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Sigfox, une start-up française très convoitée

La start-up toulousaine est une des plus prometteuses de l'Hexagone. Son ambition : créer un réseau global très bas débit, permettant aux objets de communiquer entre eux et d'être connectés à l'Internet.

Par  (Le-Puy-en-Velay, correspondant)

Publié le 29 mars 2014 à 10h25, modifié le 31 mars 2014 à 09h54

Temps de Lecture 2 min.

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Page d’accueil du site Sigfox. Ce réseau transmet des messages brefs, comme la température d'une pièce, la position GPS d'un véhicule, la pression des pneus, ou encore la présence ou non de fruits sur un arbre…

Son nom est encore inconnu du grand public, mais elle est déjà entrée dans le radar des géants américains de l'Internet. La toulousaine Sigfox est une des start-up les plus prometteuses de l'Hexagone.

La société, fondée en 2011, a annoncé, vendredi 28 mars, une deuxième levée de fonds, importante, de 15 millions d'euros. Y ont participé la banque publique d'investissement Bpifrance, le fonds de capital investissement d'Intel (qui avait déjà participé à un précédent tour de table) et une série d'autres capitaux-risqueurs (Partech, Elaia Partners, Idinvest). En 2012, Sigfox avait déjà trouvé 10 millions d'euros de capital.

L'ambition de la start-up est impressionnante – une fois n'est pas coutume s'agissant d'une société de technologie française. Elle veut bâtir un réseau de télécommunications mondial, permettant à n'importe quel objet de communiquer avec ses semblables et d'être connecté à l'Internet, à moindre coût. Des horodateurs, des compteurs d'eau, des arbres fruitiers, des pneus de voiture, des cuves à vin, des radiateurs domestiques…

Lire aussi : Les géants du Net se diversifient tous azimuts

Sigfox participe de cette tendance du high-tech, appelée le « machine to machine » ou encore l'Internet des objets, très prometteuse mais encore en devenir. Ses promoteurs assurent que, dans un avenir proche, le réseau Internet servira à connecter non plus seulement des individus, mais aussi un nombre infini d'objets et d'êtres vivants.

Ludovic Le Moan, le dynamique PDG de Sigfox, a développé une vision à première vue paradoxale. Prenant à revers les opérateurs de télécommunications, qui font la course aux débits, cet ingénieur télécoms a conçu une infrastructure transportant les informations à bas débit. Son réseau transmet des messages brefs, comme la température d'une pièce, la position GPS d'un véhicule, la pression des pneus, la présence ou non de fruits sur l'arbre…

Ce transport consomme peu d'énergie, il est donc peu coûteux. « Pour nos clients, cela représente entre quelques centimes et quelques euros par an et par objet pour pouvoir les connecter », assure M. Le Moan.

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