Temps de lecture : 1 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
En 2023, les franchissements illégaux des frontières de l'Union européenne (UE) ont augmenté de 17 % par rapport à 2022. Selon les analyses de l'agence Frontex (gardes-frontières et gardes-côtes européens), la situation en 2024 ne devrait pas s'améliorer en raison d'un « environnement géopolitique complexe ».
Dans sa note, Frontex n'est guère rassurante pour l'année 2024. « Le risque de voir des terroristes se fondre dans les flux migratoires reste élevé », écrit-elle. En outre, « compte tenu de la polarisation des sociétés européennes autour de la guerre entre Israël et Gaza, le risque d'attentats terroristes pourrait augmenter. […] Les grands événements sportifs de 2024 pourraient être menacés. » Une allusion assez transparente aux Jeux olympiques de Paris.
« Attaque hybride » de Moscou
Aux flux spontanés, il faut ajouter l'instrumentalisation de l'immigration irrégulière par les puissances hostiles qui, selon Frontex, « se poursuivront probablement, voire s'intensifieront, en 2024 ».
Fin 2023, la Finlande a décidé de fermer totalement ses 1 340 kilomètres de frontière avec la Russie à la suite d'une « attaque hybride » de Moscou, selon les termes du gouvernement de Petteri Orpo.
La Finlande a constaté que près de 1 000 demandeurs d'asile, provenant de Somalie, d'Irak et du Yémen, se sont présentés à partir de l'été aux postes-frontières finlando-russes. Frontex anticipe également que les frontières bulgares et roumaines devraient subir de nouvelles pressions migratoires ce printemps.
@ P'tit-Loup : Hélas, il n'y a pas de solution efficace pour contenir la pression migratoire venant d'un continent de 1, 5 milliards d'habitants et qui en comptera 2 milliards en 2050. Ça n'arrête pas et ça ne fera que croître. Les médias italiens rapportent que dans la nuit du 4 au 5 avril, 13 embarcations autonomes, pas des ONG, ont débarqué plus de 500 migrants à Lampedusa et que le hotspot de l'ïle est surpeuplé. Meloni a incité l'UE à pratiquer la politique du carnet de chèque. C'est ainsi qu'après la Turquie à l'époque Merkel, on paie maintenant la Tunisie et l'Egypte pour qu'il retiennent les migrants. Mais il s'agit là d'une politique à impacts limités et à courte vue. Croire certains partis politiques qui disent avoir des solutions est une illusion. L'exemple italien le démontre parfaitement.
Pas un seul chef d’Etat européen pour suggérer aux chefs d’Etat africains d’engager enfin de sérieuses campagnes de planning familial ? Liées au maintien des aides de toute sorte que nous leur expédions généreusement à fonds perdus ? Force est de constater que la submersion par le nombre du territoire des anciens colonisateurs n’est pas pour déplaire aux ex-colonisés (et à leurs amis de l’intérieur de nos propres états) qui mettront à perpétuité leur malheur sur le compte de la colonisation. C’est tellement plus facile que de se prendre en charge, y compris démographiquement.
M Poutine veut nous remplacer en Afrique et ailleurs. Pourquoi n'utilisons nous pas les reseaux dits sociaux pour faire de la contre propagande et inciter les habitants de ces pays prêts à émigrer d'aller chez leurs nouveaux amis Russes ou Chinois.