Philipp Rösler, chef de file des libéraux allemands du FDP depuis 2011, a remis lundi 23 septembre sa démission au lendemain de la débâcle électorale de son parti.
Les libéraux, qui étaient alliés à Angela Merkel dans la coalition sortante, ressortent lessivés du scrutin avec 4,8 % des voix, quatre ans avoir avoir réalisé le meilleur score de leur histoire (14,6 %). Pour la première fois depuis la création du parti en 1948, le FDP n'aura aucun représentant au Bundestag. Il lui reste quatre élus au Bundesrat, la chambre haute du Parlement.
Par ailleurs ministre de l'économie et vice-chancelier, M. Rösler, 40 ans, avait présenté son parti pendant la campagne comme celui de "de la famille normale, avec un père et une mère qui travaillent et deux enfants, cette famille dont ne parlent jamais les journaux". Il avait diabolisé les adversaires "rouges, rouges, verts", c'est à dire les sociaux-démocrates, le parti de la gauche radicale (Die Linke) et les écologistes, qui veulent augmenter les impôts, c'est "pour payer la dette des autres".
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