José Manuel Albares s’apprête à réaliser “un véritable exercice de funambulisme”, ce mardi 19 septembre à Bruxelles, estime El País. Lors du Conseil des affaires générales de l’Union européenne (UE), le ministre des Affaires étrangères espagnol va défendre la très discutée proposition espagnole de faire du catalan, du basque et du galicien les 25ᵉ, 26ᵉ et 27ᵉ langues officielles du bloc “multiculturel et plurilingue” des Vingt-Sept, poursuit le journal de centre gauche.

En Espagne, pays très décentralisé, ces trois langues sont “officielles dans certaines régions autonomes […], mais non à l’échelle de l’État”, pour lequel le castillan est la langue officielle, souligne la correspondante d’El País dans la capitale belge, Silvia Ayuso. Néanmoins, “la bonne nouvelle pour Madrid est que personne ne semble vouloir dire non catégoriquement à l’Espagne ce mardi”.

Le 13 septembre, la Suède s’est toutefois montrée “réticente” vis-à-vis de cette proposition, rapporte El Confidencial. Une posture partagée “par d’autres États membres