Jean-Marc Governatori, coprésident du parti Cap écologie et récent candidat aux régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), a annoncé à son tour, samedi 3 juillet, sa candidature « centriste » à la primaire des écologistes en vue de l’élection présidentielle de 2022, après Sandrine Rousseau, Eric Piolle et Yannick Jadot.
« Les candidatures déclarées incarnent l’écologie de leur parti, EELV [Europe Ecologie-Les Verts], celle de gauche. J’incarne l’écologie au centre », assure le Niçois dans un communiqué.
« Face aux impasses écologique, économique, sanitaire, sociale…, face à la problématique de la sécurité des biens et des personnes, face à l’absence de sens sauf celui de consommer, nous présenterons un projet de société complet et novateur. »
Un candidat qui détonne
M. Governatori était parti seul pour l’élection régionale en PACA, quittant la liste emmenée par EELV au lendemain d’une union avec le Parti socialiste et le Parti communiste français. Il s’était dit prêt à un accord avec le président sortant, Renaud Muselier (Les Républicains), avant même le premier tour, à l’issue duquel il a récolté 5,3 % des voix. Entre les deux tours, il a appelé à voter pour M. Muselier face au Rassemblement national mené par Thierry Mariani, après le retrait de la liste de gauche et écologiste de Jean-Laurent Félizia.
Ancien entrepreneur dans les meubles discount, candidat divers droite à de multiples élections, M. Governatori détonne dans la galaxie écologiste.
Il s’est fait remarquer en 2012 lorsque, souhaitant se porter candidat à l’élection présidentielle, il entame une grève de la faim pour protester contre l’inégalité d’accès aux médias. Depuis 1993, cet écologiste « centriste » se présente régulièrement, mais sans succès, à des élections locales, dans la région niçoise. Son parcours est jalonné de multiples livres publiés à compte d’auteur, de causes diverses (lutte contre la drogue ou l’insécurité, défense des petits commerçants ou des personnes handicapées, protection des animaux), de nombreux sigles et mouvements (dont l’un baptisé « La France d’en bas »).
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