Européennes 2024

Lors de son dernier grand rassemblement de campagne à Paris ce dimanche, la tête de liste du RN, Jordan Bardella, a appelé ses électeurs à « infliger à Emmanuel Macron, la plus lourde défaite électorale qui soit ». L'extrême droite redoute une démobilisation le jour du scrutin.

La dernière semaine de campagne s'ouvre avec un RN, donné grand favori, qui mise plus que jamais sur un vote sanction. La majorité espère que les prises de parole d'Emmanuel Macron autour des commémorations du Débarquement vont réveiller son électorat. Le niveau de participation, attendu autour de 50 %, et la volatilité du vote pourraient réserver des surprises.

Le camp Macron s'est mobilisé à Aubervilliers, mais les mauvais sondages viennent plomber l'ambiance. Gabriel Attal a appelé « au sursaut ».

Moins de 10 jours avant les élections, seuls 13 % des Européens souhaitent quitter l'Union européenne, révèle une étude de la Fondation pour l'innovation politique qui a interrogé près de 24.000 personnes à travers l'Europe.

Le grand meeting parisien de l'alliance PS-Place publique pour les européennes jeudi soir avait toutes les apparences du sacre d'un nouveau leader. Raphaël Glucksmann a d'ailleurs laissé entrevoir ses ambitions pour l'après-scrutin.

Assiduité, rédaction de rapports, interventions en plénière… À 10 jours des élections européennes, l'activité des six têtes de listes françaises passées au crible sur leur dernier mandat.

La compétitivité européenne et la puissance du Vieux Continent sont mises en cause à la veille des élections. D'un point de vue macroéconomique, l'Union européenne a été devancée sur de nombreux indicateurs, mais elle demeure une puissance majeure.

Le temps des politiques n'est pas celui des industriels. Les partis de droite veulent repousser l'interdiction des ventes de voitures thermiques neuves prévue en 2035. Les constructeurs français, qui veulent au contraire écouler leurs nouveaux modèles à batterie, se trouvent pris à contrepied.

Dénoncer les dérives de LFI sur la question palestinienne est une chose. Parvenir à maîtriser l'agenda de la campagne européenne en est une autre : l'exécutif n'y parvient pas.

Comme à chaque moment politique charnière, des voix s'élèvent en faveur d'un rassemblement au-delà de l'actuelle majorité. Gérard Larcher s'interroge déjà sur les leçons de l'après-européennes. Nicolas Sarkozy pousse à nouveau pour un accord entre LR et le camp Macron.

Les acteurs de la politique européenne de la France cherchent à incorporer un maximum d'éléments du discours de la Sorbonne 2 d'Emmanuel Macron dans le prochain cycle 2024-2029. Ils veulent aussi placer des Français à des postes clés, notamment à la Commission.

Les agriculteurs devaient voter beaucoup plus à droite, mais beaucoup moins extrême droite que les autres catégories de Français aux élections européennes le 9 juin, selon une enquête du CEVIPOF et de l'Agro Toulouse. Ils seront aussi plus nombreux à se rendre aux urnes.

Les députés européens seront un peu plus serrés sur leurs bancs à l'issue des élections de 2024 : l'hémicycle comptera 15 sièges supplémentaires, pour un nombre total de 720 eurodéputés. Comment ces sièges sont-ils attribués et selon quels critères ?

La tête de liste de LR, l'eurodéputé sortant François-Xavier Bellamy, multiplie les coups médiatiques dans l'espoir de mobiliser son électorat avant le 9 juin et de desserrer l'étau du match entre la majorité présidentielle et le RN.

En meeting à Boulogne, le Premier ministre, avec la tête de la liste de la majorité présidentielle Valérie Hayer, en difficulté dans les sondages, a sonné la mobilisation générale. Le chef de l'exécutif a pilonné Jordan Bardella pour le RN mais aussi toutes les listes de gauche, de LFI au PS, pointant « le spectacle navrant » donné l'après-midi à l'Assemblée avec l'incident autour du drapeau palestinien.

La présidente sortante de la Commission est toujours bien positionnée pour un second mandat. La route reste toutefois longue pour convaincre les Vingt-Sept et les 720 eurodéputés.

Les huit principales têtes de liste au scrutin en France se sont affrontées lundi soir lors d'un débat télévisé. Les échanges ont été animés.

Les mesures défendues par Jordan Bardella sont souvent en opposition frontale avec le Pacte vert européen. Leur mise en oeuvre obérerait fortement notre capacité à atteindre la neutralité carbone en 2050.

A deux semaines du scrutin, la liste de Marie Toussaint est tombée dans le baromètre OpinionWay-Vae Solis pour « Les Echos » à 5 % des intentions de vote. Le seuil minimum pour faire élire des eurodéputés.

Le duo se construit en opposition à celui formé par Attal et Bardella. Moins de brio mais plus de fond. Qu'on le distingue dans cette campagne est-il le signe d'un changement d'époque ?

A deux semaines du scrutin, l'écart se creuse encore entre la liste conduite par Jordan Bardella, créditée de 32 % des voix (+1), et celle de Valérie Hayer (15 %, -1), dans le baromètre EuroTrack OpinionWay - Vae Solis pour « Les Echos ». Ceci alors même que l'intérêt des Français pour la campagne et l'indice de participation augmentent. La dynamique de la liste de Raphaël Glucksmann semble enrayée.

