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"Dodo la Saumure" soutient la cause de Dominique Strauss-Kahn

Dominique Alderweireld, mis en examen mercredi avec sa compagne dans l'affaire de proxénétisme aggravé dite "du Carlton", met en doute qu'il ait pu être l'organisateur des parties fines.

Le Monde avec AFP

Publié le 25 janvier 2013 à 10h39, modifié le 25 janvier 2013 à 11h10

Temps de Lecture 2 min.

Dominique Alderweireld, alias "Dodo la Saumure", mis en examen mercredi avec sa compagne dans l'affaire de proxénétisme aggravé dite "du Carlton", a soutenu, vendredi 25 janvier, la cause de Dominique Strauss-Kahn, mis en examen depuis mars, en mettant en doute qu'il ait pu être l'organisateur des parties fines au cœur du dossier.

"Je pense qu'avec son travail au FMI, il avait autre chose à faire qu'organiser des partouzes", a-t-il répondu sur Canal + lorsqu'on lui demandait ce qu'il pensait de la thèse selon laquelle M. Strauss-Kahn serait "l'instigateur" de soirées utilisant les services d'un réseau de prostituées. M. Strauss-Kahn a été confronté jeudi au palais de justice de Lille à une escort girl, surnommée Jade, qui affirme avoir participé à des voyages à Washington et en Belgique, notamment en compagnie de l'ancien patron du Fonds monétaire international.

Lire : Carlton de Lille : les juges soupçonnent DSK d'être "l'instigateur" du réseau

L'ex-ministre socialiste a toujours dit qu'il ignorait que les femmes présentes aux parties fines auxquelles il a participé, notamment à Paris et à Washington, étaient des prostituées. Lors de la mise en examen de Dominique Alderweireld et de sa compagne, Béatrice Legrain, pour proxénétisme aggravé, – devenant les 10e et 11e accusés dans cette affaire – l'avocat du premier, Me Sorin Margulis avait indiqué que son client "contestait formellement" les faits qui lui étaient reprochés. "Dodo la Saumure", libéré sous contrôle judiciaire, avait quitté le palais de justice de Lille sans s'exprimer.

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Cette fois, devant Canal +, Dominique Alderweireld a affirmé n'avoir lui-même aucun lien avec l'affaire, se retranchant derrière l'indépendance des femmes qu'il emploie dans des salons de massage ou des bars à hôtesses en Belgique. "Les filles ont un statut d'indépendance. Elles font ce qu'elles veulent, et donnent leur numéro de téléphone" aux clients si elles le veulent, a-t-il lancé. Citant l'attitude "correcte" de la juge d'instruction, il a estimé que "l'affaire (allait) relativement vite se régler". "J'espère rapidement un procès pour pouvoir m'expliquer", a-t-il même assuré.

"Dodo la Saumure", condamné à cinq ans de prison avec sursis en juin par la justice belge pour ses activités de proxénétisme dans des régions limitrophes de la France, est soupçonné d'avoir fourni des prostituées aux amis nordistes de Dominique Strauss-Kahn. "On lui reproche une participation dans l'exportation depuis la Belgique de jeunes femmes qui se sont prostituées en France, ici, dans la région lilloise, mais aussi à Paris, à New York, etc. Il n'y est pour rien, il conteste totalement", avait déclaré son avocat à la sortie du palais de justice.

Concernant Béatrice Legrain, la compagne de Dominique Alderweireld, qui avait rencontré Dominique Strauss-Kahn à Paris avec une autre femme, Me Margulis avait dit qu'elle n'avait "pas mesuré" les conséquences de cette initiative.

Le Monde avec AFP

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