.
  378. Nicole Gonthier & Bernard Schreier : « Sites et monuments historiques de Lyon », éditions L'Hermès, 1985, p. 32.
  379. « Consulats à Lyon et ses environs », sur pagesjaunes.fr (consulté le ).