L'Enfant travesti Jean-Luc Seigle

Auvergne, 1960. Un garçonnet est quotidiennement déguisé en fille par sa mère. L’opus inaugural d’une trilogie brisée par la mort de l’auteur.

De roman en roman, on avait découvert et admiré l’étrange empathie de Jean-Luc Seigle pour ses personnages. Et comme il savait se fondre dans les âges, les genres, les milieux, y entremêler le jeune et le vieux, le masculin et le féminin, dans une humanité paradoxale et tourmentée. Était-ce sa passion première pour l’incarnation du théâtre, où il n’a cessé, aussi, d’écrire des pièces ? Voilà qu’un an après sa mort foudroyante, à 64 ans, on perce peut-être son secret, au fil de cet Enfant travesti, premier tome d’une trilogie désormais impossible, mystérieusement intitulée La Beauté des femmes. Il y raconte à la première personne le désarroi d’un garçonnet