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Espagne : un pilote de chasse tué dans le crash de son Eurofighter

Le ministère de la Défense a indiqué que l'avion de combat s'est écrasé à l'atterrissage sur la base de Moron. Le capitaine de l'armée de l'air n'a pas survécu.

Le Point.fr

Un Eurofighter Typhoon de l'armée espagnole, sur la base de Torrejon (photo d'illustration).
Un Eurofighter Typhoon de l'armée espagnole, sur la base de Torrejon (photo d'illustration). © joseluiscel

Temps de lecture : 2 min

Un avion de combat européen Eurofighter, dont l'avenir est en question, "s'est écrasé" à l'atterrissage sur la base de Moron, près de Séville, dans le sud de l'Espagne, et le pilote est décédé, a annoncé lundi le ministère de la Défense. "Un Eurofighter s'est écrasé à l'atterrissage en tête de piste de la base de Moron. Il était environ 14 h 15", heure locale, a affirmé une porte-parole du ministère espagnol. "Il se confirme que le pilote de l'avion, un capitaine de l'armée de l'air, est décédé", a par la suite affirmé un autre porte-parole du ministère. Il s'agit du troisième accident grave de cet avion pour l'armée espagnole depuis 2002. Deux autres accidents sérieux ont touché des appareils britanniques.

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La base de Moron abrite des forces aériennes américaines et espagnoles, mais seules ces dernières utilisent cet avion de combat de fabrication européenne. L'Eurofighter est un avion de chasse multirôle construit par Airbus avec le britannique BAE Systems et l'italien Finmeccanica. Il a été financé par un consortium réunissant l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie et le Royaume-Uni, et concurrence le Rafale du français Dassault Aviation. Il a été engagé en mission de combat réel pour la première fois durant le conflit libyen, en 2011, par la Royal Air Force.

Un crash mortel à Moron en 2010

Le 19 mai, le patron de la division défense d'Airbus, Bernhard Gerwert, a affirmé qu'Airbus Group et ses partenaires arrêteraient de construire l'Eurofighter en 2018 s'ils n'engrangeaient pas de nouvelles commandes à l'export pour l'avion de combat. Il avait ajouté que des négociations étaient aussi en cours pour vendre l'Eurofighter hors d'Europe, par exemple au Qatar, en Arabie saoudite ou encore au Koweït et en Malaisie.

En août 2010, un Eurofighter s'était déjà écrasé à Moron, juste après le décollage. L'un des deux pilotes, un officier saoudien en formation, avait été tué, alors que l'autre, espagnol, avait pu s'éjecter.

Voici une photo prise, semble-t-il, par un internaute proche du lieu du crash, et publiée sur Twitter :


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Commentaires (19)

  • Chicon au gratin

    Content de voir qu'un chasseur peut s'en sortir face a un missile identifié : la manoeuvrabilité du chasseur prévaut. Donc pas besoin d'avions tres compliqués, mais seulement qui " voient " dans toutes les directions. Les qualites d'un sous-marin sont proches de celles d'un avion : furtivité, maniabilité.

  • Fifi d'en face

    Un missile tire plus que 10G ?

    Voui, certes, en effet.

    Mais, un missile doit aussi nécessairement voler beaucoup plus vite qu'un avion, puisqu'il doit rattraper l'avion pour le descendre.

    Or, pour un rayon de virage donné, la mesure qui compte réellement en combat aérien et en évasion missile, plus encore que la vitesse, l'accélération requise pour tourner dans ce rayon est en fonction carrée de la vitesse. Un missile qui va deux fois plus vite que la cible doit tirer quatre fois plus de g que l'avion qu'il poursuit, et ainsi de suite.

    Derrière cette considération de base s'ajoutent des questions assez compliquées de réserve d'énergie, de vélocité relative et de rayon efficace de la charge du missile qui font qu'en général, un chasseur peut assez facilement s'en tirer contre un missile même très performant.

    Paradoxe apparent, les trajectoires d'évasion missile les plus efficaces impliquent dans certains cas de voler VERS le missile et de tourner juste en face de lui, devant son nez.

    Corolaire : il faut avoir les intestins très solides pour être pilote de chasse.

    Bon, bref, la mécanique du combat aérien est beaucoup, beaucoup plus compliquée que vous ne semblez le penser. C'est pour ça que les chasseurs pilotés sont très loin d'être obsolètes face aux missiles et aux drones.

    D'ailleurs, dans presque tous les cas répertoriés de succès missiles en combat réel, c'était tout simplement que le pilote n'avait pas la moindre idée qu'il était pris pour cible et n'avait tenté aucune manœuvre d'évasion.

  • trololo

    Le soucis du drone, c'est qu'il est piloté à distance : le pilote n'est pas "dans le bain", et voit la situation de derrière un écran (champs de vision et réactivité réduite). Pour faire de la reco'en volant mollement en lançant un hellfire de temps à autres. Mais le drone est si bon, pourquoi ne pas avoir développé de véritables modèles de combat (y compris en Chine par ex, ou le poids des lobbies est moindre) ? Le soutien aérien rapproché est en théorie facilement automatisable : les troupes au sol désignent une cible, un cap d'attaque est défini en fonction des contraintes du milieu, et l'appareil opère un passage avec tir canon.