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Plateforme ouverte du patrimoine

Eglise Saint-Irénée et calvaire

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église ; calvaire extérieur

Titre courant

Eglise Saint-Irénée et calvaire

Localisation

Localisation

Auvergne-Rhône-Alpes ; Rhône (69) ; Lyon 5e arrondissement

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Rhône-Alpes

Références cadastrales

2021 AR 6

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e moitié 18e siècle ; 19e siècle

Description historique

En 1687, les chanoines de Saint-Irénée érigent un calvaire dans l'espace situé au chevet de leur église. Auparavant, au bout du cimetière paroissial, une première chapelle à deux niveaux (désignée sous le vocable de Saint-Antoine et Saint-Nicolas) fermait l'enclos qui s'étendait derrière l'église Saint-Irénée. Cette chapelle a été ruinée en 1562, au moment où les Protestants ont ravagé les églises de Saint-Just et Saint-Irénée situées à proximité. Le calvaire actuel est aménagé sur un promontoire, point central du dispositif, parfaitement positionné en haut d'une pente naturelle et visible depuis la Presqu'île. Le calvaire de Saint-Irénée était d'ailleurs l'aboutissement du parcours dévotionnel qui partait de l'ancienne église Sainte-Croix située à proximité de la cathédrale Saint-Jean et qui arrivait en haut de la colline en empruntant la montée du Gourguillon. Après la Révolution Française, cette pratique n'est pas reconduite et le calvaire est vandalisé. En 1817, la réparation du calvaire est achevée grâce à l'investissement de Jean-Christophe Guillaud (1753-1821), négociant-manufacturier originaire de Saint-Étienne et d'autres pieux lyonnais, associés en une souscription à destination du monument.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Pierre ; béton ; terre cuite

Commentaire descriptif de l'édifice

Adossés aux murs délimitant le sanctuaire, douze édicules figurent du côté gauche en entrant les stations I à VI et sur la droite les stations VII à XIII. Ces stations sont constituées d'un socle en béton sur lequel repose deux colonnettes doriques supportant un fronton décoré de deux acrotères à palmettes au bas des rampants et possèdent en général une couverture en zinc. À l'intérieur de chaque édicule, une scène de la passion du Christ est représentée en bas-relief de terre cuite. En 1868, une nouvelle souscription permit le réaménagement du site par J.-H. Fabisch. Le cycle de bas-reliefs en terre cuite, installé à cette époque dans tous les édicules, est venu remplacer les reliefs de marbre turquin du chemin de croix de 1814-1817, qui furent ultérieurement intercalées entre les constructions. Deux anges en terre cuite, remplaçant les anges en marbre du dispositif d'origine, sont postés sur les colonnes qui encadrent la scène de la crucifixion. Trois larges marches séparent l'esplanade de la partie pavée en dalles de choin sur laquelle repose l'autel et toutes les figures sculptées

Protection et label

Nature de la protection de l'édifice

Classé MH ; inscrit MH

Date et niveau de protection de l'édifice

1862 : classé MH ; 2021/06/08 : inscrit MH

Précision sur la protection de l'édifice

Eglise Saint-Irénée : classement par liste de 1862 ; L'ensemble du dispositif dit Calvaire de Saint-Irénée ou Calvaire de Lyon, à l'extérieur de l'église Saint-Irénée, la parcelle de l'église Saint-Irénée, où le calvaire est aménagé sur une terrasse en surplomb, ainsi que toutes les sculptures qui constituent celui-ci, le soutènement de la terrasse côté pente, contenant la chapelle sépulcrale et l'escalier qui y descend, devant la scène de Crucifixion du Christ, chacune des stations du chemin de croix, telles que disposées, y compris les éléments décoratifs et celles-ci qui peuvent avoir été déplacés, l'ensemble est entouré par un mur d'enceinte et pourvu de deux portails d'accès au monument, en retour le long de la parcelle AR 175, bordant l'immeuble 4 place Saint-Irénée, le mur de prolongement du portail, en parement de pierres apparentes, sur une hauteur de six mètres environ, jusqu'à sa corniche incluse, à l'exclusion du bâtiment de la maison paroissiale, construit sur la parcelle AR 6, en bordure de la rue des Macchabées : inscription par arrêté du 8 juin 2021

Nature de l'acte de protection

Liste ; arrêté

Référence aux objets conservés

PM69000341 ; PM69000340 ; PM69000875 ; PM69001266

Intérêt de l'édifice

A signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

18 04 1914 (J.O.)

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de rédaction de la notice

1992

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier de protection

1/73