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Un ancien membre de la secte Aum se rend à la police japonaise

Makoto Hirata, 46 ans, s'est présenté dans un commissariat de police de la capitale japonaise samedi soir, quelques minutes avant le passage à la nouvelle année. Il était l'un des trois derniers membres de la secte apocalyptique Aum Shinri Kyo recherchés par la police et encore en fuite.

Le Monde avec AFP et Reuters

Publié le 01 janvier 2012 à 11h53, modifié le 07 mars 2012 à 12h28

Temps de Lecture 1 min.

Portraits de membres de la secte Aum recherchés par la police japonaise, dont Makoto Hirata, au centre.

En fuite depuis plus de seize ans, un ancien membre de la secte Aum, mouvement responsable d'attaques au gaz sarin, gaz innervant mortel, qui avaient fait 12 morts en mars 1995 dans le métro de Tokyo, s'est rendu à la police, rapporte, dimanche 1er janvier, l'agence de presse Kyodo. Makoto Hirata, 46 ans, s'est présenté dans un commissariat de police de la capitale japonaise samedi soir, quelques minutes avant le passage à la nouvelle année. Il était l'un des trois derniers membres de la secte apocalyptique Aum Shinri Kyo recherchés par la police et encore en fuite. Il a expliqué aux policiers qu'il était fatigué de vivre dans la clandestinité depuis tant d'années. Hirata est soupçonné d'avoir participé à l'enlèvement d'un clerc de notaire en 1995 à Tokyo et d'être impliqué dans un attentat la même année conre le chef de la police nationale, précuse Kyodo.

Fin novembre, Cour Suprême avait rejeté l'appel de Seiichi Endo, 51 ans, condamné à mort pour avoir participé à la fabrication de ce gaz mortel. Le condamné avait également été reconnu coupable d'avoir diffusé ce gaz dans la ville de Matsumoto en juin 1994, faisant huit morts. Cette sentence a mis un point final à une longue procédure engagée contre 189 membres de la secte, dont 13 ont été condamnés à la pendaison, mais aucun n'a encore été exécuté.

L'ex-gourou de la secte, Shoko Asahara, 56 ans, s'est vu infliger la peine capitale en février 2004 pour avoir conçu l'attentat du métro, celui de Matsumoto et ordonné plusieurs autres meurtres. Ses avocats, qui affirment qu'il souffre de problèmes mentaux, ont réclamé la révision de son procès en novembre 2008, mais cette demande a été rejetée par les tribunaux, qui le jugent sain d'esprit.

La secte Aum, mélangeant des préceptes bouddhistes et hindouistes sur fond de visions d'apocalypse, a été fondée en 1984 par Shoko Asahara, dont le vrai nom est Chizuo Matsumoto, un maître de yoga à moitié aveugle, qui a attiré jusqu'à 10 000 fidèles. La secte continue d'avoir une existence légale au Japon, mais est sous la surveillance étroite de la police. Elle a troqué son nom tristement célèbre contre celui d'Aleph — première lettre de l'alphabet hébreu — et s'est démarquée de son ancien gourou. Mais le gouvernement a indiqué en avril au Parlement que la secte accueillait encore quelque 1 500 fidèles au Japon et 200 en Russie.

Le Monde avec AFP et Reuters

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