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Tribune

Yuval Noah Harari: « Le sort des animaux est l’une des questions éthiques les plus pressantes de notre époque »

EXTRAIT EXCLUSIF. L’auteur de « Sapiens » préface l’édition définitive du livre culte « La libération animale », du philosophe australien Peter Singer, pionnier de l’antispécisme.

Par Yuval Noah Harari

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L'historien et philosophe israélien Yuval Noah Harari à Tel-Aviv, en mars 2023.
L'historien et philosophe israélien Yuval Noah Harari à Tel-Aviv, en mars 2023. © Oded Balilty/AP/Sipa

Temps de lecture : 13 min

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« La marche du progrès humain est jonchée de cadavres d'animaux. » Et il est de notre responsabilité d'en débattre, au moins en débattre ! C'est en tout cas ce que réclame Yuval Noah Harari, l'auteur star de Sapiens et de Homo deus dans la préface qu'il consacre à la publication, dans sa version révisée et augmentée, de La Libération animale, de Peter Singer.

En 1975, en effet, avec ce livre devenu phénomène, le philosophe australien, professeur à Princeton et à Melbourne, s'imposait comme le grand défenseur de l'utilitarisme (attribuer le même poids aux intérêts de tous les êtres) et de la cause animale. Le courant de pensée dont il est l'un des principaux concepteurs, « l'altruisme efficace » – qui considère que gagner plus permet de donner plus et mieux –, a marqué Bill Gates comme E...

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Commentaires (15)

  • navrre

    Voilà qui fait réfléchir ! Mais si l'on s'occupait d'abord des humains en souffrance ?

  • dojom

    Et les animaux qui tuent des animaux pour vivre, il en pense quoi ce monsieur ?

  • francoise50

    Babouk 14-05-2024 • 07h45

    "Ce débat n’est que la nouvelle lubie des mouvements progressistes, qui tentent d’imposer publiquement un sujet qui n’aurait jamais dû sortir de leurs loges…. "...

    Vraiment ? Une lubie, le traitement que nous "réservons" aux animaux ? Sans parler de l'horreur de leur élevage les trois-quarts du temps, leur abattage immonde dans lequel les responsables d'abattoir se sont engouffrés pour ne plus appliquer l'assommage obligatoire pour tous les animaux alors qu'une exception avait été accordée aux deux re ligions qui l'exigent - évidemment : gain de temps, de personnel et donc d'argent, le dieu du XXI ème siècle qui ne sera certainement pas "spirituel" comme se le demandait Malraux.

    Juste un petit rappel à propos de la guerre de 14-18, celle que préférait Georges Brassens... : -(( : "Tous pays confondus, on estime que huit millions de chevaux ont participé à la Grande Guerre et que un million d'entre eux y ont trouvé la mort, décimés par l'artillerie ou par les attaques chimiques, morts de faim ou de maladie. Après les hommes, ce sont bien les chevaux qui ont payé le plus lourd tribut à la guerre ! " Entre autres horreurs de la folie des hommes.

    Non, ce texte n'est certainement pas inutile, ni l'affaire d'antispécistes, simplement d'êtres qui tentent d'être encore humains car il est souvent triste de constater que ceux qui ne se préoccupent pas du sort réservé aux animaux font de même avec une race qui ne mérite pourtant pas autant de considération, la race humaine.