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Les Désarçonnés, de Pascal Quignard

Les désarçonnés sont ceux qui, a un moment donné, ont chuté, puis se sont relevés différents :

“Pour Lancelot, pour Abélard, pour Paul, pour Pétrarque, pour Montaigne, pour Brantôme, pour d’Aubigné etc. ils tombèrent de cheval, ils eurent le sentiment d’avoir glissé dans la mort – mais soudain ils se sentent revenir de l’autre monde”. more »

25 Sep 2012, 8:39
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Jacques Sapir sur les impasses de la politique économique européenne

Une vidéo signalée par Claude dans laquelle Jacques Sapir résume l’ensemble des points qu’il développe et explique dans ses publications et les médias depuis le début de l’année.

24 Sep 2012, 10:46
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Pourquoi les commerçants français n’ont-ils jamais de monnaie ?

Un ami américain s’étonnait qu’en France il était souvent confronté à des petits commerçants qui demandaient l’appoint et n’avaient pas de monnaie. Pour lui, tout à son pragmatisme américain, il était inconcevable de faire du commerce sans avoir beaucoup de monnaie pour faire face à n’importe quelle situation ; l’idée de louper une vente à cause d’un manque de monnaie lui apparaissait inconcevable.

Apparemment pas en France, et il est vrai que cette expérience du vendeur qui vous regarde de travers parce que vous lui tendez un billet sans avoir l’appoint est quotidienne.

Et puis, récemment, je remarque qu’un taxi affiche sur le dos du siège conducteur l’article 7 du décret du 22 avril 1790 (toujours en vigueur !) qui stipule que :

« Le débiteur est tenu de faire l’appoint et par conséquent de se procurer le numéraire nécessaire pour solder exactement la somme dont il est redevable. »

Cet article de loi s’applique pour la comptabilité publique et les recettes publiques, c’est notamment lui qui vous empêche d’arguer que vous ne pouviez pas payer le parcmètre parce que vous n’aviez pas de monnaie.

Mais il faut croire que l’esprit commerçant français se prend volontiers pour la puissance publique en généralisant cet article de loi à tout débiteur lors d’une transaction commerciale : c’est en tout cas ce que faisait ce taxi qui affichait cet article en demandant aux passagers de faire l’appoint.

Voilà en tout cas ce qui explique pourquoi les commerçants sont toujours aussi pauvres en monnaie pensant que, dans leur petit commerce, il peuvent dire « l’état : c’est moi! ».

21 Sep 2012, 9:54
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Il ne faut pas écouter la maîtresse

Il a 7 ans. Jusqu’au CE1 on lui a rappelé en permanence qu’il faut « toujours bien écouter la maîtresse ».

A présent il entre dans une classe multi-niveaux. La maîtresse doit alterner entre deux groupes de niveaux différents : donner des consignes au premier groupe qui va travailler en « autonomie » pendant qu’elle fait la classe avec le deuxième groupe.

Sa maitresse, pour lui, c’est un peu la parole divine incarnée. Alors quand elle parle à l’autre groupe d’enfant, et comme il continue de l’entendre, il a tendance a faire ce qu’on lui a toujours appris, à savoir  « toujours bien écouter la maitresse ».

Mais maintenant il est puni et on lui explique qu’ « il ne faut pas écouter la maitresse ».

 

DataCulture et ApiCulture

Pour tous ceux qui, comme moi-même, on fait l’apologie des données, de leur ouverture, de leur modèle et de leur format, le curseur a donc toujours été placé sur le primat des données, ce qui se traduit par des expressions du type « Data Driven … », « Ressources Oriented … », « Web of Data », « LinkedData, etc.

Dans cette vision et ce soin tout particulier apporté aux données – que j’appelle Dataware – c’est une forme d’autonomisation de la gestion des données qui est prônée, et qui conduit à utiliser tout un spectre sémantique de la “libération des données”. Il fallait, et il faut toujours, libérer les données des bases de données relationnelles, libérer les données des logiciels qui encapsulent la sémantique des données , etc.

La Data seront libérées si et seulement si elles sont autonomes au sens sémantique du terme, c’est à dire auto-descriptives via les liens typés qu’elles tissent entre elles. Il y a un fond « encyclopédique », au sens simondonien, dans cette démarche.

Dans ce contexte, l’apparition des API à été vécu à la fois comme la preuve de l’importance des données (mieux exposées grâce aux APIs on pouvait faire des mashups ) mais, en même temps, cette étape des API devait être transitoire jusqu’à la libération complète des données car, continuer à parler d’interface, c’était admettre qu’on était toujours contraints dans l’accès aux données (voir ma note sur les données mises à nue). Seulement voilà, non seulement les APIs sont restées mais en plus elles ont une croissance exponentielle. more »

18 Sep 2012, 10:11
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Le passage au clavier tactile

J’ai longtemps apprécié les claviers avec une sensation de touche mécanique, j’ai encore le souvenir des claviers IBM et leur sensation de “frappe” avec lesquels j’étais si bien.

Puis, la pratique des ordinateurs portables devenant quasi permanente j’en suis venu à préférer les touches sur lesquelles on peut glisser de l’une à l’autre sans éprouver le creux entre les touches des gros claviers mécaniques des ordinateurs de bureau. Là aussi, les ThinkPad d’IBM étaient pour moi la référence.

Passé définitivement sous portable Apple en 2003, j’ai du me faire à ses claviers où la sensation d’enfoncement des touches était largement gommée ; c’était frustrant au début et puis, finalement, je m’y suis fait.

Il m’est arrivé plusieurs fois d’arriver chez un client qui me propose un poste de travail avec un ordinateur de bureau pour travailler ; aujourd’hui c’est tout simplement devenu impossible, je ne sais même plus utiliser ces gros claviers, et la vue de certains ordinateurs n’évoque en moi aucune nostalgie, surtout s’il faut réellement les utiliser.

Aujourd’hui, je crois que je suis prêt à me passer d’un clavier classique (j’entends par là un clavier à part avec touches qu’il faut presser) et à basculer sur un clavier numérique tactile d’une tablette. more »

16 Sep 2012, 5:38
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Pull, Push et les data

Un transfert de données de type PULL produit une distribution spatiale des données.

Un transfert de données de type PUSH produit une distribution temporelle des données.

Pour les plus courageux, une vidéo qui met en pratique cette question à partir d’une explication sur ce qu’est une base de données (vous pouvez passer le côté loufoque des premières minutes)

14 Sep 2012, 2:08
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Accéssoirement accessoiriste

Le vrai modèle d’affaire du iPhone 5, c’est cela pour Apple :

 


Très proche du modèle d’affaire du Kindle d’Amazon :

 

 

 

A propos de « L’âge de la Multitude »

L’âge de la multitude a fait l’objet d’une récente polémique suite à la critique de Dominique Boullier publiée sur Internet Actu. Les auteurs, Henri Verdier et Nicolas Colin ont chacun répondu à cette critique, et Dominique Boullier s’est fendu d’une réponse aux réponses.

Très méfiant en ce qui concerne les publications sur le “Numérique”, la polémique m’a toutefois incité à aller voir par moi-même. J’ai donc lu le livre et je dis tout de suite qu’il mérite une lecture.

Je ne vais pas ici faire une étude de texte détaillée, et vais me contenter de quelques  remarques. more »

12 Sep 2012, 8:29
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Pharmacologie du Front National

Voici une des interventions de Bernard Stiegler lors de l’académie d’été de l’école de philosophie d’Epineuil le Fleuriel qui a eu lieu en Août dernier.