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Michel Billout : l'ascension de l'instituteur élu sénateur

Michel Billout : l'ascension de l'instituteur élu sénateur

    DEPUIS le 26 septembre 2004 et les

    élections sénatoriales, Michel Billout, 47 ans, n'est plus un inconnu en Seine-et-Marne. C'est

    le premier sénateur communiste jamais élu dans le département, alors qu'il n'était maire de

    Nangis que depuis deux ans. Jusqu'à présent, cet ancien instituteur qui s'est engagé au PCF,

    quatre ans après mai 1968, était plutôt resté dans l'ombre. Elu conseiller municipal en 1995,

    il devient par la suite adjoint au maire. Mais en septembre dernier, son destin bascule. Aux

    sénatoriales, le PC ayant accepté de rejoindre le PS et les Verts, une place éligible est proposée

    à Michel Billout. Les divisions de la droite feront le reste. Depuis, Michel Billout s'est mis

    sérieusement au travail, étant notamment membre de la commission des affaires économiques et

    du plan. Pas de changement radical sur le terrain. « Il a su déléguer en mairie. Le fait qu'il

    soit devenu sénateur n'a rien changé dans nos rapports. En revanche, c'est plus facile pour

    lui d'obtenir un rendez-vous avec le préfet par exemple » souligne Yannick Guillo, maire de

    Saint-Ouen-en-Brie, qui travaille souvent avec lui sur les problèmes d'intercommunalité. Palpable

    également, le rééquilibrage politique dans le secteur. « Cela a rassuré beaucoup d'élus de petits

    villages, qui craignaient un monopole de la droite », confie anonymement l'un d'entre eux. Yannick

    Guillo espère que « ce poste de sénateur, permettra de débloquer des dossiers délicats, comme

    celui de la ligne SNCF Paris-Nangis-Bâle. » Le sénateur a déjà interpellé le ministre des Transports

    à propos de cette situation. Il a six ans pour faire ses preuves.