La cheffe du gouvernement italien exclut de soutenir Ursula von der Leyen si la présidente de la Commission s'allie avec les socialistes européens. Giorgia Meloni prône une union de toutes les droites au Parlement de Strasbourg pour renvoyer la gauche dans l'opposition.

La France insoumise organisait samedi après-midi le grand raout parisien de sa campagne des européennes. Face à la « danse funeste » proposée par la majorité et l'extrême droite, Manon Aubry tente de rassembler les indécis et tous les électeurs de feue la NUPES.

La présidente du Rassemblement national, qui s'était dite disposée à débattre avec le chef de l'Etat après le scrutin du 9 juin, a réagi en posant ses conditions.

A 17 jours des élections européennes, le débat ce jeudi soir sur France 2 entre Jordan Bardella et Gabriel Attal a tourné à l'avantage du Premier ministre, qui s'est montré offensif. Tour d'horizon des temps forts de ce duel.

Au terme d'un rapide questionnaire sur les principaux enjeux européens, l'application EU & I, développée par l'Institut universitaire européen de Florence, sélectionne le programme politique le plus en phase avec vos convictions.

Une enquête de la Fondation Jean-Jaurès montre une couverture médiatique en repli par rapport au scrutin de 2019. Elle souligne le « déficit d'incarnation » de l'UE, illustré par des têtes de liste peu visibles.

L'ancien Premier ministre et la tête de liste PS-Place publique pour les européennes ont déambulé ensemble mercredi soir à Paris. Un geste à haute valeur symbolique pour des sociaux-démocrates qui affichent leur union et veulent croire à un retour à leur lustre d'antan.

En meeting mercredi soir à Laval, Gabriel Attal et Valérie Hayer ont tenté de réveiller une campagne de la majorité enkystée. Mais les militants ne cachent pas leurs inquiétudes devant la tournure que prennent les sondages.

Drôle de campagne où les alliances entre partis européens deviennent à la fois illisibles et arguments majeurs des candidats les uns contre les autres.

Le débat officiel entre les têtes de listes européennes au scrutin de juin se tient ce jeudi à Bruxelles. Loin des projecteurs, le Conseil, la Commission et le Parlement posent déjà les bases du travail législatif des cinq prochaines années.

Le divorce de l'AfD allemande et du RN français ouvre la porte à des rapprochements au sein des deux groupes de la droite radicale au Parlement européen, après les élections du 9 juin. Beaucoup de ces partis espèrent accéder au pouvoir et sont sur une trajectoire de normalisation.

Les deux hommes s'affrontent ce jeudi soir dans un débat sur France 2 dans le cadre des élections européennes. Le président du RN est en position de force dans les sondages.

A l'approche des élections européennes, les têtes de liste des principaux partis politiques français s'expriment en exclusivité pour «Les Echos» sur la politique commerciale de l'Union européenne, le pouvoir d'achat, la compétitivité et la souveraineté de l'Europe.

Le parti de Marine Le Pen a annoncé ce mardi qu'il ne formerait pas de nouveau groupe avec son allié allemand de l'AfD au Parlement européen après le scrutin européen de juin prochain, en raison des propos polémiques de sa tête de liste, Maximilian Krah.

L'agriculture s'est propulsée au rang des priorités à l'occasion des prochaines élections européennes. Le vaste mouvement de grogne exprimé par plusieurs pays membres en début d'année a forcé une réforme de la PAC avant l'heure et enflammé les débats écologistes, incitant tous les candidats à s'intéresser de près à l'agriculture.

La liste de Valérie Hayer poursuit sa glissade, selon le sondage EuroTrack OpinionWay - Vae Solis pour « Les Echos ». La crise en Nouvelle-Calédonie et les faits divers récents dans l'Eure bénéficient à Jordan Bardella.

Raccourcir le règlement des factures aux fournisseurs soulagerait la trésorerie des PME, estime la Commission de Bruxelles. Les professionnels sont vent debout contre une mesure qui alourdirait beaucoup leurs besoins de financement.

Eclipsée par le focus mis par son parti sur Gaza et les polémiques, la tête de liste de LFI aux élections du 9 juin s'emploie à exister sur quelques thèmes qui lui sont chers, comme celui de la justice fiscale.

Le patron de Stellantis était l'invité de L'événement sur France 2. Un exercice inhabituel qui ne l'a pas vraiment déstabilisé, même si Carlos Tavares a dû se défendre sur plusieurs dossiers sensibles.

A 28 ans, le président du RN séduit l'opinion. Il est le grand favori des Européennes. En attendant mieux ? Pour « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités reviennent sur le parcours supersonique d'un enfant du RN.

La tête de liste PS-Place publique pour le scrutin du 9 juin a dévoilé mercredi un programme, à l'accent martial, pour faire de l'Europe une puissance « souveraine, écologique, sociale, démocratique » d'ici à 2030. Un projet bien différent, jure-t-il, de ceux des macronistes et des écologistes, avec lesquels ses idées se confondent parfois.

Au dock Circus à Lyon, le Premier ministre et la tête de la liste de la majorité, Valérie Hayer, ont déroulé leurs principaux arguments de campagne. A un mois du scrutin, les sondages restent peu reluisants.

Est-ce nous (les citoyens) ? Est-ce eux (les responsables politiques) ? Jamais débat n'a paru aussi simpliste que dans cette campagne européenne.