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Soupçons d’ingérence à BFM-TV : une enquête préliminaire ouverte

La chaîne avait porté plainte contre X en février après avoir licencié son journaliste Rachid M’Barki, soupçonné d’avoir diffusé de fausses informations possiblement pour le compte de gouvernements étrangers.

Le Monde avec AFP

Publié le 23 mars 2023 à 19h28, modifié le 24 mars 2023 à 09h16

Temps de Lecture 1 min.

Une enquête préliminaire a été ouverte à Paris après la plainte contre X déposée par BFM-TV pour des soupçons d’ingérence dans le travail de son journaliste Rachid M’Barki, licencié depuis, a appris jeudi 23 mars l’Agence France-Presse (AFP) de sources proches du dossier.

L’enquête a été ouverte « récemment » et confiée à la sous-direction des affaires économiques et financières de la police judiciaire parisienne. Le Parquet national financier (PNF), qui n’a pas souhaité confirmer l’information, a seulement annoncé à l’AFP avoir reçu « un dessaisissement du parquet de Paris ».

BFM-TV a licencié Rachid M’Barki le 21 février et déposé plainte contre X le lendemain pour corruption passive et abus de confiance. Cette plainte faisait suite à une enquête interne ouverte en janvier par la première chaîne d’information de France. En cause, des soupçons d’ingérence étrangère dans le travail de M. M’Barki comme présentateur des journaux de la nuit sur BFM-TV. Ils visaient une douzaine de brèves illustrées en image, ayant notamment trait aux oligarques russes, au Qatar ou au Sahara occidental.

Société israélienne spécialisée dans la désinformation

Le journaliste a ensuite été mis en cause à la mi-février dans une enquête internationale menée par le consortium de journalistes d’investigation du projet « Story Killers », coordonné par Forbidden Stories, dont font partie Le Monde et Radio France. Ces investigations avaient pointé les activités d’une société israélienne, surnommée Team Jorge, spécialisée dans la désinformation au profit de différents clients, dont des Etats.

Auditionné mercredi par une commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères, Rachid M’Barki a estimé être la cible d’« accusations injustes », pour sa première prise de parole publique depuis sa mise en cause. Il a reconnu que le lobbyiste Jean-Pierre Duthion, cité dans l’enquête de Forbidden Stories, était l’un de ses « informateurs ».

Interrogé par cette même commission jeudi, le directeur général de BFM-TV, Marc-Olivier Fogiel, a révélé que « M. Duthion a[vait] essayé de contacter d’autres journalistes de BFM-TV après le départ de Rachid M’Barki », sans que cela ’aboutisse.

Écouter aussi Enquête sur les mercenaires de la désinformation

Le Monde avec AFP

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