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Rendez-vous le 14 juillet pour un premier bilan. Lundi 17 avril, s'adressant aux Français à la télévision, Emmanuel Macron s'est donné « cent jours » pour « agir au service de la France » et apaiser la colère des Français. Objectif : relancer son second quinquennat englué dans la crise provoquée par sa réforme des retraites, promulguée malgré la colère des syndicats. Le chef de l'État s'est fixé trois chantiers : « travail, justice et progrès ».
Difficile, lors de cette allocution de 13 minutes, de ne pas voir une référence historique aux Cent-Jours, la dernière période du règne de Napoléon Ier, entre son premier exil et sa seconde abdication.
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En avril 1814, sa défaite militaire face à la Sixième Coalition lors de la campagne de France l'a contraint à abdiquer. Louis XVIII rétablit la monarchie et Napoléon Ier est envoyé en exil sur l'île d'Elbe. Il parvient à s'échapper en février 1815, à bord de l'Inconstant, et entame sa traversée de la France, durant laquelle de nombreux anciens maréchaux se rallient à sa cause. Direction Paris, où il entre triomphalement le 20 mars 1815, au lendemain du départ de Louis XIII.
La période dite des « Cent Jours » commence. Napoléon Ier tente de mettre sur pied une monarchie constitutionnelle, mais les grandes puissances ne voient pas son retour d'un bon œil. Après la fameuse cinglante défaite de Waterloo, le 18 juin, Napoléon abdique une seconde fois quatre jours plus tard et est exilé sur l'île de Sainte-Hélène.
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Le compte à rebours est lancé pour Emmanuel Macron. Plus que 99 jours…
Ca n'a rien à voir avec Napoléon.
C'est la thèse de politologie classique qui dit que ce qu'on n'a pas fait 100 jours après une élection, on ne le fait pas !
C'est pourquoi Macron aurait pu (et à mon avis dû) pondre une ordonnance "65 ans" en Juin, fort de son programme...
@Vieux taxi-19 : 24 Goethe, Hölderlin, Fichte, Beethoven quelques Bavarois ou Prussien voire Rhénan en avaient une toute autre opinion, quant à l'Espagne le Dos et Tres de Mayo disent tout, et des Russes on ne dira rien qui préférèrent brûler Moscou... Albion lui a fourni le sort qu'il méritait cet Ogre. Quant à Macron ce n'est qu'un P. R de plus, c'est à dire peu de chose aux yeux du peuple se pensant le plus intelligent du monde (Ah bon !)
DE l'île d'Elbe à la morne plaine... @"ANTARES_BETA_SCORPII" : de Henrich Heine : "le 18 juin 1815 fut le plus triste jour de l'histoire de l'Europe" Depuis, c'est vrai, on la cherche.
En ce qui concerne le poulain de Jacques Attali ne vous faites pas de souci, il finira consultant...