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La secte islamiste Boko Haram revendique l'attentat contre l'ONU au Nigeria

L'attaque, qui a frappé vendredi un bâtiment de l'ONU à Abuja, a fait au moins 19 morts.

Le Monde avec AFP et Reuters

Publié le 26 août 2011 à 12h40, modifié le 27 août 2011 à 12h11

Temps de Lecture 1 min.

Le siège de l'ONU à Abuja après l'attaque dont il a fait l'objet, vendredi 26 août.

Une bombe a explosé, vendredi 26 août, à la représentation des Nations unies à Abuja, la capitale nigériane, annonce l'ONU. Selon un nouveau bilan communiqué samedi par les services de secours nigérians, dix-neuf personnes ont été tuées. Un précédent bilan, fourni par la police, faisait état de dix-huit morts. La police a également confirmé que l'attentat était le fait d'un kamikaze.

Une voiture piégée était à l'origine de l'attaque. "Un homme au volant d'une Honda a forcé le passage à travers les barrières et a percuté le bâtiment. Une bombe a alors explosé", avait affirmé un agent de sécurité cité par l'AFP. "Je peux confirmer qu'il y a eu une explosion au bâtiment de l'ONU", a ajouté un porte-parole de la police à Abuja, ajoutant que le kamikaze "était mort sur le coup". Une Norvégienne de 30 ans compte parmi les morts, a indiqué le gouvernement norvégien.

L'attentat a été revendiqué par la secte islamiste Boko Haram, qui a déjà revendiqué plusieurs attaques à la bombe dans le passé. Mais c'est la première fois qu'elle s'attaque à une organisation internationale avec une opération d'une telle ampleur.

L'immeuble visé était situé dans le quartier diplomatique d'Abuja, non loin de l'ambassade des Etat-Unis, et abrite plusieurs agences onusiennes opérant au Nigeria, parmi lesquelles l'Unicef, le Programme des Nations unies pour le développement et l'Organisation mondiale de la santé.

LA SECTE ISLAMISTE BOKO HARAM REVENDIQUE L'ATTENTAT

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a condamné cet "acte abominable" déplorant que l'attaque vise "ceux qui consacrent leur vie à aider les autres". Sans donner plus de précisions, il a dit s'attendre à des pertes considérables.  Il a par ailleurs annoncé le départ immédiat pour Abuja de la vice-secrétaire générale des Nations unies, la Tanzanienne Asha-Rose Migiro. Elle sera accompagnée du responsable des questions de sécurité à l'ONU, Gregory Starr.

L'attentat a également été condamné par le président nigérian, Goodluck Jonathan, son homologue américain Barack Obama, la France, la Grande-Bretagne et l'Union européenne. "Le Royaume-Uni est prêt à apporter son aide à l'ONU et aux autorités nigérianes pour traduire en justice les responsables de cet attentat", a précisé le ministre des affaires étrangères britannique, William Hague.

La secte Boko Haram veut instaurer un Etat islamique au Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique, dont les 150 millions d'habitants vivent pour moitié dans le Nord, majoritairement musulman, et pour moitié dans le Sud, à dominante chrétienne.

Le Monde avec AFP et Reuters

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