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Montrer les crocs

Forts d’un score record en 2019, le Parti animaliste, bien que sous les radars médiatiques, espère tirer à nouveau son épingle du jeu aux Européennes.

Marcelo Wesfreid, chef adjoint au service politique du Parisien-Aujourd’hui en France. DA Le Parisien
Marcelo Wesfreid, chef adjoint au service politique du Parisien-Aujourd’hui en France. DA Le Parisien

    En 2019, le Parti animaliste avait montré les crocs aux Européennes. Avec une liste inconnue, dont l’affiche représentait un chien attendrissant, placardée dans tous les villages de France. Au final, plus de 2 % des voix, autant que le PCF qui avait eu un accès large aux plateaux télé, ou que l’UDI. Une image avait un impact plus fort que de longs discours.

    Cinq ans plus tard, les animalistes rêvent de mordre à nouveau sur le terrain des partis traditionnels, malgré une faible visibilité médiatique. Ils ont mis le paquet sur l’affiche officielle, dont le contenu reste secret. Une chose est sûre : il y aura à nouveau une figure animale. Il s’en est fallu de peu que cette ficelle leur soit interdite — des députés avaient demandé fin 2019 que ce stratagème soit prohibé. Le Code électoral a été modifié : il interdit désormais la représentation d’un animal, mais seulement sur les bulletins.