+++ to secure your transactions use the Bitcoin Mixer Service +++

 

alerteDes punaises d’eau géantes et agressives envahissent la Méditerranée

Chypre : Des punaises d’eau géantes à la morsure très douloureuse envahissent la Méditerranée

alerteLes chercheurs invitent les Chypriotes à « garder les yeux ouverts et les pieds hors de l’eau » pour éviter les attaques
Insectes : C’est quoi ces punaises d’eau qui envahissent la Méditerranée ?
20 Minutes avec agence

20 Minutes avec agence

Attention à vos pieds si vous vous rendez sur l’île de Chypre, dans l’est de la mer Méditerranée. Des punaises d’eau géantes ont été observées sur place, rapporte une étude du Muséum National d’Histoire Naturelle « Grigore Antipa », repérée par Géo. Cette espèce, appelée Belostomatidae, porte également le charmant surnom de « toe biter », autrement dit « mordeuse d’orteils ». Elle mesure environ 7 cm, mais certains spécimens peuvent atteindre jusqu’à 12 cm, précisent nos confrères. Elle se plaît habituellement dans les eaux stagnantes, les étangs et les eaux calmes. Elle peut également voler.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Ses proies sont variées : crustacés, amphibiens, poissons, escargots aquatiques, ou encore tortues. Lors d’une attaque, elle injecte sa salive digestive, avant d’aspirer le contenu liquéfié, détaille Géo. Et elles peuvent aussi s’en prendre… à nos orteils. Sa morsure serait extrêmement douloureuse. En attendant d’en savoir plus « sur la présence et un éventuel établissement de l’espèce », les scientifiques invitent donc les Chypriotes à « garder les yeux ouverts et les pieds hors de l’eau ».

Que sait-on à ce stade ?

Selon les scientifiques, ces punaises d’eau ont été observées pour la première fois sur l’île en 2020, avant que les signalements par les nageurs ne se multiplient. « Il est possible que plusieurs événements de migration aient été déclenchés dans un court laps de temps par des pays voisins abritant l’espèce, comme Israël, le Liban et la Syrie. Les spécimens pourraient avoir été transférés par le vent ou les courants marins, ou pourraient avoir été provoqués par une diminution des ressources alimentaires dans leur zone de répartition initiale », expliquent les chercheurs. Reste à savoir si un établissement de l’espèce est avéré à Chypre et s’il peut se propager vers nos côtes.