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Les journaux français souhaitent une "lex Google"

Les éditeurs français ne cachent pas qu'ils se préparent à un fort lobbying du moteur de recherche en France, si un projet de loi voit le jour.

Par Xavier Ternisien

Publié le 04 septembre 2012 à 09h39, modifié le 04 septembre 2012 à 09h39

Temps de Lecture 1 min.

Le groupe américain mettrait trop en avant ses propres services sur son moteur de recherche, handicapant ses concurrents en Europe.

Le Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN), qui représente les éditeurs de quotidiens nationaux, est vivement intéressé par l'adoption en cours, en Allemagne, d'une loi visant à faire payer des droits d'auteurs aux agrégateurs d'information sur Internet. Ce texte vise principalement le moteur de recherche Google et son service Google Actualités, si bien qu'il a été surnommé "lex Google" par ses détracteurs. Le projet a été adopté en conseil des ministres le 29 août et doit maintenant passer devant le Bundestag. Cette loi est réclamée par les grands groupes de presse allemands, principalement Axel Springer et Bertelsman.

Le SPQN a invité Christoph Keese, responsable des affaires publiques du groupe Axel Springer, à Paris pour une rencontre en forme de "partage d'expérience" qui aura lieu le 19 septembre. M. Keese a été le principal lobbyiste à défendre la position des éditeurs allemands. Ceux-ci ont eu fort à faire car, en face d'eux, Google avait rassemblé une équipe de 7 personnes chargées de défendre ses intérêts. Les éditeurs français ne cachent pas qu'ils se préparent à un fort lobbying du moteur de recherche en France, si un projet de loi voit le jour.

Le SPQN a déjà transmis deux textes aux cabinets d'Aurélie Filippetti, ministre de la culture et de la communication, et de Fleur Pellerin, ministre déléguée aux PME et à l'innovation. L'un prévoit la création d'un "droit voisin" sur les portails agrégateurs d'information afin de défendre la propriété intellectuelle sur les contenus de presse.

L'autre préconise la création d'une taxe sur les ordinateurs, tablettes et outils informatique. En revanche, le SPQN a abandonné l'idée, un temps évoquée, d'une taxe sur les fournisseurs d'accès Internet. Les éditeurs espèrent que le gouvernement socialiste sera sensible à la défense des intérêts de la presse. Il espère être rejoint dans son combat par les chaînes de télévision, menacées par la Google TV.

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